Emergence
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- Date de naissance 09/07/1978
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Cela mène aussi de fait à la formation certain électorat. On préfère la paresse au labeur, si certains promettent de cajoler la paresse...
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Les fleurs de Bach soignent les maladies de l'âme, selon ce qui est promu. Donc un praticien de Bach un peu psychologue, se servant des fleurs comme support pour faire "cracher" les maux de l'âme du patient qui serait peut être un peu moins confiance face à un psy, façon ce que font aussi les homéopathes (les hautes dilutions homéopathiques sont pour les sphères psycho-émotionnelles), peut avoir un effet, non pas des fleurs énergétiques, mais de l'accompagnement qu'il aura pu efficacement effectuer. Je partage votre avis sur la culture de vérité scientifique, entre les financements ou non financement de recherches en fonction d'intérêts, des œillères. Le milieu scientifique est parfois sectaire, malhonnête. C'est d'ailleurs pour cela que je n'ai même pas exclu, par honnêteté intellectuelle, le fait que ce soit la science qui ne soit pas arrivée encore à mesurer les réseaux énergétiques (méridiens, chakras...) ; mais ayant bien sûr à titre personnel testé ces paramédecines pas curiosité, mon expérience personnelle me laisse plutôt penser ce que cela est chercher quelque chose qui n'existe pas.
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La clandestinité ou la marginalisation ne fait qu'accroitre la vulnérabilité. Certains ont dû être dans une grave difficulté personnelle et financière avec la loi pénalisant le client, leur coupant leurs revenus. Les placements ensuite ? Dans des structures associatives de reconversion professionnelle avec peu de chance d'venir du fait d'un CV peu rempli d'expériences professionnelles reconnues.
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Les Escrocs du langage #1 : le mot "réforme"
Emergence a répondu à un(e) sujet de Marcuse dans Langue française
Ces analyses des médias, dont il faudrait de même analyser "l'ardeur éducation populaire politique", rappelle les bienfaits de l'émission "Arrêt sur images", qui n'est maintenant plus sur les antennes. -
On nous a tous appris à lire dans une école obligatoire et gratuite, apprendre à aller à une bibliothèque publique gratuite, pour lire et se documenter. Beaucoup n'utilisent pas cette chance que le contribuable paye fortement, pour s'en victimiser ensuite alors que l'information et le développement à l'accès à l'information est présent. Par contre, on choisi de s'abrutir devant une tv ou un smartphone, une console de jeux, passer son temps dans les soirées, se saouler, fumer des joints, au bistrot ou je ne sais quelle activité déviant de l'amélioration de son potentiel... S'il n'y a pas la carotte qui fait avancer l'âne, et le maintient de la notion de mérite, même si bien sur il y a des situations où les dés sont pipés ou des contextes empêchant l'expression d'un potentiel, cela serait à mon sens un désastre sociétal.
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Ma liste de "pratiques énergétiques" n'est bien sur pas exhaustive, on peut ajouter Qi-gong & co (subventionnement de structures collectives associatives souvent sur un concept énergéticosanté ésotérique non scientifiquement validé, parfois suggéré comme pratique par du praticien de santé conventionnel)...
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On peut pousser aussi le raisonnement au niveau des pharmaciens, même si non remboursé par la sécurité sociale. Par exemple, en pharmacie, on vend souvent des "fleurs de Bach", une sorte d'homéopathie énergétique à finalité de soin purement émotionnel. En vendant cela, le pharmacien apporte sa caution scientifique à ce qui est vendu, tout comme s'il vendait de l'eau de Lourdes.
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Je n'ai pas vérifié la situation actuelle, mais à une époque, des généralistes faisaient de l'acupuncture sous régime sécurité sociale en facturant une consultation généraliste, avec ou sans dépassement d'honoraires pour la spécialité. Donc en quelques sortes une reconnaissance administrative, au même titre que l'homéopathie, mais l'homéopathie c'est une consultation plus un traitement à acheter qui était remboursé (Seul le remboursement du médicament homéopathique a été remis en cause ou le remboursement de la consultation homéopathique aussi, ce qui serait logique cela va de paire ? Dans ce dernier cas, peut-on supposer maintenant des médecins homéopathes faisant sous étiquette "médecine générale conventionnelle" malgré tout de l'homéopathie par "résistance", afin que la consultation soit remboursée, et le traitement à charge du patient ou de sa complémentaire santé qui continue d'intégrer le remède homéopathique et propose un forfait médecine douce hors pharmacie remboursable. ), là où l'acupuncture, le soin est partie intégrante de la consultation qui outre un diagnostic traite par implantation d'aiguilles (acte médical et non médicament à acheter).
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Pour ma part, je prends en considération le fait que ce soit remboursé par la sécurité sociale. Car bien des traitements sont hors urgences. Si ce n'est pas remboursé CPAM, c'est que l'efficacité thérapeutique n'a pas été établie scientifiquement. Ce qui était alors une sérieuse anomalie avec l'homéopathie qui était remboursée, dérogeant aux règles d'éligibilité. Le magnétisme ne relève pas de la médecine dite énergétique, d'où l'aparté. Justement, ne voulant faire aucun rapport, sauf l'absence de validation scientifique de l'effet ou du résultat avec les techniques énergétiques orientalistes.
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(afin de ne pas passer pour un anti orientaliste, je pourrais faire les mêmes remarques sur le "magnétisme", bien ancré dans nos campagnes et para-religion : le dit champ magnétique n'a pas pu être mesuré me semble-t-il).
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Les médecines et para médecines qualifiées d’« énergétiques » — homéopathie, acupuncture, yoga dans sa dimension spirituelle — reposent sur des concepts dont la validité scientifique demeure, à ce jour, non démontrée. Les théories des méridiens, du qi ou des flux vibratoires, issues de traditions orientales plurimillénaires, ne correspondent à aucune structure anatomique objectivable dans le cadre de la biomédecine moderne. Plusieurs travaux contemporains tentent certes de rapprocher ces notions de phénomènes bioélectriques ou infrarouges, mais reconnaissent eux mêmes que les méridiens ne correspondent à « aucune structure anatomique visible » et restent « invisibles et intangibles » dans le cadre scientifique actuel. Soit c’est la science contemporaine qui n’a pas encore découvert de quoi établir la réalité du concept énergétique, soit le concept énergétique ne relève pas de la science. L’homéopathie constitue un exemple emblématique de pratique énergétique reposant sur des postulats non validés scientifiquement. La volonté politique de son remboursement par la sécurité sociale française, longtemps maintenu malgré l’absence de preuves expérimentales robustes, en faisant alors une croyance thérapeutique institutionnalisée, a été remise en question précisément pour cette raison. Les études disponibles n’ont pas permis de démontrer une efficacité supérieure à l’effet placebo, et les témoignages de patients relèvent davantage de la conviction personnelle que de la démonstration scientifique. Le fait que l’homéopathie soit souvent prescrite en complément de thérapies réellement efficaces — phytothérapie, nutrition, activité physique — contribue à entretenir l’illusion d’une efficacité propre. Les interdits associés (comme l’évitement de la menthe) renforcent encore la dimension rituelle et croyante de la pratique. L’acupuncture, issue de la médecine chinoise traditionnelle, repose sur l’idée de méridiens énergétiques dont la réalité anatomique n’a pas été démontrée. Certains travaux contemporains tentent d’en proposer une lecture bioélectrique ou vibratoire, mais ces approches restent spéculatives et ne constituent pas une validation scientifique au sens strict. Il est vrai que la médecine chinoise comporte une phytothérapie efficace, là encore associé à l’acupuncture pour le traitement (non dissociation des remèdes, l'acupuncture efficace ne nécessiterait alors aucun complément) mais elle inclut également des remèdes symboliques ou rituels, notamment dans le domaine de la sexualité ou de la virilité, ce qui souligne la dimension culturelle et non scientifique de l’ensemble. L'ancienneté de la pratique n'en fait pas une preuve scientifique. Le yoga, dans sa dimension physique, apporte des bénéfices bien établis : amélioration de la souplesse, réduction du stress, entretien musculaire, constituant, pour la personne en aptitude à la pratiquer, une pratique corporelle bénéfique, une gymnastique douce. En revanche, son ancrage spirituel, cosmologique — issu des traditions religieuses de l’Inde, notamment l’hindouisme et certaines écoles philosophiques — repose sur des conceptions énergétiques et métaphysiques qui ne relèvent pas du champ scientifique. Les origines du yoga sont clairement spirituelles et religieuses, remontant à plus de 5 000 ans dans le sous continent indien. Dans les sociétés occidentales contemporaines, les médecines énergétiques connaissent un essor notable depuis quelques décennies. Elles attirent des publics variés : personnes en quête de solutions alternatives, individus en souffrance psychologique, patient dont la médecine conventionnelle n’a pu apporter de réponse ou à qui on a fait croire que la réponse est ailleurs, ou encore citoyens en recherche de spiritualité dans un monde perçu comme désenchanté. Cette dynamique peut favoriser la constitution de communautés soudées autour de croyances communes, ce qui ouvre la voie à des formes de contrôle social. L’essor des pratiques alternatives s’inscrit dans un contexte de défiance envers la médecine institutionnelle et de recherche de modes de vie plus « authentiques ». Les analyses sociologiques montrent que l’« alternativisation » de la santé s’est accrue dans les sociétés occidentales, où les individus cherchent des approches globales et personnalisées. Cette quête peut toutefois rendre certains groupes vulnérables à des discours simplificateurs, voire à des dérives sectaires. Je vois ces pratiques comme substitut à la religion traditionnelle pour structurer des communautés ou promouvoir des valeurs spécifiques, et même parfois instrumentalisées par des politiques. Il est vrai que certaines collectivités introduisent, soutiennent et par la même approuvent la méditation ou le yoga dans les écoles ou les activités subventionnées. Cela soulève des questions légitimes de neutralité, dans la mesure où le yoga est historiquement lié à des traditions religieuses indiennes, d’autres pratiques au taoïsme. Les politiques publiques invoquent souvent des objectifs de santé publique (réduction du stress, amélioration du bien être), non de contrôle social, mais quelle est la réelle intention : mettre son cerveau à la masse en passant son temps en relaxation méditative au lieu de le faire réfléchir et travailler alors que les « grands esprits » de ce monde ont tant fait sans ces brassages énergétiques? Les chercheurs en sociologie soulignent que l’essor des médecines alternatives résulte davantage d’un mouvement culturel large que d’une stratégie politique délibérée. Il est indéniable que certaines communautés spirituelles ou thérapeutiques peuvent devenir des espaces de manipulation psychologique. L’aspect holistique, en valorisant une vision globale de l’individu, peut être utilisé pour influencer les comportements ou les croyances, dresser des profils psychologiques de tout individu se confiant, qui peuvent être utilisés à des finalités autres. Mais il serait sans doute excessif d’en conclure que l’ensemble des pratiques énergétiques soutenu politiquement est instrumentalisé à des fins de contrôle social. Les motivations des pratiquants sont diverses, et beaucoup y trouvent simplement un espace de détente ou de sociabilité.
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Noël : Quatre Français sur dix s’endettent pour acheter des cadeaux, et vous
Emergence a répondu à un(e) sujet de Flower00 dans Quotidien
J'ai des amis avec qui nous ne sommes jamais fait de cadeaux, il y a le plaisir est de partager un moment, la liaison n'est pas altérée par l'absence de cadeau, voire plus saine car la situation n'est pas parasitée par cette transaction. -
Noël : Quatre Français sur dix s’endettent pour acheter des cadeaux, et vous
Emergence a répondu à un(e) sujet de Flower00 dans Quotidien
Un cadeau peut sembler généreux, mais il peut aussi servir à influencer, dominer, culpabiliser, ou mettre en dette. Même, voire surtout à Noël. Le cadeau qui crée une dette Le plus courant. Le cadeau n’est pas offert pour faire plaisir, mais pour obtenir quelque chose en retour : « Avec tout ce que j’ai fait pour toi… », « Tu me dois bien ça. » Le cadeau devient un levier pour exiger un service, une loyauté, un silence, une présence, etc. Le cadeau piège ou cadeau empoisonné Il est offert pour mettre l’autre dans une position inconfortable. Trop cher : l’autre se sent inférieur (nous voilà dans le vif du sujet, qui risque de s'endetter pour ne pas paraître inférieur) Trop personnel : l’autre se sent envahi. Inadapté : l’autre se sent incompris ou ridiculisé. Le cadeau sert à déséquilibrer la relation. Le cadeau qui affiche la supériorité. Certains cadeaux sont faits pour montrer qu’on a plus de moyens, plus de goût, plus de pouvoir. Offrir quelque chose de luxueux à quelqu’un qui ne peut pas rendre la pareille (ne pas oublier l’aspect fiscal, que cela reste proportionné). Faire un cadeau devant d’autres pour se mettre en scène. Le geste devient une démonstration sociale, pas une attention. Le cadeau qui achète Ici, le cadeau sert à acheter une personne : son amitié, sa présence, son soutien, son silence, sa fidélité. Dans un couple : cadeau pour calmer un conflit sans résoudre le problème. Dans un groupe : cadeau pour attirer quelqu’un dans une dynamique qu’il n’a pas choisie. Au travail : cadeau pour obtenir une faveur ou contourner une règle. Le cadeau devient une transaction déguisée. Le cadeau qui culpabilise Certains cadeaux sont faits pour provoquer un sentiment de faute. « Je t’ai offert ça, tu pourrais faire un effort. » « Tu n’as même pas l’air content. » Le cadeau sert à prendre l’avantage moral. Le cadeau qui met en scène la générosité Le but n’est pas d’offrir, mais d’être vu en train d’offrir. Cadeaux ostentatoires en public. Fêtes démesurées pour montrer sa réussite. Invitations où l’hôte attend admiration et reconnaissance. Le cadeau qui remplace la communication On offre pour éviter de parler, s’excuser, reconnaître une faute, ou affronter un problème. Cadeau après une dispute pour éviter la discussion. Cadeau pour compenser un comportement blessant. Le cadeau sert à geler le conflit, pas à le résoudre. Le cadeau qui marque un territoire Certains cadeaux sont faits pour occuper l’espace de l’autre, symboliquement ou matériellement. Objet imposant dans la maison de l’autre. Cadeau qui oblige à changer ses habitudes. Cadeau qui rappelle constamment la présence du donneur. Le cadeau devient un marqueur de contrôle (Un marqueur de contrôle, dans le contexte d’un cadeau, c’est un objet ou un geste qui installe la présence, l’influence ou l’autorité du donneur dans la vie de l’autre, même quand celui-ci n’est plus là physiquement. Nécessite un réaménagement non désiré, un abonnement ou charge d'entretien (charge financière, pour affaiblir), un entretien régulier (pour fatiguer ou prendre du temps), ou alors des manipulations type "tu l'as grâce à moi", marquer un territoire social (montrer qu'on a un accès privilégié car toute le monde ne peut proposer un tel cadeau, un objet de signe d'appartenance ou soumission (bijou jouant rôle de chaîne). Le cadeau qui enferme dans un rôle Certains cadeaux assignent une identité ou une fonction. Cadeau “pour te remettre sur le droit chemin”. Cadeau qui renforce un stéréotype (“tu es la maman du groupe”, “tu es l’intello”). Cadeau qui rappelle une faiblesse ou un échec. Cadeau qui va devenir une laisse ou une charge. Le cadeau devient un outil de mise en case ou mise en cage. Il existe évidemment des cadeaux : sincères, joyeux, symboliques, de gratitude, de réparation authentique, ou simplement pratiques. L’objectif n’est pas de devenir méfiant, mais de garder cela à l’esprit et savoir reconnaître les mécanismes quand quelque chose sonne faux. -
A noter, même si une récente clarification législative à ce sujet indiquant que le mariage n'entraîne aucune obligation sexuelle même si un cadre confessionnel dans lequel s'est concrétisé le mariage en fait ordre, c'est à dire à fin de procréation, le mariage, par ses mécanismes, relève, pour certains sociologues, des mêmes mécanismes que la prostitution : une prostitution institutionalisée...
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Certains louent leurs cerveaux, d'autres leur cul. Si ce n'est pas fait par choix, effectivement, cela est vécu comme de la barbarie. Si c'est fait par choix, certains se qualifiant par exemple "d'infirmier du sexe" pour revendiquer leur statut et arrêter d'être humilié pour leur choix, c'est leur droit d'exercer et de vouloir l'avoir dans un contexte de sécurité car en matière de comportements sexuels et défoulement de pulsions refoulées, surtout dans des lieux marginaux isolés, cela peut vite dégénérer...
