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À propos de Emergence
- Date de naissance 09/07/1978
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Vous avez de la chance, vous n'entrez pas dans le cercle vicieux des machines connectées à un réseau public, micro ordinateur ou smartphones. Windows 10 continuera à fonctionner passé octobre 2025, et les usagers qui voudront continuer à l'utiliser auront du temps devant eux avant que les applicatifs deviennent obsolètes. Néanmoins, pour ceux qui utilisent leur micro-ordinateur connecté à un réseau public tel internet, il est préférable d'être à jour. Si vous venez à vous faire vider vos comptes bancaires, pirater vos données, il y a toujours le risque de vous voir imputer une part de responsabilité à cela par défaut de maintenance de vos terminaux informatiques (exploitation d'une faille qui n'aura pas été corrigée pendant la période de garantie de l'OS). Donc l'usager, d'autant plus les tendances à la dématérialisation forcée, sera perpétuellement dans une spirale encore plus forcée d'achat et de mise à jour de matériel et de logiciels applicatifs ou systèmes d'exploitation à durée de vie limitée, là où votre vieux PC sous DOS peut encore marcher convenablement et l'absence de connexion à un réseau public ne le faisant pas rentrer dans ces problématiques. Il faut aussi garder à l'esprit, pour ceux qui voudront réinstaller l'OS, que le processus d'activation de la licence risque lui aussi de ne pas être au rendez-vous. Lorsqu'il y aura un plantage sérieux de l'OS, ils seront pris au dépourvu, sauf à avoir fait une copie disque->fichier image de restitution, ce qui les restreindra fortement à leur configuration matérielle actuelle.
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L’Église catholique : une internationale génocidaire ?
Emergence a répondu à un(e) sujet de Emergence dans Histoire
Il est évident que d'autres religions ne sont pas moins exemptes de critiques, et je ne peux que partager votre opinion que les blâmes portés à l'une ne doit pas faire considérer l'autre blanchie, et qu'ils faille les traiter de manière critique égale, mais dans le cas de cette discussion, le sujet est restreint à une. Sinon me semble-t-il, que loin de chez nous, contemporainement, pour ne citer qu'un exemple car la liste serait encore longue, il y a encore du sang et du malheur, par exemple au Brésil (bataille de parts de marché catholique ayant colonisé les autochtones, dont les évangéliques tentent de prendre le dessus, sans compter ceux qui n'étaient pas encore convertis catholique et resté à des croyances indigènes sous la pression des deux : Dieu est brésilien ! ) -
L’Église catholique : une internationale génocidaire ?
Emergence a répondu à un(e) sujet de Emergence dans Histoire
C'est bien pour cela que je développais la notion de criminalité, qui s'inscrit en un lieu, une époque, et un référentiel de textes juridiques. Lors des périodes sombres, l'Eglise n'était pas de ce fait hors de la loi des humains vu que c'est elle et ses partenaires politiques qui la faisaient. Mais du fait de la seule loi, pour le croyant, et donc son organisation représentative, n'est pas celle des humains mais celle des textes sacrés, là est la grande contradiction et le fait qu'on puisse alors considérer l'Eglise coupable au regard de ce référentiel. -
L’histoire de l’Église catholique est indissociable de celle de l’Occident. Institution millénaire, elle a façonné les consciences, les lois, les empires. Mais derrière la lumière de la foi et les œuvres de charité, se cache une ombre longue : celle des violences commises au nom de Dieu. Croisades, inquisitions, colonisations, abus sexuels… autant de chapitres où l’Église n’a pas seulement été complice, mais souvent instigatrice. Ce texte n’a pas pour but de nier les dimensions spirituelles ou culturelles de l’Église, mais d’interroger sa responsabilité historique et morale. Peut-on parler de criminalité institutionnelle ? De génocide spirituel, culturel, physique religieux, linguistiques, identitaires ? De complicité active dans des crimes contre l’humanité ? Et surtout : comment une institution censée incarner l’amour et la justice a-t-elle pu devenir, à certains moments, un vecteur de destruction totale — des corps, des cultures, des âmes ? Statistiques et impact humain : une mémoire des corps et des cultures Les chiffres ne disent pas tout, mais ils donnent une échelle. Derrière chaque nombre, il y a des vies, des souffrances, des civilisations détruites. L’Église catholique, en tant qu’institution, a été impliquée dans des événements dont les conséquences humaines sont comparables à celles des régimes totalitaires modernes. Croisades et exterminations La croisade des Albigeois (1209–1229) aurait causé jusqu’à 1 million de morts dans le sud de la France. Les croisades en Orient ont tué des centaines de milliers de musulmans, juifs et chrétiens orientaux. Les massacres de Jérusalem en 1099 sont décrits comme des bains de sang, y compris par des chroniqueurs chrétiens. Inquisition En Espagne, en Italie, en France, des milliers de personnes ont été brûlées vives, torturées, emprisonnées. Estimations : 10 000 à 12 000 exécutions, sans compter les morts indirectes, les suicides, les exils forcés. Colonisation et évangélisation forcée En Amérique latine, les conquêtes espagnoles et portugaises ont été accompagnées par des missionnaires. Des millions d’Amérindiens sont morts, par guerre, esclavage ou maladie. En Afrique, l’Église a légitimé l’esclavage transatlantique par des bulles papales. Des dizaines de millions de vies ont été brisées. En Asie, des cultures entières ont été interdites, des langues effacées, des spiritualités détruites. Abus sexuels et dérives modernes Depuis les années 2000, des enquêtes ont révélé des dizaines de milliers de victimes dans le monde entier. En France, le rapport Sauvé (2021) estime à 216 000 le nombre de victimes de prêtres ou religieux depuis 1950. Ces chiffres ne tiennent pas compte des victimes non déclarées, ni des conséquences psychologiques à vie. Génocide culturel et spirituel Des peuples entiers ont perdu leur langue, leur mémoire, leur spiritualité. L’Église a souvent imposé une vision du monde unique, effaçant les cosmologies locales. Ce génocide culturel est aussi une forme de mort : celle de l’identité. La notion de criminalité : entre loi humaine et loi divine La criminalité est généralement définie comme la transgression d’une loi en vigueur. Mais cette définition devient insuffisante lorsqu’on examine les actes de l’Église catholique, qui s’est longtemps placée au-dessus des lois humaines, revendiquant une fidélité exclusive à une loi divine : celle des Écritures. Une loi au-dessus des lois ? L’Église s’est toujours présentée comme gardienne de la vérité révélée, soumise à une loi supérieure : la Bible. Les Évangiles prônent l’amour du prochain, le pardon, la justice, la miséricorde. “Tu ne tueras point”, “Aimez vos ennemis”, “Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.” Pourtant, les croisades, les bûchers, les conversions forcées, les abus sexuels sont en contradiction flagrante avec ces principes. Une contradiction interne Loin d’être des écarts isolés, ces actes violents ont été systématiquement organisés, légitimés, sanctifiés par l’institution. Cette contradiction entre la loi biblique et les faits historiques soulève une question vertigineuse : l’Église a-t-elle trahi son propre message ? Peut-on encore parler d’autorité morale quand les actes contredisent les fondements mêmes de la foi chrétienne ? Une criminalité sans nom ? Les notions de crime contre l’humanité, génocide, crime de guerre sont modernes, codifiées après 1945. Mais les actes commis par l’Église — exterminations, esclavage, torture, viols, destruction culturelle — correspondent pleinement à ces définitions. Il ne s’agit pas d’anachronisme, mais de relecture morale et juridique à la lumière des droits universels. Responsabilité morale Même en l’absence de lois civiles, la conscience morale existait. Des voix dissidentes ont dénoncé les abus, parfois au péril de leur vie. L’Église ne peut se réfugier derrière l’histoire pour nier sa responsabilité : elle a agi en contradiction avec sa propre loi, celle qu’elle prétendait incarner. . Réflexion éthique et théologique : entre foi et responsabilité L’Église se présente comme une institution fondée sur l’amour, la compassion, la justice divine. Pourtant, son histoire est jalonnée de souffrances infligées au nom de Dieu. Cette contradiction appelle une réflexion profonde : comment concilier la foi chrétienne avec les actes commis en son nom ? Le silence des victimes Pendant des siècles, les victimes n’ont pas eu de voix. Les hérétiques brûlés, les peuples colonisés, les enfants abusés ont été réduits au silence. L’Église a souvent préféré la préservation de son image à la reconnaissance des souffrances. Ce silence est une seconde violence : il nie l’existence même des victimes. La mémoire comme devoir Reconnaître les crimes ne suffit pas : il faut les inscrire dans la mémoire collective. La repentance ne doit pas être un geste symbolique, mais un acte de justice, une réparation morale. L’Église, si elle veut rester fidèle à son message, doit assumer son passé avec lucidité et courage. Une foi trahie ? Les actes commis sont en contradiction directe avec les enseignements du Christ. “Aimez vos ennemis”, “Heureux les doux”, “Pardonnez soixante-dix fois sept fois” : ces paroles ont été trahies par les bûchers, les épées, les abus. La foi chrétienne n’est pas en cause — c’est son instrumentalisation qui l’est. Vers une réforme de la conscience ecclésiale Une réforme profonde de la conscience ecclésiale est nécessaire : reconnaître les crimes, écouter les victimes, changer les structures. Le discours de Jean-Paul II du 12 mars 2000 est un premier pas. Mais il doit être suivi d’actes. Une foi en tension Les enseignements du Christ — amour du prochain, pardon, humilité — sont souvent cités comme fondement moral de l’Église. Pourtant, la Bible elle-même n’est pas univoque. Elle contient des zones de tension, des champs d’exclusion, et des prescriptions violentes. L’Ancien Testament comporte des récits de guerres saintes, de massacres ordonnés par Dieu, de lois discriminantes (contre les femmes, les étrangers, les homosexuels). Même dans le Nouveau Testament, certains passages évoquent l’exclusion des “impurs”, la damnation éternelle, ou la soumission aux autorités. Ces textes ont parfois été utilisés pour justifier des actes violents, des exclusions, des dominations. Cela ne signifie pas que la foi chrétienne est intrinsèquement violente, mais que son interprétation peut l’être. L’Église, en tant qu’institution interprétative, a souvent choisi les versets qui servaient ses intérêts politiques ou sociaux, au détriment du message d’amour universel. Vérité, mémoire, responsabilité L’histoire de l’Église catholique est une histoire de grandeur et de douleur. Elle a inspiré des œuvres sublimes, porté des élans de solidarité, mais elle a aussi été le théâtre de violences massives, souvent sanctifiées par le pouvoir spirituel. Ce texte n’a pas pour but de juger, mais de établir les faits, de poser les contradictions, et de rendre visibles les victimes. Il interroge une institution qui, tout en prônant l’amour, a parfois agi avec une brutalité institutionnalisée. La tension entre les deux Testaments — l’un porteur de justice implacable, l’autre de miséricorde — illustre cette ambivalence. L’Église a souvent choisi selon ses besoins : le Nouveau pour prêcher, l’Ancien pour punir. Mais l’histoire ne peut être réduite à une stratégie de citations. Elle exige une lecture honnête, une mémoire lucide, et une reconnaissance des souffrances infligées. Le discours de Jean-Paul II, présenté en annexe, constitue un aveu officiel, une confirmation institutionnelle des fautes commises. Il ne clôt pas le débat, mais l’ouvre à une réflexion profonde sur la responsabilité, la foi, et la vérité. L’Ancien Testament, hérité de la tradition juive, qui contient la Torah (Pentateuque), les livres historiques, prophétiques et poétiques. Il est commun au judaïsme et au christianisme, bien que l’interprétation chrétienne en fasse souvent une préfiguration du Christ. Le Nouveau Testament, propre au christianisme, centré sur la vie, les paroles et les actes de Jésus, ainsi que les lettres des apôtres et l’Apocalypse. Les passages les plus violents ou exclusifs se trouvent majoritairement dans l’Ancien Testament, mais l’Église catholique les a intégrés dans sa doctrine, les considérant comme inspirés et compatibles avec la révélation chrétienne. Elle les lit à la lumière du Christ, mais ne les rejette pas. Cela signifie que, même si Jésus prône l’amour du prochain, l’institution ecclésiale a pu s’appuyer sur des textes de l’Ancien Testament pour justifier des exclusions ou des violences — en particulier dans les périodes de croisade, d’inquisition ou de colonisation. Un silence universitaire ? Il est frappant de constater que, malgré l’ampleur des faits, peu de thèses universitaires ou d’études ecclésiastiques abordent frontalement la question : L’Église catholique peut-elle être qualifiée d’internationale criminelle ou génocidaire ? Les travaux historiques se concentrent souvent sur des épisodes isolés (croisades, inquisition, colonisation), sans les relier à une logique institutionnelle globale. Les études théologiques privilégient la doctrine, la spiritualité, ou la réforme interne, sans interroger la responsabilité historique. Les institutions ecclésiales elles-mêmes reconnaissent des “fautes”, mais évitent les termes juridiques ou moraux les plus lourds. Ce vide discursif interroge : est-il le fruit d’un tabou ? D’un respect excessif ? D’une peur de la rupture ? Ou bien d’une difficulté à penser une institution religieuse comme potentiellement criminelle, malgré les faits ? L’établissement de la vérité ne dépend pas du nombre de thèses, mais leur absence souligne la nécessité d’un débat courageux, libre, et rigoureux.
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