Le défi lecture 2023

Bonjour, petit passage, j'ai un peu avancer.

Bd:

De cape et de crocs

Dont le narrateur est un animal:

Je ne sais pas si la ferme des animaux de George Orwell peut rentrer dans cette catégorie, le narrateur est externe mais les protagonistes sont des animaux.

Adapté en film :

Là où chantent les écrevisses de Délia Owens

Bonne journée.

il y a 15 minutes, Neko86 a dit :

Dont le narrateur est un animal:

Je ne sais pas si la ferme des animaux de George Orwell peut rentrer dans cette catégorie, le narrateur est externe mais les protagonistes sont des animaux.

C'est pas évident que le narrateur soit un animal, en même temps on se demande bien ce que ça pourrait être ce narrateur.. Sinon tu as la catégorie "livre qui a beaucoup fait parler de lui" ?

Il y a 4 heures, January a dit :

C'est pas évident que le narrateur soit un animal, en même temps on se demande bien ce que ça pourrait être ce narrateur.. Sinon tu as la catégorie "livre qui a beaucoup fait parler de lui" ?

 

Y’a cette catégorie? C’est nouveau? 
 

edit: je viens de voir j’avais mal recopié la liste  

il y a 1 minute, Izanami a dit :

Y’a cette catégorie? C’est nouveau? 

N° 6. Toi aussi t’as fait un semi marathon ?

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

N° 6. Toi aussi t’as fait un semi marathon ?

Ouais un marathon du cerveau apparemment  

ou alors en faisant le ménage au boulot tout à l’heure j’ai lessivé les neurones également  

à l’instant, Izanami a dit :

Ouais un marathon du cerveau apparemment  

ou alors en faisant le ménage au boulot tout à l’heure j’ai lessivé les neurones également  

Ouais enfin, vais pas trop la ramener quand même, vu mes performances de lectrice en ce moment...

Il y a 7 heures, January a dit :

C'est pas évident que le narrateur soit un animal, en même temps on se demande bien ce que ça pourrait être ce narrateur.. Sinon tu as la catégorie "livre qui a beaucoup fait parler de lui" ?

 

J'ai pensé à Cadichon des "Mémoires d'un âne" mais je viens de trouver ça :

https://www.senscritique.com/liste/animaux_narrateurs/300565

Donc ok pour la ferme des animaux dans un livre qui a fait parler, je piocherai peut-être dans la liste pour les animaux narrateurs.

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Deux suspects. Deux témoignages identiques. Un seul coupable. Une petite ville perdue en Australie. Un officier de police habitué à régler des petits problèmes de vie domestique et querelles de voisinage. Un jour de canicule débarque un homme, couvert de sang. Gabriel déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer. Le dénommé Heath a déjà tué 54 personnes.

On a vu pire comme thriller/polar, il se lit bien, mais les ressorts sont toujours les mêmes... Je crois que je me lasse du genre. (nombre dans le titre pour le défi)

 


Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami.
Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore.

Oui...mais non. Presque un feel good celui-là. Mais je retenterai encore et encore Laurence Peyrin, toujours marquée par ses Jours Brûlants. 

 



Inutile de présenter Verlaine, un extrait peut-être : 

" J'ai peur d'un baiser
Comme d'une abeille.
Je souffre et je veille
Sans me reposer.
J'ai peur d'un baiser. "
(recueil de poésie pour le défi)
 



Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! D'abord le procès de son fils Victor, qui lui vaut une réputation ignominieuse. Et maintenant l'incendie de sa maison ! Réfugiée chez son rejeton, qui a fait fortune de son métier d'embaumeur et de trafics d'organes, exaspérée, elle accouche d'une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses écritures. Et ira jusqu'à le dépouiller de ses richesses...

Excellente Isabelle Duquesnoy ! Je ne savais pas que celui-ci faisait "suite" à L'embaumeur. Il me restera à lire La veuve Mozart et j'aurais tout lu d'elle. Pour celui-ci, évitez de manger en lisant, un peu comme pour L'embaumeur, il y a des trucs vraiment crades. On adore détester la Pâqueline et on déteste l'adorer. Le livre nous tient, je l'ai lu vite, la plume, à la mode de l'époque, est aussi bonne que dans les autres livres de l'auteur (mention spéciale à La chambre des diablesses quand même).  (prénom dans le titre pour le défi)

 



Héritière d'un empire industriel, richissime, provocante, reine des réseaux sociaux, Cookie Ziegler mène une vie sans entrave ni vertu à New York. Rien ni personne ne saurait se mettre en travers de son chemin futile... Sauf ce braqueur solitaire, qui trouve le moyen de la séquestrer dans sa banque avec des otages issus d'autres milieux que le sien : des gens de la "vraie vie"! 

Et revoilà Laurence Peyrin, avec un roman meilleur que Ma Chérie, bien meilleur. Le style est mordant, j'ai bien aimé, c'est facile, ça va vite, ok l'histoire n'est pas digne de l'académie française hein, mais c'est cool comme lecture.

 



Forêt tropicale du Congo, 2030. Une équipe de scientifiques de différentes nationalités étudient les effets du changement climatique sur les espèces animales et végétales. Lorsque Nelson – le mâle alpha, au tempérament docile, d’un groupe de gorilles – commence à attaquer sans raison ses semblables, en dévorant même plusieurs d’entre eux, l’équipe décide de le neutraliser.

J'avais beaucoup parlé de Gert Nygardshaug il y a quelques années avec Le zoo de Mengele, Le crépuscule de Niobé et Le bassin d'Aphrodite que j'avais trouvé excellents. J'attendais depuis longtemps que l'auteur revienne avec une production semblable, c'est fait. J'ai dévoré Chimera, on revient à l'écologie, l'environnement, la planète malade de ses habitants. Un bon bouquin de SF, anticipation, prémonitoire ? Pourquoi pas.. (science fiction pour le défi)

Je viens de terminer

Zacharie, de Jhon La Galite.

Zacharie dont la mère travaille dans un service de nuit à l'hôpital observe les habitants d'une barre d'immeuble , ses voisins dans un quartier populaire. C'est grâce à  ses observations qu'il finira par élucider une enquête ou la police n'avance pas. Trois meurtres, trois femmes jeunes et belles..

Je l'ai lu vite, j'ai tout de suite accroché à l'histoire.. Et maintenant je me sens un peu vide.

Ce n'est ni le confort d'une lecture plaisante ni le tourment d'un roman noir.. Mais un état d'esprit qui tourne en boucle, sur un fond d’euthanasie active qui font écho à certaines discutes sur le forum en ce moment. D'ailleurs lorsque je lis des ouvrages qui me bousculent, je n'aime pas en parler à vif.. Aujourd'hui c'est different, j'ai l'impression que si je vous en parle tout de suite cela me permettra de refermer la porte plus vite. Je suis lâche ..

@January à mettre dans " Un livre avec un prénom dans le titre."

5/5 défi « maison dans le titre »

coup de cœur absolu pour ce livre. Cela faisait un moment que je voulais lire cet auteur mais toujours quelque chose d’autre qui devait passer avant. Et puis pour le défi « maison dans le titre » je me suis dit, c’est le moment ou jamais ! Une chose est sûr : c’est pas le dernier roman que je vais lire de lui. En fait je vais tout lire  

la base est l’histoire d’amitié de 4 étudiants en fin de 3e cycle. Les années passent, les rencontres se font plus rares puis ils ne revoient plus jusqu’à ce que….

j’ai adoré la façon dont l’auteur déroule l’intrigue, à savoir : chapitres impairs = années 1983/84 ; chapitres pairs = année 1996. 
mais ça passe super bien. Aucun mélange, aucun moment à se dire, zut, je suis à quel moment, avec qui ?

autre style d’écriture que j’ai aimé, c’est le fait de finir un chapitre par une moitié de phrase et d’enchaîner au chapitre suivant. 
C’est génial cet façon d’avoir fait croiser tous les personnages, principaux et secondaires. Je n’avais pas envie que ça s’arrête, j’en voulais plus. Je voulais une fin un peu plus longue, avec plus de détails. Je veux encore du Jonathan Coe 🥹

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

J'ai lu 

Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.

Alors, pour le défi, c'est dans "livre qui a fait beaucoup parler"

Écrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes mœurs.  

Oui euh, âmes sensibles s'abstenir, et si on veut le fil conducteur, la toile de fond du bouquin, je crois que c'est bien représentatif comme extrait : 

"Je la renversai sur le divan et j'arrachai le devant de sa robe. Elle se débattait comme un beau diable. Ses seins jaillirent de la soie claire.
- Lâchez-moi. Vous êtes une brute !
- Non, dis-je. Je suis un homme."

(avis bb)

O tempora o mores...

Je viens de finir : 

Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour part au Japon. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables.

Ah...le fantasme toujours beaucoup plus puissant que la réalité. Il est très riche ce petit roman (un peu plus de 100 pages).  J'ai appris des trucs.. Extrait : 

En ce temps-là, le Japon était, effectivement, à l'autre bout du monde. C'était une île faite d'îles et qui avait vécu pendant deux cents ans complètement séparée du reste de l'humanité, refusant tout contact avec le continent et interdisant l'accès à tous les étrangers. La côte chinoise était à près de deux cents milles, mais un décret impérial avait veillé à la rendre plus éloignée encore, empêchant sur toute l'île la construction de bateau à plus d'un mât. Selon une logique à sa manière éclairée, la loi n'interdisait pas, d'ailleurs, de s'expatrier : mais elle condamnait à mort ceux qui tentaient de revenir. 

Il y a 1 heure, January a dit :

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

 

J'ai lu 

Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.

Alors, pour le défi, c'est dans "livre qui a fait beaucoup parler"

Écrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes mœurs.  

Oui euh, âmes sensibles s'abstenir, et si on veut le fil conducteur, la toile de fond du bouquin, je crois que c'est bien représentatif comme extrait : 

"Je la renversai sur le divan et j'arrachai le devant de sa robe. Elle se débattait comme un beau diable. Ses seins jaillirent de la soie claire.
- Lâchez-moi. Vous êtes une brute !
- Non, dis-je. Je suis un homme."

(avis bb)

O tempora o mores...

 

 

Je viens de finir : 

ers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour part au Japon. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables.

Ah...le fantasme toujours beaucoup plus puissant que la réalité. Il est très riche ce petit roman (un peu plus de 100 pages).  J'ai appris des trucs.. Extrait : 

En ce temps-là, le Japon était, effectivement, à l'autre bout du monde. C'était une île faite d'îles et qui avait vécu pendant deux cents ans complètement séparée du reste de l'humanité, refusant tout contact avec le continent et interdisant l'accès à tous les étrangers. La côte chinoise était à près de deux cents milles, mais un décret impérial avait veillé à la rendre plus éloignée encore, empêchant sur toute l'île la construction de bateau à plus d'un mât. Selon une logique à sa manière éclairée, la loi n'interdisait pas, d'ailleurs, de s'expatrier : mais elle condamnait à mort ceux qui tentaient de revenir. 

C’est drôle parce que le livre Soie j’en ai entendu parler y’a très longtemps. A l’époque de la fin du Tchat caramail, il y a un gars imbuvable qui prenait tout le monde de haut genre je suis un littéraire intelligent qui lit gnagnagna. Et il ne parlait que de ce livre, à croire que c’est le seul qu’il avait lu

On était apparemment tous des ignares de ne pas l’avoir lu 

Ta description en tout cas donne plus envie de le lire que les diatribes de cet énergumène de l’époque  

Hé bé, oui à croire que c'est le seul qu'il avait lu parce-que bon, il est bien hein, c'est plus une nouvelle qu'un roman du reste. Ok l'auteur maîtrise la narration, la psyché humaine, c'est court et juste, efficace. Mais bon être un ignare parce-qu'on a pas lu Soie, euh... 

Je suis passée des aventures loufoques de Zazie à une aventure plus dure avec le roman de Niccolo Ammanti, Je n'ai pas peur. C'est l'histoire d'un enfant de neuf ans qui vit dans le Mezzogiorno italien, à la fin des années 1970, Michele, et qui va faire une terrible découverte et il apprend  son père impliqué dans cet acte. Livre à mettre dans la rubrique "livre dont le personnage principal est un enfant".

L'aveuglon d'Agustin Gomez Arcos

un enfant qui n'a rien et qui est aveugle. Ce pourrait être un drame, mais ce livre se rapproche plus de Romain Gary avec la vie devant soi

à mettre dans un livre dont le personnage principal est un enfant

En attendant de finir le pavé de SF, un peu de fantaisie à la sauce africaine, en BD : Aya de Yopougon de Marguerite Abouet (scénario) et Clément Oubrerie (illustration)

Série ancienne déjà dont le premier livre est paru en 2006 mais que je découvre aujourd'hui grâce à la Grande Librairie et au CDI de mon Lycée. Le dernier Tome vient de paraitre.

Marguerite Abouet nous narre la saga de trois familles Ivoiriennes, dans les années 70, à la sauce Dallas, dans un quartier populaire "Yop City" d'Abidjan. C'est faussement léger (comme l'étaient aussi les années 70 pour tout un tas de personnes en fait...) mais la BD reste drôle , fraîche, sans aucun misérabilisme, comme je ne connais pas l'Afrique évidemment. Et Ayya et ses copines sont irrésistibles, l'une ne voulant pas terminer en "série C" (Coiffure, Couture et Chasse au mari) , les deux autres clairement à la poursuite d'un époux riche.

J'adore

(Dans la rubrique BD, of course)

La sève et la cendre par Alain Dubois 

Landais par ses origines, Alain Dubois partage sa vie entre ses deux passions : pédiatre il fut membre de l'organisation Médecins sans frontières et a participé à de nombreuses missions humanitaire.

Il signe avec La Sève et la Cendre son dixième ouvrage et le troisième volet de son oeuvre landaise 

4/5 défi....ben... sorcière

C'est une relecture pour moi. Jeune adulte, j'étais une grande lectrice de Jules Michelet, entre autre, son histoire de la Révolution Française, le peuple... Cela fait longtemps que je veux lire son histoire de France mais je n'ai pas encore sauté le pas (là, c'est pas défi 500p mais plutôt 5000 !) Mais depuis quelques temps, j'ai envie de me replonger dans cet auteur. Le défi sorcière m'en a donné l'occasion.

C'est là qu'on voit qu'il est inintéressant de lire un livre dans des périodes différentes de sa vie. J'ai apprécié cette seconde lecture mais pas avec autant d’enthousiasme qu'il y a plus de 30 ans. Là, j'ai plus souligné les défauts historiques, j'ai apprécié son analyse de la condition féminine à travers les siècles tout en gardant un esprit critique, notamment en ce qui concerne son rapport avec la religion et l'aristocratie. Mais j'ai pas retrouvé la poésie et la magie qui m'avait fascinée à l'époque.

Mais l'histoire en fait ? Michelet part des prémisses de l'ère chrétienne jusqu'au XVIIIe siècle et analyse pourquoi les femmes pouvaient être traitées comme des sorcières : cultes des anciens dieux, herboristerie, préjugés, domination masculine, domination religieuse, poids de la société...

Au départ, il invente des personnages qu'il fait évoluer. Puis, lorsqu'il arrive à l'époque moderne, il relate des cas de procès en sorcellerie et essaie d'en faire une analyse.

A ne pas lire pour l'exactitude historique mais plutôt comme une approche historiographique. Je suppose que sa vision de la femme, pour son époque, était considérée comme moderne.

Malgré tout, j'ai quand même toujours envie de lire son histoire de France. Il faudra bien que je le fasse un jour !

Véritable achat coup de cœur, à la fois pour le titre mais aussi pour la première de couverture,

" Là ou chantent les écrevisses " m'a entrainé, dans le vrai sens du terme dans un univers qui certes ne m'était pas inconnu Les marais et la faune et la flore qu'ils abritent et qui touchent des domaines qui me passionnent, mais bien plus approfondit dans les détails scientifiques, le tout  porter par la beauté des précisions descriptives.

 C'est aussi le premier ouvrage de Della Owens, diplômée en biologie et zoologie.

L'histoire est celle d'une fillette abandonnée par sa mère puis ses frères et sœurs qui tentent de fuir un père alcoolique qui les bats. Elle survivra seule ne comptant que sur elle même, dans la cabane au milieu des marais qui était la "maison" familiale . Lorsque son père disparait à son tour elle n'a que dix ans.

Au delà de l'histoire, c'est la description somptueuse que l'auteur fait de la faune et de la flore d'une zone marécageuse de Caroline du Nord qui donne la saveur indescriptible à cet ouvrage. 

 Pour le moment il tient le haut de la cote d'amour des livres qui forment mon défis lecture.

@January pourrais tu le comptabiliser dans " Un livre dont le personnage principal est la nature " s'il te plait ?