Augmenter sa tolérance à la douleur, c'est possible

Personne ne ressent la douleur de la même manière. Mais les experts disent que l’on peut s’entraîner à mieux la supporter.

À l’origine, la douleur était probablement un avantage évolutif qui aidait notre corps à réagir plus rapidement en cas de danger ou de blessures et à fuir, tout en nous apprenant à ne pas reproduire de situations potentiellement douloureuses à l’avenir.

De nos jours, la plupart des êtres humains feraient tout pour ne pas avoir à ressentir la douleur. Mais d’autres vouent leur vie à dompter cette sensation, poussant leur esprit et leur corps au-delà des limites physiques - et de tout semblant de sécurité.

Bien que tout le monde ne jongle pas avec le feu ou ne plonge pas dans des lacs gelés, la douleur fait souvent partie du quotidien.

« Nous avons des réactions différentes, des émotions différentes, des comportements différents selon le contexte de la douleur », explique Gregory Scherrer, professeur associé de biologie cellulaire et de physiologie au département de neuroscience de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill. « C’est pour cela que la douleur est subjective. »

ATTENTION REVELATION... 

Une multitude de facteurs influence notre tolérance quotidienne à la douleur, comme la génétique, le sexe et même notre temps de sommeil. Les femmes, par exemple, sont plus sensibles à la douleur. C’est un potentiel effet secondaire d’avoir plus d’hormones que les hommes. D’un autre côté, si les hommes ont des seuils de tolérance à la douleur plus élevés, ils sont moins susceptibles de rapporter leurs maux et douleurs que les femmes. Cela pourrait être dû à la manière dont la société de leur apprendre à ignorer leurs émotions.

Bon, ben fin d'un mythe comme quoi les hommes sont des douillets, désolée   

Article complet  :  https://www.nationalgeographic.fr/sciences/sante-medecine-douleurs-chroniques-psychologie-augmenter-sa-tolerance-a-la-douleur-cest-possible

il y a 7 minutes, January a dit :

Bon, ben fin d'un mythe comme quoi les hommes sont des douillets, désolée  

bonjour,

... et pourtant , maintes fois constaté ( mais ils ont appris à le cacher ) !

bonne journée.

il y a 29 minutes, January a dit :

Bon, ben fin d'un mythe comme quoi les hommes sont des douillets, désolée   

Nan

Les douleurs de l'accouchement ont été testées sur des hommes, qui ont abandonné en cours de route, tellement ils n'en pouvaient plus.

il y a 7 minutes, Doïna a dit :

Les douleurs de l'accouchement ont été testées sur des hommes, qui ont abandonné en cours de route, tellement ils n'en pouvaient plus.

 

Ben faut dire que le contexte est fondamentalement pas le même...^^

On a testé ça sur des femmes nullipares? Ou simplement non enceintes?

Bonjour,

Il y a aussi des comportements "pragmatiques" a la douleur, Chez le dentiste par exemple, ces derniers par soucis de confort pour

leur travail, vous font des anesthésies que j'estime surévaluées, vous savez cette petite piqure en plus qui donne l'impression d'avoir

une lèvre (ou les deux) qui ont quintuplées de volume... En se qui me concerne, je préfère avoir mal sur le coup, qu'une anesthésie

qui aura pour effet de n'être qu'un retardateur a cette douleur ... après, c'est vrai que je me conditionne, en sachant qu'il est 

préférable de souffrir chez le dentiste, pour être plus tranquille après .

la douleur est également (a mon avis) plus supportable par exemple pour une fracture subie (accident ou autre), que de voir, cette 

même fracture sur une personne qui vous est proche (parents, enfants, etc.)... il n'y a pas de règles.

Si j'ai un traitement contre la douleur, je le prends et dès que ça va mieux j'arrête. Je ne suis pas du genre à souffrir si je peux faire autrement

[...] parfois, affronter la douleur peut aider une personne à s’endurcir.

« S’entraîner pour quelque chose est autant une question de détermination mentale, que de résistance physique », explique Anna McNuff. Dans son cas, une grande partie de sa préparation au dépassement de la douleur et à l’acceptation de l’échec repose sur la compréhension de ses réactions face au stress et aux blessures.

« Les personnes voient souvent d’un mauvais œil le fait de se blesser alors qu’elles s’entraînent pour une aventure, alors qu’il s’agit d’une opportunité de mieux comprendre son corps », confie-t-elle. « En fin de compte, personne ne connaît votre corps mieux que vous. Plus vous le poussez dans ses retranchements, plus vous le testez, le titillez et le comprenez, mieux ce sera. »

C’est complexe je trouve la douleur. Je suis une chochotte pour les petits bobos. Mais je moufte pas pour les fractures. C’est étrange…

J'ai appris à résister à la douleur mais pas à certaines peurs d'avoir mal...On peut me faire toutes les prises de sang qu'on veut mais une simple piqûre dans les fesses (que je ne vois donc pas) va m'effrayer,va comprendre   

J'ai pris l'habitude de souffrir en silence pour pas qu'on m'emmène à l'hôpital ou chez le médecin. 

Et au final j'ai appris à gérer la douleur.

Alors je dis pas que ça ne fait pas mal, mais j'adapte ma respiration et je me concentre pour la dompter au maximum. Et je serre les dents aussi.

il y a 19 minutes, titenath a dit :

J'ai pris l'habitude de souffrir en silence pour pas qu'on m'emmène à l'hôpital ou chez le médecin. 

Et au final j'ai appris à gérer la douleur.

Alors je dis pas que ça ne fait pas mal, mais j'adapte ma respiration et je me concentre pour la dompter au maximum. Et je serre les dents aussi.

Et ainsi on peut aussi passer à côté de quelque chose de grave. Et je ne suis pas trop toubib non plus. Mais y a quand même des limites…

il y a 17 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et ainsi on peut aussi passer à côté de quelque chose de grave. Et je ne suis pas trop toubib non plus. Mais y a quand même des limites…

Quand j'en peux vraiment plus j'y vais quand même. Je ne suis pas suicidaire. 

Mais aujourd'hui quand je me déboîte le genou, je mets mon atèle, je connais la récupération dont j'ai besoin et je ne cours pas prendre des anti douleur. La douleur je la gère quand je la connais surtout. Donc entorses, lumbago, autant de désagréments qui m'ont appris à prendre sur moi.

il y a 5 minutes, titenath a dit :

Quand j'en peux vraiment plus j'y vais quand même. Je ne suis pas suicidaire. 

Mais aujourd'hui quand je me déboîte le genou, je mets mon atèle, je connais la récupération dont j'ai besoin et je ne cours pas prendre des anti douleur. La douleur je la gère quand je la connais surtout. Donc entorses, lumbago, autant de désagréments qui m'ont appris à prendre sur moi.

Je pensais à des douleurs moins « mécaniques ». Plus viscérales. D’où ma «  mise en garde ».

Ben dis donc, t’es toute déglinguée ! 

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Je pensais à des douleurs moins « mécaniques ». Plus viscérales. D’où ma «  mise en garde ».

Ben dis donc, t’es toute déglinguée ! 

Viscérales non, à ce niveau là je n'ai pas encore à me plaindre.

Oui je n'ai plus de ligaments croisés ni à droite ni à gauche depuis l'âge de 11 ans pour l'un et 17 ans pour l'autre. Et depuis autant d'années je me suis déboîtée un paquet de fois chaque genou. Je me suis aussi cassé le tibia, j'ai été bord fracture tibia péroné une autre fois, j'ai eu des micro fractures du plateau tibial, plusieurs entorses au poignet.

Mais comme je me suis bien calmée, maintenant je me contente des douleurs de vieille en ayant mal au dos régulièrement

il y a 12 minutes, titenath a dit :

Viscérales non, à ce niveau là je n'ai pas encore à me plaindre.

Oui je n'ai plus de ligaments croisés ni à droite ni à gauche depuis l'âge de 11 ans pour l'un et 17 ans pour l'autre. Et depuis autant d'années je me suis déboîtée un paquet de fois chaque genou. Je me suis aussi cassé le tibia, j'ai été bord fracture tibia péroné une autre fois, j'ai eu des micro fractures du plateau tibial, plusieurs entorses au poignet.

Mais comme je me suis bien calmée, maintenant je me contente des douleurs de vieille en ayant mal au dos régulièrement

Ah ouais quand même ! Pfiouuuu… 

il y a 14 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ah ouais quand même ! Pfiouuuu… 

J'étais un poil casse cou quand j'étais jeune  et pas trop du genre à m'écouter ni à écouter les médecins. Ca donnait " mais si c'est bon je peux aller skier même pas 2 mois après une grosse entorse du genou, avec une bonne genouillère ça passe ! "

Bon bah nan en fait ça passe pas grosse maline, donc un ligament croisé en plus  mais j'ai toujours eu besoin d'avoir la preuve par l'expérience au grand désarroi de mes parents 

Il m'arrive parfois de continuer à travailler quand je me blesse en essayant de faire abstraction de la douleur. 

Après je suis comme tout le monde, il m'est arrivé une fois de ne pas pouvoir aller travailler à cause d'une grosse grippe où j'étais incapable de faire quoique ce soit mais c'est arrivé qu'une fois car celle là étais plus forte que d'autres que j'avais eu.

Chacun et chacune a ses seuils de résistance à la douleur. 

Il y a 8 heures, January a dit :

Personne ne ressent la douleur de la même manière. Mais les experts disent que l’on peut s’entraîner à mieux la supporter.

 

À l’origine, la douleur était probablement un avantage évolutif qui aidait notre corps à réagir plus rapidement en cas de danger ou de blessures et à fuir, tout en nous apprenant à ne pas reproduire de situations potentiellement douloureuses à l’avenir.

De nos jours, la plupart des êtres humains feraient tout pour ne pas avoir à ressentir la douleur. Mais d’autres vouent leur vie à dompter cette sensation, poussant leur esprit et leur corps au-delà des limites physiques - et de tout semblant de sécurité.

Bien que tout le monde ne jongle pas avec le feu ou ne plonge pas dans des lacs gelés, la douleur fait souvent partie du quotidien.

« Nous avons des réactions différentes, des émotions différentes, des comportements différents selon le contexte de la douleur », explique Gregory Scherrer, professeur associé de biologie cellulaire et de physiologie au département de neuroscience de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill. « C’est pour cela que la douleur est subjective. »

 

ATTENTION REVELATION... 

Une multitude de facteurs influence notre tolérance quotidienne à la douleur, comme la génétique, le sexe et même notre temps de sommeil. Les femmes, par exemple, sont plus sensibles à la douleur. C’est un potentiel effet secondaire d’avoir plus d’hormones que les hommes. D’un autre côté, si les hommes ont des seuils de tolérance à la douleur plus élevés, ils sont moins susceptibles de rapporter leurs maux et douleurs que les femmes. Cela pourrait être dû à la manière dont la société de leur apprendre à ignorer leurs émotions.

 

 

 

Bon, ben fin d'un mythe comme quoi les hommes sont des douillets, désolée   

 

Article complet  :  https://www.nationalgeographic.fr/sciences/sante-medecine-douleurs-chroniques-psychologie-augmenter-sa-tolerance-a-la-douleur-cest-possible

 

 

Mouais, je reste sceptique sur "s'entraîner à mieux la supporter", quant à des douleurs violentes que peuvent éprouver des personnes atteintes de certaines maladies et traversant des crises.

Est-ce qu'à un certain stade on peut gérer sa douleur et bien est-ce que l'intensité de celle-ci ne fait pas lâcher prise?

Me concernant j'ai un peu de mal à estimer qu'une douleur est grave. 

Quant aux hommes plus douillets que les femmes..... encore un bon vieux truc à la con quand j'entends l'une des gonzesses hurler comme si elle venait de se fracasser le crâne quelque part, alors qu'elle vient de se péter un ongle.