Éducation nationale : le gouvernement veut transformer les directeurs d'école en contremaîtres

Le 27/06/2025 à 17:11, Apator a dit :

J'ai du louper un épisode parce-que c'est au contraire depuis longtemps l'ambition de l'éducation : Uniformiser l'enseignement pour éviter l'inégalité sociale.

La question ne portant donc pas j'imagine (et je l'espère...) sur le fond, c'est sur la forme que se cristalliserait le débat ?

Est-ce aux directeurs de veiller à la bonne application des programmes ? Étonnant en effet alors qu'ils ont normalement une formation de gestionnaire, pour "faire tourner l'entreprise" comme on dit.

Ce qui est doublement étonnant car il me semblait que "tout ça" (le personnel et leur aptitude à faire appliquer le programme de la même manière partout "en France", enfin par académie... ) était déjà sous contrôle, par le biais des inspecteurs académiques de l'administration de chaque académie.

Mais peut-être ce petit monde est-il trop fatigué ? 

https://www.education.gouv.fr/etre-inspecteur-d-academie-inspecteur-pedagogique-regional-ia-ipr-3179

Durant ma carrière l'inspecteur n'est venu qu'une fois tous les quatre ans (pour pas grand chose)...Le contrôle est très lâche...

Le 27/06/2025 à 22:21, PLOUC89 a dit :

Ce qui compte, c'est le résultat ! Ce qui compte c'est d'abord et avant tout le niveau des élèves !

Force est de constater qu'à leur arrivée en 6ème, trop nombreux sont ceux qui n'ont pas le niveau suffisant en français, en mathématiques, et en capacité d'apprendre par eux-mêmes !

Dans l'entreprise, quand vous n'êtes pas efficace ... !

Il faut bien se dire que dans la vie, on ne vous en donne aussi que pour votre argent...

Dans mon école primaire, il y a bien longtemps, j'ai appris à lire, à écrire et à compter. En plus j'y ai appris les bases du savoir vivre en société. Les élèves devaient faire le ménage, balayer la cour, s'occuper du poële pour se chauffer l'hiver.

Il me semble qu'aujourd'hui rien de tout ça existe à l'école primaire l

On envoie en 6° des cohortes d'enfant ne sachant pas lire et on s'étonne ensuite des résultats lamentables de l'enseignement en général.

En passant du CM1 au CM2, l'effectif de la classe n'a pas changé. Tous les trimestres, proclamation du classement, 1°, x, 2°, x, 3°, x, 4° , x. Il se trouve que 4 filles de professeurs du collège mitoyen trustaient ces 4 places. Et à chaque fois on avait des crises de larmes de deux d'entre elles : il y en avait une sur les 4 qui se foutait de son classement, relativement, pas question d'être 5° : son père, prof de maths, l'aurait assommé. Il terrorisait les élèves du collège. " Nous ", on attendait juste de voir qui allait chialer comme une madeleine ! C'est au CM1 ou 2, chais pus, que j'ai fait MA crise des irrationnels en découvrant Pi. O.K., je sors !

Au CE2, je crois, on apprenait, entre autres, à lire la lettre " y ", en fonction des lettres qui le précèdent et/ou le suivent, je vois que peu de monde retient cela.

Il y a 2 heures, Répy a dit :

Dans mon école primaire, il y a bien longtemps, j'ai appris à lire, à écrire et à compter. En plus j'y ai appris les bases du savoir vivre en société. Les élèves devaient faire le ménage, balayer la cour, s'occuper du poële pour se chauffer l'hiver.

Il me semble qu'aujourd'hui rien de tout ça existe à l'école primaire l

On envoie en 6° des cohortes d'enfant ne sachant pas lire et on s'étonne ensuite des résultats lamentables de l'enseignement en général.

A la place, ils apprennent l'anglais, l'informatique, la leçon d'éveil de jadis est devenue un cours de géo, d'histoire ou de sciences...

Dispensé par un maître ayant master au lieu d'un maître diplômé du seul BAC... Collège et lycée sont bien plus accessibles et 85% de la  génération actuelle a obtenu un bac sans rattrapage: tu trouves qu'ils y ont perdu au change?

Dans mon école primaire, filles et garçons étaient séparés, nous subissions un sexage, nous apprenions à coudre, les bases de l'économie domestique en plus de savoir écrire à la plume sergent Major.

J'ai été la première fille bachelière puis diplômée de l'enseignement supérieur  de ma famille excepté un seul garçon, personne n'a suivi ce cursus..

Il y a 2 heures, Répy a dit :

Dans mon école primaire, il y a bien longtemps, j'ai appris à lire, à écrire et à compter. En plus j'y ai appris les bases du savoir vivre en société. Les élèves devaient faire le ménage, balayer la cour, s'occuper du poële pour se chauffer l'hiver.

Il me semble qu'aujourd'hui rien de tout ça existe à l'école primaire l

On envoie en 6° des cohortes d'enfant ne sachant pas lire et on s'étonne ensuite des résultats lamentables de l'enseignement en général.

Les résultats restent meilleurs que dans les années 60 ou 70 au niveau de l'école primaire, mais aussi au collège et c'est plus étonnant parce que tous les élèves n''y allaient pas et ce même quelques années après la suppression du concours d'accès à la sixième. Une baisse a commencé depuis les années 2010 mais le "niveau scolaire général" reste meilleur que dans les années 60/70 et ce malgré la massification. 

Le 27/06/2025 à 22:21, PLOUC89 a dit :

Force est de constater qu'à leur arrivée en 6ème, trop nombreux sont ceux qui n'ont pas le niveau suffisant en français, en mathématiques, et en capacité d'apprendre par eux-mêmes !

C’est pire que cela. Toutes les études montrent qu’à l’entrée en sixième un enfant sur cinq, 20 % du contingent de chaque année, sont à classer, d’après les normes habituelles, comme analphabètes. Ils ne savent ni écrire, ni compter, ni lire couramment.

Or cette année, comme chaque année, l’on déclare que 91 % des élèves ont réussi leur Bac.

Les 9 %  d’élèves analphabètes le sont restés, car l’on ne redouble plus au collège ou au lycée. Au mieux, car seuls manquent ceux qui ont quitté le système scolaire. Ils sont demeurés analphabètes, mais n’ont pas le Bac.  En fait ce sont les 20 % des élèves qui le sont restés.  

Ce qui fait que mathématiquement 9 % des titulaires du Bac sont considérés comme analphabètes selon les normes internationales.

Ce qui n’est pas étonnant. Cette année tous les professeurs ayant corrigé des copies de Bac avaient reçu comme consigne de ne pas tenir compte du respect de l’orthographe, de la sémantique, ni de la syntaxe.

il y a 10 minutes, Témoudjine a dit :

 

C’est pire que cela. Toutes les études montrent qu’à l’entrée en sixième un enfant sur cinq, 20 % du contingent de chaque année, sont à classer, d’après les normes habituelles, comme analphabètes. Ils ne savent ni écrire, ni compter, ni lire couramment.

 

Or cette année, comme chaque année, l’on déclare que 91 % des élèves ont réussi leur Bac.

 

Les 9 %  d’élèves analphabètes le sont restés, car l’on ne redouble plus au collège ou au lycée. Au mieux, car seuls manquent ceux qui ont quitté le système scolaire. Ils sont demeurés analphabètes, mais n’ont pas le Bac.  En fait ce sont les 20 % des élèves qui le sont restés.  

 

Ce qui fait que mathématiquement 9 % des titulaires du Bac sont considérés comme analphabètes selon les normes internationales.

 

Ce qui n’est pas étonnant. Cette année tous les professeurs ayant corrigé des copies de Bac avaient reçu comme consigne de ne pas tenir compte du respect de l’orthographe, de la sémantique, ni de la syntaxe.

 

 

 

Selon quelles sources tu avances ces chiffres ?

Il y a 1 heure, CAL26 a dit :

Les résultats restent meilleurs que dans les années 60 ou 70 au niveau de l'école primaire, mais aussi au collège et c'est plus étonnant parce que tous les élèves n''y allaient pas et ce même quelques années après la suppression du concours d'accès à la sixième. Une baisse a commencé depuis les années 2010 mais le "niveau scolaire général" reste meilleur que dans les années 60/70 et ce malgré la massification. 

https://www.education.gouv.fr/sites/default/files/imported_files/document/depp-2016-EF-91-La-massification-scolaire-sous-la-Ve-Republique_635045.pdf

La chute de la constatation est peu probante...

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

A la place, ils apprennent l'anglais, l'informatique, la leçon d'éveil de jadis est devenue un cours de géo, d'histoire ou de sciences...

Dispensé par un maître ayant master au lieu d'un maître diplômé du seul BAC... Collège et lycée sont bien plus accessibles et 85% de la  génération actuelle a obtenu un bac sans rattrapage: tu trouves qu'ils y ont perdu au change?

Dans mon école primaire, filles et garçons étaient séparés, nous subissions un sexage, nous apprenions à coudre, les bases de l'économie domestique en plus de savoir écrire à la plume sergent Major.

J'ai été la première fille bachelière puis diplômée de l'enseignement supérieur  de ma famille excepté un seul garçon, personne n'a suivi ce cursus..

Mais ils ne savent toujours pas lire écrire et compter.

Quant à leur anglais d'école primaire c'est un saupoudrage qui manque d'efficacité !

Tous les profs de maths ou de sciences physiques de lycée te diront que faute de savoir lire correctement, les élèvent ne comprennent pas l'énoncé d'un problème. Quant le prof leur traduit avec d'autre mots il s'entend dire : "ah c'est ça que ça veut dire ?"

Le diplôme de bac actuel n'a plus aucune valeur !

On a décrété pour des raisons politiques que 80% d'une classe d'âge devait avoir le bac.

C'est comme si aux JO on décidait que 80% des coureurs de 100m devait arriver dans le "bon temps". Pour cela on changerait les chronomètres ou bien on ferait courir sur 70 ou 80 m au lieu de 100 m !

L'école primaire et l'enseignement secondaire en crèvent des multiples réformes, des syndicats touts puissants et des options politico sociales stupides.

Quant au plan administratif, l'éducation nationale française est la plus grosse entreprise mondiale comparable à Général Motor aux USA et à l'armée rouge au temps de l'URSS. Ces deux dernières structures ont fondu ou évolué mais pas l'EN !

il y a 42 minutes, Morfou a dit :

https://www.education.gouv.fr/sites/default/files/imported_files/document/depp-2016-EF-91-La-massification-scolaire-sous-la-Ve-Republique_635045.pdf

La chute de la constatation est peu probante...

Que veux-tu dire par "la chute de la constatation"  ? 

Concernant le taux d'accès à la sixième, l'évolution précise notamment depuis la fin des années 50 (jusqu'en 1988 où on est au même niveau qu'actuellement ) : 

https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/2841/evolution-des-taux-annuels-d-acces-en-classe-de-sixieme-de-1959-a-1988-au-niveau-v-de-1980-a-2003-au?_lg=fr-FR

il y a 27 minutes, CAL26 a dit :

Que veux-tu dire par "la chute de la constatation"  ? 

 

Concernant le taux d'accès à la sixième, l'évolution précise notamment depuis la fin des années 50 (jusqu'en 1988 où on est au même niveau qu'actuellement ) : 

https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/2841/evolution-des-taux-annuels-d-acces-en-classe-de-sixieme-de-1959-a-1988-au-niveau-v-de-1980-a-2003-au?_lg=fr-FR

 

. Fort des acquis
issus de l’histoire de la massification scolaire de la seconde moitié du XXe siècle, avec une
pleine conscience des difficultés pédagogiques du collège unique qui persistent depuis les
origines et tendent même à s’aggraver aujourd’hui, le principal enjeu des politiques scolaires
du XXI e siècle sera de répondre au défi de donner une réponse pédagogique au creusement
des inégalités au sein du collège.

Encore ne faut-il pas céder à la tentation du renoncement
en remettant en cause le principe de la scolarisation de tous dans les mêmes établissements
scolaires jusqu’en troisième en recréant de nouvelles ségrégations à l’intérieur du collège
par la mise en place de filières ou en réinstaurant des mécanismes d’orientation précoce des
élèves les plus en difficultés.

Il y a 2 heures, Témoudjine a dit :

 

C’est pire que cela. Toutes les études montrent qu’à l’entrée en sixième un enfant sur cinq, 20 % du contingent de chaque année, sont à classer, d’après les normes habituelles, comme analphabètes. Ils ne savent ni écrire, ni compter, ni lire couramment.

 

Or cette année, comme chaque année, l’on déclare que 91 % des élèves ont réussi leur Bac.

 

Les 9 %  d’élèves analphabètes le sont restés, car l’on ne redouble plus au collège ou au lycée. Au mieux, car seuls manquent ceux qui ont quitté le système scolaire. Ils sont demeurés analphabètes, mais n’ont pas le Bac.  En fait ce sont les 20 % des élèves qui le sont restés.  

 

Ce qui fait que mathématiquement 9 % des titulaires du Bac sont considérés comme analphabètes selon les normes internationales.

 

Ce qui n’est pas étonnant. Cette année tous les professeurs ayant corrigé des copies de Bac avaient reçu comme consigne de ne pas tenir compte du respect de l’orthographe, de la sémantique, ni de la syntaxe.

 

 

 

En 2024 91% était le taux de réussite au bac, ce qui n'a pas de rapport direct avec le taux d'accès au bac d'une génération (en 2024 c'était 79%). 

Ensuite il faudrait effectivement que tu nous donnes une source fiable pour les 20% "d'analphabètes" (un analphabète est précisément une personne qui n'a pas appris à lire et à écrire, donc illettré serait plus approprié). 

(au passage revois les bases arithmétiques : si 20 % d'analphabètes au départ, 9% qui n'ont pas le bac il resterait 11% d'analphabètes ayant le bac ce qui représente plus que 9% des 91%, ça ferait plutôt 12% de bacheliers analphabètes mais c'est aberrant).

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

 

. Fort des acquis
issus de l’histoire de la massification scolaire de la seconde moitié du XXe siècle, avec une
pleine conscience des difficultés pédagogiques du collège unique qui persistent depuis les
origines et tendent même à s’aggraver aujourd’hui, le principal enjeu des politiques scolaires
du XXI e siècle sera de répondre au défi de donner une réponse pédagogique au creusement
des inégalités au sein du collège.

Encore ne faut-il pas céder à la tentation du renoncement
en remettant en cause le principe de la scolarisation de tous dans les mêmes établissements
scolaires jusqu’en troisième en recréant de nouvelles ségrégations à l’intérieur du collège
par la mise en place de filières ou en réinstaurant des mécanismes d’orientation précoce des
élèves les plus en difficultés.

Les inconvénients de la massification n'étaient pas le sujet de ce que je disais.

Et tu n'expliques toujours pas ce que signifie "la chute de la constatation". 

Il y a 13 heures, CAL26 a dit :

En 2024 91% était le taux de réussite au bac, ce qui n'a pas de rapport direct avec le taux d'accès au bac d'une génération (en 2024 c'était 79%). 

Ensuite il faudrait effectivement que tu nous donnes une source fiable pour les 20% "d'analphabètes" (un analphabète est précisément une personne qui n'a pas appris à lire et à écrire, donc illettré serait plus approprié). 

(au passage revois les bases arithmétiques : si 20 % d'analphabètes au départ, 9% qui n'ont pas le bac il resterait 11% d'analphabètes ayant le bac ce qui représente plus que 9% des 91%, ça ferait plutôt 12% de bacheliers analphabètes mais c'est aberrant).

Les inconvénients de la massification n'étaient pas le sujet de ce que je disais.

Et tu n'expliques toujours pas ce que signifie "la chute de la constatation". 

Pourtant facile à comprendre...

Il y a 17 heures, Elisa* a dit :

Selon quelles sources tu avances ces chiffres ?

Celles de l'Education Nationale. 

à l’instant, Témoudjine a dit :

Celles de l'Education Nationale. 

Tu peux me dire aussi que ça vient de « Disney »… sans un lien effectif, dans la mesure où tu affirmes des données chiffrées, sans article-source : ça n’a que peu de crédibilité. 

Il y a 22 heures, CAL26 a dit :

Que veux-tu dire par "la chute de la constatation"  ? 

 

Concernant le taux d'accès à la sixième, l'évolution précise notamment depuis la fin des années 50 (jusqu'en 1988 où on est au même niveau qu'actuellement ) : 

https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/2841/evolution-des-taux-annuels-d-acces-en-classe-de-sixieme-de-1959-a-1988-au-niveau-v-de-1980-a-2003-au?_lg=fr-FR

 

Il y a 7 heures, Morfou a dit :

Pourtant facile à comprendre...

"La chute de la constatation" ça ne veut rien dire en français et je ne parle pas bien le Sklub ou le Narlouf. 

Tu me cites en mettant un lien vers un document qui présente la massification de l'accès au secondaire depuis les années 50 mais ça n'a pas de rapport avec ce que je disais et qui était relatif à un travail statistique que j'ai par ailleurs déjà cité sur le forum et qui ne quantifie que l'évolution des performances scolaires au primaire et au collège (la massification ne pourrait qu'être une question annexe). 

Alors en utilisant la langue Sklub ou Narlouf tu éclairais peut-être le lien entre les deux évaluations mais il faudrait en dire plus.

C'est possible pour toi d'écrire plus d'une phrase ? 

Le 27/06/2025 à 20:06, Ximène a dit :

ouais , c'est pas mal : Bethram , Stanislas , Riaumont ................................

S'ils ont droit à la schlague, ce n'est plus du jeu!