Les romans qui nous mettent une grande claque

il y a 3 minutes, Engardin a dit :

La réponse qui me vient (mais elle est peut-être simpliste ?) C'est que ce sont toujours des FOUS qui détiennent les pouvoir.

Des gens, des "personnalités dérangées" !!! On le voit aujourd'hui avec ces beaux exemples que sont Poutine et Trump !

De l'extérieur, rien ne ressemble plus à qq'un de normal qu'un malade mental !... Et le pouvoir (la faculté) de ces malades (et c'est pour ça qu'il on voulu le pouvoir!) C'est d'entrainer les autres dans leur névrose...

Tu m'inquiètes !

Pourquoi ? 

il y a 1 minute, eriu a dit :

Pourquoi ? 

Je voudrais que les peuples soient fondamentalement innocents ! 

Il y a 23 heures, Axo lotl a dit :

Il y a des romans choisis un peu par hasard et qui nous mettent à terre. A la dernière ligne, on est HS, presque sous le choc. Revenir à la réalité, dire adieu au personnage, se relever, choisir un nouveau roman paraît presque impossible. 

 

Avez vous déjà ressenti ça pour un roman ? 

Pour les romans historiques uniquement.

il y a 1 minute, Engardin a dit :

Je voudrais que les peuples soient fondamentalement innocents ! 

Je t'ai donné mon sentiment , cela n'en fait pas une vérité .  

il y a 7 minutes, eriu a dit :

Je t'ai donné mon sentiment , cela n'en fait pas une vérité .  

Je pense que beaucoup de névroses sommeillent en chacun de nous presque génétiquement et qu'il est possible de les réveiller... de les faire remonter à la surface. C'est le rôle que se donnent la plupart de nos dirigeants qui eux sont vraiment tarés graves... Il faudrait pouvoir les empêcher de nuire...

il y a 7 minutes, Engardin a dit :

Je pense que beaucoup de névroses sommeillent en chacun de nous presque génétiquement et qu'il est possible de les réveiller... de les faire remonter à la surface. C'est le rôle que se donnent la plupart de nos dirigeants qui eux sont vraiment tarés graves... Il faudrait pouvoir les empêcher de nuire...

Mais pourquoi les peuples mettent ces gens aux pouvoir ? Qu'est qui fait , qu'est ce qui est mit sur les plateaux de la balance ( balance personnelle à chacun ) qui va la faire pencher vers ceci ou cela ? 

Mais Engardin on est hs là . Désolée @Axo lotl . 

Ce pourrait être un sujet , mais je ne sais pas comment le présenter .

Vu que je ne lis plus de romans, c'est difficile de me souvenir de cette sensation, mais je sais que ça m'est arrivé dans ma période grand lecteur.

La Horde du Contrevent m'avait fait cet effet-là : je l'avais dévoré en une demi-journée et une nuit, incapable de le reposer même les yeux douloureux de fatigue, et j'étais sous le choc au petit matin, voulant rester dans cet univers, repartir à l'aventure, ressusciter les personnages, retrouver ce choeur de voix qui narrent le récit l'une après l'autre.

L'Homme Sans Qualités ou Le Livre de l'Intranquillité ne voulurent également pas me lâcher, même si de façon différente : chacun à leur époque, ces livres m'ont accompagné pendant longtemps, car je me retrouvais dans les personnages masculins principaux, ces hommes étranges qui ne veulent pas être là, au monde, mais qui par ce simple fait s'affirment de manière poétique.

Beaucoup de livres traitant de la guerre m'ont terrassé aussi, mais sans me donner envie de rester dans leur univers, du tout : c'était plutôt que ma réalité semblait engluée dans la tristesse et le tragique après avoir refermé le livre, qu'il fallait laisser à mon esprit le temps de redécouvrir le plaisir de la banalité.

Mont Oriol de  Guy de Maupassant.Les derniers chapitres sont une explosion de génie.

il y a une heure, Tequila Moor a dit :

La Horde du Contrevent m'avait fait cet effet-là : je l'avais dévoré en une demi-journée et une nuit, incapable de le reposer même les yeux douloureux de fatigue, et j'étais sous le choc au petit matin, voulant rester dans cet univers, repartir à l'aventure, ressusciter les personnages, retrouver ce choeur de voix qui narrent le récit l'une après l'autre.

Je l’ai commencé 10 fois, je l’ai lâché 10 fois. Illisible pour moi, complètement abscons, long, ennuyeux. Avec un système de reconnaissance des personnages qui coupe la lecture.

J’en avais lu des critiques si dithyrambiques que je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose, alors j’ai tenté, encore et encore. Mais non. Une lecture calvaire. J’aime la fluidité, le style concis, quasi incisif , et je n’ai trouvé que lourdeur, alambiquage, phrases interminables…

Dommage, rechercher l’origine du vent, j’aimais bien…

il y a 24 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je l’ai commencé 10 fois, je l’ai lâché 10 fois. Illisible pour moi, complètement abscons, long, ennuyeux. Avec un système de reconnaissance des personnages qui coupe la lecture.

J’en avais lu des critiques si dithyrambiques que je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose, alors j’ai tenté, encore et encore. Mais non. Une lecture calvaire. J’aime la fluidité, le style concis, quasi incisif , et je n’ai trouvé que lourdeur, alambiquage, phrases interminables…

Dommage, rechercher l’origine du vent, j’aimais bien…

Vous me donnez tous les deux envie d'essayer.

Je verrai ensuite de quel côté penche la balance (mais, connaissant ma patience légendaire, j'ai bien peur d'avoir déjà ma petite idée).

il y a 27 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je l’ai commencé 10 fois, je l’ai lâché 10 fois. Illisible pour moi, complètement abscons, long, ennuyeux. Avec un système de reconnaissance des personnages qui coupe la lecture.

J’en avais lu des critiques si dithyrambiques que je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose, alors j’ai tenté, encore et encore. Mais non. Une lecture calvaire. J’aime la fluidité, le style concis, quasi incisif , et je n’ai trouvé que lourdeur, alambiquage, phrases interminables…

Dommage, rechercher l’origine du vent, j’aimais bien…

Ouais mais c'est mon kiff, les phrases interminables : j'y peux rien, je suis immédiatement attiré par ce qui est illisible, lourd, alambiqué. Parfois même, j'en écris : le calvaire, ça me connaît. Mais surtout, surtout, je préfère ce qui est abscons, long, ennuyeux (ici, possible d'insérer une métaphore sexuelle primesautière de bon aloi qui fait plaisir et honneur à notre gauloiserie nationale que même qu'on ricane bien en la lisant).

il y a 4 minutes, Tequila Moor a dit :

Ouais mais c'est mon kiff, les phrases interminables : j'y peux rien, je suis immédiatement attiré par ce qui est illisible, lourd, alambiqué. Parfois même, j'en écris : le calvaire, ça me connaît. Mais surtout, surtout, je préfère ce qui est abscons, long, ennuyeux (ici, possible d'insérer une métaphore sexuelle primesautière de bon aloi qui fait plaisir et honneur à notre gauloiserie nationale que même qu'on ricane bien en la lisant).

il y a 6 minutes, Auger a dit :

Vous me donnez tous les deux envie d'essayer.

Je verrai ensuite de quel côté penche la balance (mais, connaissant ma patience légendaire, j'ai bien peur d'avoir déjà ma petite idée).

Allez, banco ! 

il y a 7 minutes, Tequila Moor a dit :

Ouais mais c'est mon kiff, les phrases interminables : j'y peux rien, je suis immédiatement attiré par ce qui est illisible, lourd, alambiqué. Parfois même, j'en écris : le calvaire, ça me connaît. Mais surtout, surtout, je préfère ce qui est abscons, long, ennuyeux (ici, possible d'insérer une métaphore sexuelle primesautière de bon aloi qui fait plaisir et honneur à notre gauloiserie nationale que même qu'on ricane bien en la lisant).

Ah, c'est donc fait exprès ! 

Les misérables de Victor Hugo quand j’avais 15 ans. Je les ai dévoré et je pense que c’est ce qui m’a vraiment fait aimer lire. 

Il y a 3 heures, Tequila Moor a dit :

La Horde du Contrevent m'avait fait cet effet-là : je l'avais dévoré en une demi-journée et une nuit, incapable de le reposer même les yeux douloureux de fatigue, et j'étais sous le choc au petit matin, voulant rester dans cet univers, repartir à l'aventure, ressusciter les personnages, retrouver ce choeur de voix qui narrent le récit l'une après l'autre.

 

pour La horde du contrevent, je l’ai trouvé dur à lire. Comme je m’oblige toujours à lire jusqu’à la fin un livre que je commence, je l’ai terminé. Il n’y a qu’un seul livre que je n’ai jamais pu finir, c’est L’étranger de Camus.

il y a 9 minutes, Laptite17 a dit :

Il n’y a qu’un seul livre que je n’ai jamais pu finir, c’est L’étranger de Camus.

Je te comprends : je n'ai jamais partagé l'engouement quasi-obligatoire pour ce bouquin.

Si j'ai pu le finir, je n'y ai rien compris (sans même en éprouver trop de honte, comme étant supposément "trop con" pour aimer)

il y a 16 minutes, Laptite17 a dit :

. Il n’y a qu’un seul livre que je n’ai jamais pu finir, c’est L’étranger de Camus.

Je l'avais eu à lire en cours. J'avais détesté. Je ne me rappelais que de cette première phrase célèbre. Le reste m'avait paru inintéressant et particulièrement plat. 

Je l'ai relu il y a quelques années à peine. Alors je ne sais pas : Œil neuf, autre état d'esprit, un regard différent.... mais j'ai adoré. C'est un livre que je trouve aussi incontournable que je l'avais trouvé plat il y a longtemps. Un livre que je trouve parlant et profond quant je l'avais trouvé inintéressant plus jeune.

J'ai ensuite lu beaucoup d'autres livres de cet auteur. 

Je crois que j'étais vraiment passé à côté. Je suis content d'avoir réessayé et d'y avoir, finalement, trouvé quelque chose. 

@kost.  C’était effectivement il y a longtemps, je réessaierai peut être. Une lecture à un moment de vie peut être complètement lu d’une autre façon à un autre moment !

J'ai aimé lire Jacaranda de Gaël Faye jusqu'à la dernière ligne.

Le 12/04/2025 à 00:21, Engardin a dit :

La Guerre du Feu  de Rosny Ainé à 9 ans !

... ... ...

Avec cette guerre du feu me revient un souvenir particulier de ma folle et heureuse jeunesse.

J'avais 9 ans aussi. À mon école, chaque vendredi après-midi, une heure avant la fin des cours, l'instituteur de ma classe avait une sorte de rituel auquel il ne dérogeait jamais. Il nous lisait un chapitre du roman qu'il avait choisi de nous raconter. La guerre du feu revient aujourd'hui à ma mémoire avec mon instituteur, Bartoli,  et le nom de l'auteur du livre, J. Rosny ainé ...

Le 12/04/2025 à 01:46, K-sos a dit :

L'étranger de Camus.

... ... ...

Ah, j'allais l'oublier celui-là. Quelle claque, ce minuscule petit livre de rien du tout en apparence !

... ... ...