Bonjour,

Je voulais juste passer un petit coup de g... devant la situation de l'hôpital. 

Pour être allé récemment aux urgences pédiatriques avec un enfant qui pleurait de douleur, à 3 h 30 du matin, un moment où il n'y avait strictement personne,

Il a fallu attendre près d'une heure pour être pris en charge et être dirigé vers la radiologie qui était supposée nous attendre mais qui nous a quand même laissés poireauter,

Et nouvelle attendre encore après pour voir le médecin...

On a croisé des gens débordés par leurs chaussures, qui tournaient en rond pour brasser du vent, d'autres qui discutaient en rigolant...

Je garde une estime sans borne pour le personnel médical et infirmier qui se dévoue corps et âme pour les patients et je leur tire mon chapeau. 

Mais franchement, l'hôpital est malade et je ne sais pas s'il a un médecin à son chevet....

Et qu'avait l'enfant ?

Va-t-il mieux ?

En même temps la nuit, il y a 4 fois moins de personnels dans les hôpitaux qu'en journée. 

De plus ce sera encore pire dans des petites ou moyennes villes.

Il n'y a que dans des grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux qu'ils seront vraiment opérationnels en ce qui concerne la pédiatrie. 

Et sinon il y aura plein d'hôpitaux, où la pédiatrie ne sera que secondaire et donc pas une priorité. Du coup le budget passera pour d'autres services en priorité. 

Tout dépend aussi de l'environnement territorial. Si on est en montagne, les services prioritaires ne seront pas les mêmes qu'au bord de la mer ou que dans la région Centre. 

Il y a 2 heures, Maillekeul a dit :

1) On a croisé des gens débordés par leurs chaussures, qui tournaient en rond pour brasser du vent, d'autres qui discutaient en rigolant...

2) Je garde une estime sans borne pour le personnel médical et infirmier qui se dévoue corps et âme pour les patients et je leur tire mon chapeau. 

3) Mais franchement, l'hôpital est malade et je ne sais pas s'il a un médecin à son chevet....

bonjour,

1) il est vrai que par moment cela peut donner cette impression mais il n'en est généralement rien .

2) merci pour eux car croyez moi sur parole, ce n'était déjà pas de la tarte il y a près de 20 ans ...et cela n'a fait qu'empirer depuis

3) la santé n'a pas de prix, mais elle a un coût et ce coût il faudra bien que les français dans leur grande majorité acceptent de l'assumer au lieu de râler sur les impôts à qui mieux mieux ( car qui finance la santé ? ) .

c'est certain, il faudrait un pilote dans l'avion hôpital mais par "mesure d'économie" "on" préfère laisser la situation se détériorer ( peut être pour mieux la laisser au privé ? ) .....

ce n'est jamais de "gaité de cœur" que l'on est amené à laisser les gens poireauter des heures ( que cela soit en pédiatrique ou ailleurs ).

l'hôpital est malade mais personne ( de gauche comme de droite ) ne veut s'en rendre compte ( il est plus simple de regarder ailleurs )

c'est un peu comme la fameuse phrase de Galilée un peu détournée : et pourtant il ( l'hôpital ) fonctionne ( tant bien que mal et ce n'est pas grâce à nos dirigeants ....).

cela étant dit , il ne faut jamais hésiter à dénoncer les dysfonctionnements constatés ...qui sait, dans les hautes sphères, cela finira peut être par être écouté !

bonne journée.

p.s : nous avons eu un problème sérieux il y a peu avec mon beau-frère , problème que nous allons ( à froid ) faire remonter à la direction de l'hôpital afin que cela ne puisse pas ( espérons le ) se reproduire ( comme quoi on peut être un "ancien de la maison" et être parfaitement lucide sur les insuffisances de la prise en charge ) , n'hésitez donc pas à le faire vous aussi et qui sait , devant l'accumulation des remontées .....

Il y a 2 heures, Maillekeul a dit :

Bonjour,

Je voulais juste passer un petit coup de g... devant la situation de l'hôpital. 

Pour être allé récemment aux urgences pédiatriques avec un enfant qui pleurait de douleur, à 3 h 30 du matin, un moment où il n'y avait strictement personne,

Il a fallu attendre près d'une heure pour être pris en charge et être dirigé vers la radiologie qui était supposée nous attendre mais qui nous a quand même laissés poireauter,

Et nouvelle attendre encore après pour voir le médecin...

On a croisé des gens débordés par leurs chaussures, qui tournaient en rond pour brasser du vent, d'autres qui discutaient en rigolant...

Je garde une estime sans borne pour le personnel médical et infirmier qui se dévoue corps et âme pour les patients et je leur tire mon chapeau. 

Mais franchement, l'hôpital est malade et je ne sais pas s'il a un médecin à son chevet....

 

Les gens qui tu as vu, tourner en rond et "brasser du vent" n'étaient surement pas qualifiés pour examiner ton enfant. Aurais tu souhaité que ton enfant soit pris en charge par un brancardier ? 

La nuit, c'est service minimum, toutefois, il y a des médecins de garde, voire des radiologues de garde, mais même si le temps te parait long, je pense qu'il leur en faut quand même un minimum pour venir ... non ? 

une heure d'attente, franchement, c'est très correct je trouve. 

Il y a 3 heures, Maillekeul a dit :

Je voulais juste passer un petit coup de g... devant la situation de l'hôpital. 

Le mien de coup de gueule je l'ai poussé il y a 5 mois, mon arrière petit fils (3ans et demi) est décédé. Sorti des urgences le vendredi soir, (il avait soi disant une gastro) il est décédé le samedi matin. Le médecin du SAMU a dit à ma petite fille que son petit bonhomme était en train de mourir depuis la veille. Je ne sais pas ce que nous avons comme internes de nos jours, mais ils ne savent même pas lire les résultats d'une prise de sang.

Il y a 3 heures, Maillekeul a dit :

Bonjour,

Je voulais juste passer un petit coup de g... devant la situation de l'hôpital. 

Pour être allé récemment aux urgences pédiatriques avec un enfant qui pleurait de douleur, à 3 h 30 du matin, un moment où il n'y avait strictement personne,

Il a fallu attendre près d'une heure pour être pris en charge et être dirigé vers la radiologie qui était supposée nous attendre mais qui nous a quand même laissés poireauter,

Et nouvelle attendre encore après pour voir le médecin...

On a croisé des gens débordés par leurs chaussures, qui tournaient en rond pour brasser du vent, d'autres qui discutaient en rigolant...

Je garde une estime sans borne pour le personnel médical et infirmier qui se dévoue corps et âme pour les patients et je leur tire mon chapeau. 

Mais franchement, l'hôpital est malade et je ne sais pas s'il a un médecin à son chevet....

 

Je pense que tu t'en ai bien sorti, niveau temps 

Nous, avec nos trois enfants, on a appris à éviter d'aller aux urgences en fin de journée et weekend...car on a passé des nuits à attendre, qu'un spécialiste se ramène au petit matin, pour donner les consignes à ces internes, qui se doutent plus ou moins, quel examen et soin faire, mais qu'ils ne peuvent rien décider sans l'approbation du chef de service....C'est surtout ça le gros problème des urgences. Les médecins de garde sont souvent chez eux et c'est normal ils ont droit à leur soirée et weekend, on ne les appelle quand cas de grosse urgence...

Mais ce n'est pas d'aujourd'hui, sur une période de vingt ans, on y a été 3 fois pour chacun de nos enfants, on a eut la même chose pour les 3. Et la dernière fois, après toute une nuit à attendre encore, pour ma fille il n'ont pas voulu intervenir, alors qu'elle souffrait, il fallait que ce soit son médecin qui fasse l'intervention !!  Une nuit d'attente pour entendre ça, j'étais bien vénére

Bref, je déteste les hôpitaux et je sais bien pourquoi !! 

il y a 14 minutes, lafeeclochette a dit :

Un bébé tout juste né a été laissé 17 heures sans aucun soin dans la polyclinique de Reims-Bezannes alors qu'il avait le bras cassé. C'est le journal l'Union qui a rencontré les parents de l'enfant, qui a révélé cette affaire.il y a 3 jours

 

Un bébé au bras fracturé laissé 17 heures sans soins après l ...

https://www.ladepeche.fr › 2023/02/14 › un-bebe-au-bras...

 

 

 

 

 

 

Pareil pour mon fils....plus de 12h pour le plâtrer...pas assez de médecin qualifié et responsable, trop d'internes qui tournent en rond.

il y a 24 minutes, lafeeclochette a dit :

Le mien de coup de gueule je l'ai poussé il y a 5 mois, mon arrière petit fils (3ans et demi) est décédé. Sorti des urgences le vendredi soir, (il avait soi disant une gastro) il est décédé le samedi matin. Le médecin du SAMU a dit à ma petite fille que son petit bonhomme était en train de mourir depuis la veille. Je ne sais pas ce que nous avons comme internes de nos jours, mais ils ne savent même pas lire les résultats d'une prise de sang.

c'est horrible ,  pauvre petit garçon !!!

il y a 17 minutes, lafeeclochette a dit :

Un bébé tout juste né a été laissé 17 heures sans aucun soin dans la polyclinique de Reims-Bezannes alors qu'il avait le bras cassé. C'est le journal l'Union qui a rencontré les parents de l'enfant, qui a révélé cette affaire.il y a 3 jours

 

Un bébé au bras fracturé laissé 17 heures sans soins après l ...

https://www.ladepeche.fr › 2023/02/14 › un-bebe-au-bras...

 

 

 

 

 

 

c'est inadmissible  ,  pauvre bébé  !!!

méme si certains sont effectivement débordés , j'ai l' impression que d' autres n'ont rien  à foutre des patients  !!!

et ça  ce n'est  pas seulement  une question de crédit !!

Il y a 4 heures, Maillekeul a dit :

Il a fallu attendre près d'une heure pour être pris en charge

S'il était bleu et en insuffisance respiratoire je peux comprendre que le temps puisse sembler long. S'il s'est fait mal dans la journée et qu'il a pu attendre jusqu'à 3h30 du matin pour que tu l'emmènes aux urgences, alors attendre 45 / 50mn ce n'est rien.

il y a 58 minutes, boeingue a dit :

ce n'est  pas seulement  une question de crédit !!

Manque de conscience professionnelle, et c'est dans tous les domaines.

il y a 48 minutes, titenath a dit :

S'il était bleu et en insuffisance respiratoire je peux comprendre que le temps puisse sembler long. S'il s'est fait mal dans la journée et qu'il a pu attendre jusqu'à 3h30 du matin pour que tu l'emmènes aux urgences,

Je n'ai pas lu ça. J'ai juste lu que cet enfant pleurait de douleur. C'est très facile de tenter de culpabiliser les parents.

Citation

 Le journal des psychologues  « l’hôpital-entreprise » Dans l’hôpital, La logique managériale a pris un habillage humaniste. La question du coût et de la productivité reste toujours la référence ultime. La logique libérale introduite par la tarification à l’acte et qui vise à faire de l’hôpital public une entreprise comme une autre. Le discours managérial d’aujourd’hui au sein de l’hôpital dit vouloir concilier la logique de production à « l’éthique du soin »  Il ne s’agit là, à mon sens, que d’un habillage humaniste tel qu’il s’est aussi développé auparavant dans le monde de l’entreprise. L' introduction des guides de bonnes pratiques viennent donc jouer le même rôle que ce que l’on a pu appeler les « bibles d’entreprise ». Des petits livrets qui ne sont apparemment que des recommandations que l’on peut choisir de suivre ou pas, mais qui donnent en fait les critères sur lesquels l’Agence régionale de l’hospitalisation évaluera la rentabilité d’un établissement ou d’un service. Cette stratégie managériale visant l’intériorisation des normes et contraintes s’appuie sur de très nombreux outils d’évaluation et de contrôle de l’activité, élaborés par des spécialistes souvent issus d’organismes de conseil et de formation. Impulsés par la haute autorité de santé,  ces outils , comme dans le monde de l’entreprise, se fondent plus sur l'autocontrôle, l’autocorrection, l’autoévaluation. « Cette autonomie et cette responsabilité s’accompagnent de la déclinaison des normes de performances et des comportements attendus. Les procédures d’“autoévaluation” et d’“autocorrection” sont mises en place avec des tableaux de performances comparées, en prenant “pour étalon celles de leurs homologues les plus efficaces” : Le mythe de l' Entreprise J.P. LEGOFF . Illustration dans Le Guide de bonnes pratiques d’une démarche en établissement. En particulier dans les chapitres concernant le volontariat en équipe : « […] au sein d’un modèle participatif, il est souhaitable de mettre en place des groupes de travail sur un thème donné qui élaborent un projet avec des objectifs opérationnels, des critères de qualité et une évaluation » . L’autonomie, le libre choix, sont mis en avant, mais le soignant se doit cependant d’arriver à un produit quantifiable et évaluable. Au fond, il est fait appel au désir et à la créativité pour participer à ces groupes qui, petit à petit, imposent leurs contraintes méthodologiques et leurs objectifs, évidant ainsi le travail humain de sa dimension désirante et singulière. Cette stratégie dite de « management participatif » existe depuis longtemps dans le monde de l’entreprise. Elle permet également d’empêcher le conflit. La qualité est devenue la valeur censée rassembler dans le consensus l’ensemble du personnel, dans un élan commun de mise au travail. Nous retrouvons là l’utopie de Saint-Simon d’une communion entre les travailleurs et leurs entreprises à travers des valeurs partagées. L’Afnor a rebaptisé cette stratégie de management participatif en « management total par la qualité » et lui donne la définition suivante : « Mode de management d’un organisme, centré sur la qualité, basé sur la participation de tous ses membres et visant au succès à long terme par la satisfaction du client et à des avantages pour tous les membres de l’organisme et pour la société. » (Afnor-Iso 8402- )  Cette stratégie apparaît clairement dans Le Guide pour l’autodiagnostic des pratiques de management en établissement de santé  qui caractérise le management à partir de cinq fonctions : prévoir, organiser, décider, motiver, évaluer. La fonction « motiver » qui, a priori, prendrait le plus en compte la dimension désirante, est expliquée tout en assumant très bien une forme de manipulation : « On retrouve ici une dimension essentielle du management, à savoir la capacité de faire adhérer les acteurs de l’établissement aux objectifs et aux missions afin d’assurer leurs réalisations.  Il est intéressant de voir que le cadre de santé est lui-même pris dans cette logique, puisqu’il lui est demandé de faire son « autodiagnostic », autrement dit d’intérioriser les contraintes comme il sera lui-même amené à les faire intérioriser à son équipe. On assiste donc à un double phénomène : d’un côté, le développement constant de l’autonomie et de la responsabilité de chacun, de l’autre, le développement sans précédent d’outils d’évaluation et de contrôle de la performance individuelle et collective. Loin de parvenir à l’efficacité dont elle se réclame, cette orientation managériale aboutit en fait à une déstabilisation individuelle et collective qui renforce le mal-être au travail.   

il y a 15 minutes, Demsky a dit :

 

c'est lamentable de considérer  un hopital  public     comme une entreprise  !!

on voit ce que ça donne dans les   maisons de retraites privées   !! ,  

Il y a 7 heures, soisig a dit :

Les gens qui tu as vu, tourner en rond et "brasser du vent" n'étaient surement pas qualifiés pour examiner ton enfant. Aurais tu souhaité que ton enfant soit pris en charge par un brancardier ? 

La nuit, c'est service minimum, toutefois, il y a des médecins de garde, voire des radiologues de garde, mais même si le temps te parait long, je pense qu'il leur en faut quand même un minimum pour venir ... non ? 

une heure d'attente, franchement, c'est très correct je trouve. 

  Une heure d' attente quand un enfant hurle de douleur , c' est 59 minutes de trop.

Il y a 10 heures, Maillekeul a dit :

Bonjour,

Je voulais juste passer un petit coup de g... devant la situation de l'hôpital. 

Pour être allé récemment aux urgences pédiatriques avec un enfant qui pleurait de douleur, à 3 h 30 du matin, un moment où il n'y avait strictement personne,

Il a fallu attendre près d'une heure pour être pris en charge et être dirigé vers la radiologie qui était supposée nous attendre mais qui nous a quand même laissés poireauter,

Et nouvelle attendre encore après pour voir le médecin...

On a croisé des gens débordés par leurs chaussures, qui tournaient en rond pour brasser du vent, d'autres qui discutaient en rigolant...

Je garde une estime sans borne pour le personnel médical et infirmier qui se dévoue corps et âme pour les patients et je leur tire mon chapeau. 

Mais franchement, l'hôpital est malade et je ne sais pas s'il a un médecin à son chevet....

 

Bon finalement il avait quoi ce petit bout?

Il y a 8 heures, pic et repic a dit :

n'hésitez donc pas à le faire vous aussi et qui sait , devant l'accumulation des remontées

Il y a 4 heures, Maurice Clampin a dit :

  Une heure d' attente quand un enfant hurle de douleur , c' est 59 minutes de trop.

Si on cessait de s'occuper des urgences vitales à chaque hurlement d'enfant, aucun patient en danger de mort de survivrait aux urgences.