L’arabisogynie, une constance médiatique

Les femmes arabes en Occident subissent une misogynie racialisée – l’arabisogynie –, qui les enferme entre hypercontrôle et invisibilisation. (Par Nesrine Slaoui)

"J’ai cherché à formuler comment et pourquoi les femmes arabes vivant en Occident ne sont pas perçues comme des femmes et sont pourtant traitées avec une misogynie bien spécifique. De la même manière que l’intellectuelle queer afro-américaine bell hooks a démontré que les femmes noires ne sont pas perçues comme des femmes non plus.

Et pourtant ! Ne sommes-nous pas de celles qui ont peur en marchant seules dans la rue le soir ? Ne sommes-nous pas de celles qui portent la charge mentale* et émotionnelle dans l’espace intime, familial et communautaire, surplombée de la charge raciale partout ailleurs ? Ne sommes-nous pas de celles qui subissent agressions sexuelles et sexistes, violences conjugales et écart salarial aggravé par le racisme ?

Ne sommes-nous pas de celles qui, en plus, subissent le syndrome méditerranéen – ce préjugé de la femme forte et résistante, donc pas soignée correctement – pour finir par en mourir sans aide, comme Naomi Mussenga ? Ne sommes-nous pas de celles qui risquent d’être tuées lors d’un contrôle de police, comme Rayana ?

En écrivant mon essai féministe et antiraciste Notre Dignité, cette phrase m’est apparue comme une évidence : « Je suis une femme, le racisme empêche de le voir. » Évidemment, elle n’est pas le fruit seulement de ma réflexion mais de mes lectures attentives des afro-féministes, d’Audre Lorde à Kimberlé Crenshaw, des militantes nord-africaines, de Fatima Mernissi à Gisèle Halimi autant que des sociologues françaises comme Nacira Guénif Souilamas – qui a fourni les premières analyses sur la beurette – et Hanane Karimi qui mène une réflexion sur la place des femmes qui portent le voile dans le féminisme.

Après des années à observer la pop culture – la téléréalité comme les réseaux sociaux – et à échanger avec des figures publiques comme anonymes, j’en étais déjà venue à la conclusion que les femmes maghrébines, perçues comme arabes malgré le profond héritage amazigh, étaient détestées, profondément, de toute part.

Cette détestation est alimentée en permanence par le discours politico-médiatique. Le harcèlement vécu récemment par Léna Situations, de son vrai nom Mahfouf, au Festival de Cannes en a été l’un des trop nombreux exemples. L’entrepreneuse-influenceuse, multicasquettes, est apparue un soir en robe longue et coiffée d’un foulard, et le lendemain dans une tenue laissant apparaître son ventre et son décolleté. Allégorie du féminisme qui normalement devrait laisser chaque femme s’habiller comme elle le désire. Léna a d’abord été qualifiée de menace islamiste, en plein délire retailleaudien sur l’entrisme des Frères musulmans, puis de femme vulgaire.

Catégories

L’arabisogynie, c’est exactement cela : juger qu’une femme arabe est soit trop, soit pas assez couverte, c’est présupposer également de sa religion. C’est s’autoriser le droit de lancer un débat national sur sa tenue quand personne ne souligne le tissu sur les cheveux de Juliette Binoche lors de ce même festival ; comme d’ailleurs personne ne remarque le fichu sur la tête des femmes blanches qui dévoilaient les Algériennes dans des cérémonies publiques en 1958, pendant la colonisation, se faisant ainsi les vectrices d’une guerre psychologique orchestrée par l’armée.

L’arabisogynie est une misogynie spécifique envers les femmes perçues comme arabes qui nous classe en deux catégories : la beurette et la voilée. La première étant celle qui est perçue comme (trop) émancipée de ses traditions et la seconde comme une femme soumise à libérer par les uns ou à mieux contrôler par les autres. Et comme la misogynoir, terme créé par Moya Bailey dont je me suis inspirée, cette misogynie s’exprime aussi bien dans les milieux dominants qu’au sein même des dominées, dans les représentations populaires. "

https://www.politis.fr/articles/2025/06/intersections-arabisogynie-une-constance-mediatique/

il y a 36 minutes, Marcuse a dit :

En écrivant mon essai féministe et antiraciste

Sauce Obono et Diallo ? Et ben mon pauvre. 

C’est quel pays qui a fermé les fac de socio le Japon je crois. Et si tout le monde vivait sa vie bien tranquillou, non? 

il y a 41 minutes, Marcuse a dit :

la beurette et la voilée

Ça c’est plutôt vrai je me rappelle d’un discours de Menard en ce sens et après on s’en tape non? 

L'autrice de l'article ( que je ne connaissais pas) : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nesrine_Slaoui

Je vais essayer de visionner le documentaire qu'elle a réalisé avec Guillaume Erner : 

https://www.arte.tv/fr/videos/112407-001-A/kim-kardashian-theory/

histoire de me faire une idée.

Il faudrait peut être d’autres avis, je parle de ce que je connais à mon petit niveau. Alors actuellement dans le contexte de mon travail avec la direction actuelle il y a une espèce de discrimination on va dire positive concernant les maghrébins en particulier les femmes maghrébines d’origine on est 5, le directeur nous appelle ses soldats et ça transpire mais il a envie de dire que les autres se plaignent tout le temps 

Sinon non je n’ai jamais vécu de misogynie, j’ai bossé en usine dans un milieu un peu macho sans plus. De toute façon les femmes de pouvoir m’énervent  un peu surtout en ce moment avec l’affaire Michelin, j’en ai parlé sur un autre topic en fait c’est une cheffe d’origine maghrébine qui a fait licencier 8 agents pour faute grave parce qu’ils lui ont dit : «  la communication était plus fluide quand notre chef était un homme ». 8 agents avec enfants et longue carrière alors ça m’énerve à un point j’ai même envie de lui dire moi même que c’est une grosse petasse. Donc faute grave pas d’indemnités rien c’est deguelasse, propos sexistes toussa. 

Mais quelle pétasse!!! 

Non mais comme si ça l’empêchait de dormir la nuit, foutre en l’air des carrières ça m’énerve en plus ils auront du mal à retrouver ils ont entre 50 et 55 ans. Toussa parce que madame est contrariée, que je la croise pas !!! 

il y a 35 minutes, hanss a dit :

Mais quelle pétasse!!! 

Non mais comme si ça l’empêchait de dormir la nuit, foutre en l’air des carrières ça m’énerve en plus ils auront du mal à retrouver ils ont entre 50 et 55 ans. Toussa parce que madame est contrariée, que je la croise pas !!! 

ON reste calme, on ne s'énerve pas...

il y a 2 minutes, chanou 34 a dit :

ON reste calme, on ne s'énerve pas...

En plus elle s’est cassée en congés mater bien tranquille après son œuvre et le nouveau chef est un mec . J’espère qu’il sera trop tard pour la péridurale à son accouchement 

Il y a 1 heure, Marcuse a dit :

Les femmes arabes en Occident subissent une misogynie racialisée – l’arabisogynie –, qui les enferme entre hypercontrôle et invisibilisation. (Par Nesrine Slaoui)

"J’ai cherché à formuler comment et pourquoi les femmes arabes vivant en Occident ne sont pas perçues comme des femmes et sont pourtant traitées avec une misogynie bien spécifique. De la même manière que l’intellectuelle queer afro-américaine bell hooks a démontré que les femmes noires ne sont pas perçues comme des femmes non plus.

Et pourtant ! Ne sommes-nous pas de celles qui ont peur en marchant seules dans la rue le soir ? Ne sommes-nous pas de celles qui portent la charge mentale* et émotionnelle dans l’espace intime, familial et communautaire, surplombée de la charge raciale partout ailleurs ? Ne sommes-nous pas de celles qui subissent agressions sexuelles et sexistes, violences conjugales et écart salarial aggravé par le racisme ?

Ne sommes-nous pas de celles qui, en plus, subissent le syndrome méditerranéen – ce préjugé de la femme forte et résistante, donc pas soignée correctement – pour finir par en mourir sans aide, comme Naomi Mussenga ? Ne sommes-nous pas de celles qui risquent d’être tuées lors d’un contrôle de police, comme Rayana ?

En écrivant mon essai féministe et antiraciste Notre Dignité, cette phrase m’est apparue comme une évidence : « Je suis une femme, le racisme empêche de le voir. » Évidemment, elle n’est pas le fruit seulement de ma réflexion mais de mes lectures attentives des afro-féministes, d’Audre Lorde à Kimberlé Crenshaw, des militantes nord-africaines, de Fatima Mernissi à Gisèle Halimi autant que des sociologues françaises comme Nacira Guénif Souilamas – qui a fourni les premières analyses sur la beurette – et Hanane Karimi qui mène une réflexion sur la place des femmes qui portent le voile dans le féminisme.

Après des années à observer la pop culture – la téléréalité comme les réseaux sociaux – et à échanger avec des figures publiques comme anonymes, j’en étais déjà venue à la conclusion que les femmes maghrébines, perçues comme arabes malgré le profond héritage amazigh, étaient détestées, profondément, de toute part.

Cette détestation est alimentée en permanence par le discours politico-médiatique. Le harcèlement vécu récemment par Léna Situations, de son vrai nom Mahfouf, au Festival de Cannes en a été l’un des trop nombreux exemples. L’entrepreneuse-influenceuse, multicasquettes, est apparue un soir en robe longue et coiffée d’un foulard, et le lendemain dans une tenue laissant apparaître son ventre et son décolleté. Allégorie du féminisme qui normalement devrait laisser chaque femme s’habiller comme elle le désire. Léna a d’abord été qualifiée de menace islamiste, en plein délire retailleaudien sur l’entrisme des Frères musulmans, puis de femme vulgaire.

Catégories

L’arabisogynie, c’est exactement cela : juger qu’une femme arabe est soit trop, soit pas assez couverte, c’est présupposer également de sa religion. C’est s’autoriser le droit de lancer un débat national sur sa tenue quand personne ne souligne le tissu sur les cheveux de Juliette Binoche lors de ce même festival ; comme d’ailleurs personne ne remarque le fichu sur la tête des femmes blanches qui dévoilaient les Algériennes dans des cérémonies publiques en 1958, pendant la colonisation, se faisant ainsi les vectrices d’une guerre psychologique orchestrée par l’armée.

L’arabisogynie est une misogynie spécifique envers les femmes perçues comme arabes qui nous classe en deux catégories : la beurette et la voilée. La première étant celle qui est perçue comme (trop) émancipée de ses traditions et la seconde comme une femme soumise à libérer par les uns ou à mieux contrôler par les autres. Et comme la misogynoir, terme créé par Moya Bailey dont je me suis inspirée, cette misogynie s’exprime aussi bien dans les milieux dominants qu’au sein même des dominées, dans les représentations populaires. "

https://www.politis.fr/articles/2025/06/intersections-arabisogynie-une-constance-mediatique/

 

 

Qu'elles arrêtent le misérabilisme engendré par leurs différences qui seraient discriminatoires chez ces vieux cons de français de souche qui votent tous extrême droite!

Quelqu'un qui se sent différend de la majorité, l'est automatiquement...il n'y a pas que le regard de l'autre...qu'elles commencent par changer leur propre regard sur une majorité qui fait d'elles une minorité...Comme dans tous les pays...

Faut dire que cette gauche à la con qui joue sur ces différences à la con ne font qu'envenimer les choses...

Nous ne sommes pas chez les ricains...

Que toutes ces bonnes femmes commencent par éduquer leurs fils...les femmes "blanches" ne sont pas des putes parce qu'elles ne sont pas voilées...

Fin 69 tous les vendredis soir je m'arrêtais dans un bistro de la Goutte d'Or pour boire un café avant d'aller aux Invalides où était hospitalisé mon copain parigot...personne n'est jamais venu m'enquiquiner, le patron venait lui-même me servir...

Il y aura 21ans en fin d'année, au Mans, en pleine ville, je rentrais à pied de la maternité, mon nouveau petit fils, à 10mn de chez moi, 3 mecs "arabes" pff, me double sur le trottoir et j'entends l'un d'eux dire "elle a pas peur de se balader toute seule dans la rue celle là"...il était 20h et la nuit commençait à tomber...d'où j'aurais du avoir peur de marcher seule dans la/ma rue?

Il y a 4 heures, hanss a dit :

j’en ai parlé sur un autre topic en fait c’est une cheffe d’origine maghrébine qui a fait licencier 8 agents pour faute grave parce qu’ils lui ont dit : «  la communication était plus fluide quand notre chef était un homme ». 8 agents avec enfants et longue carrière alors ça m’énerve à un point j’ai même envie de lui dire moi même que c’est une grosse petasse. Donc faute grave pas d’indemnités rien c’est deguelasse, propos sexistes toussa. 

Sérieusement, 8 personnes ont été virées pour avoir dit ça?

Même si ils auraient pu le dire différemment, ça ne mérite pas le renvoi, spécialement en fin de carrière. Je croyais que c'était difficile, presque impossible même, de virer les gens en France.

Tu devrais porter plus d’attention aux pages de copié/ collé que tu affiches. Par exemple (j’allais dire ton texte, mais c’est le texte d’un autre stipendié par les mouvements islamistes), par exemple donc, écrire  :

- « L’arabisogynie, c’est exactement cela : juger qu’une femme arabe est soit trop, soit pas assez couverte ».

Là, camarade, tu nous prends pour des débiles.

Qui oblige des fillettes et des jeunes filles à porter des tenues « non provocantes » ? Qui leur interdit le port de la jupe si elle est trop courte à leurs yeux ? Ce sont des musulmans, pas des racistes français Au contraire ! comme tous les hommes normaux, les hommes adorent que les filles dénudent leurs jambes. Quelle que soit leur religion. Dans ce cas la religion n’est plus concernée.

Ce sont les arabisogynistes qui obligent les jeunes filles à se changer dans le bus qui les amène de leur quartier jusqu’au collège ou au lycée ?  Des milliers de filles sont contraintes à le faire matin et soir.  Ce sont ces salopards de racistes français qui le leur impose ?  

Le type qui a écrit le texte que tu proposes et dit :

-         « L’arabisogynie  … c’est s’autoriser le droit de lancer un débat national sur sa tenue … »

Et alors ? Lorsque la provocation en arrive au port du burkini dans les piscines,  ou pour une femme à s’exhiber sur les trottoirs dans une tenue noire l’emballant de la tête aux pieds, face comprise (ce qui par ailleurs est interdit par la Loi même en dehors de cette question de religion), ces pratiques provocatrices sont interdites dans la grande majorité des pays arabes ou musulmans. Les hommes musulmans qui la contraignent à porter cette tenue en France se croient-ils vivre en Afghanistan ?

Dans la majorité des pays musulmans ces femmes se retrouveraient au commissariat et traitées de manière qu’elles n’aient pas envie de récidiver. Alors pourquoi se permettent-elles de le faire en France ?  

Pourquoi un pays aux vieilles traditions n’aurait pas le droit de légiférer sur la manière dont ses habitants se vêtent sur la voie publique ? C’est pour aider à la « créolisation » rêvée par le petit Staline de LFI dans sa quête désespérée des voix musulmanes aux prochaines élections  ?

il y a 44 minutes, Témoudjine a dit :

 

Tu devrais porter plus d’attention aux pages de copié/ collé que tu affiches. Par exemple (j’allais dire ton texte, mais c’est le texte d’un autre stipendié par les mouvements islamistes), par exemple donc, écrire  :

 

- « L’arabisogynie, c’est exactement cela : juger qu’une femme arabe est soit trop, soit pas assez couverte ».

 

Là, camarade, tu nous prends pour des débiles.

 

Qui oblige des fillettes et des jeunes filles à porter des tenues « non provocantes » ? Qui leur interdit le port de la jupe si elle est trop courte à leurs yeux ? Ce sont des musulmans, pas des racistes français Au contraire ! comme tous les hommes normaux, les hommes adorent que les filles dénudent leurs jambes. Quelle que soit leur religion. Dans ce cas la religion n’est plus concernée.

 

 

 

Ce sont les arabisogynistes qui obligent les jeunes filles à se changer dans le bus qui les amène de leur quartier jusqu’au collège ou au lycée ?  Des milliers de filles sont contraintes à le faire matin et soir.  Ce sont ces salopards de racistes français qui le leur impose ?  

 

 

 

Le type qui a écrit le texte que tu proposes et dit :

 

-         « L’arabisogynie  … c’est s’autoriser le droit de lancer un débat national sur sa tenue … »

 

Et alors ? Lorsque la provocation en arrive au port du burkini dans les piscines,  ou pour une femme à s’exhiber sur les trottoirs dans une tenue noire l’emballant de la tête aux pieds, face comprise (ce qui par ailleurs est interdit par la Loi même en dehors de cette question de religion), ces pratiques provocatrices sont interdites dans la grande majorité des pays arabes ou musulmans. Les hommes musulmans qui la contraignent à porter cette tenue en France se croient-ils vivre en Afghanistan ?

 

Dans la majorité des pays musulmans ces femmes se retrouveraient au commissariat et traitées de manière qu’elles n’aient pas envie de récidiver. Alors pourquoi se permettent-elles de le faire en France ?  

 

Pourquoi un pays aux vieilles traditions n’aurait pas le droit de légiférer sur la manière dont ses habitants se vêtent sur la voie publique ? C’est pour aider à la « créolisation » rêvée par le petit Staline de LFI dans sa quête désespérée des voix musulmanes aux prochaines élections  ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas mal...j'aurais pu l'écrire!

Il y a 6 heures, Jim69 a dit :

ah la la, y'a que des racistes anti arabes. Macron démission.

Bof c’est surtout que 3/4 de ce que ces braves sociologues hypers diplômés appellent des arabes n’en sont pas . Mais finalement pour ces anti racistes finalement les bronzés c’est comme les asiatiques ils se ressemblent tous donc ils les ont collés sous une dénomination générique de zarabes 

Reprenant du coup une dialectique d’extrême droite , elle est pas belle la vie ?

Le 09/06/2025 à 16:14, Atipique a dit :

Sérieusement, 8 personnes ont été virées pour avoir dit ça?

Même si ils auraient pu le dire différemment, ça ne mérite pas le renvoi, spécialement en fin de carrière. Je croyais que c'était difficile, presque impossible même, de virer les gens en France.

Oui oui c’était le 21 mars elle est venue faire les entretiens annuels et annoncer les augmentations donc ben c’était zéro pour les 8 et elle leur a expliqué cela de manière incohérente d’où la remarque: 

Ah ben c’est très possible entre les lois Sarko et Macron ça vire à tour de bras partout. 
Pff quoi le dire différemment si ils s’entendaient mieux avec un chef homme je vois pas ce que ça peut faire. C’est pas après toi elle m’énerve trop. En fait je préfère avoir à faire à des hommes en général au niveau hiérarchique moi même, j’ai tendance à le dire haut et fort personne ne me chercher des noises. 
Bref ils se sont basés sur cet article du code du travail :

« Nul ne doit subir d’agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. »