Commérage

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Il s'agit d'un sujet discutable et traitable philosophiquement (depuis bien longtemps, Plutarque déjà en parlait) parmi d'autres...

--->  « S'il [l'homme] a des raisons momentanées pour être heureux lui-même, il n'en accumule pas moins les malheurs du prochain, comme un capital dans sa mémoire, pour le faire valoir dès que sur lui aussi le malheur se met à fondre : c'est là également une façon d'avoir une « joie maligne » (« Schadenfreude »). »

il y a 19 minutes, Demsky a dit :

 être heureux ne suffit pas, ce qui importe c'est que les autres soient malheureux. Ce principe c'est la notion que Freud a nommé la Schadenfreude – la joie mauvaise à l'idée du malheur d'autrui.

 Beaucoup de sages et de moins sages, de psy quelque chose, bref des bonheurologues nous proposent d'éprouver le plaisir de la joie d'être heureux. Et à chaque coup, ça ne rate pas, ça rate. 

 

 

--->  « S'il [l'homme] a des raisons momentanées pour être heureux lui-même, il n'en accumule pas moins les malheurs du prochain, comme un capital dans sa mémoire, pour le faire valoir dès que sur lui aussi le malheur se met à fondre : c'est là également une façon d'avoir une « joie maligne » (« Schadenfreude »). »

 

Tordu quand même!

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Quelles sont, d'après vous, les limites à ne pas franchir et la part respectable, voire socialement utile, en matière de commérage, c'est à dire lorsqu'il est question par exemple de discuter de la vie privée ou secrète d'autrui, de la juger et d'en colporter des on-dit?

Quand ça peut nuire en fait, au travail ?

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Quelles sont, d'après vous, les limites à ne pas franchir et la part respectable, voire socialement utile, en matière de commérage, c'est à dire lorsqu'il est question par exemple de discuter de la vie privée ou secrète d'autrui, de la juger et d'en colporter des on-dit?

Commérer sur son voisin est déjà une limite de franchie. Sa seule utilité est d'occuper ceux qui s'ennuient, les jaloux, ceux qui, plutôt que d'assumer leur manque d'investissement dans leurs propres vies, préfèrent critiquer la réussite de leurs voisins. 

Explication de la joie maligne. 

Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Tordu quand même!

Quand même c'est vite réglé : un bon << rire jaune >> et puis c'est tout !     

Eh bien dans le "commerage" il y a tout de même l'intérêt pour autrui, la transmission et l'expression de valeurs, l'exercice du jugement, etc. qui ne sont pas en soi des choses négatives. 

Je pense dans ma vie avoir appris plus de choses en écoutant les discussions des adultes sur telle ou telle personne et ses agissements que par des enseignements directs, par exemple qu'il ne faut pas frapper sa femme. 

Il y a 6 heures, wakanda59 a dit :

Commérer sur son voisin est déjà une limite de franchie. Sa seule utilité est d'occuper ceux qui s'ennuient, les jaloux, ceux qui, plutôt que d'assumer leur manque d'investissement dans leurs propres vies, préfèrent critiquer la réussite de leurs voisins. 

On peut commérer sur son voisin sur des sujets qui n'éveillent en rien la jalousie. Qui peuvent même être très éloignés de cet état d'esprit. C'est absurde et étriqué de raisonner de cette façon.

Pourquoi qualifier d'"un manque d'investissement de leurs propres vies". Ca n'a absolument aucun sens ce que vous nous sortez là.

il y a 1 minute, MadeleinedeProut a dit :

On peut commérer sur son voisin sur des sujets qui n'éveillent en rien la jalousie. Qui peuvent même être très éloignés de cet état d'esprit.

vous avez un exemple ? 

en rappelant les synonymes pour donner une idée de plus par rapport à la définition :

bavarder, caqueter, jaser, médire. – Familier : avoir la langue bien affilée, avoir la langue bien déliée, avoir la langue bien pendue, bavasser, baver, cancaner, causer, débiner, papoter, potiner. – Littéraire : clabauder, jaboter.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

vous avez un exemple ? 

en rappelant les synonymes pour donner une idée de plus par rapport à la définition :

bavarder, caqueter, jaser, médire. – Familier : avoir la langue bien affilée, avoir la langue bien déliée, avoir la langue bien pendue, bavasser, baver, cancaner, causer, débiner, papoter, potiner. – Littéraire : clabauder, jaboter.

Servez-vous de votre propre réflexion!

Qu'est-ce qu'on peut dire de ses voisins à des tiers sans que nos propos soient guidés par la jalousie aussi stupidement que cela a été avancé ?

Cogitez!

il y a 8 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Servez-vous de votre propre réflexion!

Qu'est-ce qu'on peut dire de ses voisins à des tiers sans que nos propos soient guidés par la jalousie aussi stupidement que cela a été avancé ?

Cogitez!

Le problème est là, c'est que ma propre réflexion me dit que le commérage c'est forcément médire, que c'est forcément cracher sur l'autre dans son dos, raconter des rumeurs, des histoires ou sa vie sans son accord, divulguer des informations souvent déformées. Donc excusez moi mais de lire il y a des des commérages positifs, c'est juste pas possible, ça existe pas. D'ailleurs vous ne pouvez pas donner d'exemple.

C'est tout.

Une autre question comme ça : comment prenez vous le fait que vos voisins ou vos proches divulguent votre vie, les confidences que vous avez pu faire ? vous le prenez bien, ça vous fait plaisir de savoir qu'on parle de vous et de votre vie dans votre dos sans avoir aucun controle sur ce qui est dit, sans pouvoir confirmer ou infirmer ou expliquer quoique ce soit ? 

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Le problème est là, c'est que ma propre réflexion me dit que le commérage c'est forcément médire, que c'est forcément cracher sur l'autre dans son dos, raconter des rumeurs, des histoires ou sa vie sans son accord, divulguer des informations souvent déformées. Donc excusez moi mais de lire il y a des des commérages positifs, c'est juste pas possible, ça existe pas. D'ailleurs vous ne pouvez pas donner d'exemple.

C'est tout.

Une autre question comme ça : comment prenez vous le fait que vos voisins ou vos proches divulguent votre vie, les confidences que vous avez pu faire ? vous le prenez bien, ça vous fait plaisir de savoir qu'on parle de vous et de votre vie dans votre dos sans avoir aucun controle sur ce qui est dit, sans pouvoir confirmer ou infirmer ou expliquer quoique ce soit ? 

Vous vous obstinez à ne voir qu'un aspect de la question. J'en resterai là.

il y a 3 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Vous vous obstinez à ne voir qu'un aspect de la question. J'en resterai là.

comme vous voulez.

Bonjour,

il est à peu près certain que tous ceux qui se sont fait les détracteurs du commérage soient aussi ceux qui en font usage, comme tous les autres in fine, un peu comme si on s'offusquait que des gens ont des flatulences sous-entendu que nous-même en serions épargnés ! Simplement, il n'en ont ni conscience, ni le sentiment de le faire quand même, que cela se produise en parlant à un " compère " d'une tierce personne absente, qu'elle soit un voisine, un collègue de travail, une connaissance plus ou proche, une célébrité, une figure publique ou un politicien, par exemples !

" Propos de commère, babillage d'une personne sur un sujet impliquant souvent une autre personne. "

https://fr.wiktionary.org/wiki/commérage

" Étymol. et Hist 1761 « bavardage » "

https://www.cnrtl.fr/etymologie/commérage

" Discussion légère ou conversation sur des sujets personnels d'autrui, souvent caractérisée par des détails non vérifiés ou des rumeurs. "

https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/commerage

" 3.  Fam. et péj. Femme bavarde, à l’affût de tous les racontars et qui parle à tort et à travers. Une commère de quartier. Une franche commère. Par extension. Toute personne qui a le même défaut. Cet homme est une vraie commère. "

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C3126

" 4 Emploi de ce terme avec quelques qualités ou défauts considérés surtout comme très habituels et de tous les instants. Une méchante commère. Une bonne commère. "

https://www.littre.org/definition/commère

Mais surtout quelle est l'utilité ou la fonction du commérage, pour répondre à l'autrice du Topic et à sa question légitime ?

On peut commencer par là, pour ceux sachant lire correctement l'anglais, par exemple, paru dans Nature:

https://www.nature.com/articles/srep23919

Ou bien, en français cette fois, de manière peu ou prou similaire, où on y apprendra pour certains ici présents ( qui ne voient le monde qu'en ou tout noir ou tout blanc ) que le commérage n'est pas toujours négatif(!) ( = médisant ou dénigrant intrinsèquement, même si c'est plus volontiers celui-ci que l'on emploi étant donné l'usage que l'on en fait et le penchant de curiosité malsaine ou appétence de l'humain en général pour le " négatif ", comme on peut le voir aisément aux informations, et tel que cela a été montré par les psychosociologues ), c'est un peu long, mais assez représentatif:

https://books.openedition.org/pupo/15400?lang=fr

À bons entendeurs...

il y a 1 minute, deja-utilise a dit :

Bonjour,

 

il est à peu près certain que tous ceux qui se sont fait les détracteurs du commérage soient aussi ceux qui en font usage, comme tous les autres in fine, un peu comme si on s'offusquait que des gens ont des flatulences sous-entendu que nous-même en serions épargnés ! Simplement, il n'en ont ni conscience, ni le sentiment de le faire quand même, que cela se produise en parlant à un " compère " d'une tierce personne absente, qu'elle soit un voisine, un collègue de travail, une connaissance plus ou proche, une célébrité, une figure publique ou un politicien, par exemples !

 

" Propos de commère, babillage d'une personne sur un sujet impliquant souvent une autre personne. "

https://fr.wiktionary.org/wiki/commérage

 

" Étymol. et Hist 1761 « bavardage » "

https://www.cnrtl.fr/etymologie/commérage

 

" Discussion légère ou conversation sur des sujets personnels d'autrui, souvent caractérisée par des détails non vérifiés ou des rumeurs. "

https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/commerage

 

" 3.  Fam. et péj. Femme bavarde, à l’affût de tous les racontars et qui parle à tort et à travers. Une commère de quartier. Une franche commère. Par extension. Toute personne qui a le même défaut. Cet homme est une vraie commère. "

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C3126

 

" 4 Emploi de ce terme avec quelques qualités ou défauts considérés surtout comme très habituels et de tous les instants. Une méchante commère. Une bonne commère. "

https://www.littre.org/definition/commère

 

Mais surtout quelle est l'utilité ou la fonction du commérage, pour répondre à l'autrice du Topic et à sa question légitime ?

 

On peut commencer par là, pour ceux sachant lire correctement l'anglais, par exemple, paru dans Nature:

https://www.nature.com/articles/srep23919

 

Ou bien, en français cette fois, de manière peu ou prou similaire, où on y apprendra pour certains ici présents ( qui ne voient le monde qu'en ou tout noir ou tout blanc ) que le commérage n'est pas toujours négatif(!) ( = médisant ou dénigrant intrinsèquement, même si c'est plus volontiers celui-ci que l'on emploi étant donné l'usage que l'on en fait et le penchant de curiosité malsaine ou appétence de l'humain en général pour le " négatif ", comme on peut le voir aisément aux informations, et tel que cela a été montré par les psychosociologues ), c'est un peu long, mais assez représentatif:

https://books.openedition.org/pupo/15400?lang=fr

 

 

À bons entendeurs...

Surtout j ai lu personne dirent qu'ils n'en faisaient pas. Par contre nous sommes beaucoup à dire que c'est négatif et pour l'instant aucun exemple est venu montrer un commérage positif. Mais si vous avez un exemple, pas de soucis.

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

Surtout j ai lu personne dirent qu'ils n'en faisaient pas. Par contre nous sommes beaucoup à dire que c'est négatif et pour l'instant aucun exemple est venu montrer un commérage positif. Mais si vous avez un exemple, pas de soucis.

Eh bien, il suffit d'en prendre un négatif à souhait et de prendre sa négation, et cela pourra faire l'objet d'un commérage ( gossip en anglais ), il aura autant d'exemples que l'on voudra, soit dé-négatif soit positif !

On pourrait pour fixer malgré tout les idées puisque cela semble insurmontable a priori, entendre sur une terrasse de café deux personnes discuter qu'une de leur connaissance, du moins par exemple le fils de celle-ci, qu'il aurait eu un diplôme, un enfant ou s'apprêterait à sa marier, ou encore qu'il aurait fait construire une piscine chez lui, qu'il aurait offert un bijou somptueux à sa compagnee, qu'il aurait été promu ou qu'il a l'intention de déménager, etc, etc...

il y a 1 minute, deja-utilise a dit :

Eh bien, il suffit d'en prendre un négatif à souhait et de prendre sa négation, et cela pourra faire l'objet d'un commérage ( gossip en anglais ), il aura autant d'exemples que l'on voudra, soit dé-négatif soit positif !

 

On pourrait pour fixer malgré tout les idées puisque cela semble insurmontable a priori, entendre sur une terrasse de café deux personnes discuter qu'une de leur connaissance, du moins par exemple le fils de celle-ci, qu'il aurait eu un diplôme, un enfant ou s'apprêterait à sa marier, ou encore qu'il aurait fait construire une piscine chez lui, qu'il aurait offert un bijou somptueux à sa compagnee, qu'il aurait été promu ou qu'il a l'intention de déménager, etc, etc...

Pour moi ce n'est pas du commérage au vu de la définition que vous avez vous même rappeler. Et encore qu'est ce qui nous dit que toutes ces informations sont vraies ? Cd n'est pas parce qu'une information est positive qu'elle est vraie.

Imaginons vos deux personnes dont l'une raconté que son voisin a gagné des millions au loto. Que moi je colporte ce commérage. Que va t il se passer pour notre petit vieux qui n'avait pas gagné ? Des sollicitations à n'en plus finir ? un vol ? 

Donc qu est ce qui est de la transmission d'information et qu'est ce qui est du commérage ?

Le 03/04/2024 à 11:45, Morfou a dit :

Propos de commère, babillage d'une personne sur un sujet impliquant souvent une autre personne.

Pourquoi obligatoirement parler de malveillance?

Obligatoirement sans doute pas mais très souvent, ce sont des paroles fort peu amènes et rarement positives, plutôt du genre critiques et dit de façon assez désobligeante.

Il est tout à fait possible de bavarder avec une personne au sujet d'une autre lorsque l'on sait qu'elles se connaissent et se voient régulièrement, par exemple pour demander de ses nouvelles car on ne l'a pas vue récemment mais jamais on ne doit (devrait) poser de questions au sujet de la vie privée ne concernant que la personne car aimerait-on, soi, que l'on fourre son nez dans ses affaires privées ? Bien sûr que non.

Il est délicat de parler d'une personne à une autre en son absence et mieux vaut éviter.

Il y a 8 heures, Axo lotl a dit :

Pour moi ce n'est pas du commérage au vu de la définition que vous avez vous même rappeler. Et encore qu'est ce qui nous dit que toutes ces informations sont vraies ? Cd n'est pas parce qu'une information est positive qu'elle est vraie.

Pour mieux comprendre cette notion, je peux grossièrement dire que le commérage serait de participer à des rumeurs mais à propos de personnes, et effectivement, rien ne garantit que ce qui est dit soit vrai, partiellement vrai ou fait de simples inférences non fondées, voire arbitraires. 

Il y a 8 heures, Axo lotl a dit :

Imaginons vos deux personnes dont l'une raconté que son voisin a gagné des millions au loto. Que moi je colporte ce commérage. Que va t il se passer pour notre petit vieux qui n'avait pas gagné ? Des sollicitations à n'en plus finir ? un vol ?

Si on envisage le commérage, comme le dernier lien que j'ai donné - qu'il faudrait lire cela dit en passant - que c'est soit un moyen de régulation socio-morale, soit dans une perspective de réputation, alors on peut imaginer toutes sortes de suite à un tel évènement, en bien comme en mal, suivant les protagonistes et les autres en suivant au rang N, comme n'importe quel autre type de rumeur !

Il y a 8 heures, Axo lotl a dit :

Donc qu est ce qui est de la transmission d'information et qu'est ce qui est du commérage ?

Je dirais qu'il est déjà question d'adéquation à la réalité ou de vérité, en effet trahir un secret avéré ne serait pas du commérage à proprement parler, tout comme de rapporter un évènement qui s'est réellement produit tel qu'on le dit et quand bien même il porterait sur une tierce personne. Le commérage prendrait une forme sémantique ou apparentée comme celle-ci:

" Il parait qu'untel/unetelle... "

Où l'on voit bien clairement que ce qui pourrait suivre peut fort bien être à connotation positive comme négative !

il y a 6 minutes, deja-utilise a dit :

Pour mieux comprendre cette notion, je peux grossièrement dire que le commérage serait de participer à des rumeurs mais à propos de personnes, et effectivement, rien ne garantit que ce qui est dit soit vrai, partiellement vrai ou fait de simples inférences non fondées, voire arbitraires. 

 

Si on envisage le commérage, comme le dernier lien que j'ai donné - qu'il faudrait lire cela dit en passant - que c'est soit un moyen de régulation socio-morale, soit dans une perspective de réputation, alors on peut imaginer toutes sortes de suite à un tel évènement, en bien comme en mal, suivant les protagonistes et les autres en suivant au rang N, comme n'importe quel autre type de rumeur !

 

Je dirais qu'il est déjà question d'adéquation à la réalité ou de vérité, en effet trahir un secret avéré ne serait pas du commérage à proprement parler, tout comme de rapporter un évènement qui s'est réellement produit tel qu'on le dit et quand bien même il porterait sur une tierce personne. Le commérage prendrait une forme sémantique ou apparentée comme celle-ci:

" Il parait qu'untel/unetelle... "

Où l'on voit bien clairement que ce qui pourrait suivre peut fort bien être à connotation positive comme négative !

 

Vous ne m'avez pas convaincu. Je ne vois de positif dans le fait de commérer.