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Jeux vidéo


Nathaniel

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La cartouche hantée

AVERTISSEMENT: l'histoire qui suit n'est pas une invention de Nathaniel. Je n'ai fait que la romancer et résumer. De plus, cet article ne sera pas, ou presque, illustré, pour une raison qui vous sera révélée à la toute fin. Libre à vous de croire ou non l'histoire qui va suivre, je vous laisse seul juge. Si vous vous sentez observé en lisant ces lignes, ne pensez pas que cela n'est du qu'à votre imagination. Vous ne verrez plus Zelda: Majora's Mask comme avant.

Chapitre premier: Le vide grenier

Régulièrement, pour gagner quelques dollars ou se débarrasser du superflu, les américains se plaisent à organiser des vide greniers. Le mauvais goût le dispute souvent au kitsch, l'inutile côtoie le futile. Et parfois il arrive, au détour d'une table ou simplement d'une couverture posée par terre, que l'on déniche un petit trésor parmi les amoncellement d'objets hétéroclites offerts aux yeux des badauds.

Tenez, prenons en un dans la foule, de ces badauds. Dégingandé, mal coiffé, l'air blafard de celui qui ne sort pas beaucoup. Il est étudiant. Et lui même ne savait pas ce qu'il faisait ici. Il avait fait le déplacement, à vrai dire, par pur désœuvrement, avait quitté sa chambre dans laquelle il vivait seul depuis qu'il avait quitté ses parents pour aller a l'université. Ladite chambre était pauvrement meublée: un lit, un rangement dans lequel s'entassaient ses effets, un bureau encombré, une petite télé, et -comble du luxe- une Nintendo 64 que l'un de ses amis lui avait donnée, en même temps qu'une unique manette, et une unique cartouche. Il eut tôt fait d'ailleurs de s'ennuyer face à ce jeu, qu'il ne pouvait même pas partager avec un ami, faute de contrôleur de jeu supplémentaire

Toutefois, sa petite virée du jour ne lui avait pas été totalement inutile, car il avait déniché, et ce de façon inespérée, les cartouches de James Bond: Golden eye, F-zéro et, Ô! Joie, une manette supplémentaire! Enfin il pourrait jouer avec un (ou, pourquoi pas, UNE) ami. Non mécontent de sa trouvaille, notre étudiant pensait repartir quand, sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, une table attira son attention. Ou pour être plus honnête, une simple planche de bois posée sur deux tréteaux.

Il avisa un vieil homme, édenté et, apparemment, aveugle d'un œil, car l'un de ses globes oculaires était entièrement blanc et vitreux, ce qui conférait au vieil homme un regard des plus déplaisants. Jadusable (car notre jeune homme devrait plus tard se faire appeler ainsi, nous le nommerons donc de même) demanda au vendeur, sans trop y croire, si parfois il ne possédait pas de vieux jeux vidéo. Ce dernier réfléchit un instant, puis – en tournant les talons- dit à Jadusable qu'il possédait peut-être quelque chose qui devrait l'intéresser.

Quand il fut tout seul,Jadusable inspecta le fourbi posé devant lui et il s'étonna que quelqu'un put faire tenir tant de choses dans un si petit espace. L'amoncellement de bric à brac était incroyable, comme si un ouragan était passé par là. Posée par terre, tenant contre le rebord de la planche sur laquelle était posé tout ce bazar, se trouvait une série de tableaux tous plus affreux les uns que les autres. Cela ne ressemblait à rien de connu, comme si l'auteur des ces choses n'avait fait que des simples tâches d'encre. Une des toiles malgré tout fit réagir le jeune homme:

coeur.png

Image d'illustration

Elle ressemblait aux cœurs de vie dans Zelda: Majora's Mask, un cœur entouré d’épines. Sans doute son envie de trouver ce jeu l'influença t-il, car il aimerait tellement y rejouer.

Le vieux revint quelques instants plus tard, tenant une petite chose grise a la main.

«Tenez, lui dit-il »

Il lui tendit alors l'objet, et Jadusable reconnut une cartouche de Nintendo64. Cependant, celle-ci était un peu différente de celles de d'habitude. Elle ne comportait aucune étiquette, et le nom du jeu était renseigné dessus, tracé à grosses lettre au marqueur: Majora. Jadusable sourit de la coïncidence, il était étonnant que l'instant d'avant il eut pensé précisément à ce jeu à la vue des affreux tableaux abstraits. Jadusable s'enquit du prix que demandait le vieil homme, mais ce dernier refusa tout argent, indiquant que le jeu avait appartenu a un autre jeune, et qu'il n'y jouerait plus. Jadusable remercia le vieil homme, et prit congé de lui. En souriant, il lui répondit:

« Goodbye, then... »

majora.png

Image d'illustration

Encore tout heureux de sa trouvaille inopinée, Jadusable regagnait sa petite chambre, tout en songeant aux nombreuses heures de jeux qui s'offraient à lui...

La suite au prochain numéro...

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