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Les "sauts" de CO2 et leurs enseignements.

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Pratika

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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 520 messages
Mentor‚ 75ans‚
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Je n'ai pas envie de faire un commentaire pour vous inciter à lire cet article. Certains d'entre vous sont trop prompts à la polémique. Lisez et réagissez !

https://theconversation.com/ce-que-les-sauts-de-co-des-glaces-de-lantarctique-disent-de-levolution-du-climat-241433

Bonne lecture !

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 232 messages
scientifique,
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il y a une heure, Pratika a dit :

Je n'ai pas envie de faire un commentaire pour vous inciter à lire cet article. Certains d'entre vous sont trop prompts à la polémique. Lisez et réagissez !

https://theconversation.com/ce-que-les-sauts-de-co-des-glaces-de-lantarctique-disent-de-levolution-du-climat-241433

Bonne lecture !

Je me fais régulièrement qualifier de "climatoseptique" quand j'ose dire que par le passé on a observé des phénomènes qui actuellement sont exclusivement attribués à l'homme.

Oui on a eu des épisodes aussi pluvieux que ce que l'on vient d'observer ces dernières semaines ou cette année en général. Les archives en regorgent, les curés et les notaires les ont enregistrés.

Oui des teneurs élevées en CO² ont existé autrefois sans que l'homme y soit pour quelque chose. Oui les courants océanique ont eu des trajectoires modifiées pendant quelques siècles au point de changer le climat de nos contrées tempérées.

Cet article a au moins l'avantage de montrer à tous que les glaces polaires contiennent des archives climatiques : teneur en gaz divers, température, poussières volcaniques et météoritiques et activité solaire par le produit des rayonnements...

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 871 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 1 heure, Répy a dit :

Je me fais régulièrement qualifier de "climatoseptique" quand j'ose dire que par le passé on a observé des phénomènes qui actuellement sont exclusivement attribués à l'homme.

Oui on a eu des épisodes aussi pluvieux que ce que l'on vient d'observer ces dernières semaines ou cette année en général. Les archives en regorgent, les curés et les notaires les ont enregistrés.

Oui des teneurs élevées en CO² ont existé autrefois sans que l'homme y soit pour quelque chose. Oui les courants océanique ont eu des trajectoires modifiées pendant quelques siècles au point de changer le climat de nos contrées tempérées.

Cet article a au moins l'avantage de montrer à tous que les glaces polaires contiennent des archives climatiques : teneur en gaz divers, température, poussières volcaniques et météoritiques et activité solaire par le produit des rayonnements...

Ce qui est exclusif à l'homme, selon l'article,  c'est d'avoir multiplié par plus de 10 (115 ppm) les variations naturelles de concentration en CO2 (10 ppm) sur courte période

Il est difficile de distinguer ce qui est météorologique dans les bornes des évolutions dans un même climat de ce qui est une évolution de ce climat. 

ça ne peut nous empêcher de nous poser des questions lorsque des phénomènes particulièrement intenses se multiplient, sachant que cette intensification est précisément ce qu'on peut attendre d'un réchauffement climatique.

A t-on déjà connu, dans les 100 000 dernières années un tel réchauffement des températures marines?

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 232 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a une heure, hybridex a dit :

A t-on déjà connu, dans les 100 000 dernières années un tel réchauffement des températures marines?

Oui et c'est ce qui a contribué à la fusion des calottes glaciaires et à la montée des océans. Mais surtout l'étude des sédiments côtiers au Groenland et en Islande suivent la montée de la température et le rétablissement du Gulfstream dans sa trajectoire actuelle. De -15000 à -7000 ans le niveau de l'océan mondial montait  de 3 à 4 fois plus vite que maintenant. Ce niveau s'est stabilisé entre -5000 et -3000.

Il y a eu des périodes très chaudes vers -4000 et vers -2500 et à l'époque romaine il faisait aussi chaud que maintenant.

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 871 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 3 heures, Répy a dit :

Oui et c'est ce qui a contribué à la fusion des calottes glaciaires et à la montée des océans. Mais surtout l'étude des sédiments côtiers au Groenland et en Islande suivent la montée de la température et le rétablissement du Gulfstream dans sa trajectoire actuelle. De -15000 à -7000 ans le niveau de l'océan mondial montait  de 3 à 4 fois plus vite que maintenant. Ce niveau s'est stabilisé entre -5000 et -3000.

Il y a eu des périodes très chaudes vers -4000 et vers -2500 et à l'époque romaine il faisait aussi chaud que maintenant.

As tu des sources?

Comment connaît-on la température des océans dans le passé?

Modifié par hybridex
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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 520 messages
Mentor‚ 75ans‚
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hybridex, les Romains apportaient en été de la glace des Alpes pour se rafraichir ! Nous l'avons étudié à l'école primaire tout cela et tu devrais t'en souvenir !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 128 messages
Maitre des forums‚
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L'analyse des bulles d'air emprisonnées dans les glaciers permet de reconstituer le climat terrestre depuis environ 800 000 ans.

Bien évidemment le climat terrestre a évoluer, sous l'influence des fluctuations périodique des paramètres caractérisant la rotation de la Terre.

 

Mais depuis 1850 environ, début de l'ère industrielle, l'élèvation climatique est plus rapide et plus forte essentiellement à cause des émissions de gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2O, SF6, O3, CFC, HFC ...) émis par l'homme.

Tout cela est bien connu et documenté et le remède est donc évident, sauf que cela sera contraignant.

 

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 232 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 4 heures, hybridex a dit :

Comment connaît-on la température des océans dans le passé?

Il existe deux isotopes de l'oxygène O16 et O18. Le second est plus lourd que le premier. Donc la molécule d'eau H²O qui contient le O18 demande davantage d'énergie pour devenir vapeur que la molécule d'eau qui a l'O16. Cette énergie dépend de la température de la mer sur laquelle va se produire l'évaporation ( mer Caraïbe pour nos pluies en France). L'analyse de l'eau des pluies et surtout celle de la neige et de la glace donne l'écart relatif entre O18/O16 et finalement la température moyenne de l'océan à la surface de laquelle s'est produite l'évaporation. La précision de la mesure est telle que l'on sait la température de l'océan à 0,1°C il y a 100 000 ans.

La m^me analyse de l'oxygène faite avec le calcaire  CaCO3 des coquillages elle très précise elle aussi.

On connaît  la température des mers à coraux (au large de La Rochelle) avec une précision de 0,2°C au temps des dinosaures. Il y a 100 millions d'années La France était à la latitude de la Mauritanie.

Pour Hybridex : la montée du niveau d'océan sur la carte ci-jointe : de -15000 à -8000 ans l'océan mondial montait de 13 mm par an ! La courbe est construite à parti de différents relevés mondiaux en des points qui ne sont pas soumis à des variations rapides d'altitude sous l'effet d'un volcanisme actif.1905708702_findelaglaciation.jpg.cd3d0390c1d089267c2e4c4d50a58402.jpg

 

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Membre, 57ans Posté(e)
SpookyTheFirst Membre 3 718 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
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Il y a 15 heures, hybridex a dit :

As tu des sources?

Comment connaît-on la température des océans dans le passé?

Il y a le réchauffement des Bolling-Allerod qui s’est passé “récemment” (genre -15000ans), le genre de fait que tu ne trouvera pas dans la presse grand public, je n’ai moi-même pas pu en trouver trace dans les rapports récents du GIEC… (les anciens oui).
Ca ne démontre pas l’absence de cause anthropique, par contre ca m’amène à penser que la plupart des gens fondent leur opinion sur une information tronquée.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 428 messages
Forumeur confit,
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Il y a 13 heures, Pierrot89 a dit :

Tout cela est bien connu et documenté et le remède est donc évident, sauf que cela sera contraignant.

Curieusement, personne n'essaie d'établir une relation entre l'accroissement des éruptions solaires et le réchauffement de la masse d'eau des océans sur terre ?

Le prochain pic d'activité aura lieu en juillet 2025.

Ce paramètre des éruptions solaires, doit-il être balayer d'un revers de main au prétexte qu'il ne correspond pas à la doxa de l'évolution climatique du moment ?

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Membre, 68ans Posté(e)
pic et repic Membre 17 332 messages
Maitre des forums‚ 68ans‚
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Il y a 22 heures, Répy a dit :

Oui on a eu des épisodes aussi pluvieux que ce que l'on vient d'observer ces dernières semaines ou cette année en général. Les archives en regorgent, les curés et les notaires les ont enregistrés.

bonjour,

ce n'est pas tant les épisodes qui sont en cause mais ...la rapidité avec laquelle les changements arrivent !

oui, l'Homme est responsable de ceux-ci et la nature n'a pas le temps de s'adapter .

il a fait plus chaud sur Terre par le passé, plus froid aussi, plus humide tout autant , il y a eu une teneur en Co2 plus importante aussi au cours des différents âges ....mais les variations se sont faites lentement , laissant le temps à toutes les chaines de s'y adapter graduellement .

l'activité humaine a changé la donne et la nature n'a plus le temps de se mettre au diapason des nouvelles conditions .

on en fait de tonnes sur le climat ( c’est vrai que les records sont régulièrement battus ) , des "vieux" records donc cela pourrait vouloir dire qu'avant ce n'était guère mieux mais , c'est la rapidité avec laquelle ils sont battus qui interroge .

je "n'aime" pas l'écologie punitive actuelle , mais il va falloir faire quelque chose avant que cela ne devienne irréversible, c'est certain .

bonne journée.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 128 messages
Maitre des forums‚
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il y a 41 minutes, Enchantant a dit :

Curieusement, personne n'essaie d'établir une relation entre l'accroissement des éruptions solaires et le réchauffement de la masse d'eau des océans sur terre ?

Le prochain pic d'activité aura lieu en juillet 2025.

Ce paramètre des éruptions solaires, doit-il être balayer d'un revers de main au prétexte qu'il ne correspond pas à la doxa de l'évolution climatique du moment ?

Bien évidemment les variations de la puissance des irradiations solaires sont bien prises en compte dans les études climatiques.

Ces variations ont une périodicité d'environ 11 ans. Mais après un pic d'activité la puissance décroit alors que les émissions des GES s'accroisent continuellement depuis 1850 environ.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 232 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a une heure, Enchantant a dit :

Curieusement, personne n'essaie d'établir une relation entre l'accroissement des éruptions solaires et le réchauffement de la masse d'eau des océans sur terre ?

Le prochain pic d'activité aura lieu en juillet 2025.

Ce paramètre des éruptions solaires, doit-il être balayer d'un revers de main au prétexte qu'il ne correspond pas à la doxa de l'évolution climatique du moment ?

Les maxima d'activité solaire ont une périodicité de 11,2 +/- 0,8 ans. Depuis que les ordinateurs puissants traitent des données climatiques, on n'observe aucune périodicité dans les événements météo. Une exception observée par les anciens : la même périodicité de 11 ans pour les années à neige et les années sans neige en moyenne montagne (Massif Central, massif des Belledonnes dans les Alpes...

Les maxima solaires en revanche sont généreux en rayonnement UV et en jets de particules électriques.

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 890 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Répy a dit :

Il existe deux isotopes de l'oxygène O16 et O18. Le second est plus lourd que le premier. Donc la molécule d'eau H²O qui contient le O18 demande davantage d'énergie pour devenir vapeur que la molécule d'eau qui a l'O16. Cette énergie dépend de la température de la mer sur laquelle va se produire l'évaporation ( mer Caraïbe pour nos pluies en France). L'analyse de l'eau des pluies et surtout celle de la neige et de la glace donne l'écart relatif entre O18/O16 et finalement la température moyenne de l'océan à la surface de laquelle s'est produite l'évaporation. La précision de la mesure est telle que l'on sait la température de l'océan à 0,1°C il y a 100 000 ans.

La m^me analyse de l'oxygène faite avec le calcaire  CaCO3 des coquillages elle très précise elle aussi.

On connaît  la température des mers à coraux (au large de La Rochelle) avec une précision de 0,2°C au temps des dinosaures. Il y a 100 millions d'années La France était à la latitude de la Mauritanie.

Pour Hybridex : la montée du niveau d'océan sur la carte ci-jointe : de -15000 à -8000 ans l'océan mondial montait de 13 mm par an ! La courbe est construite à parti de différents relevés mondiaux en des points qui ne sont pas soumis à des variations rapides d'altitude sous l'effet d'un volcanisme actif.1905708702_findelaglaciation.jpg.cd3d0390c1d089267c2e4c4d50a58402.jpg

 

Tout à fait. Il y a aussi le corail qui est une mémoire de l'évolution du climat et dont l'évolution qu'a eu la température dans les océans.

" Les coraux bâtisseurs de récifs, les Scléractiniaires, fabriquent un squelette calcaire dans lequel se logent les colonies de polypes vivants. Au cours du temps, le squelette bâti par les polypes devient de plus en plus grand et très résistant chez certaines espèces telles que Porites ou Diploastrea sp. Leur croissance varie d’une espèce à l’autre, de quelques millimètres à quelques centimètres par an. Certaines colonies sont âgées de plusieurs millions d’années, permettant ainsi, d’obtenir des reconstructions climatiques très anciennes.

En prélevant des carottes de squelette sur toute la hauteur de la colonie, de la partie vivante, la plus récente, à la base du squelette, la plus ancienne (voir vidéo), il est possible, d’étudier les conditions environnementales dans lesquelles les coraux se sont développés depuis leur naissance.

Ces recherches sont basées sur l’analyse géochimique de squelettes coralliens sur toute la hauteur de la carotte. Les rapports de concentrations élémentaires Strontium/Calcium et Lithium/Magnésium sont des outils fiables (appelés « traceur » ou « proxy » en anglais) pour reconstruire les variations de la température de l’eau de mer. Plus récemment, l’approche dite « multi-proxy » a permis d’obtenir des reconstructions encore plus robustes. "

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 890 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Répy a dit :

Les maxima d'activité solaire ont une périodicité de 11,2 +/- 0,8 ans. Depuis que les ordinateurs puissants traitent des données climatiques, on n'observe aucune périodicité dans les événements météo. Une exception observée par les anciens : la même périodicité de 11 ans pour les années à neige et les années sans neige en moyenne montagne (Massif Central, massif des Belledonnes dans les Alpes...

Les maxima solaires en revanche sont généreux en rayonnement UV et en jets de particules électriques.

Avec le cycle solaire de 11 ans ok on n'a pas trouvé de périodicité dans les événements météorologiques.

Mais il faut voir que l'activité du soleil est plus complexe que ceci, car ces cycles de 11 ans ont eu mêmes des cycles de 180 ans nommé le cycle de Sess ou aussi de Vries et qui eux aussi aurait soit disant un cycle. Voilà que ce cycle solaire de 180 ans a une périodicité qui correspond à celui d'une des périodicités complexes de l'évolution climatique. Car plusieurs minimums de ce cycle solaire de 180 ans correspondent à des périodes où la température avait refroidie :

DATE DU MINUMUM  |  NOM DU MINUMUM
-----------------------------------------------------
de 1010 à 1050        |     OORT
de 1281 à 1387        |     WOLF

de 1411 à 1524        |   SPORER
de 1645 à 1715        |  MAUNDER (quand à eu lieu le Petit Age de Glace)
de 1795 à 1830        |  DALTON

5 périodes en 1000 ans cela ne peut pas être une coïncidence. De plus que l'homme n'intervenait pas dans le réchauffement ou refroidissement climatique lors de ces périodes.

Et encore même ce cycle solaire de 180 ans pourrait avoir lui aussi un certain cycles comme celui de 11 ans, car lors de l’Optimum médiéval (700-1300) où la température a été parmi (Attention je ne dis pas plus élevé qu'actuellement où là l'homme est intervenu et joue aussi un rôle) la plus élevée de ces 2000 ans voilà que c'est à cette période où l'activité solaire a été la plus forte avec à nouveau ces dernières decénnies. Alors qu'entre 1645 et 1745 donc lors du minimum de Maunder du cycle solaire, c'est la période où l'activité solaire a était la plus faible (donc le minimum du cycle de 180 ans le plus bas au fur et à mesure qu'ont eu lieu ces minimums) et par hasard idem pour la température sur Terre lors de ces 2000 dernières années.

Tout ceci montrerait une preuve de plus que l'activité solaire doit tout de même jouer un rôle. Si non il y aurait trop de coïncidence.

Après ne mélangeons pas tout en parlant du réchauffement actuel où là c'est l'homme qui joue le rôle.

Modifié par williams
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Membre, 39ans Posté(e)
Jean-EB Membre 1 369 messages
Mentor‚ 39ans‚
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Le 22/10/2024 à 07:53, Pratika a dit :

Je n'ai pas envie de faire un commentaire pour vous inciter à lire cet article. Certains d'entre vous sont trop prompts à la polémique. Lisez et réagissez !

https://theconversation.com/ce-que-les-sauts-de-co-des-glaces-de-lantarctique-disent-de-levolution-du-climat-241433

Bonne lecture !

Si quelqu'un a l'article publié dans Nature Geoscience je suis preneur.

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 890 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Jean-EB a dit :

Si quelqu'un a l'article publié dans Nature Geoscience je suis preneur.

Voici une page de Nature Geoscience disant ce que j'ai résumé  à mon message précédent https://www.nature.com/articles/s41598-018-35498-x puisque cela montre le lien entre l'indice NAO qui influence les hivers (NAO- = hivers froids et vice versa) et l'évolution à long therme de l'activité solaire basé à divers données scientifiques.

Traduction d'une partie le montrant le plus 

" Lien avec le forçage solaire
L'analyse spectrale Redfit de notre enregistrement composite δ 18 O montre de fortes périodicités à l'échelle du centenaire à 199-174 ans et 107-100 ans, significatives au niveau de confiance de 95 %. Les périodicités de 199-174 ans dans l'analyse spectrale sont proches du cycle solaire de Vries-Suess. Des périodicités similaires de haute puissance autour de 200 ans ont également été rapportées dans un enregistrement de spéléothèmes dans le sud-ouest du Maroc. Ces résultats suggèrent que la variabilité de δ 18 O répond au forçage solaire via NAO comme suggéré ci-dessus. Des périodicités de haute puissance sur 200 ans ont également été enregistrées dans l'enregistrement de CaCO 3 du lac Sidi Ali dans le nord du Maroc. Des périodicités similaires au cycle de Gleissberg de 100 à 70 ans peuvent également être identifiées dans notre enregistrement et dans l'enregistrement ScPDSI (Fig.  S4b ). Cependant, l'enregistrement ScPDSI ne montre pas de périodicités significatives sur 200 ans. Cela pourrait impliquer que le cycle de 200 ans est principalement enregistré pendant la saison hivernale, plutôt que pendant la saison février-juin.

Français La réponse de la NAO à l'activité solaire a été observée et modélisée dans un certain nombre d'études. En particulier, la réponse atmosphère-océan et l'affaiblissement des vents d'ouest en hiver aux périodes de minima solaires sont associés à des schémas similaires à une phase négative de la NAO. Le mécanisme entre la NAO et le forçage solaire a été proposé par un certain nombre d'études, qui décrivent qu'en période d'irradiance solaire réduite, les effets de propagation vers le bas déclenchés par les changements dans l'ozone stratosphérique induisent un refroidissement de l'atmosphère des hautes latitudes nord et un déplacement vers le sud du jet subtropical nord.

L'analyse en ondelettes de l'enregistrement composite indique en outre que le cycle robuste de 200 ans est omniprésent tout au long de l'enregistrement (Fig.  S5 ). Il est important de noter qu'une relation claire en phase est observée entre notre enregistrement composite de δ 18 O et la reconstruction largement utilisée de l'irradiance solaire totale (TSI) et un enregistrement de modulation solaire récemment révisé. En particulier, le minimum de Spörer coïncide avec la valeur δ 18 O la plus basse de notre enregistrement. Les pics négatifs pendant les minima solaires d'Oort, Wolff, Maunder et Dalton semblent également coïncider avec des valeurs δ 18 O de spéléothème plus négatives au Maroc. Cependant, les minima de Maunder et Dalton sont moins prononcés dans l'enregistrement composite (Fig.  4a–c ). Français En prenant en compte les incertitudes d'âge, l' enregistrement δ 18 O de la grotte d'Ifoulki du Maroc 8 montre également une faible valeur de δ 18 O pendant les grands minima solaires, à l'exception du minimum d'Oort qui est moins perceptible (Fig.  4d ). Le ScPDSI des cernes des arbres (Fig.  4e ) révèle également des conditions humides pendant les grands minima solaires. Cependant, étant donné le modèle d'âge robuste de l'enregistrement ScPDSI, seuls les pics de faible activité solaire pendant les minima d'Oort et de Spörer semblent être synchronisés avec des conditions humides. Cela renforce notre hypothèse selon laquelle le forçage solaire centenaire est principalement capturé pendant la saison hivernale. ". 

Voir le graphique ici https://www.nature.com/articles/s41598-018-35498-x/figures/4

" Comparaison de la reconstruction de la modulation solaire 37 ( a ) et de la reconstruction de l'irradiance solaire totale (TSI) 36 ( b ) avec l' enregistrement composite Cha2-GP5 δ 18 O ( c ), l'enregistrement stalagmitique δ 18 O de la grotte d'Ifoulki (IFK1) 8 ( d ) et l'enregistrement des cernes des arbres ScPDSI 12 , 13 ( e ). L'ombrage bleu indique les périodes de faible activité solaire : minimum d'Oort (1010-1090 après J.-C.), minimum de Wolf (1280-1350 après J.-C.), minimum de Spörer (1450-1550 après J.-C.), minimum de Maunder (1645-1715 après J.-C.) et minimum de Dalton (1790-1820 après J.-C.). Les flèches noires indiquent les pics de faible activité solaire et leurs pics correspondants de conditions humides au Maroc. ".

Ici : https://www.nature.com/articles/ncomms4323 une page de Nature Geoscience montre "les Preuves d'un forçage externe de l'oscillation multidécennale atlantique (AMOC) depuis la fin du Petit Âge glaciaire" comme le dit le site que Pratika nous montre. Car L’oscillation multidécennale atlantique (AMO) est un facteur important du climat de l’hémisphère nord et les données montre la relation entre l'AMO et le forçage externe au choix des reconstructions solaires et volcaniques principalement depuis 1775 après J.C.

Modifié par williams
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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 520 messages
Mentor‚ 75ans‚
Posté(e)

Voilà qui est pointu !!!  Wahou !!!

Et je te tire mon chapeau quant à tes photographies...

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Membre, 39ans Posté(e)
Jean-EB Membre 1 369 messages
Mentor‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, williams a dit :
Il y a 19 heures, Jean-EB a dit :

Si quelqu'un a l'article publié dans Nature Geoscience je suis preneur.

Voici une page de Nature Geoscience disant ce que j'ai résumé  à mon message précédent https://www.nature.com/articles/s41598-018-35498-x puisque cela montre le lien entre l'indice NAO qui influence les hivers (NAO- = hivers froids et vice versa) et l'évolution à long therme de l'activité solaire basé à divers données scientifiques.

[…]

Voir le graphique ici https://www.nature.com/articles/s41598-018-35498-x/figures/4

[…]

Ici : https://www.nature.com/articles/ncomms4323 
 

[…]

Merci mais ce n’est absolument pas l’objet de ma demande.

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