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Emmanuel Macron aggrave son cas.

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Gouderien

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 815 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 50 minutes, PASCOU a dit :

Tout a été  fait pour ça,  cracher sur la France pour mieux servir l' UE.

J'y vois plutôt l'idéologie gauchiste...je me souviens des émissions politiques des années Mitterrand, l'internationalisme, il était très européen, il était pour que les jeunes français puissent aller travailler dans n'importe quel pays de l'UE  ...et de la "gauchisation" des enseignants...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Morfou a dit :

J'y vois plutôt l'idéologie gauchiste...je me souviens des émissions politiques des années Mitterrand, l'internationalisme, il était très européen, il était pour que les jeunes français puissent aller travailler dans n'importe quel pays de l'UE  ...et de la "gauchisation" des enseignants...

Tous ceix qui ont été  au pouvoir selon des méthodes  différentes. 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Danoketian a dit :

Tout comme toi.

Moi j'ai fais comme d'autres, je suis allé voter. 

Et je demanderai à un politicien ou politicienne qu'ils fassent mon travail mais je doute qu'ils puissent vu leurs petits bras.  :)

C'est bien ,tu est allé voter,tu as perdu comme moi LR mais moi je suis légaliste ,je ne me plains pas.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 170 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 41 minutes, Morfou a dit :

Oui, c'est un raccourci un peu rapide. Mais je n'ai pas envie de faire un cours sur la triste histoire de Haïti.

Modifié par Gouderien
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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 957 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, new caravage a dit :

C'est bien ,tu est allé voter,tu as perdu comme moi LR mais moi je suis légaliste ,je ne me plains pas.

Oui je vais voter comme mes parents quand ils étaient vivants. 

Après je fais comme beaucoup je m'adapte en fonction des changements. 

Bon là, je serais obligé de faire 2 ans de plus et encore parceque je fais parti des carrières longues mais ça peut changer encore et si ça se trouve, je devrais faire davantage. 

Je verrais comment tout cela évoluera et si ma santé le permettra car j'en vois déjà qui n'y arrive pas. 

J'ai la chance de ne pas trop avoir de problème de santé à part quelques fois des douleurs au dos et jambes mais quand c'est comme ça, je m'accorde une journée de repos et ensuite je recommence. 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 551 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Danoketian a dit :

c'est dingue de ne toujours pas reconnaître qu'il a été élu par défaut et concours de circonstances avec beaucoup d'abstention et ceux pour contrer MLP.

Doit-on une fois de plus vous rappeler le "principe" de l'élection présidentielle au suffrage universel ..?
"Au premier tour, on choisit, au second tour, on élimine".

Ceci dit, cette "maxime" est malgré tout caricaturale/réductrice vu qu'une très grand partie de l'électorat choisit en fait au second tour le candidat "le moins éloigné" de ses propres opinions.

Que des électeurs de centre droit et de centre gauche aient très nettement (et logiquement) préféré avoir Macron comme président que Le Pen ne relève donc clairement pas QUE du "rejet" du RN.

Après, dans la mesure où la France n'est (heureusement) ni une démocrature autoritariste ni une république "bananière", la probabilité pour que le futur président y soit élu au premier tour est (encore heureusement !) quasi nulle !

Selon votre "logique", on peut donc considérer que TOUS les présidents français (élus au second tour) l'ont été "par défaut" .??
:cool:

Après, on peut néanmoins prendre comme "indicateur" les pourcentages de suffrages (exprimés et d'inscrits) des présidents précédents depuis presque 50 ans (1974) :

  1. MITTERRAND 1988 : 34.10% exprimés - 27.19% inscrits
  2. GISCARD 1974 : 32.60% exprimés - 27.20% inscrits
  3. SARKOZY 2007 : 31.18% exprimés - 25.74% inscrits
  4. HOLLANDE 2012 : 28.63% exprimés - 22.29% inscrits
  5. MITTERRAND 1981 :  25.85% exprimés - 20.62% inscrits
  6. MACRON 2017 : 24.01% exprimés - 18.19% inscrits
  7. MACRON 2022 : 23.15% exprimés - 20.06% inscrits
  8. CHIRAC 1995 : 20.84% exprimés - 15.87% inscrits
  9. CHIRAC 2002 :  19.88% exprimés - 13.75% inscrits

Alors, oui, Macron ne figure clairement pas dans le haut du classement !

Mais on notera cependant:

  1. Qu'il a fait BEAUCOUP mieux que Chirac !
    Pourtant considéré aujourd'hui par les Français comme leur ... "président préféré" ??
     
  2. Que les présidents précédents ayant eu de meilleurs scores ont:
    Soit fait qu'un seul mandat (Giscard, Sarko, Hollande).
    Soit on subi une (voire deux) cohabitations (Chirac, Mitterrand).

:mouai:

Modifié par frunobulax
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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

 juste pour répondre aux critiques

"C'est encore une journée de drame politique en France", voilà ce qu'écrit la Vanguardia à Barcelone. "Une journée test", rajoute Politico Europe, avec le vote sur ces deux motions de censure. Le sujet est éclipsé par la rencontre Vladimir Poutine - Xi Jinping à Moscou. Mais les articles sont quand même nombreux, en particulier pour décortiquer les mécanismes institutionnels en France.

>> Suivez cette journée décisive pour la réforme des retraites dans notre direct

La BBC explique par exemple ce qui parait étonnant pour un Britannique habitué au régime parlementaire : quand bien même les motions de censure seraient adoptées, cela ne ferait pas chuter Emmanuel Macron, mais uniquement son gouvernement. Vu de Londres, c'est une étrangeté. El Pais, à Madrid, va plus loin : "Officiellement, écrit le journal, le vote est dirigé contre le gouvernement et la réforme des retraites ; mais en réalité la vraie cible est Emmanuel Macron dont le niveau de popularité est au plus bas." "C'est le plus gros défi à l'autorité d'Emmanuel Macron depuis les gilets jaunes en 2018", renchérit la chaine qatarie Al Jazeera.    

La "colère" est dirigée contre le président

Le sujet pour la presse étrangère, c'est donc Emmanuel Macron. En témoigne ce titre du Spiegel allemand : Wut auf Macron. La colère contre Macron. La colère contre Macron, c'est aussi la formule utilisée par le New York Times. Pour le journal américain, cette colère "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". "Le climat est volatile" ajoute le quotidien. Et tout est un peu dans ce ton là. "Même si la chute de l'exécutif est improbable, le mécontentement de la rue pourrait s'exacerber" estime la Vanguardia. Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas."

À noter aussi cette analyse de Joelle Meeskens du Soir de Bruxelles : "Macron ne regrette rien, observe notre consœur, il espère passer l'obstacle et reprendre le fil du quinquennat. Il envisage de s'adresser aux Français mais pour dire quoi ?".= Peut-être pour proposer de nouvelles réformes, "moins impopulaires : sur la santé, l'éducation, l'écologie". Mais précise Joelle Meeskens, "l'Elysée surveille le mouvement social comme le lait sur le feu […] une très vive tension est palpable aux quatre coins du pays."  

Marine Le Pen bénéficiaire de la crise

Nos voisins s'interrogent aussi sur la suite et se demandent qui va tirer les marrons du feu. Pour La Tribune de Genève, ça ne fait guère de doute : c'est Marine Le Pen qui "profite de la crise du 49.3". Parce qu'elle a su faire adopter au groupe du RN à l'Assemblée nationale une "attitude mesurée" et "ne pas faire d'obstruction parlementaire". Le Rassemblement national, écrit le journal suisse, "est en position de force pour récupérer la colère" au moment où "l'Hexagone entre dans des jours teintés d'incertitude […] quels que soient les résultats des votes sur les motions de censure".  


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https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/13/etre-allie-ne-signifie-pas-etre-vassal-la-declaration-d-emmanuel-macron-sur-les-etats-unis-qualifiee-de-malheureuse-par-le-ministre-allemand-de-la-defense_6169394_3210.html
 

Le voyage du président Emmanuel Macron à Pékin devait démontrer l’unité européenne face à la Chine et convaincre le président Xi Jinping d’aider à freiner l’agression russe de l’Ukraine, mais il aura surtout agacé les alliés de la France. Le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a déploré jeudi 13 avril l’attitude « à courte vue » des Européens sur la Chine, dans une claire allusion à la visite d’Emmanuel Macron.

« Ils se tournent, avec une vision à courte vue, vers la Chine afin de pouvoir vendre des produits européens au prix d’un énorme coût géopolitique, augmentant notre dépendance vis-à-vis de la Chine plutôt que de la réduire », a-t-il affirmé lors d’un discours à Washington. « Vous ne pouvez pas protéger l’Ukraine aujourd’hui et demain en disant que Taïwan n’est pas votre affaire », a-t-il ajouté devant le centre de recherche Atlantic Council, paraphrasant le président français sans toutefois le nommer. « Je crois, Dieu nous en préserve, que si l’Ukraine tombe, si l’Ukraine est conquise, le jour d’après la Chine pourrait attaquer – peut attaquer – Taïwan », a-t-il dit.

Le dirigeant polonais a également raillé le concept d’autonomie stratégique des Européens, là encore dans une allusion aux déclarations de M. Macron. « L’autonomie européenne, ça fait chic n’est-ce pas ? Mais cela veut dire changer le centre de gravité européen vers la Chine et rompre les liens avec les Etats-Unis », a-t-il affirmé. « Je n’arrive pas trop à comprendre le concept d’autonomie stratégique si cela veut dire, de facto, se tirer une balle dans le pied », a-t-il dit, parlant d’une « erreur dramatique ».

L’expression jugée « malheureuse » en Allemagne

Le président français a suscité une vague d’incompréhension aux Etats-Unis et en Europe en appelant l’Union européenne à ne pas être « suiviste » de Washington ou de Pékin sur la question de Taïwan. « La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes » sur la question de Taïwan « et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise », a-t-il dit dans une interview au site américain Politico et au quotidien économique français Les Echos parue dimanche.

Mercredi, M. Macron a répété qu’« être allié (des Etats-Unis) ne signifie pas être vassal ». « C’est pas parce qu’on est allié (…) qu’on n’a plus le droit de penser tout seul », avait-il ajouté lors d’une conférence de presse à Amsterdam. Une nouvelle phrase que le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, en visite au Mali, a jugée « malheureuse ». « Nous n’avons jamais été en danger d’être ou de devenir un vassal des Etats-Unis », a commenté M. Pistorius.

« Nous devons à l’avenir être capables de parler en tant qu’Union européenne sur le plan de la politique étrangère, et aussi sur le plan de la politique de sécurité » a ajouté M. Pistorius, membre du parti social-démocrate (SPD). Pour autant « trouver des positions propres en accord avec (…) les Etats-Unis, c’est notre devoir », a-t-il dit. « Cela ne nous aide pas de nous diviser ou de nous laisser diviser sur des positions différentes. A la fin, cela aide seulement la politique étrangère chinoise », a conclu Boris Pistorius. Ce proche du chancelier Olaf Scholz est le premier membre du gouvernement allemand à s’exprimer publiquement sur les propos du chef de l’Etat français qui ont semé le trouble parmi les alliés de la France.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Après les propos d’Emmanuel Macron, cacophonie européenne face à la Chine

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Dans son sillage, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a assuré jeudi que les Etats européens étaient unis dans leur politique vis-à-vis de Pékin. « Nous n’avons pas seulement une position commune, mais quand on partage un marché commun, on ne peut pas avoir des positions différentes vis-à-vis du plus grand partenaire commercial de l’UE », a déclaré Mme Baerbock lors d’un point presse à Tianjin, où la ministre est arrivée jeudi pour son premier déplacement en Chine.

L’Union européenne en désaccord

Le ministre des affaires étrangères lituanien, Gabrielius Landsbergis, s’est montré particulièrement cinglant. « Je propose que nous reconnaissions les avantages et la nécessité de l’unité transatlantique [au lieu de] mendier auprès des dictateurs qu’ils aident à assurer la paix en Europe », a-t-il réagi sur Twitter. Les pays d’Europe de l’Est sont traditionnellement attachés à une relation étroite avec Washington qu’ils considèrent comme leur principale garantie de sécurité face à la menace russe. Le premier ministre Mark Rutte s’est abstenu de critiquer son invité mais il a souligné que les États-Unis étaient « indispensables » et que « sans leur soutien, il aurait été inconcevable que l’Ukraine puisse résister » à la Russie.

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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

comme dirait l autre il y a de l eau dans le gaz, avec les autres pays européens .  De plus  on a bien armé l ukraine pour se défendre  contre les russes,  mais  on lui donne pas les munitions  qui vont avec les armes, c est ballot . on aurait du depuis longtemps faire entrer dans l otan ce pays , c est assez machiavélique .

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 815 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, petirobert a dit :

"C'est encore une journée de drame politique en France", voilà ce qu'écrit la Vanguardia à Barcelone. "Une journée test", rajoute Politico Europe, avec le vote sur ces deux motions de censure. Le sujet est éclipsé par la rencontre Vladimir Poutine - Xi Jinping à Moscou. Mais les articles sont quand même nombreux, en particulier pour décortiquer les mécanismes institutionnels en France.

>> Suivez cette journée décisive pour la réforme des retraites dans notre direct

La BBC explique par exemple ce qui parait étonnant pour un Britannique habitué au régime parlementaire : quand bien même les motions de censure seraient adoptées, cela ne ferait pas chuter Emmanuel Macron, mais uniquement son gouvernement. Vu de Londres, c'est une étrangeté. El Pais, à Madrid, va plus loin : "Officiellement, écrit le journal, le vote est dirigé contre le gouvernement et la réforme des retraites ; mais en réalité la vraie cible est Emmanuel Macron dont le niveau de popularité est au plus bas." "C'est le plus gros défi à l'autorité d'Emmanuel Macron depuis les gilets jaunes en 2018", renchérit la chaine qatarie Al Jazeera.    

La "colère" est dirigée contre le président

Le sujet pour la presse étrangère, c'est donc Emmanuel Macron. En témoigne ce titre du Spiegel allemand : Wut auf Macron. La colère contre Macron. La colère contre Macron, c'est aussi la formule utilisée par le New York Times. Pour le journal américain, cette colère "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". "Le climat est volatile" ajoute le quotidien. Et tout est un peu dans ce ton là. "Même si la chute de l'exécutif est improbable, le mécontentement de la rue pourrait s'exacerber" estime la Vanguardia. Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas."

À noter aussi cette analyse de Joelle Meeskens du Soir de Bruxelles : "Macron ne regrette rien, observe notre consœur, il espère passer l'obstacle et reprendre le fil du quinquennat. Il envisage de s'adresser aux Français mais pour dire quoi ?".= Peut-être pour proposer de nouvelles réformes, "moins impopulaires : sur la santé, l'éducation, l'écologie". Mais précise Joelle Meeskens, "l'Elysée surveille le mouvement social comme le lait sur le feu […] une très vive tension est palpable aux quatre coins du pays."  

Marine Le Pen bénéficiaire de la crise

Nos voisins s'interrogent aussi sur la suite et se demandent qui va tirer les marrons du feu. Pour La Tribune de Genève, ça ne fait guère de doute : c'est Marine Le Pen qui "profite de la crise du 49.3". Parce qu'elle a su faire adopter au groupe du RN à l'Assemblée nationale une "attitude mesurée" et "ne pas faire d'obstruction parlementaire". Le Rassemblement national, écrit le journal suisse, "est en position de force pour récupérer la colère" au moment où "l'Hexagone entre dans des jours teintés d'incertitude […] quels que soient les résultats des votes sur les motions de censure".  


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https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/13/etre-allie-ne-signifie-pas-etre-vassal-la-declaration-d-emmanuel-macron-sur-les-etats-unis-qualifiee-de-malheureuse-par-le-ministre-allemand-de-la-defense_6169394_3210.html
 

Le voyage du président Emmanuel Macron à Pékin devait démontrer l’unité européenne face à la Chine et convaincre le président Xi Jinping d’aider à freiner l’agression russe de l’Ukraine, mais il aura surtout agacé les alliés de la France. Le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a déploré jeudi 13 avril l’attitude « à courte vue » des Européens sur la Chine, dans une claire allusion à la visite d’Emmanuel Macron.

« Ils se tournent, avec une vision à courte vue, vers la Chine afin de pouvoir vendre des produits européens au prix d’un énorme coût géopolitique, augmentant notre dépendance vis-à-vis de la Chine plutôt que de la réduire », a-t-il affirmé lors d’un discours à Washington. « Vous ne pouvez pas protéger l’Ukraine aujourd’hui et demain en disant que Taïwan n’est pas votre affaire », a-t-il ajouté devant le centre de recherche Atlantic Council, paraphrasant le président français sans toutefois le nommer. « Je crois, Dieu nous en préserve, que si l’Ukraine tombe, si l’Ukraine est conquise, le jour d’après la Chine pourrait attaquer – peut attaquer – Taïwan », a-t-il dit.

Le dirigeant polonais a également raillé le concept d’autonomie stratégique des Européens, là encore dans une allusion aux déclarations de M. Macron. « L’autonomie européenne, ça fait chic n’est-ce pas ? Mais cela veut dire changer le centre de gravité européen vers la Chine et rompre les liens avec les Etats-Unis », a-t-il affirmé. « Je n’arrive pas trop à comprendre le concept d’autonomie stratégique si cela veut dire, de facto, se tirer une balle dans le pied », a-t-il dit, parlant d’une « erreur dramatique ».

L’expression jugée « malheureuse » en Allemagne

Le président français a suscité une vague d’incompréhension aux Etats-Unis et en Europe en appelant l’Union européenne à ne pas être « suiviste » de Washington ou de Pékin sur la question de Taïwan. « La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes » sur la question de Taïwan « et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise », a-t-il dit dans une interview au site américain Politico et au quotidien économique français Les Echos parue dimanche.

Mercredi, M. Macron a répété qu’« être allié (des Etats-Unis) ne signifie pas être vassal ». « C’est pas parce qu’on est allié (…) qu’on n’a plus le droit de penser tout seul », avait-il ajouté lors d’une conférence de presse à Amsterdam. Une nouvelle phrase que le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, en visite au Mali, a jugée « malheureuse ». « Nous n’avons jamais été en danger d’être ou de devenir un vassal des Etats-Unis », a commenté M. Pistorius.

« Nous devons à l’avenir être capables de parler en tant qu’Union européenne sur le plan de la politique étrangère, et aussi sur le plan de la politique de sécurité » a ajouté M. Pistorius, membre du parti social-démocrate (SPD). Pour autant « trouver des positions propres en accord avec (…) les Etats-Unis, c’est notre devoir », a-t-il dit. « Cela ne nous aide pas de nous diviser ou de nous laisser diviser sur des positions différentes. A la fin, cela aide seulement la politique étrangère chinoise », a conclu Boris Pistorius. Ce proche du chancelier Olaf Scholz est le premier membre du gouvernement allemand à s’exprimer publiquement sur les propos du chef de l’Etat français qui ont semé le trouble parmi les alliés de la France.

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Dans son sillage, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a assuré jeudi que les Etats européens étaient unis dans leur politique vis-à-vis de Pékin. « Nous n’avons pas seulement une position commune, mais quand on partage un marché commun, on ne peut pas avoir des positions différentes vis-à-vis du plus grand partenaire commercial de l’UE », a déclaré Mme Baerbock lors d’un point presse à Tianjin, où la ministre est arrivée jeudi pour son premier déplacement en Chine.

L’Union européenne en désaccord

Le ministre des affaires étrangères lituanien, Gabrielius Landsbergis, s’est montré particulièrement cinglant. « Je propose que nous reconnaissions les avantages et la nécessité de l’unité transatlantique [au lieu de] mendier auprès des dictateurs qu’ils aident à assurer la paix en Europe », a-t-il réagi sur Twitter. Les pays d’Europe de l’Est sont traditionnellement attachés à une relation étroite avec Washington qu’ils considèrent comme leur principale garantie de sécurité face à la menace russe. Le premier ministre Mark Rutte s’est abstenu de critiquer son invité mais il a souligné que les États-Unis étaient « indispensables » et que « sans leur soutien, il aurait été inconcevable que l’Ukraine puisse résister » à la Russie.

e ministre des affaires étrangères lituanien, Gabrielius Landsbergis, s’est montré particulièrement cinglant. « Je propose que nous reconnaissions les avantages et la nécessité de l’unité transatlantique [au lieu de] mendier auprès des dictateurs qu’ils aident à assurer la paix en Europe », a-t-il réagi sur Twitter.

Les pays d’Europe de l’Est sont traditionnellement attachés à une relation étroite avec Washington qu’ils considèrent comme leur principale garantie de sécurité face à la menace russe.

Le premier ministre Mark Rutte s’est abstenu de critiquer son invité mais il a souligné que les États-Unis étaient « indispensables » et que « sans leur soutien, il aurait été inconcevable que l’Ukraine puisse résister » à la Russie.

-----------D'accord avec ça...

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, hubert.de.montcalm a dit :

Bigre

Notre intello de haut vol, notre bardot intra muros, est un équidé hybride issu du croisement d'un étalon et d'une ânesse, elle est parfois confondue avec le mulet et la mule, mais bon, on choisit pas, c'est comme Macron, je l'ai pas choisi !

Malheureusement

hub' the best of the world 

bla bla bla, le fait de faire castrer un animal utile à son espèce, tu t'en fous. et la Bardot cette bonne amie des Le Pen, tout autant que toi. bonne nuit magnolia!

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a une heure, petirobert a dit :

comme dirait l autre il y a de l eau dans le gaz, avec les autres pays européens .  De plus  on a bien armé l ukraine pour se défendre  contre les russes,  mais  on lui donne pas les munitions  qui vont avec les armes, c est ballot . on aurait du depuis longtemps faire entrer dans l otan ce pays , c est assez machiavélique .

tu n'arrêtes pas de nous sortir cette ritournelle, mais sans jamais en apporter la source. Or aux dernières nouvelles, l'Europe a voté pour continuer à fournir l'Ukraine en armes et munitions ... 

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Membre, 81ans Posté(e)
lafeeclochette Membre 6 372 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

la fée, excuse-moi de rire mais c'est assez amusant... une hausse de 10 points du taux d'emploi des 55-64 ans... ok... mais cette hausse se fera comment car actuellement nous sommes toujours sur "l'ancien régime" et à part les séniors ayant une "forte valeur ajoutée", tous les autres sont débarqués... donc on fait comment?  

Rire c'est bon pour le moral.

Pourtant, en 2019, le président de la République E. Macron jugeait cette option hypocrite, à savoir de reculer l'âge légal du départ à la retraite à 64 ans.

Qu'est-ce qui l'a fait changer d'avis ?

Il avait bien une idée derrière la tête. 

 

L'Etat s'apprête-t-il à voler 90 milliards aux retraites ...

4 nov. 2022  Les cotisations salariales et patronales qui financent les ... et en se servant de fait dans les caisses d'un régime pourtant bien géré.» ...

 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, lafeeclochette a dit :

Pourtant, en 2019, le président de la République E. Macron jugeait cette option hypocrite, à savoir de reculer l'âge légal du départ à la retraite à 64 ans.

Qu'est-ce qui l'a fait changer d'avis ?

 

 

Emmanuel Macron explique pourquoi il a changé d'avis sur le report de l'âge légal de départ à 64 ans

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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, soisig a dit :

tu n'as honte de rien toi. tout ce que tu sais faire, c'est critiquer les intervenants qui ne vont pas dans ton sens, plussoyer ceux qui insultent ou se moquent, nous bombarder d'images stupides en guise d'arguments... et tu t'étonnes de prendre des retours de râteaux ! 

je ne veux pas prendre sa défense mais elle fait comme les autres , rien de plus , elle garde ses positions et argumente 

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 510 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oups, je me suis tromper de case! C'est ici que je me dois de vous communiquer ces "mauvaises nouvelles"

 

image.png.73c9d766dbfab22be611512709824879.png

Centre France

 

 

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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
à l’instant, pluc89 a dit :

Oups, je me suis tromper de case! C'est ici que je me dois de vous communiquer ces "mauvaises nouvelles"

 

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Centre France

 

 

pour le chômage avec une seule catégorie on comprendrait mieux , moi j ai entendu que nous avions toujours 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues  et 2 millions de gens au rsa , apparemment c est comme avant mais avec des nuances .

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 815 messages
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il y a 4 minutes, soisig a dit :

Et d'expliquer son changement d'avis depuis 2019 : "On a eu le Covid, on a eu la guerre, on a eu l'inflation. La Nation a dépensé des dizaines de milliards d'euros pour protéger. Elle a donc construit une dette qu'on amortit dans le temps et nos comptes se sont dégradés. Au moment de la campagne 2022, la situation est drastiquement différente : le taux de chômage a baissé, nous avons commencé à ré-industrialiser et surtout tous les experts disent 'Vous avez un problème de votre système de retraites', a dit le chef de l'Etat, évoquant un choix "cohérent" car "le pays n'était pas le même". 

-----------Il a raison...mais ses détracteurs ne l'ont pas écouté, peuvent pas savoir...préfèrent ficher l'économie française à terre...

Rien n'est immuable...tout peut changer très vite, et là, faut dire que l'on est gâté...:mouai:

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Membre, 70ans Posté(e)
petirobert Membre 6 976 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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il y a 1 minute, Morfou a dit :

Et d'expliquer son changement d'avis depuis 2019 : "On a eu le Covid, on a eu la guerre, on a eu l'inflation. La Nation a dépensé des dizaines de milliards d'euros pour protéger. Elle a donc construit une dette qu'on amortit dans le temps et nos comptes se sont dégradés. Au moment de la campagne 2022, la situation est drastiquement différente : le taux de chômage a baissé, nous avons commencé à ré-industrialiser et surtout tous les experts disent 'Vous avez un problème de votre système de retraites', a dit le chef de l'Etat, évoquant un choix "cohérent" car "le pays n'était pas le même". 

-----------Il a raison...mais ses détracteurs ne l'ont pas écouté, peuvent pas savoir...préfèrent ficher l'économie française à terre...

Rien n'est immuable...tout peut changer très vite, et là, faut dire que l'on est gâté...:mouai:

surtout que les taux d intérêts ont augmenté  et on lui demande de réduire la voilure de sa dette colossale . Sinon la dette va devenir encore plus importante,  avec des taux plus hauts.

Il faut reconnaitre , pour des spécialistes en économie,  ancien banquier , ils sont pas trop bons, les anciens  chefs d état  moins spécialisés  en économie étaient meilleurs , comme quoi  .

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petirobert Membre 6 976 messages
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Il y a 2 heures, new caravage a dit :

C'est bien ,tu est allé voter,tu as perdu comme moi LR mais moi je suis légaliste ,je ne me plains pas.

c est à cause des costumes sinon il aurait été élu , mais on va pas le plaindre non plus , il a rendu les costumes 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 815 messages
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il y a 13 minutes, petirobert a dit :

surtout que les taux d intérêts ont augmenté  et on lui demande de réduire la voilure de sa dette colossale . Sinon la dette va devenir encore plus importante,  avec des taux plus hauts.

Il faut reconnaitre , pour des spécialistes en économie,  ancien banquier , ils sont pas trop bons, les anciens  chefs d état  moins spécialisés  en économie étaient meilleurs , comme quoi  .

Sans une augmentation de la dette que serions nous devenus? Vous en avez une idée précise? tout l'argent investis dans les aides depuis le covid, ça ne compte pas pour vous? sans l'Ukraine et l'inflation le niveau de vie a augmenté plus en 2 ans qu'en une décennie...retraites comprises! et tous ceux qui ont été payés à rien foutre en 2020? les aides aux entreprises? les primes de 2020 et 21? les augmentations du smic? le ségur de la santé?  les augmentations du complément   pour les bas salaires? chais plus le nom...etc. etc.

Les gens aiment se plaindre! savent pas dire merci...

Pour certains, ça été de la confiture donnée aux cochons...sont pas contents? pas grave, on les remets à ce qu'ils touchaient en 2018! faut aller jusqu'au bout de son idéologie/sa connerie...non?:miam:

il y a 38 minutes, petirobert a dit :

surtout que les taux d intérêts ont augmenté  et on lui demande de réduire la voilure de sa dette colossale . Sinon la dette va devenir encore plus importante,  avec des taux plus hauts.

Il faut reconnaitre , pour des spécialistes en économie,  ancien banquier , ils sont pas trop bons, les anciens  chefs d état  moins spécialisés  en économie étaient meilleurs , comme quoi  .

SA dette?

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