«On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène» : Besnehard déplore l’attitude de certaines actrices à l’ère de #MeToo

A propos des juifs et j'arrête là la digression mais si je fais lire à mon fils ainé certains posts ici, lui qui a choisi l'identité de sa mère, l'identité juive, il va encore hurler et me dire : y en marre de ces goys qui veulent faire de moi une victime, marre de la shoah telle qu'ils en parlent, qu'ils aillent se faire foutre (il n'est pas très poli, j'ai dû rater quelque chose !). Bon, fin de la digression.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Mais puisqu'était question de préserver ma fille de votre influence néfaste

Ah mais j'avais pas lu cette réponse là. Ouais NOTRE influence néfaste... Un conseil, tu devrais surtout préserver ta fille de la tienne d'influence. Et rapidement, parce que visiblement y a pas mal de temps a rattraper !

Il y a 23 heures, January a dit :

 Le sujet « n’est pas de savoir si les femmes refusent de monter dans la chambre du producteur car de base, il ne devrait pas y avoir ce genre de proposition. Les actrices ne sont pas un grand marché sexuel dans lequel on peut se servir en échange d’un rôle dans un film"

Mais, après les multiples prises de paroles, les poursuites judiciaires, les témoignages,  le côté systématique dans ce milieu où pas une actrice n'a échappé à ce genre de "proposition",  il ne va pas falloir tout ré expliquer encore une fois quand même ?

Ah merde,  si......

Et encore Besnehard s'est déclaré féministe dernièrement.  

J'hésite entre *soupir* et grr.

le souci avec ce sujet, c'est que pas mal semble avoir oublié ou ne pas savoir que beaucoup de castings, d'interviews, de réunion de travail dans le milieu du cinéma se font dans les salons privés de luxueux hotels parisiens (et d'ailleurs) et que très souvent les concernés, acteurs, producteurs et autres prennent des chambres dans lesquelles ils poursuivent, souvent tard, les réunions. 

Alors quand un producteur dit a une ou un acteur de monter dans sa chambre pour poursuivre le travail cela ne sonne pas comme "oublie pas d'enlever ta culotte ou ton slip".

il y a 4 minutes, Beebee a dit :

il ne va pas falloir tout ré expliquer encore une fois quand même ?

Ah merde,  si......

Fatigue... 

Entre devoir tout ré-expliquer sans arrêt, les postures qu'il faut démonter, la provocation,  fatigue. 

il y a une heure, metal guru a dit :

Je pense qu'on mélange un peu tout, c'est à dire les relations sexuelles consenties et celles qui sont forcées. Le fait d'inviter une personne dans sa chambre d'hôtel doit quand même mettre la puce à l'oreille à l'individu qui accepte, si on ne veut pas se retrouver dans une situation ambiguë il ne faut pas y aller, cela semble évident. Si on s'y retrouve quand même il peut y avoir plusieurs possibilités qui vont de l'acceptation totale de la relation sexuelle en passant par le chantage au travail et qui peut aller jusqu'au viol ! On peut avoir une relation consentie avec une personne qui a du pouvoir, on peut aussi se retrouver dans une situation très difficile quand on accepte de monter dans une chambre d’hôtel avec une personne qui a du pouvoir, chaque cas est particulier.  

Il n'y a aucune ambiguïté : les suites ne servent pas seulement d'espaces de repos, elles deviennent également des lieux de travail et de négociations. Elles permettent une certaine discrétion, tant pour la distribution de rôles que pour la signature de contrats. Il est d'usage d'inviter des acteurs, des futurs collaborateurs, dans sa suite, à ces fins. C'est quand il s'agit de les agresser sexuellement, de les violer, que ce n'est pas d'usage, que ce n'est pas normal. 

Par ailleurs, il est à constater que tous les acteurs et collaborateurs ne sont pas systématiquement violés et agressés en ces lieux. Même Weinstein, qui est un agresseur sexuel patenté et condamné par la justice américaine, a choisi ses victimes. En effet, contrairement à certaines croyances, l'auteur des faits ne répond pas à des pulsions sexuelles. Une stragégie peut aussi être mise en place. 

il y a 51 minutes, Auger a dit :

Les mâles se sentent souvent obligés (inconsciemment ?) de défendre les mâles, la main sur le cœur, en "toute bonne foi".

Parfois, les "faux féministes" masculins me font plus peur que les masculinistes, car ce sont des hypocrites, des tartuffes.

Il y a tout de même une gradation à opérer entre des hypocrites et des assassins.

il y a 4 minutes, Mórrígan a dit :

 

Il y a tout de même une gradation à opérer entre des hypocrites et des assassins.

Oui, et il y a aussi une gradation entre violeur et assassin.

il y a 4 minutes, Auger a dit :

Oui, et il y a aussi une gradation entre violeur et assassin.

Les masculinistes sont des assassins.

à l’instant, Mórrígan a dit :

Les masculinistes sont des assassins.

Houla, carrément ?

Il faudra que je regarde plus précisément ce que ce vocable signifie.

à l’instant, Auger a dit :

Houla, carrément ?

Il faudra que je regarde plus précisément ce que ce vocable signifie.

Exemple canadien : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-jeudi-25-avril-2024-7147489

Exemples français : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-lundi-11-novembre-2024-2186190

https://www.ladepeche.fr/2024/06/14/le-masculiniste-qui-planifiait-un-attentat-lors-du-passage-de-la-flamme-a-bordeaux-relache-sous-controle-judiciaire-contre-lavis-du-parquet-12016920.php

On peut aussi parler de terroristes. 

il y a 52 minutes, Beebee a dit :

Mais, après les multiples prises de paroles, les poursuites judiciaires, les témoignages,  le côté systématique dans ce milieu où pas une actrice n'a échappé à ce genre de "proposition",  il ne va pas falloir tout ré expliquer encore une fois quand même ?

Ah merde,  si......

Et encore Besnehard s'est déclaré féministe dernièrement.  

J'hésite entre *soupir* et grr.

Y a une autre possibilité ; on ne réagit pas. Plus. On agit.

Il y a 2 heures, Auger a dit :

C'est donc à la victime potentielle d'être prudente et de se méfier, grâce à son éducation, du prédateur potentiel, le concept de "chambre d'hôtel" ne représentant qu'une situation parmi d'autres, moins "évidentes".

On a bien accusé les juifs ashkénazes leur passivité lors de la shoah, donc j'imagine que tout est permis.

A mon sens, nuancer : oui, inverser les rôles : jamais.

(Par contre, pas d'effort d'éducation pour les prédateurs, probablement qu'ils sont programmés comme ça et qu'ils n'y peuvent rien...)

La nuance ne semble plus exister dès qu'il est question de me too....comme si des victimes ne pouvaient pas être des victimes consentantes...pour avoir un rôle certaines actrices ont toujours été prêtes à tout pour l'obtenir...

C'est dénoncé depuis des décennies dans certains films qui sont sans doute trop réalistes pour être pris au sérieux?

Naïveté ou bêtise?

Ce monde est un monde à part avec ses propres codes...ces codes sont acceptés ou refusés...il y a toujours le choix...

De très jeunes acteurs garçons ou filles y sont même poussés par leurs propres parents...ça peut rapporter gros...peu importe comment!

Ce n'est pas depuis me too que l'on voit disparaitre des séries ou des films ! ça fait longtemps...que même des acteurs renommés sont tombés "malencontreusement" dans l'oubli...des réalisateurs mis "au placard"...

C'est souvent même publié les raisons, mais apparemment les gens ne comprennent pas la portée de l'info...

il y a 12 minutes, Morfou a dit :

il y a toujours le choix...

Ouais, les mômes ils ont eu le choix, bien sûr  

il y a 55 minutes, chanou 34 a dit :

Y a une autre possibilité ; on ne réagit pas. Plus. On agit.

Allez!

Répéter est la base de la pédagogie, ça ne me fait pas peur. Mais j'ai un problème sur certains sujets et le viol en fait partie. Les "arguments" sont toujours les mêmes : pourquoi les victimes sont montées dans la chambre, pourquoi ne réagissent-elles pas, pourquoi n'y a-t'il pas de dépôt de plainte sur le coup mais seulement 10 ou 30 ans après, et bla et bla et bla....

Les réponses sont connues : 2 clics pour retrouver le témoignage d'Asia Argento qui explique s'être rendue dans la suite de Weinstein à Cannes sous prétexte d’une soirée réunissant plusieurs invité•es. Elle apprendra plus tard, quand d'autres parleront (merci #MeToo) que c'était son mod op de base. Les notions d'emprise et de sidération sont des réalités psychologiques documentés ainsi que l'amnésie traumatique.

Je suis bien consciente que mon mode d'action est restreint, mais il consiste en ça : m'informer et répéter ce que j'ai appris autours de moi. IRL évidemment!

il y a 6 minutes, January a dit :

Ouais, les mômes ils ont eu le choix, bien sûr  

 

Jamais. D'après Neige Sino, si le consentement est une porte, pour un enfant il n'y a même pas de poignée.

Elle le dit beaucoup mieux que ça mais la comparaison m'avait scotchée.

Il y a 1 heure, kost. a dit :

le souci avec ce sujet, c'est que pas mal semble avoir oublié ou ne pas savoir que beaucoup de castings, d'interviews, de réunion de travail dans le milieu du cinéma se font dans les salons privés de luxueux hotels parisiens (et d'ailleurs) et que très souvent les concernés, acteurs, producteurs et autres prennent des chambres dans lesquelles ils poursuivent, souvent tard, les réunions. 

Alors quand un producteur dit a une ou un acteur de monter dans sa chambre pour poursuivre le travail cela ne sonne pas comme "oublie pas d'enlever ta culotte ou ton slip".

 

Comme ça ils sont déjà sur place..pour la suite, advienne que pourra...

La promiscuité faisant sans doute le reste...du salon à la chambre...y en a une d'ailleurs? ou bien les canapés sont confortables?la fameuse promotion sur canapé...

Des pièges à con en quelque sorte...

Mais si tout le monde trouve ça normal...c'est presque une excuse pour celui qui en profite...

Ce milieu est pourri jusqu'à la moëlle. On ne sait pas la moitié de ce qui a pu se passer et se passe encore. Mais c'est quoi le but de dire "c'est comme ça, elles/ils ont qu'à faire gaffe, ils ont toujours le choix etc etc." C'est quoi le but, si ce n'est : regarder ailleurs ?   Que ça continue ? 

Je ne comprends pas ce réflexe qui consiste à toujours trouver un autre responsable que l'agresseur, voire rejeter une partie de la responsabilité sur la victime. Ca me dépasse, je comprends pas.

@Beebee j'évoque les victimes mineures mais : 

Cet acteur, qui a notamment tourné dans de nombreux films d'Olivier Marchal, a accusé un directeur de casting de harcèlement et d'agression sexuelle au début des années 1990. "Pendant une heure et demie, je suis tétanisé, je peux plus bouger, il est à ma droite. Je n'ai qu'une envie, c'est de partir, mais je peux pas, je ne sais pas pourquoi, je suis figé sur le fauteuil. Et là, il prend sa main et il la met entre mes cuisses. Et il me touche", confie-t-il dans l'enquête en tête de cet article. "Il me dit : 'Tu sais Francis, le droit de cuissage, ça existe. Pour réussir, il faut coucher'", dénonce-t-il encore.

Mais y en a qui vont dire : ils ont toujours le choix... 

Ils ne connaissent pas : 

il y a 16 minutes, January a dit :

Ouais, les mômes ils ont eu le choix, bien sûr  

 

Les parents ont fait le choix...

Combien de gamines étaient prêtes à tout  à une époque pour la vedette qu'elles s'étaient choisies?

Auto censure ON. Pourvu que ça tienne…

il y a 42 minutes, Morfou a dit :

La nuance ne semble plus exister dès qu'il est question de me too....comme si des victimes ne pouvaient pas être des victimes consentantes...pour avoir un rôle certaines actrices ont toujours été prêtes à tout pour l'obtenir...

C'est dénoncé depuis des décennies dans certains films qui sont sans doute trop réalistes pour être pris au sérieux?

Naïveté ou bêtise?

Ce monde est un monde à part avec ses propres codes...ces codes sont acceptés ou refusés...il y a toujours le choix...

De très jeunes acteurs garçons ou filles y sont même poussés par leurs propres parents...ça peut rapporter gros...peu importe comment!

Ce n'est pas depuis me too que l'on voit disparaitre des séries ou des films ! ça fait longtemps...que même des acteurs renommés sont tombés "malencontreusement" dans l'oubli...des réalisateurs mis "au placard"...

C'est souvent même publié les raisons, mais apparemment les gens ne comprennent pas la portée de l'info...

 

Je te conseille un film qui s'appelle "Scandale" sur le patron de Fox News poursuivi pour harcèlement sexuel en 2016, juste avant #MeToo. Il est extrêmement didactique et montre justement comment ce harcèlement "joue" sur trois femmes à des niveaux totalement différents de leur carrière : la débutante aux dents longues, la star de la chaîne et la présentatrice vieillissante.

Justement le film pose la question du "choix" dans le milieu professionnel du journalisme. Oui, et bien il va être très douloureux pour ces femmes.

il y a 9 minutes, January a dit :

Ce milieu est pourri jusqu'à la moëlle. On ne sait pas la moitié de ce qui a pu se passer et se passe encore. Mais c'est quoi le but de dire "c'est comme ça, elles/ils ont qu'à faire gaffe, ils ont toujours le choix etc etc." C'est quoi le but, si ce n'est : regarder ailleurs ?   Que ça continue ? 

Je ne comprends pas ce réflexe qui consiste à toujours trouver un autre responsable que l'agresseur, voire rejeter une partie de la responsabilité sur la victime. Ca me dépasse, je comprends pas.

@Beebee j'évoque les victimes mineures mais : 

Cet acteur, qui a notamment tourné dans de nombreux films d'Olivier Marchal, a accusé un directeur de casting de harcèlement et d'agression sexuelle au début des années 1990. "Pendant une heure et demie, je suis tétanisé, je peux plus bouger, il est à ma droite. Je n'ai qu'une envie, c'est de partir, mais je peux pas, je ne sais pas pourquoi, je suis figé sur le fauteuil. Et là, il prend sa main et il la met entre mes cuisses. Et il me touche", confie-t-il dans l'enquête en tête de cet article. "Il me dit : 'Tu sais Francis, le droit de cuissage, ça existe. Pour réussir, il faut coucher'", dénonce-t-il encore.

 

Mais y en a qui vont dire : ils ont toujours le choix... 

Ils ne connaissent pas : 

 

 

 

 

Je crois que c'est du choix de ne pas se retrouver en situation critique...

il y a 2 minutes, Beebee a dit :

Je te conseille un film qui s'appelle "Scandale" sur le patron de Fox News poursuivi pour harcèlement sexuel en 2016, juste avant #MeToo. Il est extrêmement didactique et montre justement comment ce harcèlement "joue" sur trois femmes à des niveaux totalement différents de leur carrière : la débutante aux dents longues, la star de la chaîne et la présentatrice vieillissante.

Justement le film pose la question du "choix". Oui, et bien il va être très douloureux.

Comme ne pas faire carrière pour l'une, garder sa première place pour la seconde et garder son gagne pain pour la troisième?