Doit-on se laisser guider par ses instincts?

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Oui et non. Je pense que ça fait partie d'unes sorte de "pack" : je rationalise mon comportement, tout en en ignorant une bonne part de la finalité réelle et pour ce qui apparaît à ma conscience, je me donne toutes les raisons de trouver ça très bien, en me fichant (ou en minimisant) les conséquences pour autrui... 

Mais si on s’en fout, pourquoi rationaliser ? On s’en fout et puis c’est tout ! 

il y a 26 minutes, Auger a dit :

Sommes nous toujours conscients de nos finalités et de nos réelles intentions ? (Oh, je me prends pour un philosophe ! )

D’après le philosophe René Girard nos désirs seraient essentiellement mimétiques. 
 

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais si on s’en fout, pourquoi rationaliser ? On s’en fout et puis c’est tout ! 

Il peut y avoir une lutte interne entre "je m'en fous" , "c'est très bien comme ça", "je sais pas pourquoi",...

il y a 2 minutes, Black Dog a dit :

D’après le philosophe René Girard nos désirs seraient essentiellement mimétiques. 
 

 

Je vais regarder, merci, Chien Noir !

il y a 2 minutes, Auger a dit :

il y a 4 minutes, Black Dog a dit :

Je vais regarder, merci, Chien Noir !

Pas de quoi. 
plus largement je te conseille toutes les vidéos de la jeunette qui fait un super travail de vulgarisation. 

il y a 12 minutes, Black Dog a dit :

D’après le philosophe René Girard nos désirs seraient essentiellement mimétiques. 
 

 

Je n’ai visionné que quelques minutes, mais je trouve cette explication du «  désir mimétique » quasi évidente ! 

Tout dépend des instincts et des situations qui les activent, mais je ne suis pas certain qu'on puisse contrôler/choisir de suivre ou non nos instincts.

prenons l'instinct de survie, il est le plus fort dans beaucoup de situations. 

et faut-il pouvoir faire la différence entre instinct et désir. Beaucoup ne font pas la différence entre les deux. 

il y a 31 minutes, Auger a dit :

Oui et non. Je pense que ça fait partie d'unes sorte de "pack" : je rationalise mon comportement, tout en en ignorant une bonne part de la finalité réelle et pour ce qui apparaît à ma conscience, je me donne toutes les raisons de trouver ça très bien, en me fichant (ou en minimisant) les conséquences pour autrui... 

De la même façon, "le mal n'existe pas", car peu de gens ont le sentiment de faire le mal (pour eux, c'est le "bien"), mais je m'éloigne du sujet et Sirielle va me crier dessus...

A mes yeux sont liées au sujet la question du potentiel individuel à faire correctement la part des choses entre ce qui est de l'ordre du naturel en soi et ce qui ne l'est pas, ainsi que celle de la vertu morale à attribuer ou non à ce qui est naturel en soi.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Doit-on se laisser guider par ses instincts?

Bien sûr que oui. Les gens qui répriment leurs instincts s'étiolent, perdent leur énergie vitale, et finissent par résider dans un monde d'abstraction fantomatique et délétère. A contrario nombre de philosophes sont menés par une ambition, une vanité, une envie d'avoir raison plus proches de l'instinct animal que de la raison dont ils se réclament pourtant.

Se laisser guider par ses instincts ne veut pas dire en être esclave : on peut être conscient de ce qu'ils sont, des moteurs utiles voire vitaux, qui permettent de se plonger dans l'action et de se relier au monde, tout en étant conscient des potentiels dangers qui y sont attachés, car comme tout moteur ils doivent être connus et maîtrisés (pour éviter les embardées ou, pire, d'aller mourir dans le fossé).

Voilà, c'était mon conseil "sécurité routière" du jour.

Il y a une bête en chacun de nous qui s'exprime souvent par nos instincts (mais pas que). Parfois, en cas de survie par exemple, nous avons besoin d'elle; généralement, il vaut mieux essayer de la dompter, de l'assagir, car ses impulsions peuvent être contraire à nos réalisations morales.

L'échange entre l'être spirituel que nous sommes et l'être corporel que nous habitons temporairement le temps de cette vie, peut créer des confrontations, des désaccords, et il faut être vigilants à identifier ces points de frictions pour mieux apprendre à vivre en harmonie avec soi-même en toute intégrité et sincérité.

Il ne s'agit pas de réprimer son animalité : la transcender, lui appliquer une mutation pour rendre la bête intelligente, c'est potentiellement la quête d'une vie, un travail quotidien, une prise de conscience évidente pour d'autres. Ce n'est qu'en réalisant que "l'être conscient" que chacun de nous est n'est ni humain, ni homme, ni femme, ni corps, etc, qu'on peut commencer à lui donner réellement la parole dans notre vie.

L'instinct et l'intuition deux choses différentes pour moi

L'instinct,  c'est de l'ordre de la survie de l'espèce (défendre les siens, la reproduction etc...). C'est notre cerveau reptilien ?

L'intuition,  c'est une pensée, un ressenti beaucoup plus subtile. Qui apporte une réponse ou une conduite à tenir.

L'instinct est tout d'abord inné, puis formé d'une façon plutôt "mécanique".

L'intuition est dépendante de nos apprentissages et expériences, elle est plus "mentale" que l'instinct, mais attention l'intuition n'est pas à suivre aveuglément malgré tout. Elle aussi s'affine, se complète, se parfait au fur et à mesure de notre évolution.

Il y a 3 heures, Revelateur a dit :

Il y a une bête en chacun de nous qui s'exprime souvent par nos instincts (mais pas que). Parfois, en cas de survie par exemple, nous avons besoin d'elle; généralement, il vaut mieux essayer de la dompter, de l'assagir, car ses impulsions peuvent être contraire à nos réalisations morales.

L'échange entre l'être spirituel que nous sommes et l'être corporel que nous habitons temporairement le temps de cette vie, peut créer des confrontations, des désaccords, et il faut être vigilants à identifier ces points de frictions pour mieux apprendre à vivre en harmonie avec soi-même en toute intégrité et sincérité.

Il ne s'agit pas de réprimer son animalité : la transcender, lui appliquer une mutation pour rendre la bête intelligente, c'est potentiellement la quête d'une vie, un travail quotidien, une prise de conscience évidente pour d'autres. Ce n'est qu'en réalisant que "l'être conscient" que chacun de nous est n'est ni humain, ni homme, ni femme, ni corps, etc, qu'on peut commencer à lui donner réellement la parole dans notre vie.

D'accord à part ceci.

Il y a 6 heures, sirielle a dit :

Doit-on se laisser guider par ses instincts?

Pas toujours, mais parfois oui.

Il y a 7 heures, sirielle a dit :

Doit-on se laisser guider par ses instincts?

Comment faire autrement ? 

La raison est-elle sans rapport aux instincts ? 

La part sociale, la morale sont-elles sans rapport aux instincts ? 

Il me semble que tout le comportement, aussi élaboré soit-il, n'est vraiment qu'un complexe de pulsions que je peux extrapoler en instincts, jouant les unes contre les autres, se corrigeant etc. 

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Doit-on se laisser guider par ses instincts?

Je ne dirait pas par ses instincts...

Mais à certains moments, des évènements se conjuguent pour prendre sens, si on y est attentif.

Mon prof de chant, qui doit se faire opérer vient de casser 2 voitures coup sur coup. Il était dans la plainte, se sentait "victime" d'un acharnement du sort.

Je lui ai dit qu'à certains moments, plutôt que d'être victime, il faut "écouter" ce qui se passe et agir en conséquence : Il a certainement besoin de se poser un temps...

Il y a 6 heures, Tequila Moor a dit :

Bien sûr que oui. Les gens qui répriment leurs instincts s'étiolent, perdent leur énergie vitale, et finissent par résider dans un monde d'abstraction fantomatique et délétère. A contrario nombre de philosophes sont menés par une ambition, une vanité, une envie d'avoir raison plus proches de l'instinct animal que de la raison dont ils se réclament pourtant.

Se laisser guider par ses instincts ne veut pas dire en être esclave : on peut être conscient de ce qu'ils sont, des moteurs utiles voire vitaux, qui permettent de se plonger dans l'action et de se relier au monde, tout en étant conscient des potentiels dangers qui y sont attachés, car comme tout moteur ils doivent être connus et maîtrisés (pour éviter les embardées ou, pire, d'aller mourir dans le fossé).

Voilà, c'était mon conseil "sécurité routière" du jour.

juste une question il vous dit quoi votre instinct

sur l'horoscope ?

il y a 2 minutes, Xp4k a dit :

juste une question il vous dit quoi votre instinct

sur l'horoscope ?

Que c’est de la merde. Ma raison me dit la même chose, d’ailleurs, comme quoi les 2 peuvent marcher ensemble.

Il y a 8 heures, sirielle a dit :

Doit-on se laisser guider par ses instincts?

S'il y a un instinct indiscutable, commun à tous les êtres vivants, c'est l'instinct de survie.

Or, nous sommes peut-être les êtres vivants les plus immatures à la naissance et les êtres vivants qui restent le plus longtemps immatures. Alors ce penchant inné à vouloir survivre incite tous les humains à devenir instinctivement des êtres sociaux parce que notre survie dépend à la naissance de l'entourage.

Ainsi nous devenons instinctivement dépendants de la culture. Il semblerait alors que même les comportements les plus moraux aient un lien très fort avec nos instincts, comme un instinct grégaire.

En fait il semble impossible de bien distinguer ce qui relève des instincts et de l'apprentissage culturel, la distinction n'étant qu'une schématisation. Il y a surtout des rapports de forces permanents, qui évoluent entre des réseaux psychiques qui eux-mêmes évoluent.

il y a 25 minutes, Tequila Moor a dit :

Que c’est de la merde. Ma raison me dit la même chose, d’ailleurs, comme quoi les 2 peuvent marcher ensemble.

une derniere 

la lune peut'elle influencer notre instincts

@CAL26 : bien d’accord avec ça. Je pensais d’ailleurs aujourd’hui aux locutions « le soleil se lève » et « le soleil se couche » qui sont des phrases complètement fausses du point de vue de la physique, donc de la raison, mais que j’ai pourtant l’habitude d’utiliser sans y penser dans ma vie de tous les jours. Et je les utilise bien sûr pour être rapidement compris, mais également parce qu’elles font partie de ce corpus de phrases toutes faites et objectivement fausses qui permettent de ne pas dénoter parmi mes semblables : c’est de l’instinct social, ou grégaire, et c’est très pratique.