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Electricité : pourquoi votre facture risque encore d'augmenter très bientôt alors que les prix en gros sont en baisse

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Doïna

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Membre, 63ans Posté(e)
Lionel59 Membre 4 835 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, DroitDeRéponse a dit :

C’est indiqué sur le lien : sur le marché de gros .

Les éoliennes ne ruinent pas le producteur 

Tant qu'il produit, après ça se complique! https://www.ventdesnoues.org/2021/04/13/demantelement-des-eoliennes-un-peril-financier-les-promoteurs-ne-peuvent-pas-faire-face-a-leurs-responsabilites-fed/

https://www.climato-realistes.fr/eoliennes-les-couts-caches/

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 556 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 15 heures, Lionel59 a dit :

Ca se complique aussi pour le nucléaire .

Pour autant les deux finiront bien par y arriver .

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Membre, 63ans Posté(e)
Lionel59 Membre 4 835 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)
il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Ca se complique aussi pour le nucléaire .

Pour autant les deux finiront bien par y arriver .

Il n'y a pas de producteur privé pour le nucléaire et "Les provisions pour démantèlement sont une charge qui doit être intégrée au coût de l’énergie. Contrairement à une idée répandue, pour le nucléaire, ce coût est inclus dans les charges d’exploitation annuelles des sociétés exploitantes (EDF en France)." https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/07/C-12-Comparaison-des-couts-complets-de-production-de-lelectricite_.pdf

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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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il y a 8 minutes, Lionel59 a dit :

Il n'y a pas de producteur privé pour le nucléaire et "Les provisions pour démantèlement sont une charge qui doit être intégrée au coût de l’énergie. Contrairement à une idée répandue, pour le nucléaire, ce coût est inclus dans les charges d’exploitation annuelles des sociétés exploitantes (EDF en France)." https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/07/C-12-Comparaison-des-couts-complets-de-production-de-lelectricite_.pdf

 il faudra toujours rajouter du fric pour le démantèlement, on sait comment cela se passe et c est nous qui  allons payé au final une seconde fois. 

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Membre, 63ans Posté(e)
Lionel59 Membre 4 835 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, petirobert a dit :

 il faudra toujours rajouter du fric pour le démantèlement, on sait comment cela se passe et c est nous qui  allons payé au final une seconde fois. 

C'est pourtant contrôlé par les services de l'État et par le Parlement. Le problème doit provenir de la "meilleure estimation".:D cf https://www.ouest-france.fr/bretagne/brennilis-29690/en-finistere-combien-va-reellement-couter-le-demantelement-de-la-centrale-de-brennilis-cee99094-5831-11ec-9a47-41ee58d6a886   

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 089 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 17 heures, Lionel59 a dit :

Il n'y a pas de producteur privé pour le nucléaire et "Les provisions pour démantèlement sont une charge qui doit être intégrée au coût de l’énergie. Contrairement à une idée répandue, pour le nucléaire, ce coût est inclus dans les charges d’exploitation annuelles des sociétés exploitantes (EDF en France)." https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/07/C-12-Comparaison-des-couts-complets-de-production-de-lelectricite_.pdf

Je retiens les valeurs du cout en euros par MWh du lien :

-nucléaire historique : 43,2

- nucléaire nouveau : 63,9

- éolien terrestre : 94,3

- éolien en mer posé : 103,5

- éolien en mer flottant : 134,9

- photovoltaïque résidentiel : 151,4

 

J'ajoute quelques dessins humoristiques 

 

special Energie.pdf

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Le 13/01/2024 à 14:16, frunobulax a dit :

Il suffit pourtant juste de lire l'article pour avoir la réponse ...

"Depuis le 1er février 2022, le gouvernement français a fait le choix de mettre en place des boucliers tarifaires au-delà desquels les factures d'énergie ne pouvaient pas grimper, opération qui s'apparente à un renoncement à la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). 

Aujourd'hui, le manque à gagner est considérable pour l'État qui souhaite profiter de la baisse générale du prix de l'électricité pour remettre en place cette taxe, une opération qui se traduirait par une hausse d'environ 10% sur les factures des Français.

Les tarifs vont donc augmenter au 1er février, mais ils seront loin d'atteindre les niveaux subis par les pays européens dans lesquels aucun bouclier n'avait été mis en place (les Belges ont vu leurs factures augmenter de 50 à 100% en 2023).

"Le Français ne le voit jamais mais si l'État avait dû répercuter les prix réels du marché, on aurait vu notre facture d'électricité multiplier par 4 à certains moments".
Philippe Charlez - expert en question énergétique à l'Institut Sapiens

Si ça vient de l'Institut Sapiens ça ne peut qu'être vrai  ..... think tank qui vend des idées .... je dirais aussi du flan ! Le McKinsey français !!!

"Son objectif est d’éclairer le débat économique et social français et européen par la diffusion de ses idées."

https://www.institutsapiens.fr/

Ecouter la vidéo ... ce Monsieur est beaucoup sur les écrans de télévision ....

Perso je préfère " Les Economistes Atterrés ! "... Nous sommes en plein dedans !!!

La Loi prévoit aussi le rachat aux actionnaires minoritaires des 16 % du capital
d’EDF qu’ils détenaient (pour 9,8 milliards, qui ne figurent pas dans le déficit
public). Le statut mixte d’EDF n’était pas tenable. L’État prend régulièrement des
mesures, comme l’obligation pour EDF de vendre à bas prix une partie de la
production d’électricité nucléaire à ses concurrents ou le blocage des prix de
l’électricité, qui diminuent le profit d’EDF et donc son cours de Bourse. Le cours
d’EDF est en conséquence très bas, 8 euros en juin, contre 32 à l’introduction et 72
à son maximum. Les actionnaires minoritaires peuvent demander une
indemnisation en justice. EDF est devenue déficitaire (vente à prix bradé de sa
production à ses concurrents, achats d’électricité à prix élevé sur le marché
européen, panne ou arrêt des centrales nucléaires, problème des EPR, etc.). Selon
le programme d’Emmanuel Macron, elle doit faire des investissements
importants pour prolonger la durée de vie des centrales et lancer les EPR. Elle doit
donc recourir à l’emprunt. Celui-ci doit être garanti par l’État. Sinon les marchés
financiers ne prendront pas le risque de prêter à une telle entreprise, sauf à des
taux élevés. Aussi, le rachat des actions des actionnaires minoritaires et la sortie
de la Bourse s’imposaient. Le risque maintenant est que l’État revende au privé les
secteurs rentables d’EDF : l’énergie hydraulique, le développement des énergies
renouvelables, la distribution (Enedis). Il faudrait, au contraire, pour l’électricité
comme pour le gaz, ruiner les « fournisseurs alternatifs », qui engrangent des
profits les années fastes et doivent être subventionnés par les finances publiques
les années de difficultés. La nationalisation devrait être une socialisation, c’est-à-
dire que la stratégie énergétique de la France devrait donner lieu à un débat
ouvert.
Tant le Programme de stabilité que les deux lois d’août témoignent d’une
indifférence coupable aux enjeux d’aujourd’hui. Ni grand programme pour
organiser et financer la transition écologique ; ni lutte contre les profits
exorbitants des grandes firmes multinationales. Le gouvernement reste dans sa
routine : annoncer des baisses de dépenses publiques et ne rien demander aux entreprises ."

https://www.atterres.org/wp-content/uploads/2022/08/Politique-budgetaire-2022-def.pdf

 

 

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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Il y a 17 heures, Lionel59 a dit :

C'est pourtant contrôlé par les services de l'État et par le Parlement. Le problème doit provenir de la "meilleure estimation".:D cf https://www.ouest-france.fr/bretagne/brennilis-29690/en-finistere-combien-va-reellement-couter-le-demantelement-de-la-centrale-de-brennilis-cee99094-5831-11ec-9a47-41ee58d6a886   

salut lionel, Brennilis a été fermée en 85, depuis ce temps, elle est démantelée par petit bout, j'ai eu un cousin qui y a travaillé durant quelques mois puis tout a été arrêté et tout le monde attend... cela fait donc près d'une cinquantaine d'années que cela devrait être fait... en plus, Brennilis est juste sur une de nos failles géologiques importantes... bref, tout va bien! rires!

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Membre, 63ans Posté(e)
Lionel59 Membre 4 835 messages
Maitre des forums‚ 63ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

salut lionel, Brennilis a été fermée en 85, depuis ce temps, elle est démantelée par petit bout, j'ai eu un cousin qui y a travaillé durant quelques mois puis tout a été arrêté et tout le monde attend... cela fait donc près d'une cinquantaine d'années que cela devrait être fait... en plus, Brennilis est juste sur une de nos failles géologiques importantes... bref, tout va bien! rires!

Salut Jacky, ca fait donc 39 ans maximum que cette centrale a été fermée. Je me demande avec quelle magouille les provisions pour démantèlement sont calculées et actualisées mais bon ce n'est pas grave, de toutes façons c'est le consommateur ou le contribuable qui paye!:rtfm: 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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le plus marrant, lionel, est que ce sont des associations écologistes qui, par leur barrage juridique, compliquent un peu plus tout le toutim! déjà que rien n'est simple! tout le monde discute sans avoir pris la mesure exacte de ce que veut démantèlement d'une centrale atomique... car il me semble mais je peux me tromper, est que personne ne sait comment faire et stocker le matos usagé. je suis pliée de rires! mais je n'ai rien contre l'atome du moment qu'il peut me procurer de "jus" pour un prix raisonnable... je dois attendre donc les nouvelles centrales en préparation sur le papier. 

entre nous, j'ai le temps de décéder! rires! 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 177 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 32 minutes, jacky29 a dit :

personne ne sait comment faire et stocker le matos usagé.

Mais si , on sait très bien ce qu'il faut faire.

Comme pour nos ordures : on trie avec des critères bien précis et en utilisant un ordre efficace.

D'abord on met le réacteur à l'arrêt. On noie l'intérieur du bâtiment réacteur comme on le fait à chaque opération de maintenance. Cette grande couche d'eau arrête les rayonnements mortels. Ensuite on enlève le couvercle tout en laissant les absorbeurs de neutrons en place et on retire tout le combustible pour le mettre en dépôt dans des piscines pendant quelques années. La radioactivité induite dans le béton la cuve et les tuyauteries du circuit primaire a une période (demie-vie) de 1 à 3 ans. Au bout de 10 à 15 ans la radioactivité résiduelle est devenue négligeable. Le plus bel exemple de réemploi est le réacteur C1 de Chinon qui est devenu un musée. Je l'ai visité en fonctionnement sa dernière année et en musée 20 ans plus tard)

En revanche le combustible et les produits de fission sont hautement radioactif. Un séjour de 5 à 10 ans en piscine a divisé la radioactivité de plus de 1 million. C'est alors qu'à l'usine de La Hague on va récupérer et solubiliser dans l'acide nitrique tout le combustible et les gaines de zirconium. Un traitement de chimie élémentaire et automatisé sépare les différents constituants par affinité chimique. L'uranium restant est récupéré ainsi que le plutonium produit pour être réutilisés. Les produits de fission hautement radioactifs vont être stockés provisoirement pendant quelques années pour faire encore tomber leur radioactivité. Ces derniers sont enfin dilués dans du verre fondu lequel est mis dans des cylindres en acier inox dont le col est soudé. Ce sont ces cylindres d'environ 100 litres qui seront mis dans des galeries souterraines dans des couches d'argilite car leur radioactivité va durer eau moins 100 000 ans et que l'argilite est étanche.

Quant aux bâtiments en béton on sait les détruire ou bien les réutiliser pour d'autres usages.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Répy a dit :

Mais si , on sait très bien ce qu'il faut faire.

Comme pour nos ordures : on trie avec des critères bien précis et en utilisant un ordre efficace.

D'abord on met le réacteur à l'arrêt. On noie l'intérieur du bâtiment réacteur comme on le fait à chaque opération de maintenance. Cette grande couche d'eau arrête les rayonnements mortels. Ensuite on enlève le couvercle tout en laissant les absorbeurs de neutrons en place et on retire tout le combustible pour le mettre en dépôt dans des piscines pendant quelques années. La radioactivité induite dans le béton la cuve et les tuyauteries du circuit primaire a une période (demie-vie) de 1 à 3 ans. Au bout de 10 à 15 ans la radioactivité résiduelle est devenue négligeable. Le plus bel exemple de réemploi est le réacteur C1 de Chinon qui est devenu un musée. Je l'ai visité en fonctionnement sa dernière année et en musée 20 ans plus tard)

En revanche le combustible et les produits de fission sont hautement radioactif. Un séjour de 5 à 10 ans en piscine a divisé la radioactivité de plus de 1 million. C'est alors qu'à l'usine de La Hague on va récupérer et solubiliser dans l'acide nitrique tout le combustible et les gaines de zirconium. Un traitement de chimie élémentaire et automatisé sépare les différents constituants par affinité chimique. L'uranium restant est récupéré ainsi que le plutonium produit pour être réutilisés. Les produits de fission hautement radioactifs vont être stockés provisoirement pendant quelques années pour faire encore tomber leur radioactivité. Ces derniers sont enfin dilués dans du verre fondu lequel est mis dans des cylindres en acier inox dont le col est soudé. Ce sont ces cylindres d'environ 100 litres qui seront mis dans des galeries souterraines dans des couches d'argilite car leur radioactivité va durer eau moins 100 000 ans et que l'argilite est étanche.

Quant aux bâtiments en béton on sait les détruire ou bien les réutiliser pour d'autres usages.

merci Répy, donc on peut espérer que ce tas de béton disparaisse en jour! cela fait un sacré bout de temps qu'il est là! finalement, ce sont les écolos qui bloquent le chantier par leur action en justice car depuis le temps, cela aurait du se faire or ça traine encore et encore! tu me rassures. 

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Membre, Posté(e)
kakome Membre 1 720 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 19/01/2024 à 11:16, Doïna a dit :

J'ai argumenté pendant des années contre ce poncif qui vient toujours des mêmes personnes, c'est saoulant de devoir encore argumenter, mais je vais le faire quand même pour te faire plaisir :

Guide des institutions européenne à l'usage des citoyens :

https://fse.gouv.fr/sites/default/files/documentary_files/guide_comment_fonctionne_lunion_europeenne.pdf

Histoire de l'UE :

https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/history-eu_fr

Pourquoi une Europe Unie :

https://www.vie-publique.fr/fiches/20308-pourquoi-une-europe-unie

Tout est là, et quand on a pris connaissance de ces documents complets on comprend le bien-fondé de l'UE, qui n'est pas un ramassis de pays à la solde de l'Allemagne et des États-Unis.

Il faut savoir que l’Union européenne a reçu en 2012 le prix Nobel de la paix pour son œuvre de pacification des relations entre les pays du Vieux continent réalisée depuis 1950. La récompense vient couronner plus de 60 ans d’une entreprise inédite visant à développer un autre mode de relations interétatiques fondé sur le dialogue et l’intégration au sein d’un ensemble supranational.

Il est parfois bon de ne point dégainer rapidement sa réponse .                                                                                                               Je vais relire les belles promesses dont devait nous faire profiter cette Europe désormais obèse , dirigée par une Commission de bureaucrates non élu(es) ...j'y ai une nièce .                                                                                                                                           M'étonnerait qu'un chapitre TRACTEURS y figure .

Notre demi ''Naboléon '' s'y voit déjà . Deux ans à tenir .  Les costauds de la sémantique ont déjà commencé leur ( leurre ) numéro anesthésiant .

L'UE jusqu'à 12 était encore jouable , comme à 8 , avec de multiples accords bilatéraux . Or leur but est tout autre .                                    Conscients qu'une religion fascisante se métastase ; qu'ils n'osent l'affronter face à face , ils comptent sur leur ultra libéralisme + l' I . A + le numérique pour nous rendre hyper dépendants + des menaces de diverses natures pour instiller la peur .                                                     À terme moyen - 30 / 40 ans ? - , n'avoir que deux catégories de citoyens à leurs bottes .  Les ''UTILES '' dont le fonctionnariat et assimilés , les banques , les géants de l'alimentaire , ceux de l'énergie , de la santé ... et d'autres  soit 15 à 20 % .                                                    Les 3/4  restants  seront amadoués périodiquement avec des chèques saisonniers .

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 089 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 29/01/2024 à 17:43, Répy a dit :

Mais si , on sait très bien ce qu'il faut faire.

Comme pour nos ordures : on trie avec des critères bien précis et en utilisant un ordre efficace.

D'abord on met le réacteur à l'arrêt. On noie l'intérieur du bâtiment réacteur comme on le fait à chaque opération de maintenance. Cette grande couche d'eau arrête les rayonnements mortels. Ensuite on enlève le couvercle tout en laissant les absorbeurs de neutrons en place et on retire tout le combustible pour le mettre en dépôt dans des piscines pendant quelques années. La radioactivité induite dans le béton la cuve et les tuyauteries du circuit primaire a une période (demie-vie) de 1 à 3 ans. Au bout de 10 à 15 ans la radioactivité résiduelle est devenue négligeable. Le plus bel exemple de réemploi est le réacteur C1 de Chinon qui est devenu un musée. Je l'ai visité en fonctionnement sa dernière année et en musée 20 ans plus tard)

En revanche le combustible et les produits de fission sont hautement radioactif. Un séjour de 5 à 10 ans en piscine a divisé la radioactivité de plus de 1 million. C'est alors qu'à l'usine de La Hague on va récupérer et solubiliser dans l'acide nitrique tout le combustible et les gaines de zirconium. Un traitement de chimie élémentaire et automatisé sépare les différents constituants par affinité chimique. L'uranium restant est récupéré ainsi que le plutonium produit pour être réutilisés. Les produits de fission hautement radioactifs vont être stockés provisoirement pendant quelques années pour faire encore tomber leur radioactivité. Ces derniers sont enfin dilués dans du verre fondu lequel est mis dans des cylindres en acier inox dont le col est soudé. Ce sont ces cylindres d'environ 100 litres qui seront mis dans des galeries souterraines dans des couches d'argilite car leur radioactivité va durer eau moins 100 000 ans et que l'argilite est étanche.

Quant aux bâtiments en béton on sait les détruire ou bien les réutiliser pour d'autres usages.

C'est exact que de nombreux réacteurs ont été complètement démantelés aux USA.

La France ayant un parc de réacteurs plus récents n'a démantelés que les réacteurs anciens de type UNGG à Chinon et ailleurs.

Il n'y a aucun problème technique mais plus on attend et plus la radioactivité diminue donc plus les couts de démantèlement baissent.

Le 30/01/2024 à 09:38, jacky29 a dit :

merci Répy, donc on peut espérer que ce tas de béton disparaisse en jour! cela fait un sacré bout de temps qu'il est là! finalement, ce sont les écolos qui bloquent le chantier par leur action en justice car depuis le temps, cela aurait du se faire or ça traine encore et encore! tu me rassures. 

C'est exact que ce sont les multiples recours juridiques des écolos qui retardent le démantèlement de Brennilis.

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

C'est exact que ce sont les multiples recours juridiques des écolos qui retardent le démantèlement de Brennilis.
 

merci, Pierrot! donc c'est grâce aux écolos que ce tas de boue est encore sous nos yeux! ils devraient relire le Spartacus de Koestler... il y a un personnage intéressant dans la personne de "l'Essénien"... qui demande pourquoi les humains s'entêtent à se battre contre eux-mêmes. 

Il y a 13 heures, kakome a dit :

Il est parfois bon de ne point dégainer rapidement sa réponse .                                                                                                               Je vais relire les belles promesses dont devait nous faire profiter cette Europe désormais obèse , dirigée par une Commission de bureaucrates non élu(es) ...j'y ai une nièce .                                                                                                                                           M'étonnerait qu'un chapitre TRACTEURS y figure .

Notre demi ''Naboléon '' s'y voit déjà . Deux ans à tenir .  Les costauds de la sémantique ont déjà commencé leur ( leurre ) numéro anesthésiant .

L'UE jusqu'à 12 était encore jouable , comme à 8 , avec de multiples accords bilatéraux . Or leur but est tout autre .                                    Conscients qu'une religion fascisante se métastase ; qu'ils n'osent l'affronter face à face , ils comptent sur leur ultra libéralisme + l' I . A + le numérique pour nous rendre hyper dépendants + des menaces de diverses natures pour instiller la peur .                                                     À terme moyen - 30 / 40 ans ? - , n'avoir que deux catégories de citoyens à leurs bottes .  Les ''UTILES '' dont le fonctionnariat et assimilés , les banques , les géants de l'alimentaire , ceux de l'énergie , de la santé ... et d'autres  soit 15 à 20 % .                                                    Les 3/4  restants  seront amadoués périodiquement avec des chèques saisonniers .

 

kakomé, j'adore ton texte... il ne prend pas en compte un phénomène naturel qui risque fort de nous détruire... mais ce n'est pas si grave! rires!

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, Pierrot89 a dit :

C'est exact que de nombreux réacteurs ont été complètement démantelés aux USA.

La France ayant un parc de réacteurs plus récents n'a démantelés que les réacteurs anciens de type UNGG à Chinon et ailleurs.

Il n'y a aucun problème technique mais plus on attend et plus la radioactivité diminue donc plus les couts de démantèlement baissent.

C'est exact que ce sont les multiples recours juridiques des écolos qui retardent le démantèlement de Brennilis.

"Utilisant une technologie aujourd’hui abandonnée, dite gaz-eau lourde, le réacteur de Brennilis dans le Finistère a été mis à l’arrêt en 1985. Et son démantèlement total et final, retardé par des procédures juridiques de l’association «Sortit du Nucléaire», va enfin commencer. Le décret a été signé le 29 septembre. Cette opération qui s’achèvera en 2041 servira de banc d’essai à EDF pour les démantèlements futurs. Seront notamment testées des technologies faisant appel à des moyens robotisés.

Top départ et cette fois le bon au démantèlement de l’unique réacteur nucléaire breton jamais construit. Lancé par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) en 1962, le projet «EL4» pour «Eau Lourde n°4», visait à construire une centrale expérimentale utilisant la technologie dite gaz-eau lourde. C’est alors le site de Brennilis, sur les Monts d’Arrée dans le Finistère, qui fut choisi pour l’accueillir. En 1967, ce petit réacteur de 75 mégawatts (voir la photographie ci-dessus) est raccordé au réseau. Son fonctionnement particulier fait qu’il utilise de l’uranium naturel (non enrichi) comme combustible, de l’eau lourde comme modérateur et un refroidissement au gaz carbonique.

Connue pour avoir été la cible en 1975 et 1979 d’un double attentat à l’explosif par des indépendantistes bretons, la centrale produira pourtant de l’électricité pendant presque deux décennies, malgré l’abandon de la filière baptisée HWGCR (en anglais Heavy Water Gas Cooled Reactor) et le choix des réacteurs à eau pressurisé qui constituent aujourd’hui la totalité du parc de 56 réacteurs en service en France.

En 1985, la centrale est définitivement mise à l’arrêt. Débute alors immédiatement la phase préalable au démantèlement, visant à décharger le combustible nucléaire ainsi que vidanger l’ensemble des circuits afin de faire baisser la dosimétrie.

La troisième phase, celle du démantèlement total et final, enfin lancée

https://www.transitionsenergies.com/demantelement-total-unique-reacteur-nucleaire-bretagne-brennilis-va-commencer/ 30 09 2023

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)

Pour le cabinet d’analyses et de conseils Rystad Energy, l’année 2024 s’annonce à nouveau cruciale dans le monde de l’énergie. Il met en avant neuf tendances majeures :

-la géopolitique aura plus que jamais un impact majeur sur le prix du pétrole,

-le gaz naturel continuera à servir d’énergie fossile de transition,

-le mouvement de fusions, acquisitions et concentrations va continuer dans l’industrie pétrolière comme dans celle des renouvelables,

-les projets de développement à grande échelle de l’hydrogène vont décoller,

-la croissance ralentie du pétrole de schiste américain, une bonne nouvelle pour l’OPEP,

-le développement des renouvelables va continuer à battre des records,

-un cartel du type OPEP+ pourrait bien voir le jour dans le domaine des produits pétroliers raffinés,

-la crise de l’éolien marin n’est pas terminée mais les perspectives redeviennent favorables,

-la production d’électricité à partir du charbon pourrait commencer à décliner avec le ralentissement de la croissance économique en Asie.

« L’année dernière a été une année charnière pour le monde de l’énergie. Les capacités des énergies renouvelables ont augmenté rapidement, étant capables pour la première fois de répondre à la croissance de la demande mondiale d’électricité… La demande mondiale de charbon a très probablement atteint son maximum en 2023 et les technologies d’énergie propre sont désormais plus abordables que les alternatives aux combustibles fossiles dans la plupart des régions du monde. Les combustibles fossiles resteront toutefois une composante importante du bouquet énergétique au cours des prochaines décennies…

Pour autant, le déploiement des énergies renouvelables connaît également des contretemps comme l’inflation des coûts observée dans le secteur de l’énergie éolienne marine. Les gouvernements devront intensifier leur action pour remettre ce secteur sur les rails… », écrit Rystad Energy.

  1. La géopolitique aura plus que jamais un impact majeur sur le prix du pétrole

Cette année, pas moins de 4,2 milliards de personnes dans le monde seront confrontées à d’éventuels changements politiques avec des élections générales dans plus de 70 pays. Les résultats de ces élections auront un impact significatif sur les politiques nationales, les développements géopolitiques et… les marchés pétroliers. L’avenir du soutien des États-Unis à l’Ukraine, les ambitions de l’Union Européenne en matière de politique climatique, les tensions en mer de Chine, les frictions commerciales entre la Chine et l’Occident et les conflits en cours au Moyen-Orient menacent tous de fortement perturber le marché pétrolier.

  1. Le gaz naturel continuera à servir d’énergie fossile de transition

Le gaz naturel restera en 2024 une réponse au fameux trilemme énergétique. Comment concilier sécurité, accessibilité financière et durabilité. La production mondiale de gaz devrait augmenter de 3% pour atteindre 130 milliards de mètres cubes (Gm3) cette année. Les investissements dans les nouveaux projets de GNL (Gaz naturel liquéfié) devraient ralentir par rapport à 2023 mais rester à un niveau élevé. Le gaz jouera un rôle déterminant dans la transition énergétique, en particulier dans le secteur de l’électricité. Il est le complément idéal des renouvelables intermittents (éolien et solaire).

  1. Le mouvement de fusions, acquisitions et concentrations va continuer dans l’industrie pétrolière comme dans celle des renouvelables

 

https://www.transitionsenergies.com/neuf-facteurs-cles-marches-energie-2024/

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 177 messages
scientifique,
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Le réacteur de Brenniis était semi expérimental et a produit de l'électricité pendant deux décennies. Cependant il était le seul de ce modèle en France et son rendement énergétique était moindre que celui de la filière uranium enrichi eau pressurisée. Enfin l'eau lourde n'est pas abondante et donc il ne pouvait que rester exceptionnel.

Depuis 1985 les écolos s'ingénient à retarder le démantèlement et on se demande bien pourquoi. En effet, il est totalement vidé de toute matière fissile, il peut donc être démonté sans problème car la radioactivité induite dans les bétons a été divisée par un facteur de 1 million depuis 40 ans.

Cependant il faut savoir que la Bretagne est une région à forte consommation d'électricité en raison des élevages et de l'agroalimentaire. Mais elle est la seule à ne pas avoir de grosse centrale de production. Tous ses kWh viennent de loin : Normandie, Val de Loire, Gironde pour les plus proches. En cas de très grosse consommation nationale, aux heures de pointe, la Bretagne sera la première région à subir des coupures tournantes et on ne parle pas des grosses coupures par des tempêtes : pour reconstruire un pylône abattu (400 000 V) il faut entre 1 et 2 mois en procédure ultra accélérée. Ce serait une faillite généralisée dans l'industrie agro-alimentaire.

La Bretagne aurait besoin d'une centrale à 2 réacteurs sur ses côtes maritimes, les seules à disposer d'eau de refroidissement en grande quantité, ce qui n'était pas le cas de Brennilis. Sans cette construction dans les 10 ans la Bretagne restera à la merci des pics de consommations, des aléas techniques et tempétueux.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 208 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 3 heures, Répy a dit :

Le réacteur de Brenniis était semi expérimental et a produit de l'électricité pendant deux décennies. Cependant il était le seul de ce modèle en France et son rendement énergétique était moindre que celui de la filière uranium enrichi eau pressurisée. Enfin l'eau lourde n'est pas abondante et donc il ne pouvait que rester exceptionnel.

Depuis 1985 les écolos s'ingénient à retarder le démantèlement et on se demande bien pourquoi. En effet, il est totalement vidé de toute matière fissile, il peut donc être démonté sans problème car la radioactivité induite dans les bétons a été divisée par un facteur de 1 million depuis 40 ans.

Cependant il faut savoir que la Bretagne est une région à forte consommation d'électricité en raison des élevages et de l'agroalimentaire. Mais elle est la seule à ne pas avoir de grosse centrale de production. Tous ses kWh viennent de loin : Normandie, Val de Loire, Gironde pour les plus proches. En cas de très grosse consommation nationale, aux heures de pointe, la Bretagne sera la première région à subir des coupures tournantes et on ne parle pas des grosses coupures par des tempêtes : pour reconstruire un pylône abattu (400 000 V) il faut entre 1 et 2 mois en procédure ultra accélérée. Ce serait une faillite généralisée dans l'industrie agro-alimentaire.

La Bretagne aurait besoin d'une centrale à 2 réacteurs sur ses côtes maritimes, les seules à disposer d'eau de refroidissement en grande quantité, ce qui n'était pas le cas de Brennilis. Sans cette construction dans les 10 ans la Bretagne restera à la merci des pics de consommations, des aléas techniques et tempétueux.

et pourquoi on a pas fait l'hydraulique comme sur la Rance .... Encore les écolos c'est vrai qu'il vaut mieux penser éoliennes !!!

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-pourquoi-ne-construit-on-pas-davantage-dusines-maremotrices-on-vous-repond-647e7a70-b6be-11ed-8162-65d84108a21b

"Pour remédier à ces problèmes écologiques, et développer la filière marémotrice, la SHF propose « d’identifier les « zones interdites » au regard d’enjeux environnementaux jugés importants », et de penser ce type de projet non pas « sur les seules modifications de l’environnement préexistant », mais aussi « en vue de l’améliorer par des mesures compensatoires, la qualité du nouvel environnement créé par le projet ».

Les auteurs proposent par exemple, de développer des projets marémoteurs « dans des zones où l’environnement marin et littoral est déjà dégradé ou menacé de manière à créer, ou recréer, ou protéger un environnement riche et fonctionnel ».

Du côté d’EDF, le développement de ce type de structure n’est pour le moment pas à l’ordre du jour, comme nous l’a confirmé l’entreprise par téléphone.

Modifié par ouest35
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 177 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

et pourquoi on a pas fait l'hydraulique comme sur la Rance .... Encore les écolos c'est vrai qu'il vaut mieux penser éoliennes !!!

Le barrage de la Rance est une réussite technique unique au monde.

Mais il faut savoir que ce site est unique et il n'y en a pas d'autres et voici pourquoi :. les hauteurs "h" de marées y sont exceptionnelles. Ensuite on a barré un estuaire de grand volume (et grande masse d'eau "m") dans une partie étroite. Ce site est géographiquement unique. Donc à chaque marée on transforme en énergie électrique l'énergie potentielle (mgh) de cette masse d'eau qui s'élève par l'attraction lune-soleil. La Bretagne a beaucoup d'estuaires mais leur forme est telle qu'ils n'ont pas de goulet facile à barer économiquement. Enfin il faut savoir que sur les 24 turboalternateurs de la Rance il y en a toujours au moins 8 qui sont en maintenance surtout pour les nettoyer des patèlles et algues qui s'incrustent sur les pales et font tomber le rendement.

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