Télétravail : les entreprises font machine arrière, est-ce la fin du travail à distance ?

Le travail à distance est devenu essentiel pour la plupart des travailleurs français. Mais de nombreux employeurs obligent leurs salariés à revenir au bureau plus souvent. Quatre ans après le Covid, l’ère du télétravail est-elle déjà révolue ?

Douche froide pour les habitués du télétravail. S’ils n’étaient que 3% avant la crise du Covid-19, «les salariés français sont désormais un sur quatre à travailler depuis chez eux au moins une fois par semaine», estime Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH de France. Et ils y ont d’ailleurs rapidement pris goût. Selon une étude de l’Apec publiée en mars 2024, aucun «retour en arrière n'est envisageable pour les cadres en matière de télétravail», et 69 % d’entre eux seraient mécontents en cas de réduction du nombre de jours travaillés à distance. Pourtant, plusieurs entreprises commencent déjà à faire machine arrière.

https://www.capital.fr/votre-carriere/teletravail-les-entreprises-font-machine-arriere-est-ce-la-fin-du-travail-a-distance-1503930

C'est vraiment une bonne nouvelle à tout les niveaux. Le travail en groupe en vraie est bien mieux.

il y a 11 minutes, Globure a dit :

Le travail à distance est devenu essentiel pour la plupart des travailleurs français. Mais de nombreux employeurs obligent leurs salariés à revenir au bureau plus souvent. Quatre ans après le Covid, l’ère du télétravail est-elle déjà révolue ?

Douche froide pour les habitués du télétravail. S’ils n’étaient que 3% avant la crise du Covid-19, «les salariés français sont désormais un sur quatre à travailler depuis chez eux au moins une fois par semaine», estime Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH de France. Et ils y ont d’ailleurs rapidement pris goût. Selon une étude de l’Apec publiée en mars 2024, aucun «retour en arrière n'est envisageable pour les cadres en matière de télétravail», et 69 % d’entre eux seraient mécontents en cas de réduction du nombre de jours travaillés à distance. Pourtant, plusieurs entreprises commencent déjà à faire machine arrière.

https://www.capital.fr/votre-carriere/teletravail-les-entreprises-font-machine-arriere-est-ce-la-fin-du-travail-a-distance-1503930

 

et oui, les employeurs français ne sont toujours pas prêts à faire confiance à leurs salariés ou bien est ce le besoin de contrôle ? 

après on connait tous des salariés en télétravail qui n'en glandent pas une, donc peut-on en vouloir aux employeurs de ne pas faire confiance ? 

il y a 15 minutes, Axo lotl a dit :

et oui, les employeurs français ne sont toujours pas prêts à faire confiance à leurs salariés ou bien est ce le besoin de contrôle ? 

après on connait tous des salariés en télétravail qui n'en glandent pas une, donc peut-on en vouloir aux employeurs de ne pas faire confiance ? 

...quand le chat n'est pas là...

il y a 1 minute, Umpokito a dit :

...quand le chat n'est pas là...

malheureusement, et du coup, ça entraine la méfiance des boss, qui mettent en place des mesures qui font chier tout le monde (les souris) et ceux qui taffent correctement en télétravail. C'est con mais c'était à prévoir. 

brin d'humour acide : vivement la prochaine pandémie 

il y a 55 minutes, Axo lotl a dit :

et oui, les employeurs français ne sont toujours pas prêts à faire confiance à leurs salariés ou bien est ce le besoin de contrôle ? 

après on connait tous des salariés en télétravail qui n'en glandent pas une, donc peut-on en vouloir aux employeurs de ne pas faire confiance ? 

De mon point de vue, ceux qui glandent en télétravail sont généralement ceux qui glandent également en présentiel. 

Y’a des pros dans le brassage de vent.

Après j’avoue avoir du mal à comprendre le problème, tant que le boulot est fait dans les temps et correctement, peu importe comment les gens s’organisent. 

 

Il y a 1 heure, Izanami a dit :

Après j’avoue avoir du mal à comprendre le problème, tant que le boulot est fait dans les temps et correctement, peu importe comment les gens s’organisent. 

Pour ma part, bien avant le covid, lorsque j’étais encore en activité dans un bureau d’étude en région parisienne, une femme ingénieur habitant le centre de la France est enceinte. Elle obtient l’autorisation de l’entreprise de pouvoir continuer à travailler chez elle depuis son domicile, bien avant ses congés légaux.

Puis de me rendre compte au fil des jours et des semaines passantes, que ceux ou celles qui la sollicitait pour résoudre certains problèmes ou rédiger certaines notes de calculs ne la sollicitait plus du tout.

Je m’étais faite cette réflexion loin des yeux loin du cœur, elle était sorti des radars de l’entreprise et de ses relations internes.

Car en présentiel, assister aux réunions, écouter les différents intervenants au regard des problèmes qui surgissent, font qu’un dialogue s’installe entre la hiérarchie et tout le personnel de l’entreprise, savoir et apprendre qui fait quoi, quand et ou, est indispensable pour le travail en équipe, une absence visuel prolongé casse ce lien.

Ce retour conditionnel sur un temps minimum dans l'entreprise pour chacun des employés, ne m'étonne pas pour les raisons décrites ci dessus. 

Il y a 1 heure, Izanami a dit :

De mon point de vue, ceux qui glandent en télétravail sont généralement ceux qui glandent également en présentiel. 

 

 

Je partage cet avis, pourquoi attendre d'être en télétravail pour glander. Cela est plutôt lié à la conscience professionnelle, que l'envie de travailler ou non, du moins c'est la vision que j'en ai.

il y a 7 minutes, Enchantant a dit :

Pour ma part, bien avant le covid, lorsque j’étais encore en activité dans un bureau d’étude en région parisienne, une femme ingénieur habitant le centre de la France est enceinte. Elle obtient l’autorisation de l’entreprise de pouvoir continuer à travailler chez elle depuis son domicile, bien avant ses congés légaux.

Puis de me rendre compte au fil des jours et des semaines passantes, que ceux ou celles qui la sollicitait pour résoudre certains problèmes ou rédiger certaines notes de calculs ne la sollicitait plus du tout.

Je m’étais faite cette réflexion loin des yeux loin du cœur, elle était sorti des radars de l’entreprise et de ses relations internes.

Car en présentiel, assister aux réunions, écouter les différents intervenants au regard des problèmes qui surgissent, font qu’un dialogue s’installe entre la hiérarchie et tout le personnel de l’entreprise, savoir et apprendre qui fait quoi, quand et ou, est indispensable pour le travail en équipe, une absence visuel prolongé casse ce lien.

Ce retour conditionnel sur un temps minimum dans l'entreprise pour chacun des employés, ne m'étonne pas pour les raisons décrites ci dessus. 

Oui mais actuellement on est moins isolé même en télétravail. Ne serait ce qu’avec les messagerie type Teams.  Même en télétravail on peut assister au réunion. ( d’ailleurs ça arrive même que certains préfère faire la réunion en teams malgré leur présence sur site) 

Un planning hybride avec des jours de télétravail et des jours de présence me semble le meilleur compromis. Je ne suis pas spécialement pour du 100% télétravail, hormis conditions particulières. 

franceinfo : Pourquoi ces entreprises veulent-elles revenir en arrière ?

Laetitia Niaudeau : Ce n'est pas par hasard qu'on observe en effet ces phénomènes dans certaines entreprises. La plupart des accords de télétravail ou de travail hybride ont été signés à la faveur de la sortie de la crise Covid pour des périodes en général de trois ans. La plupart de ces accords arrivent aujourd'hui à échéance. La renégociation démarre dans de nombreuses entreprises ou va s'ouvrir dans les prochaines semaines, les prochains mois. C'est un moment où le dialogue social va reprendre sur ce sujet. On va finalement pouvoir aussi tirer profit de l'expérience de ces trois ou quatre années de télétravail.

...

    

Le rapport de force est encore aujourd'hui à la faveur des cadres, puisque le marché de l'emploi des cadres reste dynamique, même si on a observé une inflexion depuis le début de l'année. Clairement, les entreprises qui feraient ce choix de revenir sur l'organisation du travail en télétravail vont devoir clairement se poser la question de comment attirer les candidats et comment fidéliser leurs collaborateurs.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/greve-a-ubisoft-le-teletravail-n-est-plus-une-option-c-est-vraiment-considere-comme-un-acquis-assure-l-association-pour-l-emploi-des-cadres_6839153.html

Il y a 6 heures, Enchantant a dit :

Pour ma part, bien avant le covid, lorsque j’étais encore en activité dans un bureau d’étude en région parisienne, une femme ingénieur habitant le centre de la France est enceinte. Elle obtient l’autorisation de l’entreprise de pouvoir continuer à travailler chez elle depuis son domicile, bien avant ses congés légaux.

Puis de me rendre compte au fil des jours et des semaines passantes, que ceux ou celles qui la sollicitait pour résoudre certains problèmes ou rédiger certaines notes de calculs ne la sollicitait plus du tout.

Je m’étais faite cette réflexion loin des yeux loin du cœur, elle était sorti des radars de l’entreprise et de ses relations internes.

Car en présentiel, assister aux réunions, écouter les différents intervenants au regard des problèmes qui surgissent, font qu’un dialogue s’installe entre la hiérarchie et tout le personnel de l’entreprise, savoir et apprendre qui fait quoi, quand et ou, est indispensable pour le travail en équipe, une absence visuel prolongé casse ce lien.

Ce retour conditionnel sur un temps minimum dans l'entreprise pour chacun des employés, ne m'étonne pas pour les raisons décrites ci dessus. 

Intéressant retour. En fait, cela dépends donc des fonctions et des tâches. Toutes les organisations du travail ne sont pas applicables trop simplement. Ca suit donc une analyse en temps réel, moyen, des conséquences concrètes. C'est plutôt normal. Tente-t-on assez d'expériences dans toutes les activités sociales, dans les politiques également ? Ca me semble intéressant de ce point de vue.

Il y a 10 heures, Axo lotl a dit :

après on connait tous des salariés en télétravail qui n'en glandent pas une,

Personnellement j'en connais beaucoup.

Il y a 9 heures, Izanami a dit :

De mon point de vue, ceux qui glandent en télétravail sont généralement ceux qui glandent également en présentiel. 

Y’a des pros dans le brassage de vent.

Exactement. J'en ai vu pas mal faire des heures pas possible au bureau juste pour passer le temps, rarement à leur poste. 

Ce qui me semble être remis en cause n'est pas le télétravail en lui même mais plutôt le full télétravail.

Et c'est assez logique, le full télétravail ne permet pas l'inclusion suffisante des collaborateurs dans les actions de l'entreprise et dans l'aspect social de l'entreprise.

Mais un mode de travail hybride (présentiel + télétravail) est au contraire bien plus efficace.

D'une part, il permet au collaborateur de détendre les contraintes de la présence et de pouvoir équilibrer sa vie.

D'autre part, il permet à l'entreprise, outre des gains d'échelle, de s'assurer de la présence de ses forces vives dans les phases importantes de son activité et de son développement.

Naturellement, je parle pour les postes télétravaillables.