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L'obésité c'est génétique dixit une nouvelle experte du gouvernement Joe Biden

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Membre, Créateur de la marionnette, 80ans Posté(e)
Gepetto Membre 11 242 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚ Créateur de la marionnette,
Posté(e)

L’obésité touche plus de 650 millions de personnes : les gènes font beaucoup… mais pas tout

Modifier ses habitudes d’alimentation et son hygiène de vie demeure les meilleures méthodes pour prévenir et lutter contre l’obésité.

Tout est dit ,chacun peux le faire , mais faut il s'en donner la peine :o°i

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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 457 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
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il y a 46 minutes, uno a dit :

Non ton raisonnement n'est pas cohérent, que certaines personnes soient davantage prédisposées à prendre du poids personne ne le nie. Mais ce qui à changer en un demi-siècle aux États-Unis ce ne sont pas les gènes mais l'environnement, à savoir l'alimentation et le mode de vie. La hausse fulgurante du nombre d'obèses est entièrement du à ces changements environnementaux donc sociétaux. L'argument génétique est ici utilisé malhonnêtement par le gouvernement pour ne pas s'attaquer aux vraies causes de l'obésité mais au contraire la présenter comme fatalité pour étendre des traitements médicamenteux aux enfants.

C'est au contraire parfaitement cohérent.

Voilà ce que vous avancez = "La hausse fulgurante du nombre d'obèses est entièrement du à ces changements environnementaux donc sociétaux. "

Et voici ce que j'exprime = "Il existe pourtant bel et bien une "prédisposition" à devenir obèse qui peut être aggravée par des phénomènes sociétaux, psy et épigénétiques (je maintiens) et cela dès le plus jeune âge. "

Nous sommes d'accord sur un phénomène sociétal. Qui aggrave selon que l'intéressé soit ou pas porteur du gène.

Dans ce que j'exprime il est question d'aggravation. Ce qui signifie que cette alimentation malsaine aggrave un état qui déjà à la base peut être marqué par l'existence d'un gène.

Tous les "bâfreurs" de cochonneries en tous genres ne parviennent pas tous à un excédent de poids similaire. Je n'avance pas cela pour apporter du grain à moudre à cette politique, mais il y a une réalité scientifique que l'on ne peut occulter. Et quand je dis "scientifique", ce n'est pas  moi qui l'ai mise en lumière, mais....des scientifiques. Vous pouvez toujours vous opposer à ces derniers.

De toute évidence dans la vie de tous les jours, vous prenez plusieurs cas de femmes -par exemple- de même taille, de même âge et s'alimentant exactement toutes de la même façon, on constate des écarts de poids. Ce sont des expériences qui ont été réalisées sur une durée auprès de volontaires pendant plusieurs mois.

 

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Membre, 43ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Et voici ce que j'exprime = "Il existe pourtant bel et bien une "prédisposition" à devenir obèse qui peut être aggravée par des phénomènes sociétaux,l.

Non car il n'y a aucun problème génétique initiale touchant près de la moitié de la population américaine. Dit autrement en 1950 aux États-Unis l'obésité était marginale chez les enfants. Il n'a donc pas eu aggravation d'un problème génétique pré-existant, il n'y avait simplement pas de problème car l'alimentation et le mode de vie étaient plus sains. Le problème c'est l'arrivée de la malbouffe et un mode vie de plus en plus sédentaire, pas la génétique  Car l'écrasante majorité des enfants obèses aujourd'hui ne le seraient pas s'ils avaient eu accès à une alimentation normale, leurs genes ne sont donc pas à blâmer. La différences génétiques en matière de stockage de l'énergie en graisse n'explique en rien l'explosion de l'obésité et ce n'est donc pas là que se situe la solution à ce problème. Bref la génétique est au pire un facteur aggravant chez certains individus, mais ce n'est pas le facteur à l'origine du problème de santé publique que représente aujourd'hui l'obésité. Et clairement pour la majorité des obèses le problème n'est pas génétique.

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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 457 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, uno a dit :

Non car il n'y a aucun problème génétique initiale touchant près de la moitié de la population américaine. Dit autrement en 1950 aux États-Unis l'obésité était marginale chez les enfants. Il n'a donc pas eu aggravation d'un problème génétique pré-existant, il n'y avait simplement pas de problème car l'alimentation et le mode de vie étaient plus sains. Le problème c'est l'arrivée de la malbouffe et un mode vie de plus en plus sédentaire, pas la génétique  Car l'écrasante majorité des enfants obèses aujourd'hui ne le seraient pas s'ils avaient eu accès à une alimentation normale, leurs genes ne sont donc pas à blâmer. La différences génétiques en matière de stockage de l'énergie en graisse n'explique en rien l'explosion de l'obésité et ce n'est donc pas là que se situe la solution à ce problème. Bref la génétique est au pire un facteur aggravant chez certains individus, mais ce n'est pas le facteur à l'origine du problème de santé publique que représente aujourd'hui l'obésité. Et clairement pour la majorité des obèses le problème n'est pas génétique.

Voilà ce que vous écrivez "Bref la génétique est au pire un facteur aggravant chez certains individus" c'est vous qui le dites pas vrai?

Il y a la surcharge pondérale et l'obésité morbide, c'est surtout de cela dont il est question.

Personne ne dit que si ces individus mangeaient plus sainement ils seraient quand même en surcharge pondérale importante. On parle de l'aggravation de cas en rapport avec un phénomène génétique.

J'en terminerai là sur le sujet.
 

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 889 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
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Il y a 15 heures, guernica a dit :

c'est bon... Je m'en suis remise

Bravo! Ca n'a pas dû être facile...

juste pour info; le mogadon est une benzodiazepine  utilisée dans l'insomnie de l'adulte. D'après le Vidal, elle n'est plus remboursée depuis 2018.

il y a une heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Bon, moi je suis perdu. Si c'est pas génétique, c'est quoi du coup? La fainéantise des gens?

Sur Orphanet, on obtient 35 résultats avec comme recherche de signe clinique "obésité".

https://www.orpha.net/consor4.01/www/cgi-bin/Disease_HPOTerms_Simple.php?lng=FR

Modifié par chanou 34
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 238 messages
scientifique,
Posté(e)

L'obésité chez les enfants est due à un manque d'activité physique, à de longues séquences vautré sur un canapé devant la TV et à siroter des boissons sucrées en grignotant continuellement.

Les grands parents à leur âge, galopaient dans la campagne ou dans les parcs n'avaient pas la TV et buvaient de l'eau. Ces grands parents ont gardé leurs habitudes d'enfance et sont restés de taille "normale" même de nos jours. La rupture  des habitudes s'est produite en ville dans les années 50-60 aux USA et environ 10-15 ans plus tard en France.

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Membre, 43ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a une heure, MadeleinedeProut a dit :

Il y a la surcharge pondérale et l'obésité morbide, c'est surtout de cela dont il est question. Personne ne dit que si ces individus mangeaient plus sainement ils seraient quand même en surcharge pondérale importante. On parle de l'aggravation de cas en rapport avec un phénomène génétique J'en terminerai là sur le sujet.

Le phénomène n'est pas génétique il est purement social c'est-à-dire ici relatif à l'alimentation et le mode de vie. Pour que tu comprennes bien prend l'exemple des Polynésiens. Génétiquement ces derniers stockent plus efficacement les calories en graisses que les autres populations humaines. Cette particularité génétique héritée de leur histoire évolutive n'est pas un problème. Il n'y a pas de problème génétique initial avec les Polynésien. Le problème commence uniquement lorsqu'on introduit en Polynésie une alimentation totalement inadapté à leur métabolisme. Alimentation qui est déjà largement inadapté au métabolisme de personnes ne stockant pourtant pas aussi facilement l'énergie que les polynésiens. Les caractères génétiques de ces derniers les rendent certes encore davantage vulnérables à la malbouffe. Pour autant leur problème ne sont pas les caractères génétiques en question, le vrai problème, celui-là même qu'il faut régler, c'est celui de la malbouffe. L'obésité n'est pas un problème génétique c'est le problème d'une alimentation inadaptée.

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 889 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Répy a dit :

L'obésité chez les enfants est due à un manque d'activité physique, à de longues séquences vautré sur un canapé devant la TV et à siroter des boissons sucrées en grignotant continuellement.

Les grands parents à leur âge, galopaient dans la campagne ou dans les parcs n'avaient pas la TV et buvaient de l'eau. Ces grands parents ont gardé leurs habitudes d'enfance et sont restés de taille "normale" même de nos jours. La rupture  des habitudes s'est produite en ville dans les années 50-60 aux USA et environ 10-15 ans plus tard en France.

C'est déjà ce que disait un prof de chirurgie vasculaire de ma fac, de façon imagée, il y a de ça 40 ans...

" le nombre de diabétiques a explosé depuis qu'on ne grimpe plus aux arbres"..:D

il y a 24 minutes, uno a dit :

L'obésité n'est pas un problème génétique c'est le problème d'une alimentation inadaptée.

Si si, ça peut l’être. Mais bon, dans le cadre de ce fil... je suis d'accord que c'est un problème de mode de vie ( alimentation/activité physique, autrement dit recettes/dépenses).

Modifié par chanou 34
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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 403 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Bon, moi je suis perdu. Si c'est pas génétique, c'est quoi du coup? La fainéantise des gens?

Ce n’est pas un changement dans nos gènes qui nous ont fait grossir, donc c’est un changement dans l’alimentation…

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 565 messages
104ans‚ Piment doux,
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J'ai une vision très simpliste : dans les pays où la guerre règne depuis des années ou que la famine fait rage, on ne trouve pas d'obèse. La génétique n'atteindrait donc que nos sociétés de surconsommation?

Nous mangeons bien trop et mal en général, par rapport à ce que nous dépensons. Y'a pas à tortiller du cul pour marcher droit, les facteurs uniquement génétiques sont extrêmement rares.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 827 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, guernica a dit :

à ton avis ? J'avais 17 ans, j'en ai 52....

Notre passé "pèse" toujours sur notre présent! à un moment ou un autre!

 

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Membre, Posté(e)
garthriter Membre 6 774 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 2 heures, Out of Paprika a dit :

J'ai une vision très simpliste : dans les pays où la guerre règne depuis des années ou que la famine fait rage, on ne trouve pas d'obèse. La génétique n'atteindrait donc que nos sociétés de surconsommation?

C'est ce qu'on appelle la génétique à géométrie variable.
D'ailleurs dès qu'un pays commence à se développer, dès qu'une partie de la population atteint un niveau de prospérité suffisant  leur permettant de bouffer des cochonneries à volonté, sans limite, tout en ayant une activité professionnelle peut exigeante physiquement.......pouf.......la génétique s'active et l'obésité gagne du terrain. :rofl:

Modifié par garthriter
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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
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Le 30/01/2023 à 10:19, Virtuose_en_carnage a dit :

Bon, moi je suis perdu. Si c'est pas génétique, c'est quoi du coup? La fainéantise des gens?

 

Fainéantise ce serait souvent beaucoup dire. Du laisser aller, le stress d'une vie pas aussi passionnante que prévue ou vendue par les fictions, le réconfort dans l'alimentation ; le grignotage agréable et sans conséquence suffisamment visible durant des mois, des années parfois ; un glissement, avec un retour en arrière difficile. C'est insidieux, comme le fait de fumer qui met des années à montrer des effets vraiment négatifs sur la santé.

Fainéantise cependant oui parfois pour faire de l'exercice, s'y contraindre, garder un rythme. Mais qui s'explique beaucoup par le manque de motivation, de raisons à se motiver.

 

Homo sapiens est aussi un être d'addiction. Peut-être plus que beaucoup d'autres animaux, et surtout parce qu'il s'est construit un environnement favorisant ses satisfactions, et donc l'addiction à celles-ci. Car, au fond, la vie est relativement feignante. Elle privilégie l'économie de moyen pour se reproduire et utiliser son milieu. 

 

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Le 30/01/2023 à 13:31, Out of Paprika a dit :

J'ai une vision très simpliste : dans les pays où la guerre règne depuis des années ou que la famine fait rage, on ne trouve pas d'obèse. La génétique n'atteindrait donc que nos sociétés de surconsommation?

Nous mangeons bien trop et mal en général, par rapport à ce que nous dépensons. Y'a pas à tortiller du cul pour marcher droit, les facteurs uniquement génétiques sont extrêmement rares.

 

Alors, le principe de l'épigénétique, qui 'culturalise' en quelque sorte la génétique qui trop souvent était une facilité d'explication des comportements pour les tenants de la 'nature humaine' à tout bout de champs il y a encore 30 ans, c'est de constater que des phénomènes historiques affectent les gènes, du moins leurs facteurs d'activation ou d'expression.

C'est ainsi parce que des gens auront souffert de famine que se transmettra dans leurs gènes l'activation chez leurs enfants, petits-enfants etc. un stockage de réserve rapide, donc une prise de poids facilitée lorsque l'accès à la nourriture sera abondant. Nous restons des animaux ! La régularité des repas n'est pas réellement prise en compte par le corps. Dans les sociétés traditionnelles, et plus encore jusqu'au mésolithique, il arrivait souvent qu'on fasse bombance à un retour de chasse, ou à l'occasion de festivité et qu'on ne mange pas ou très peu durant plusieurs jours.

Certaines peuplades se préparaient à des périodes prévisibles (hivers) d'approvisionnement difficile par des engraissements. Ce qui constituait en quelque sorte un stockage de nourriture dans le corps. On maigrissait ensuite lentement à mesure que les ressources manquaient et étaient rationnées (il suffisait de boire).

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 735 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
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il y a 50 minutes, Easle a dit :

 

Fainéantise ce serait souvent beaucoup dire. Du laisser aller, le stress d'une vie pas aussi passionnante que prévue ou vendue par les fictions, le réconfort dans l'alimentation ; le grignotage agréable et sans conséquence suffisamment visible durant des mois, des années parfois ; un glissement, avec un retour en arrière difficile. C'est insidieux, comme le fait de fumer qui met des années à montrer des effets vraiment négatifs sur la santé.

Fainéantise cependant oui parfois pour faire de l'exercice, s'y contraindre, garder un rythme. Mais qui s'explique beaucoup par le manque de motivation, de raisons à se motiver.

 

Homo sapiens est aussi un être d'addiction. Peut-être plus que beaucoup d'autres animaux, et surtout parce qu'il s'est construit un environnement favorisant ses satisfactions, et donc l'addiction à celles-ci. Car, au fond, la vie est relativement feignante. Elle privilégie l'économie de moyen pour se reproduire et utiliser son milieu. 

 

Voilà, c'est ce que je voulais illustrer, merci beaucoup. Je savais qu'un libéral allait tomber dans le panneau et nous faire toute la litanie de la responsabilité individuelle. Quid de la responsabilité de l'État laissant des produits alimentaires désastreux pour l'obésité être plus accessible et moins onéreux que les produits sains?

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Voilà, c'est ce que je voulais illustrer, merci beaucoup. Je savais qu'un libéral allait tomber dans le panneau et nous faire toute la litanie de la responsabilité individuelle. Quid de la responsabilité de l'État laissant des produits alimentaires désastreux pour l'obésité être plus accessible et moins onéreux que les produits sains?

 

Vous me voyez comme un libéral ? Et vous lisez dans mes propos ce que vous attendiez ?

Lire ce qu'on attend est un exercice risqué. Car on va donc chercher à lire ce qu'on veut pour appuyer son propos plutôt que lire ce qui a été écrit. Je crois que celles et ceux qui me liront comprendront le grand écart entre ce que j'ai dit et ce que vous lisez.

 

En quoi des comportements individuels ET collectifs, liés à notre humanité est-elle en contradiction avec la responsabilité effectivement réelle de l'état dans la gestion des questions agricoles et alimentaires ?

 

Avez-vous lu mon message, plus haut, exposant justement la dynamique marchande de la question ?

 

Etes-vous animé par l'intérêt de débattre ou seulement par l'idée de tendre des panneaux pour infliger des 'défaites' supposées à des 'moulins' ?

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 238 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Easle a dit :

 

Alors, le principe de l'épigénétique, qui 'culturalise' en quelque sorte la génétique qui trop souvent était une facilité d'explication des comportements pour les tenants de la 'nature humaine' à tout bout de champs il y a encore 30 ans, c'est de constater que des phénomènes historiques affectent les gènes, du moins leurs facteurs d'activation ou d'expression.

C'est ainsi parce que des gens auront souffert de famine que se transmettra dans leurs gènes l'activation chez leurs enfants, petits-enfants etc. un stockage de réserve rapide, donc une prise de poids facilitée lorsque l'accès à la nourriture sera abondant. Nous restons des animaux ! La régularité des repas n'est pas réellement prise en compte par le corps. Dans les sociétés traditionnelles, et plus encore jusqu'au mésolithique, il arrivait souvent qu'on fasse bombance à un retour de chasse, ou à l'occasion de festivité et qu'on ne mange pas ou très peu durant plusieurs jours.

Certaines peuplades se préparaient à des périodes prévisibles (hivers) d'approvisionnement difficile par des engraissements. Ce qui constituait en quelque sorte un stockage de nourriture dans le corps. On maigrissait ensuite lentement à mesure que les ressources manquaient et étaient rationnées (il suffisait de boire).

Pa besoin d'envisager l'épigénétique pour expliquer la poussée d'obésité !

Le corps humain est très bien outillé naturellement pour stocker dans ses adipocytes l'excès de nourriture. Cette particularité permet aux animaux hivernants de passer l'hiver en léthargie et aux humains de surmonter les périodes de disette. Toute nourriture excédentaire en qualité nutritionnelle est stocké dans ces cellules spécialisées sous forme de graisse. Pendant la période de jeune ou de disette, cette graisse réagit avec de l'eau pour redonner du glucose qui est le moteur énergétique des cellules. Dans le monde "moderne", les disettes se font plus rares et simultanément on mange davantage des aliments plus nourrissants. Et enfin on se dépense moins. Il y a donc addition des facteurs en faveur du stockage et donc de l'obésité.

Autrefois le dîner c'était une soupe de légumes, un bout de pain avec un petit morceau de fromage, une petite pomme et au lit. Maintenant beaucoup de gens mangent de la viande le soir plus un dessert industriel éventuellement arrosé d'une boisson sucrée sans compter la manie de grignoter ou siroter quelque chose devant la TV !

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Répy a dit :

Pa besoin d'envisager l'épigénétique pour expliquer la poussée d'obésité !

Le corps humain est très bien outillé naturellement pour stocker dans ses adipocytes l'excès de nourriture. Cette particularité permet aux animaux hivernants de passer l'hiver en léthargie et aux humains de surmonter les périodes de disette. Toute nourriture excédentaire en qualité nutritionnelle est stocké dans ces cellules spécialisées sous forme de graisse. Pendant la période de jeune ou de disette, cette graisse réagit avec de l'eau pour redonner du glucose qui est le moteur énergétique des cellules. Dans le monde "moderne", les disettes se font plus rares et simultanément on mange davantage des aliments plus nourrissants. Et enfin on se dépense moins. Il y a donc addition des facteurs en faveur du stockage et donc de l'obésité.

Autrefois le dîner c'était une soupe de légumes, un bout de pain avec un petit morceau de fromage, une petite pomme et au lit. Maintenant beaucoup de gens mangent de la viande le soir plus un dessert industriel éventuellement arrosé d'une boisson sucrée sans compter la manie de grignoter ou siroter quelque chose devant la TV !

 

Oui, vous développez bien ce que j'indiquais. Mais le problème est multifactoriel et l'épigénétique explique aussi des différences individuelles et/ ou collective par une histoire générationnelle (à quelques générations).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30416642/

Des dizaines d'articles comme celui-là explique ces phénomènes.

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 9 972 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
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Le 02/02/2023 à 01:18, Répy a dit :

Autrefois le dîner c'était une soupe de légumes, un bout de pain avec un petit morceau de fromage, une petite pomme et au lit. Maintenant beaucoup de gens mangent de la viande le soir plus un dessert industriel éventuellement arrosé d'une boisson sucrée sans compter la manie de grignoter ou siroter quelque chose devant la TV !

Pourtant ça, c'était chez des gens de condition modeste. Qu'en était-il des nobles, ou simplement des riches?

Parce que quand on lit certains menus dans des récits historiques, ces gens-là semblaient manger en un repas, ce qu'on mange aujourd'hui en une semaine, voire plus. Et pour autant que je sache, ils n'étaient pas gros; du moins en  général.

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