Le nazisme était aussi une histoire de femmes

Bonjour,

Relativement épargnées par les procès de l'après-guerre, les femmes n'étaient pas pour autant absentes des rangs de la Waffen-SS.

Issues pour la plupart d'un milieu modeste, les surveillantes (Aufseherin en allemand) sont d'abord motivées par la perspective d'un emploi stable et «bien payé», ainsi que le promettent les petites annonces. Les recruteurs recherchent des candidates âgées de 21 à 45 ans, célibataires de préférence, «sans compétences professionnelles requises». Le salaire est attractif: le double de celui d'une ouvrière de l'armement. Il est même plus élevé que celui des surveillants masculins.

En temps de guerre, la recette fonctionne. Preuve que les offres n'attirent pas que des tortionnaires, Germaine Tillion, survivante de Ravensbrück, raconte le processus d'acculturation: «Pour une petite Aufseherin de 20 ans, qui, le jour de son arrivée, était tellement peu au fait des bonnes manières du camp qu'elle disait “pardon” lorsqu'elle passait devant une prisonnière, et qui avait été visiblement effrayée par les premières brutalités qu'elle avait vues, il a fallu exactement quatre jours avant qu'elle ne prît ce même ton et ces mêmes procédés.»

Au total, quelque 3.500 gardiennes SS participèrent, avec la bénédiction du Führer, aux crimes orchestrés par le Troisième Reich. Les tribunaux anglo-américains en exécutèrent six.

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Plus saloperie que les hommes celles là 

Un grand sujet cultur elle

il y a 44 minutes, Doïna a dit :

Les tribunaux anglo-américains en exécutèrent six.

Ça devait être de sacrées saloperies.

Comment dire… un milliard de fois hélas oui, innommable !

Je chie clairement sur la sororité là, quelle honte…

Est-il besoin de préciser que le nazisme n'était pas du tout une idéologie féministe, et que ces femmes SS (volontaires) étaient une exception? L'idéal nazi pour les femmes, c'était les 3 "K" traditionnels de la société allemande : "Kinder, Kirche, Küche" (enfants, église, cuisine). Cela dit, la Wehrmacht a employé des milliers d'auxiliaires féminines (rien à voir avec les gardiennes des camps), mais contrairement aux pays alliés, la main d'oeuvre féminine n'a pas été utilisée massivement dans les usines, ce qui aurait pourtant fortement accru la production. Et contrairement à l'URSS, aucune unité féminine n'a été formée dans l'armée, alors que les Russes avaient des unités d'aviatrices ou de tireuses d'élite. Une personnalité comme la pilote d'essai Hanna Reitsch, qui tenta de faire sortir Hitler de Berlin en avril 1945, demeure une exception.

Il y a 1 heure, Doïna a dit :

Ah la douceur féminine teutonne ! 

il y a une heure, Gepetto a dit :

Plus saloperie que les hommes celles là 

plus ? en quoi elles ont été pires que le nazis ? 

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Relativement épargnées par les procès de l'après-guerre, les femmes n'étaient pas pour autant absentes des rangs de la Waffen-SS.

 

Issues pour la plupart d'un milieu modeste, les surveillantes (Aufseherin en allemand) sont d'abord motivées par la perspective d'un emploi stable et «bien payé», ainsi que le promettent les petites annonces. Les recruteurs recherchent des candidates âgées de 21 à 45 ans, célibataires de préférence, «sans compétences professionnelles requises». Le salaire est attractif: le double de celui d'une ouvrière de l'armement. Il est même plus élevé que celui des surveillants masculins.

En temps de guerre, la recette fonctionne. Preuve que les offres n'attirent pas que des tortionnaires, Germaine Tillion, survivante de Ravensbrück, raconte le processus d'acculturation: «Pour une petite Aufseherin de 20 ans, qui, le jour de son arrivée, était tellement peu au fait des bonnes manières du camp qu'elle disait “pardon” lorsqu'elle passait devant une prisonnière, et qui avait été visiblement effrayée par les premières brutalités qu'elle avait vues, il a fallu exactement quatre jours avant qu'elle ne prît ce même ton et ces mêmes procédés.»

Au total, quelque 3.500 gardiennes SS participèrent, avec la bénédiction du Führer, aux crimes orchestrés par le Troisième Reich. Les tribunaux anglo-américains en exécutèrent six.

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4 jours de formation pour devenir tortionnaire et percevoir le double du salaire d'une ouvrière. Un métier d'avenir et plein de promesses.

il y a 3 minutes, dbm27 a dit :

4 jours de formation pour devenir tortionnaire et percevoir le double du salaire d'une ouvrière. Un métier d'avenir et plein de promesses.

En échange d'un bon salaire, certains et certaines seraient prêt.e.s à faire n'importe quoi, même le pire.

il y a une heure, Doïna a dit :

En échange d'un bon salaire, certains et certaines seraient prêt.e.s à faire n'importe quoi, même le pire.

Ca c' est votre point de vue.    

Le sujet m'a beaucoup intéressé alors j'ai fait quelques recherches...

Bon déjà il semblerait qu'il y ait eu un succès à travers les latitudes du monde et on peut se recueillir sur le fait que la guerre c'est la guerre et il faut être magnanime vis à vis de ces femmes, peut-être n'avaient elles pas le choix, des enfants à nourrir, le patriarcat, hugo boss etc etc bon. 

il y a une heure, .iO a dit :

Le sujet m'a beaucoup intéressé alors j'ai fait quelques recherches...

Bon déjà il semblerait qu'il y ait eu un succès à travers les latitudes du monde et on peut se recueillir sur le fait que la guerre c'est la guerre et il faut être magnanime vis à vis de ces femmes, peut-être n'avaient elles pas le choix, des enfants à nourrir, le patriarcat, hugo boss etc etc bon. 

 

Magnanime ac celles qui n’avaient pas le choix… tant par la manipulation, pression, obligation, violence.
C’est un peu comme certains de ces soldats enrôlés, sans grade… de simples exécutants, plus victimes de ce dictateur et de son idéologie monstrueuse que volontaires.

Je ne suis pas à même de juger car je n’ai pas été confrontée à cette abomination, je sais pas vraiment si on pouvait y déroger.

Mon état d’esprit me fait penser que j’aurais par tous les moyens possibles, essayer de ne pas y participer mais bon, c’est très facile de le dire quand on n’est pas concernée.

Moi ce qui me débecte profondément et me font vraiment honte en tant que femme, ce sont ces immondes raclures s’étant « investies » par passion, patriotisme au point de complètement occulter toute part d’humanité : les zélées ou les sadiques trouvant une forme de satisfaction à martyriser, torturer. 

Répugnantes ! 

il y a 7 minutes, Elisa* a dit :

Magnanime ac celles qui n’avaient pas le choix… tant par la manipulation, pression, obligation, violence.
C’est un peu comme certains de ces soldats enrôlés, sans grade… de simples exécutants, plus victimes de ce dictateur et de son idéologie monstrueuse que volontaires.

Je ne suis pas à même de juger car je n’ai pas été confrontée à cette abomination, je sais pas vraiment si on pouvait y déroger.

Mon état d’esprit me fait penser que j’aurais par tous les moyens possibles, essayer de ne pas y participer mais bon, c’est très facile de le dire quand on n’est pas concernée.

Moi ce qui me débecte profondément et me font vraiment honte en tant que femme, ce sont ces immondes raclures s’étant « investies » par passion, patriotisme au point de complètement occulter toute part d’humanité : les zélées ou les sadiques trouvant une forme de satisfaction à martyriser, torturer. 

Répugnantes ! 

Si si, il suffit même de demander aux militaires qui ont choisi d'y aller, ils ne répondent pas que c'est super de faire ce qu'il font. Ils le font parce qu'il le faut. L'Histoire, les camps etc etc c'est juste une question de point de vue si on veut car dans une guerre il n'y a QUE des victimes.

il y a 9 minutes, .iO a dit :

Si si, il suffit même de demander aux militaires qui ont choisi d'y aller, ils ne répondent pas que c'est super de faire ce qu'il font. Ils le font parce qu'il le faut. L'Histoire, les camps etc etc c'est juste une question de point de vue si on veut car dans une guerre il n'y a QUE des victimes.

Je ne suis pas totalement d’accord : il existe un.ne/des tortionnaires aussi et ce sont ceux/celles-là que je pointe. 

il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

Je ne suis pas totalement d’accord : il existe un.ne/des tortionnaires aussi et ce sont ceux/celles-là que je pointe. 

Faut voir la chose autrement et dîtes vous aussi qu'on juge les perdant là.

Je me souviens d'avoir lu qu'une d'entre elles , qui était kapo dans un camp  faisait découper les tatouages de certains prisonniers qui lui plaisaient pour se faire faire des abats-jours avec !  j'ai oublié le titre du bouquin et le nom du camp ;  elle était surnommée "La chienne de xxxxx"    je crois  !  

il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

Je me souviens d'avoir lu qu'une d'entre elles , qui était kapo dans un camp  faisait découper les tatouages de certains prisonniers qui lui plaisaient pour se faire faire des abats-jours avec !  j'ai oublié le titre du bouquin et le nom du camp ;  elle était surnommée "La chienne de xxxxx"    je crois  !  

Ou une kapo ou la femme du directeur du Camp j'ai oublié , mais les faits sont avérés !

il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

Ou une kapo ou la femme du directeur du Camp j'ai oublié , mais les faits sont avérés !

La mégère de l'armagedon

il y a 6 minutes, G2LLOQ a dit :

Ou une kapo ou la femme du directeur du Camp j'ai oublié , mais les faits sont avérés !

Ilse Koch :
Karl Koch se livre à un trafic personnel de bijoux et devises, et Ilse Koch à une collection personnelle de préparations anatomiques³, notamment des abat-jour en peau humaine tatouée⁴. Sous le règne du couple Koch, un beau tatouage valait condamnation à mort pour le tatoué⁴. Elle invitait souvent l'ami du couple, et son amant probable, le médecin Waldemar Hoven, à visiter sa collection « d'estampes humaines »⁴.

C'est étonnant que Netflix soit pas sur le coup pour faire une série en 10 épisodes.