Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'marseille'.
11 résultats trouvés
-
Bonjour, Marseille de nouveau endeuillé par ce qui est vraisemblablement un assassinat d'avertissement : Le militant écologiste Amine Kessaci et sa famille sont à nouveau endeuillés. Son petit frère, Mehdi Kessaci, un jeune homme de 20 ans, a été tué par balles à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 13 novembre. Son frère aîné, Brahim, avait été assassiné en 2020 : il avait été retrouvé calciné dans une voiture, victime d’un « narcomicide » (un meurtre en lien avec le trafic de drogue). Depuis ce drame, Amine Kessaci, 22 ans seulement, s’était engagé en politique et dans la lutte contre le narcotrafic. En janvier 2025, alors que le Sénat débattait d’une proposition de loi visant à lutter contre la narcotrafic, Amine Kessaci dénonçait le peu de moyens débloqués par le gouvernement. Il appelait la gauche à se saisir de la question de la sécurité pour apporter des réponses « sociales et de santé publique ». Il a publié au début du mois d’octobre un livre, Marseille, essuie tes larmes, un dialogue posthume avec son frère Brahim. Il était placé sous protection judiciaire depuis la parution de ce livre. Son petit frère, qui avait 20 ans et était inconnu des services de police et de justice, a été assassiné. Article entier : https://reporterre.net/Le-frere-du-militant-ecologiste-Amine-Kessaci-a-ete-tue-par-balles-a-Marseille Au lendemain de cette fusillade dans ce quartier réputé tranquille, en face du bateau bleu du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, de la salle de spectacles du Dôme et à deux pas de l'hôpital privé Beauregard, les habitants sont sidérés par l'horreur des faits. "Ça me touche, ça me fait de la peine. Il avait 20 ans...", se désole Monique. La retraitée voyait bien qui était Mehdi, abattu dans sa voiture par un commando à moto jeudi 13 novembre au niveau du rond-point Claudie Darcy. Sur le parking sur lequel le tireur a visé la victime, dans la pharmacie à côté, dans les salles d'attente du pôle médical, tout le monde ne parle que de ça, raconte Jimmy, le directeur du centre dentaire, témoin de l'assassinat : "J'ai entendu trois coups de feu, je me suis rendu près de la fenêtre et là, j'ai vu une personne qui convulsait. C'est un jeune enfant de 20 ans, forcément, ce n'est pas anodin. Voir aussi la famille désemparée, c'est triste. J'ai aperçu la maman, quand elle a vu que c'était son fils, elle s'est effondrée, surtout qu'elle disait qu'elle avait déjà perdu un enfant". En plus de s'en être pris à un jeune qui n'avait aucun lien avec le trafic, le commando a tiré en pleine rue et en pleine journée. Ça plonge les habitants dans la peur. Beaucoup refusent d'ailleurs de parler. Une jeune femme qui venait, elle aussi, de se garer, a assisté à la scène : "Je suis choquée. On sait ce qui se passe à Marseille, mais pas en pleine journée. Et ici, ça n'était jamais arrivé. En plus, c'était la journée, il y a des va-et-vient, il y a du monde. Quelqu'un d'autre aurait pu se prendre une balle perdue". Elle aussi témoin, la secrétaire médicale du cabinet dentaire n'est pas venue travailler ce vendredi. "C'est une maman seule avec trois enfants, elle a peur pour eux, elle est très stressée", raconte son patron. "Il y a des quartiers plus ou moins sensibles. Ici, je peux vous garantir que ce n'en est pas un. Et voir ça, de nos propres yeux, dans cet endroit, c'est très surprenant", ajoute Jimmy. Article entier : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/apres-l-assassinat-du-frere-d-amine-kessaci-l-emotion-des-habitants-de-saint-just-a-marseille-8256011
- 17 réponses
-
- 2
-
-
-
- marseille
- narcotrafic
-
(et 8 en plus)
Étiqueté avec :
-
Bonjour, En France pendant la période estivale, tous les vols ne sont pas annulés comme des mauvaises langues le prétendent... Pendant les vacances d'été, la prudence est de mise. Les voleurs en profitent souvent pour faire main basse sur les sacs et serviettes. Exemple à Marseille, où l'État et la ville ont gonflé les effectifs de surveillance sur le littoral pour rassurer les vacanciers, comme les habitués, qui font face aux vols et à de nombreuses autres incivilités. Article entier : https://www.europe1.fr/societe/je-ne-viens-quavec-mon-maillot-et-ma-serviette-a-marseille-les-touristes-et-habitants-desabuses-face-aux-voleurs-qui-ratissent-les-plages-761976
-
Bonjour, Amjad, 13 ans, a fugué de son foyer le 23 mars dernier, avec pour seul objectif, "devenir chouf à Marseille". Plus d’une semaine plus tard, les craintes de cette maman sont confirmées, son fils est bien dans une cité du 14eme arrondissement de Marseille. L'enfant qui vivait dans un foyer depuis plusieurs années, a téléphoné à sa mère (qui n'en n'a plus la garde) plusieurs fois depuis sa disparition. La première fois pour lui dire qu'il "veut devenir chouf à Marseille", la seconde, ce lundi, pour la rassurer : "Je travaille, tout va bien", a confié sa maman à France 3 Provence-Alpes, très inquiète. Suite à plusieurs publications partagées sur les réseaux sociaux, des informations ont été échangées entre la mère, et tout un réseau sur Facebook qui s'est mobilisé pour localiser l'adolescent dans les quartiers nord de Marseille. Le jeune Amjad aurait été vu dans le quartier du Mail, dans le 14 arrondissement de Marseille. "L’enquête se poursuit entre nos services et ceux du commissariat concerné", confie le commissariat de Gap contacté. Pourtant, pour la famille, ce n’est pas le sentiment ressenti. "On se sent délaissé par tout le monde. La police sait où il se trouve, mais ils ne font rien, confie la grand-mère d’Amjad, la gorge serrée de larmes. La police nationale des Hautes-Alpes, de son côté, assure que le service d’enquête "travaille sur tout ce qui parait sur les réseaux sociaux et pourrait aider à le retrouver". "Il est compliqué de le retrouver physiquement, nous n’avons pas de quoi mettre la main dessus, même si nous avons plusieurs signalements", relate la police. La maman d’Amjad en veut beaucoup à l’aide sociale à l’enfance. "Ça fait huit mois qu’il n’est plus scolarisé. J’ai été prévenue seulement maintenant, qu’il a été arrêté par les forces de l’ordre pour s’être introduit dans son ancien collège avec un couteau. Lundi, elle a réussi à entrer en contact avec son fils, qui lui dit aller bien. "Il travaille de dix heures à minuit, ou de minuit à dix heures sur un point de deal, relate la mère. Lui, il s’éclate, il a l’insouciance d’un enfant", lâche-t-elle en fondant en larme. Elle pense aussi à la suite, une fois qu’Amjad aura été retrouvé. "Ils vont le replacer en foyer, où il fuguera à nouveau, jusqu’au jour où on ne le retrouvera pas", confie-t-elle. Le foyer lui a assuré que le garçon se trouve sur liste d’attente pour être admis dans un Itep (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique). https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/tout-le-monde-sait-et-personne-ne-fait-rien-le-desespoir-de-la-famille-d-amjad-recrute-pour-devenir-chouf-a-13-ans-3131860.html
-
Bonjour, Ce lundi 31 mars s'ouvre, à la cour criminelle départementale, à Aix-en-Provence, le procès du psychiatre Marc Adida. Il est jugé pour viols aggravés et agressions sexuelles sur quatre anciennes patientes. Les faits reprochés se seraient déroulés lorsqu’il exerçait à l’hôpital Sainte Marguerite (Marseille) et se seraient étendus sur une décennie. En février 2010, alors que le psychiatre vient d’être recruté à l’AP-HM, la direction de l’hôpital Sainte-Marguerite et le Conseil de l’Ordre des médecins reçoivent un courrier adressé par une mère. Cette dernière dénonce une consultation "dramatiquement ubuesque" impliquant sa fille de 17 ans et le Dr Marc Adida. Ce signalement conduit à une expertise psychiatrique du praticien, qui conclut néanmoins à son aptitude à exercer. Malgré cette alerte initiale, le psychiatre continue ses consultations et sa titularisation est confirmée. Entre 2013 et 2020, plusieurs patientes portent plainte contre le Dr Adida pour agressions sexuelles et viols présumés survenus lors de consultations. Une patiente aurait déposé plainte contre le Dr Adida pour viol. Peu de temps après, elle se suicide au sein de l'hôpital, avec son haut de pyjama. Ses parents portent plainte en 2014 contre l'AP-HM pour défaut de surveillance, et l'établissement est condamné en 2018. Pourquoi et comment Marc Adida a pu continuer d’exercer en toute impunité, alors que les signalements et les plaintes se succèdent ? Selon une enquête réalisée par Le Point, les confrères du psychiatre s’interrogent sur "les liens privilégiés qu'il semble entretenir avec les trois patrons de la psychiatrie marseillaise : les professeurs Jean Naudin, Christophe Lançon et Jean-Michel Azorin". "Ils le considéraient comme le nouveau génie de la discipline, il était devenu intouchable. Article entier : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/violence-delires-psychotiques-omerta-a-l-hopital-ce-qu-il-faut-savoir-du-proces-d-un-psychiatre-accuse-de-viols-sur-ses-patientes-3130921.html
- 4 réponses
-
- 1
-
-
- psychiatre
- psychiatrie
-
(et 8 en plus)
Étiqueté avec :
-
Bonjour, Ce vendredi, un enseignant s’est rendu à une séance de dédicaces de Nicolas Sarkozy à Marseille (Bouches-du-Rhône) afin d’échanger avec lui sur les propos tenus début novembre sur le temps de travail des professeurs des écoles. L’ancien président de la République dédicaçait son dernier livre, « Le Temps des combats », quand le professeur l’a apostrophé. « Vous n’avez pas honte de jeter en pâture le monde enseignant à l’opinion publique ? », a-t-il lancé. « Pourquoi vous mentez ? Vous savez qu’on ne travaille pas 24 heures par semaine. On travaille 43 heures. » Article entier : https://www.20minutes.fr/arts-stars/insolite/4123413-20241126-marseille-pourquoi-mentez-enseignant-interpelle-nicolas-sarkozy-pleine-seance-dedicaces Sarkozy se fait mettre le pif dans le caca ! Il a beau monter sur ses grands chevaux, on voit bien qu'il se chie dessus le bougre !
- 45 réponses
-
- 5
-
-
-
- enseignant
- sarkozy
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Bonjour, Réponse à cette question : c'est presque vrai ! Le maire de Marseille Benoît Payan (Union de Gauche écologique et citoyenne) a assuré qu'il luttait sans relâche contre les marchands de sommeil, six ans après le drame de la rue d'Aubagne. "Moi, ces gens-là je les envoie chez le procureur", lance-t-il mardi 15 octobre sur franceinfo en parlant des marchands de sommeil. "Ces propriétaires qui louent des logements indignes : trop petits, trop humides ou encore sans électricité aux normes." Le procès qui fait suite au drame de la rue d'Aubagne doit s'ouvrir le 7 décembre prochain et Benoît Payan assure qu'il lutte sans relâche contre ce fléau. Quelque 40 000 logements sont considérés comme "indignes" à Marseille, selon la Fondation Abbé Pierre. "Quand on est arrivés, en tout cinq marchands de sommeil avaient été envoyés chez le procureur de la République, nous c'est des centaines", insiste l'élu. En fait, en digne marseillais, il exagère un peu puisque 160 signalements ont eu lieu avec sa municipalité, mais c'est franchement mieux qu'avec celle de Gaudin (du parti Les Républicains) qui n'avait procédé à pratiquement aucun signalement. Les sanctions pénales contre les marchands de sommeil ont été alourdies en avril 2024, avec l'adoption de la loi sur l'habitat dégradé. Ils risquent désormais sept ans de prison et 200 000 euros d'amende, contre cinq ans de prison et 150 000 euros d'amende auparavant. La peine complémentaire d'interdiction d'acquérir un bien immobilier pour ces bailleurs condamnés est aussi alourdie : cette durée est portée à 15 ans contre dix auparavant. Certains procès symboliques ont marqué les esprits : par exemple, en janvier 2024, le propriétaire de 122 logements insalubres a été condamné à cinq ans de prison, dont quatre ans fermes. Article entier : https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-vrai-ou-faux/vrai-ou-faux-logements-indignes-a-marseille-le-maire-benoit-payan-a-t-il-envoye-chez-le-procureur-des-centaines-de-marchands-de-sommeil-3105721
- 1 réponse
-
- 1
-
-
- marseille
- marchands de sommeil
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Marseille doit faire face depuis plusieurs mois à l’invasion de nombreux sangliers. Mais depuis quelques temps, sévit un tueur en série de sangliers : on le surnomme le tueur à l'arbalète, entre autres, et pour rester polie. Récemment, une mère et ses quatre marcassins ont été retrouvés morts ces derniers jours dans le quartier du Roy d’Espagne, dans le 9e arrondissement. Quelques jours auparavant, deux autres sangliers avaient été retrouvés en train d’agoniser dans la cité phocéenne. Pour rappel, la chasse à l’arbalète est interdite en France. Seuls les arcs, traditionnels, ou à poulie, sont autorisés, et pas au milieu des habitations tant qu'à faire. SOURCE: https://www.ladepeche.fr/2024/10/14/on-ne-peut-pas-laisser-un-malade-chasser-au-milieu-des-habitations-un-homme-tue-des-sangliers-a-larbalete-et-fait-regner-la-terreur-12260928.php
-
Narcomicide à Marseille : le tueur à gages présumé de 14 ans a été écroué
Invité a posté un sujet dans Actualités - Divers
Il fait partie des plus jeunes tueurs à gages recrutés par les organisations criminelles. L’adolescent de 14 ans tueur présumé d’un père de famille vendredi à Marseille, victime collatérale des violences liées aux trafics de stupéfiants, a été placé en détention provisoire dans le quartier pour mineurs d’une prison de la région, a-t-on appris dimanche auprès du parquet. https://www.leparisien.fr/faits-divers/narchomicide-a-marseille-le-tueur-a-gages-presume-de-14-ans-a-ete-ecroue-06-10-2024-HBS253KJDNB4TMOA6F4EPJORYE.php Enfin, s’agissant du narcomicide de mercredi, le mineur de 15 ans recruté par le même détenu de Luynes avec un autre camarade de son âge pour intimider un adversaire d’un autre gang de trafiquants a lui été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de résider dans un centre éducatif fermé loin de Marseille, où il a été conduit, toujours selon le procureur. Bref, une semaine normale à Marseille quoi. L’adolescent a reconnu les faits mais parlé d’un tir accidentel. [sic] Pour des crimes, les mineurs peuvent être incarcérés en détention provisoire à partir de 13 ans. Pour les délits, la détention provisoire n’est possible qu’à partir de 16 ans. Très bien conseillé par son baveux. Moi je pense que ces p'tites merdes, même si elles n'ont que 14 ans, faut les foutre en taule. Ils ne deviendront pas des gentils élèves respectueux de la loi à 15 ans. C'est pas la prison qui va les rendre pire. Ils sont choisis par les chefs de gangs parce que ce sont déjà des p'tites merdes qui n'iront pas en taule si elles se font gauler. La gauche en coeur : cé paaaaaas vrééééé ! -
Bonjour, "C’était la fête des terrasses, et j’ai terminé mon service vers 1h30, remonte le temps Hedi, assistant de direction dans l’hôtellerie-restauration, à Meyrargues. J’ai retrouvé Lilian à Marseille, sur le Vieux-Port. Il devait être deux heures et il y avait beaucoup de fourgons de police, on en a croisé quelques-uns, on leur a dit ’bonsoir’, on se sentait en sécurité." Les deux jeunes hommes doivent retrouver leurs petites amies respectives, quand ils aperçoivent un hélicoptère survoler la ville. "C’était comme dans un film, se souvient Hedi. On l’a suivi vers le cours Lieutaud, pour voir. On n’aurait pas dû." Arrivés dans une ruelle non éclairée perpendiculaire au cours, vers le boulevard Baille, les deux amis croisent "quatre ou cinq hommes". "Ils étaient en civil mais portaient une arme à la ceinture, un flash-ball autour du cou et avaient des matraques, détaille Lilian. Quand ils nous ont demandé ce qu’on faisait là, l’un d’eux avait son arme à la main, le doigt sur la détente, un autre a déplié sa matraque. Je crois qu’on n’a même pas eu le temps de répondre. J’ai bloqué un coup de matraque avec mon bras, on s’est retourné pour partir en courant. Et j’ai entendu un tir." Le jeune homme se retourne, voit son ami "voler", atteint par une balle de "flash-ball". Hedi s’écroule sur le sol, du haut de son mètre quatre-vingt-dix. "Ils m’ont tiré par les habits et m’ont traîné dans une ruelle, ils m’ont mis sur le dos, l’un d’eux a mis ses genoux sur mes jambes pour les bloquer. J’essayais de me protéger, mais je sentais le sang couler de ma tête, je pensais que j’avais toujours la balle dessus", revit-il, mimant les gestes qu’il a instinctivement exécutés alors, désignant ses blessures, les unes après les autres, causées par des coups de pied, de poing et de matraque. "Et puis un des hommes a dit de me laisser tranquille et ils sont partis." Article entier
-
Des gros blocs en plastique rose ont été installés aux abords de la Plaine à Marseille début mai. Ce sont des urinoirs pour femme. Il n'y a ni porte ni rideau et les passants peuvent voir la personne accroupie sur le pot. Une expérimentation qui doit durer six mois. SOURCE
-
Marseille - C'est une période que Marseille a préféré oublier : il y a 45 ans, une série de ratonnades meurtrières ensanglantent la ville, où persiste la nostalgie de l'Algérie Française. Chercheurs et militants tentent aujourd'hui de sortir ces faits de l'oubli. "On vivait dans la terreur" : attablé à un café du Vieux-Port, Saïd Benmakhlouf, 80 ans, se souvient de 1973 avec émotion. "On avait des menaces tous les jours. Avant de rentrer chez moi, je faisais le tour cinq fois en voiture", poursuit le "chibani", immigré aujourd'hui à la retraite. Responsable de l'Amicale des Algériens en Europe, il avait déploré cette année-là l'assassinat d'une quinzaine de compatriotes, rien qu'à Marseille. Tout commence fin août, par l'assassinat, en pleine journée, d'un traminot marseillais, tué à coups de couteau par un déséquilibré algérien. Dès le lendemain, l'opinion publique est chauffée à blanc. Assez de voleurs Algériens, de casseurs Algériens, de fanfarons Algériens, de proxénètes Algériens, de syphilitiques Algériens, de violeurs Algériens, de fous Algériens", clame un éditorial du Provençal. L'auteur, Gabriel Domenech, deviendra par la suite député Front National. "C'était un appel assez clair aux expéditions punitives. Très vite, ça prend dans les consciences et très vite, on a un ou deux Arabes morts par jour", relate la sociologue Rachida Brahim. - "Campagne de haine" - La chercheuse a décompté 16 assassinats de nord-africains en 1973 dans la cité phocéenne, la plupart restés impunis. A l'époque, le caractère "raciste" n'est pris en compte ni par la loi, ni a fortiori par la police. Un jeune de 16 ans, Ladj Lounef, tué de trois coups de feu dans les quartiers Nord, un père de quatre enfants agressé à la hache au bord d'une voie ferrée, un Algérien de 37 ans, Saïd Aounallah, fauché de trois balles de 22 long rifle à l'entrée de l'autoroute... Les violences culmineront avec un attentat à la bombe, le 14 décembre, au consulat d'Algérie: quatre morts et 18 blessés. Une décennie après les accords d'Evian, sur fond de tension diplomatique extrême, "la guerre d'Algérie se rejoue un peu dans ces années-là", analyse Rachida Brahim. A l'époque, 40.000 Algériens logés dans des HLM en périphérie, côtoient environ 100.000 pieds-noirs rapatriés à Marseille. Un "comité de défense des Marseillais", ouvertement raciste, est fondé, et M. Benmakhlouf verra ses compatriotes faire leurs valises, prêts à quitter la France en catastrophe. Rares sont ceux qui défendent les Algériens: une fraction de la gauche, dont des maoïstes, certains syndicats et une partie de l'Eglise... en entier sur https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/ces-ratonnades-sanglantes-que-marseille-a-prefere-oublier_1985478.html
- 602 réponses
-
- racisme
- crimes racistes
- (et 5 en plus)
