soyons très lucide : le vote de dimanche va au-delà d'un simple projet contre projet : il s'agit d'un choix de vision du monde. D'un côté un candidat que l'on trouve benêt mais qui propose d'unir son peuple autour d'une vision d'un monde ouvert, progressiste parce que juste socialement et financièrement, qui sait ce qu'est la souffrance d'autrui, qui comprend que depuis 5 ans la France s'est dégradée. L'autre candidat est depuis une semaine et demie celui de la haine d'autrui, de la division, du
après les cycles Beaudelairiens, quoi de plus logique de lancer le cycle verlainien...autre style et pourtant...
A une femme
A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.
C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu'il ens
Cette question peut paraître bien étrange, mais elle se pose pour moi en tout cas. En effet je suis père et dans les deux naissances survenues, ma paternité en conscience n'allait pas de soi. J'ai du la construire alors que pour d'autres amis, cette paternité était présente dès la grossesse de leur conjointe...
Il est difficile pour un homme d'être père : il est mis parfois à l'écart de la grossesse, moment privilégier pour la maman mais parfois aussi il rejette toute volonté de rapprochement l
j'ai cette faiblesse d'aimer et les femmes et les violons et violoncelles...je n'y peux rien la douceur de l'instrument et ses accents rythmés me font penser à la féminité...les courbes de l'instrument me rappellent forcément celles enchanteresses et désirables des femmes...un échantillon de la symbiose du corps féminin et de cet instrument :
Parce qu'on ne peut se quitter sans un prélude de Bach...voici :
Et voici le maître...un moment de bonheur
ferais-je l'injure de dire que c'est du CABREL... un de ses plus beau texte...
"Mon enfant nu sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d' un coffret
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t' aimais, je t' aime et je t' aimerai
Rarement je m'épanche sur une production cinématographique, mais force est de constater que le film "Intouchables" que j'ai vu hier est tout simplement une bouffée de bonheur.
Un scénario inspiré d'une histoire vraie...j'y suis allé un peu méfiant tant le baroufe autour de ce film me faisait dire qu'il ne devait pas être si bien que cela...
Premières scènes : Omar SY et François CLUZET au volant d'une voiture haut de gamme, roulant dans les rues de Paris, échanges de regards inquiétés...
Et p
Cher ami oublié, cher RONSARD, je vous ai mis de côté, vous qui êtes dans mes veines parce que de ma Touraine...je vous rends votre place...
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu’une telle fleur ne d
très largement sur ce forum une antienne revient systématiquement lorsqu'on parle du FN : le vote ouvrier!
Pourquoi en parler ?
parce que le fait de dire que le vote ouvrier bénéficierait (conditionnel obligatoire) au FN, lui donnerait d'emblée une caution sociale, une valeur que le PCF avait d'antan.
parce que le dire, c'est vouloir montrer qu'il y a un parti du prolétariat pauvre contre tous les autres.
parce que le dire, c'est affirmer que seul le FN peut défendre la cause ouvrière alor
Les résultats des dernières élections législatives en Espagne montrent que c epeuple ne sait plus à qui se vouer pour se sortir du marasme économique. Car que propose la droite populiste espagnole? La rigueur...que proposait la gauche espagnole? La rigueur...donc on va se retrouver avec une droite qui va serrer encore plus la vis!
Un exemple de ce qu'attend les Espagnoles...Tolède! Et voici ce laboratoire :
après avoir dirigé pendant vingt-huit ans ces terres, au sud de Madrid, qui incarnen
Une ode au corps féminin...sous la plume du poète maudit :
Le Serpent qui danse :
Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De dou
La Chevelure
O toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé de nonchaloir!
Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans les profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprit
La Beauté :
Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitu
cette citation d'Antonio GRAMSCI est d'une force toute contemporaine. La crise est belle et bien l'annonce d'une fin mais si elle dure c'est parce qu'un système nouveau peine à sortir...pourquoi? Parce que des forces conservatrices politiques mais aussi syndicales s'accrochent à un monde alors qu'il faut en inventer un autre. On peut toujours croire qu'on peut sauver celui-ci : on peut faire payer les sociétés civiles mais qu'en sera-t-il quand la tasse sera vide? On attaquera l'émail?
On peut
voici une prose intéressante et qui en intéressera plus d'un, plus d'une...l'automne, saison propice au spleen et les artistes sont les premier(e)s concerné(e)s...les saisons influent toujours sur la psyché de l'Homme mais quand cette sensibilité s'exacerbe dans l'art, alors l'automne entre en l'artiste comme une lame pénètre un corps...souffrance positive ou souffrance négative...à vous la parole cher Charles :
"Que les fins de journées d'automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu'à la
Envie de remettre au goût du jour ce poète qui a bercé mon adolescence tortueuse...des poèmes en prose qui m'ont touché...voici le premier : le Fou et la Vénus, bonne lecture à vous
Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l'oeil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'amour.
L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différentes des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse.
On d
Les événements grecs ont le mérite de mettre les choses au clair : on se fiche royalement de la démocratie, on se fiche royalement de ce que le peuple Grec voudrait, on fait passer les marchés avant tout!
Papandréou avait le mérite de vouloir demander au peuple d'être maître directement de son destin : ils pouvaient choisir directement!
Seulement voilà, Sarkozy et Merkel dont les opinions publics rendent un zéro pointé sur toute la ligne, mettent en demeure le gouvernement grec comme un vulgai
Voir ce corps nu allongé sur un lit,
S'approcher de lui et lui souffler
Sur son dos si adouci un air d'envie,
De la nuque jusqu'au bas des reins s'adonner.
Voir en elle cette possibilité d'un moment tendre,
Mais tout faire pour que ce moment doux et voluptueux,
Ne soit pas un acte de plus à s'y méprendre,
Mais bel et bien un temps à ne faire qu'un à deux.
Embrasser délicatement ce corps et sentir ce frisson
Parcourir la belle allongée de long en large,
Et la sentir se cambrer de tout
J'avoue ne jamais trop réagir à chaud après une émission ou une déclaration et prendre le temps de la réflexion...mais là...ce n'est pas possible...quelle formidable émission que "Retour en Terre inconnue"...quelle magnifique découverte que cette ethnie des Lolos noirs au Vietnam...pas tant Michalak mais vraiment les valeurs véhiculées par cette peuplade : ils sont courageux (mais quand on sait la dureté de la vie dans cette contrée, on n'est pas étonné) mais ils sont accueillant, souriant, hosp
Je hais ce corps hideux que je me suis façonné au cours de ma vie. Ce poids lourd que je traine comme un boulet et qui me gâche la vie, qui me gâche la vue...forme disgrâcieuse, empêcheur de s'aimer en rond et de plaire...tu es ce que je hais le plus en moi...il faudra un jour que je te liquide...ce jour viendra...
Avoir le corps d'une femme au bout de ses doigts,
c'est comme avoir une vie dans tous ses émois,
Frôler, toucher, caresser, ressentir,
autant de verbes pour permettre à une belle de s'épanouir.
Toucher ce corps, le parcourir dans tous ses états,
C'est comme rechercher un trésor de haut en bas.
Ne jamais forcer, toujours proposer et écouter
Ce que ce corps alors bien inspiré
Vous dit de cette femme et de ses volontés
A arriver à un plaisir que l'on sent gonfler.
Toujours se dire que rie
j'ai cette sensation désagréable que tout me glisse entre les doigts, que j'arrive pas à retenir ce que je devrais retenir pour que ma vie soit celle que je souhaite. Je sens que ce qui ne m'appartenais pas mais m'étais prêté s'en va doucement et que les temps jolis sont derrières moi.
Je sens que tout cela part à vau-l'eau et que tout tombera...rien ne me plaît dans tout cela, j'essaie de réagir mais rien, non rien y fait, une sensation désagréable de déjà vu m'apparaît soudain et la sensation
Parfois la vie m'ennuie,
Parfois la vie me fuit.
Je n'en suis jamais satisfait,
En elle parfois plus rien ne me plait.
Bien des heurts j'ai connu,
Peu de bonheur j'ai eu.
Toujours envers les autres me tourner,
Pour l'injustice réparer.
Combien de temps ai-je eu pour moi?
Combien de fois ai-je osé penser à moi?
Je n'ai jamais eu la possibilité de voir en moi
la possibilité de m'épanouir vers des émois.
A 15 ans je ne voyais pas mes 20 ans,
A 20 ans je ne voyais pas mes 30 ans.
Un pe
Nous serions sensés vivre dans UNE société mais qui dit une société dit solidarité, partage, entraide, ouverture à l'autre, tolérance,...
Je n'ai pas l'impression de voir une société vraiment telle quelle!
Parlons de la solidarité : aujourd'hui nous en sommes tous et toutes à un chacun pour soi qui fait ressortir l'individualisme. On ne s'accomplit plus à travers les autres, mais seulement à travers soi!
Le SOI a pris le pas sur le NOUS : parlez de donner plus pour équilibrer une société com
beaucoup d'entre nous s'exhibent (moi le premier) à travers leurs postes : nous nous montrons tel que nous voudrions que l'on nous voit à travers nos écrits ou à travers nos photos.
Mais n'est-ce pas uniquement du paraître? Nous ne sommes pas ce que nous donnons à voir sur ce forum! Nous nous mentons souvent à nous même!
L'introverti use du forum pour parler avec autrui, le complexé peut se montrer sans peur d'être trop jugé, l'angoissé cherche à se rassurer de ce qu'il voit ou pense,...on pou
Comment ne pas se sentir concerné, hébété par ce qui s'est passé en Norvège? Comment ne pas se dire qu'avec les propos du FN ou encore de la droite populaire de l'UMP, nous ne pourrions pas avoir un jour un fanatique qui cherche à imiter voir pire, innover dans l'horreur du terrorisme?
Cet homme qui n'est pas un fou à mon sens, mais quelqu'un embrigadé idéologiquement, a passé le rubicon de ce que les démocraties peuvent accepter. Il a transgressé ce que la démocratie vénère : le débat d'idée!