Les Espagnols ne savent plus...
Les résultats des dernières élections législatives en Espagne montrent que c epeuple ne sait plus à qui se vouer pour se sortir du marasme économique. Car que propose la droite populiste espagnole? La rigueur...que proposait la gauche espagnole? La rigueur...donc on va se retrouver avec une droite qui va serrer encore plus la vis!
Un exemple de ce qu'attend les Espagnoles...Tolède! Et voici ce laboratoire :
après avoir dirigé pendant vingt-huit ans ces terres, au sud de Madrid, qui incarnent l'Espagne éternelle, les socialistes du PSOE ont été défaits par les conservateurs du Parti populaire. À sa tête, Maria Dolores de Cospedal, numéro deux et porte-parole la plus en vue du PP, personne de confiance du leader Mariano Rajoy. Sa première décision a été d'amputer de 20 % le budget de la région, soit une coupe de 1,8 milliard d'euros. De serrer la vis dans l'éducation et la santé. Objectif : combattre les déficits.« Cette réduction est un exemple à suivre pour l'Espagne », a insisté Cospedal. Les commentateurs et la gauche y ont vu les prémices du programme qu'appliquera la droite en arrivant au pouvoir. Jusqu'à présent, Mariano Rajoy s'est bien gardé d'embrayer sur ce terrain, tout occupé à en dire le moins possible pour ne pas effrayer. « On nous teste ici, lâche José Luis Gil Gonzalez, leader des Commissions ouvrières, non pour mesurer l'impact de ces décisions, mais pour évaluer la façon dont la population répond à cette politique. Si la société se rebelle, on peut espérer que ce sera moins néo-libéral que prévu. »
Les syndicats craignent que ces coupes budgétaires n'entraînent la suppression de 30 000 à 35 000 emplois, dans une région qui compte déjà 207 000 chômeurs. « Castilla-La Mancha revient de loin, rappelle Pedro de La Cruz, du syndicat UGT. Elle reste une région plus vulnérable que d'autres à la crise. Si on coupe trop de budgets, la stimulation économique s'arrête. »
Comme d'habitude, le secteur public dans sa dimension sociale (école et hôpitaux) vont faire les frais d'une cure d'austérité sans précédent, rendant plus fragiles encore plus fragiles...
Bref le régime sec d'une Espagne qui n'en a pas besoin s'annonce difficile et puis...l'austérité morale des culs serrés et autre défenseur d'un pseudo ordre moral annonce aussi le retour sur les lois progressistes du PSOE de ZAPATERO concernant le mariage gay...
L'Espagne ne sait plus à quel sein se nourrir mais il se peut que celui-ci ait un goût très amer
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