La notion du Vrai est-elle subordonnée à la notion du Bien ?

Il existe des vérités qui détruisent.

Il existe des vérités qui font mal.

Il existe des vérités qui déstabilisent.

Nous sommes tous animés par la véracité.

Mais pourquoi ?

Parce que nous sommes tous animés par le Bien donc, entre autres, par la justesse et la justice.

En effet, la vérité est le complément d’objet direct de la justesse et de la justice.

Mais que se passe-t-il lorsque la Vérité devient destructrice ?

Doit-elle se subordonner à son transcendantal ?

C’est-à-dire le Bien.

Ce qu’on nomme l’hypocrisie n’est souvent qu’une diplomatie.

Ce qu’on nomme la censure n’est souvent qu’une convivialité.

Si un physicien quantique parvenait à prouver la chose suivante :

Lorsque l’électeur glisse son bulletin dans l’urne, alors ce bulletin devient indéterminé.

Cette vérité est-elle bonne à dire ?

Elle risquerait de créer un climat de défiance inouï, et de déstabiliser le système jusqu’à l’anarchie.

Ainsi, je conçois la Vérité comme un bien privatif.

Elle ne se donne pas.

Elle se suggère, elle s'échange.

Pour qu’il revienne à chacun de la choisir ou de la dénier.

Il y a d’un côté les ignorants qui critiquent sans savoir.

Et de l’autre côté ceux qui savent mais qui s’en foutent.

En effet, la géniocratie est plus représentative que la démocratie.

23 lignes. Bravo.

il y a 34 minutes, Talon 1 a dit :

23 lignes. Bravo.

Oui, la 24ème parlait du travail des enfants au Bengladesh.

Je l'ai trouvée inappropriée.

Je pense que le vraie est surement le mal.

il y a 25 minutes, Mak Marceau a dit :

Je pense que le vraie est surement le mal.

La Vérité est impudique, et elle fait souvent du mal.

Mais ce n'est pas cela qui la caractérise.

J'ai bien peur que ce soit le désespoir qui caractérise la Vérité.

Etes-vous vraiment prêt à affronter le désespoir ?

Si vous me répondez "oui", alors cela signifie que vous ne connaissez rien du désespoir.

Un solipsiste, un schizophrène, doit choisir entre le désespoir et l'aliénation.

Pour moi, le choix est évident, mieux vaut la mort et le pourrissement plutôt que l'aliénation.

Privatiser la vérité, revient à privatiser un pouvoir, attirant nécessairement la convoitise effrénée des Hommes qui veulent être architecte de leur propre destinée. La liberté s'acquiert a la seule condition de posseder ce pouvoir ; le pouvoir du Vrai.

Ne pas dire la vérité, c'est ne pas vouloir que ce pouvoir puisse arriver entre les mains de d'autres, et par extension que nul qui n'en a conscience, ne puisse jouir de cette liberté.

Mais de quelle liberté parlons-nous au juste ?

Celle qui doit etre accessible à tout le monde ?

Ou celle dont nous souhaitons etouffer l'existence pour nous protéger des intentions d'autruis ?

"L'Homme est un loup pour l'Homme" (Friedrich Nietszche)

Pourtant est-il toujours légitime de priver les autres du droit de réflexion, sous le seul argument que la vérité puisse etre destructrice? 

Si je sais que livrer la vérité au grand jour peut détruire des vies, je sais surtout que le mensonge, lui, ne résout rien. 

Retarder l'ineluctable n'est jamais une solution, et l'Homme finira toujours par trouver ce qu'on lui a caché, pour finalement se venger.

Car le grand problème de la vérité, ... n'est pas la vérité. 

Son véritable fléau sont les desseins des personnes souhaitant en obtenir un avantage... pour le seul plaisir du gain de puissance, qui est la vrai maladie de l'Homme !

Ainsi, je pense qu'on se trompe de combat en voulant résoudre cela par une privatisation absolue de la vérité. 

La prise de conscience de chacun dans sa transcendantalité est bien au contraire vertueuse, car elle permet a chacun de se comprendre mieux ; 

Rappelons que le grand maux de ce monde est avant tout la mésentente...

La vrai mesure a prendre est simplement le renforcement de ce foutu Respect dont les gens oublient de faire preuve :

Celui de savoir rester dans son droit et son devoir, quelques soit la vérité qui leur est livrée ! 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui détruisent.

Il existe des vérités qui font mal.

Il existe des vérités qui déstabilisent.

 

Nous sommes tous animés par la véracité.

Mais pourquoi ?

Parce que nous sommes tous animés par le Bien donc, entre autres, par la justesse et la justice.

En effet, la vérité est le complément d’objet direct de la justesse et de la justice.

 

Mais que se passe-t-il lorsque la Vérité devient destructrice ?

Doit-elle se subordonner à son transcendantal ?

C’est-à-dire le Bien.

Ce qu’on nomme l’hypocrisie n’est souvent qu’une diplomatie.

Ce qu’on nomme la censure n’est souvent qu’une convivialité.

 

Si un physicien quantique parvenait à prouver la chose suivante :

Lorsque l’électeur glisse son bulletin dans l’urne, alors ce bulletin devient indéterminé.

Cette vérité est-elle bonne à dire ?

Elle risquerait de créer un climat de défiance inouï, et de déstabiliser le système jusqu’à l’anarchie.

 

Ainsi, je conçois la Vérité comme un bien privatif.

Elle ne se donne pas.

Elle se suggère, elle s'échange.

Pour qu’il revienne à chacun de la choisir ou de la dénier.

Il y a d’un côté les ignorants qui critiquent sans savoir.

Et de l’autre côté ceux qui savent mais qui s’en foutent.

En effet, la géniocratie est plus représentative que la démocratie.

Je ne crois pas qu'il y ait des vérités qui détruisent, mais plutôt des personnes qui sont prêts à être détruit par des vérités.

Si nous sommes tous animés par la véracité parce qu'animés par le Bien, alors quelle est la question?

La vérité serait capturable et consommable?

Si chacun peut choisir la Vérité ou la dénier, alors la véracité est-elle véritablement ce qui nous anime?

il y a 29 minutes, Ocean_noir a dit :

Privatiser la vérité, revient à privatiser un pouvoir, attirant nécessairement la convoitise effrénée des Hommes qui veulent être architecte de leur propre destinée. La liberté s'acquiert a la seule condition de posseder ce pouvoir ; le pouvoir du Vrai.

 

Ne pas dire la vérité, c'est ne pas vouloir que ce pouvoir puisse arriver entre les mains de d'autres, et par extension que nul qui n'en a conscience, ne puisse jouir de cette liberté.

Mais de quelle liberté parlons-nous au juste ?

 

Celle qui doit etre accessible à tout le monde ?

 

Ou celle dont nous souhaitons etouffer l'existence pour nous protéger des intentions d'autruis ?

"L'Homme est un loup pour l'Homme" (Friedrich Nietszche)

 

Pourtant est-il toujours légitime de priver les autres du droit de réflexion, sous le seul argument que la vérité puisse etre destructrice? 

 

Si je sais que livrer la vérité au grand jour peut détruire des vies, je sais surtout que le mensonge, lui, ne résout rien. 

Retarder l'ineluctable n'est jamais une solution, et l'Homme finira toujours par trouver ce qu'on lui a caché, pour finalement se venger.

Car le grand problème de la vérité, ... n'est pas la vérité. 

Son véritable fléau sont les desseins des personnes souhaitant en obtenir un avantage... pour le seul plaisir du gain de puissance, qui est la vrai maladie de l'Homme !

 

Ainsi, je pense qu'on se trompe de combat en voulant résoudre cela par une privatisation absolue de la vérité. 

 

La prise de conscience de chacun dans sa transcendantalité est bien au contraire vertueuse, car elle permet a chacun de se comprendre mieux ; 

Rappelons que le grand maux de ce monde est avant tout la mésentente...

 

La vrai mesure a prendre est simplement le renforcement de ce foutu Respect dont les gens oublient de faire preuve :

Celui de savoir rester dans son droit et son devoir, quelques soit la vérité qui leur est livrée ! 

Vous êtes très éloquent est très pertinent par rapport à votre âge, et même par rapport à nous.

La Vérité serait salutaire si l'équation de notre monde n'était pas indigne.

Mais si l'équation est indigne, alors tout est indigne.

Et la Vérité tue, dans le meilleur des cas.

Et elle rend fou, dans le pire des cas.

Nous vivons dans un monde ou les météorites ont toujours raison.

Et si ce ne sont pas des météorites, alors ce sont des institutions.

Et si ce ne sont pas des institutions, alors ce sont des suggestions.

La maîtrise du destin doit tous nous animer.

Mais arrivé un certain âge, on comprend que le destin ne se maîtrise pas, et que la vie est plus forte que nous.

C'est là l'amorce du désespoir.

On peut vieillir dans l'aigreur et dans l'esprit de revanche.

Mais si l'on a suffisamment d'amour autour de soi, ça peut se passer très bien.

Nous sommes condamnés, mais ensemble.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui détruisent.

Il existe des vérités qui font mal.

Il existe des vérités qui déstabilisent.

 

Nous sommes tous animés par la véracité.

Mais pourquoi ?

Parce que nous sommes tous animés par le Bien donc, entre autres, par la justesse et la justice.

En effet, la vérité est le complément d’objet direct de la justesse et de la justice.

 

Mais que se passe-t-il lorsque la Vérité devient destructrice ?

Doit-elle se subordonner à son transcendantal ?

C’est-à-dire le Bien.

Ce qu’on nomme l’hypocrisie n’est souvent qu’une diplomatie.

Ce qu’on nomme la censure n’est souvent qu’une convivialité.

 

Si un physicien quantique parvenait à prouver la chose suivante :

Lorsque l’électeur glisse son bulletin dans l’urne, alors ce bulletin devient indéterminé.

Cette vérité est-elle bonne à dire ?

Elle risquerait de créer un climat de défiance inouï, et de déstabiliser le système jusqu’à l’anarchie.

 

Ainsi, je conçois la Vérité comme un bien privatif.

Elle ne se donne pas.

Elle se suggère, elle s'échange.

Pour qu’il revienne à chacun de la choisir ou de la dénier.

Il y a d’un côté les ignorants qui critiquent sans savoir.

Et de l’autre côté ceux qui savent mais qui s’en foutent.

En effet, la géniocratie est plus représentative que la démocratie.

 

 

 

 

Nietzsche a écrit des choses assez définitives là-dessus. On a tendance à penser que le vrai et le bien c'est pareil, mais c'est une illusion. Mais le mensonge est encore sans doute plus dangereux. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Poutine : bientôt 10 mois de guerre en Ukraine, et des années de mensonge. On voit le résultat.

il y a 54 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je ne crois pas qu'il y ait des vérités qui détruisent, mais plutôt des personnes qui sont prêts à être détruit par des vérités.

Si nous sommes tous animés par la véracité parce qu'animés par le Bien, alors quelle est la question?

La vérité serait capturable et consommable?

Si chacun peut choisir la Vérité ou la dénier, alors la véracité est-elle véritablement ce qui nous anime?

Je ne conçois pas la vie comme l'explosion du Big Bang.

Je la conçois comme l'implosion du Bien.

Ou tout au moins sa notion.

Ainsi, notre véracité serait ontologiquement subordonnée à cette notion du Bien.

Il existerait des vérités fondamentales hors-champ, et qui ne seraient pas bonnes à dire.

Moi, je propose la pilule rouge.

Mais je sais que cette entreprise est transgressive.

Aussi, je me dois de laisser le choix à mon disciple.

Parce que la Vérité est d'une violence extrême que peu de gens peuvent amortir.

Instinct ; cette faculté de pouvoir dire devant les surprises de la vie : "Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas vrai !"

L'instinct a-t-il tord ? ... Non, on le confond avec l'intuition. L'instinct est animal, il n'est pas fait pour trouver la vérité, mais pour s'en protéger, s'en cacher, s'en sauver, puisque la vérité est toujours un danger...

il y a 40 minutes, Fraction a dit :

Je ne conçois pas la vie comme l'explosion du Big Bang.

Je la conçois comme l'implosion du Bien.

Ou tout au moins sa notion.

 

Ainsi, notre véracité serait ontologiquement subordonnée à cette notion du Bien.

Il existerait des vérités fondamentales hors-champ, et qui ne seraient pas bonnes à dire.

Moi, je propose la pilule rouge.

Mais je sais que cette entreprise est transgressive.

Aussi, je me dois de laisser le choix à mon disciple.

Parce que la Vérité est d'une violence extrême que peu de gens peuvent amortir.

Le statut de disciple n'étant que temporaire et disciple du Bien, alors, je prends la pilule rouge si tu me la proposes

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui détruisent.

Est-ce une forme de liberté que la destruction ? Dans ce cas je te dis oui c'est vrai.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui font mal.

Fait-il préférer les taire dans ce cas ? Au risque de toutes les taire ? Pour éviter de faire mal à tout le monde ...

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui déstabilisent.

Toute croissance ou tout éveil exige cette condition appelée déstabilisation.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Nous sommes tous animés par la véracité.

Ça j'en doute fort, nous avons appris à parler par foi dans le mensonge il y a environ trois-cents mille ans au moins.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Mais pourquoi ?

Parce que nous sommes tous animés par le Bien donc, entre autres, par la justesse et la justice.

En effet, la vérité est le complément d’objet direct de la justesse et de la justice.

Idéaliste va ! l'humain est animé par la recherche de la jouissance, et cela passe le plus souvent par le mal, le mal physique et mental bien entendu, pas le mal moral.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

 

Mais que se passe-t-il lorsque la Vérité devient destructrice ?

Doit-elle se subordonner à son transcendantal ?

C’est-à-dire le Bien.

La vérité ne détruit que ce qui n'est pas fait d'elle, alors ce n'est peut-être pas si grave, seuls les édifices mensongers s'écroulent.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Ce qu’on nomme l’hypocrisie n’est souvent qu’une diplomatie.

Ce qu’on nomme la censure n’est souvent qu’une convivialité.

Tout cela est commerce, seulement commerce, le mensonge est la langue du commerce.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

 

Si un physicien quantique parvenait à prouver la chose suivante :

Lorsque l’électeur glisse son bulletin dans l’urne, alors ce bulletin devient indéterminé.

Cette vérité est-elle bonne à dire ?

Elle risquerait de créer un climat de défiance inouï, et de déstabiliser le système jusqu’à l’anarchie.

Un physicien quantique ? Rien que ça ? Je crois que personne ne l'a attendu, ce "physicien chantant" ( au fait, c'est un être humain ou un animal ?)  pour comprendre.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

 

Ainsi, je conçois la Vérité comme un bien privatif.

Elle ne se donne pas.

Tu as bien raison, elle ne se donne pas, il faut la chercher et la voler dès qu'on la trouve.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Elle se suggère, elle s'échange.

Là, il faut se méfier, Il faut toujours se méfier lorsqu'un il y a une nécessité de suggestion.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Pour qu’il revienne à chacun de la choisir ou de la dénier.

Pas de doute, cela fait longtemps que c'est installé dans nos gènes. L'humanité est un Grand Déni.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Il y a d’un côté les ignorants qui critiquent sans savoir.

Nous sommes tous des ignorants sans le savoir. Il y a quoi de l'autre côté ? Quelques ignorants un peu moins fous et un peu plus conscient de leur ignorance.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Et de l’autre côté ceux qui savent mais qui s’en foutent.

En effet, la géniocratie est plus représentative que la démocratie.

 

Un doux rêve.

Il y a 5 heures, Don Juan a dit :

Est-ce une forme de liberté que la destruction ? Dans ce cas je te dis oui c'est vrai.

Fait-il préférer les taire dans ce cas ? Au risque de toutes les taire ? Pour éviter de faire mal à tout le monde ...

 

Toute croissance ou tout éveil exige cette condition appelée déstabilisation.

Ça j'en doute fort, nous avons appris à parler par foi dans le mensonge il y a environ trois-cents mille ans au moins.

Idéaliste va ! l'humain est animé par la recherche de la jouissance, et cela passe le plus souvent par le mal, le mal physique et mental bien entendu, pas le mal moral.

La vérité ne détruit que ce qui n'est pas fait d'elle, alors ce n'est peut-être pas si grave, seuls les édifices mensongers s'écroulent.

Tout cela est commerce, seulement commerce, le mensonge est la langue du commerce.

Un physicien quantique ? Rien que ça ? Je crois que personne ne l'a attendu, ce "physicien chantant" ( au fait, c'est un être humain ou un animal ?)  pour comprendre.

Tu as bien raison, elle ne se donne pas, il faut la chercher et la voler dès qu'on la trouve.

Là, il faut se méfier, Il faut toujours se méfier lorsqu'un il y a une nécessité de suggestion.

Pas de doute, cela fait longtemps que c'est installé dans nos gènes. L'humanité est un Grand Déni.

Nous sommes tous des ignorants sans le savoir. Il y a quoi de l'autre côté ? Quelques ignorants un peu moins fous et un peu plus conscient de leur ignorance.

Un doux rêve.

La quête du bien propre est systématique.

Ce qui est sous vos yeux n'est pas un réel, mais un bien, une fonction.

Sauf qu'il existe deux niveaux de lecture, deux langages :

_ Le langage acteur, on y retrouve le bien animal.

_ Le langage observateur, on y retrouve le Bien notionnel, personnel.

Ce n'est pas le mal qui fait du mal.

Le mal n'est que la collision entre deux biens, l'un digne, l'autre non.

La manichéisme et l'essentialisme sont des phantasmes typiquement hollywoodiens.

Le Diable détient 49% des parts de marché à Hollywood.

Mais ce n'est largement qu'un épouvantail.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

La quête du bien propre est systématique.

Ce qui est sous vos yeux n'est pas un réel, mais un bien, une fonction.

Sauf qu'il existe deux niveaux de lecture, deux langages :

_ Le langage acteur, on y retrouve le bien animal.

_ Le langage observateur, on y retrouve le Bien notionnel, personnel.

 

Ce n'est pas le mal qui fait du mal.

Le mal n'est que la collision entre deux biens, l'un digne, l'autre non.

La manichéisme et l'essentialisme sont des phantasmes typiquement hollywoodiens.

Le Diable détient 49% des parts de marché à Hollywood.

Mais ce n'est largement qu'un épouvantail.

 

 

J'ai de l'affection pour toi, je ne sais pas trop pourquoi, sans doute est-ce de la compassion, mais je dois te dire, tes mots ne veulent rien dire, ils sont comme un ronflement qui monte du fond d'une caverne où hiverne un ours gelé. 

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

J'ai de l'affection pour toi, je ne sais pas trop pourquoi, sans doute est-ce de la compassion, mais je dois te dire, tes mots ne veulent rien dire, ils sont comme un ronflement qui monte du fond d'une caverne où hiverne un ours gelé. 

C'est la pire des réponses possibles.

Vous êtes en train de me dire que nous ne parlons pas la même langue.

Or, notre Babel linguistique est le fait des dieux.

Et je n'ai pas les moyens personnels de m'opposer à la volonté des dieux.

Ciao, et bon séjour au pays de la médiocrité.

Il y a 11 heures, Fraction a dit :

C'est la pire des réponses possibles.

Vous êtes en train de me dire que nous ne parlons pas la même langue.

Or, notre Babel linguistique est le fait des dieux.

Et je n'ai pas les moyens personnels de m'opposer à la volonté des dieux.

Ciao, et bon séjour au pays de la médiocrité.

On peut donc te fâcher, serait-ce le pouvoir de la vérité ?

Philosophiquement, il y aurait à distinguer le concept de vérité, sa nature intrinsèque en soi et en tant que concept universel (ou en tant que substrat).

Du concept de véracité qui articule notre propre relation ... humaine envers la vérité ou envers notre propre vérité ... telle que nous la percevons, telle que nous l'entendons, telle que nous la manifestons avec notre propre sincerité....donc subjectivement : la nature de ce lien....son importance dans notre équilibre personnel.... et son rôle comme ciment social en tant que principe moral collectif tel que la confiance qui fonde le principe de communautés 

On pourrait peut-être s'apercevoir que le concept de vérité, s'il est difficile à objectiver se voudrait dans l'absolu dénué d'à priori moraux...

Alors que la véracité via la sincérité en est tellement pétris d'à priori moraux qu'il en dresse des ponts fictifs entre vérités et valeurs morales, jusqu'à subordonner la vérité au bien, comme si la vérité ne pouvait exister, aucune vérité ne pouvait exister sans nos propres valeurs morales dont probablement la plus structurante : le bien

On aurait ainsi des vérités à géométrie variable et dynamiques selon l'évolution de nos propres moralités personnelles et selon l'évolution de notre morale collective 

C'est un peu la manifestation d'une société individualiste finalement ou chacun serait persuadé de détenir avec sa vérité la grande vérité, ou chacun ferait donc partie de sa propre géniocratie, ou plus rien ni personne, plus aucune démarche de vérité ni d'altérité ni aucune démarche rigoureuse de démonstration ou de vérification universelle ne viendrait décentrer ou recentrer notre point de vue subjectif 

Toute opinion animée par le bien deviendrait une vérité et chaque vérité en vaudrait une autre au nom d'une quête de bonté partagée

Est elle seulement toujours partagée...c'est déjà fort problématique 

Et finalement ce qu'on pense sincèrement être bon pourrait même s'avérer nocif collectivement et pour soi même puisque plus aucune approche ni méthode universellement partagée ne viendrait trancher non entre vérité et mensonge mais plus simplement entre vérité et erreur

Je suis certain que toute vérité n'est pas fondamentalement atteignable, ça on le sait déjà.

Mais il est certain que sans une méthode de recherche de vérité, donc quand elle s'assujettit à des valeurs morales pré définies et variables, plus aucune ne l'est plus jamais 

A l'extrême, je peux trouver mauvais que la terre ne soit pas plate et qu'elle n'occupe pas le centre de l'espace mais est-ce encore la vérité ?

Ou était ce alors la vérité quand on a cru bon qu'il en soit ainsi dans un lointain passé ?

Il y a 3 heures, zenalpha a dit :

Philosophiquement, il y aurait à distinguer le concept de vérité, sa nature intrinsèque en soi et en tant que concept universel (ou en tant que substrat).

Du concept de véracité qui articule notre propre relation ... humaine envers la vérité ou envers notre propre vérité ... telle que nous la percevons, telle que nous l'entendons, telle que nous la manifestons avec notre propre sincerité....donc subjectivement : la nature de ce lien....son importance dans notre équilibre personnel.... et son rôle comme ciment social en tant que principe moral collectif tel que la confiance qui fonde le principe de communautés 

On pourrait peut-être s'apercevoir que le concept de vérité, s'il est difficile à objectiver se voudrait dans l'absolu dénué d'à priori moraux...

Alors que la véracité via la sincérité en est tellement pétris d'à priori moraux qu'il en dresse des ponts fictifs entre vérités et valeurs morales, jusqu'à subordonner la vérité au bien, comme si la vérité ne pouvait exister, aucune vérité ne pouvait exister sans nos propres valeurs morales dont probablement la plus structurante : le bien

On aurait ainsi des vérités à géométrie variable et dynamiques selon l'évolution de nos propres moralités personnelles et selon l'évolution de notre morale collective 

C'est un peu la manifestation d'une société individualiste finalement ou chacun serait persuadé de détenir avec sa vérité la grande vérité, ou chacun ferait donc partie de sa propre géniocratie, ou plus rien ni personne, plus aucune démarche de vérité ni d'altérité ni aucune démarche rigoureuse de démonstration ou de vérification universelle ne viendrait décentrer ou recentrer notre point de vue subjectif 

Toute opinion animée par le bien deviendrait une vérité et chaque vérité en vaudrait une autre au nom d'une quête de bonté partagée

Est elle seulement toujours partagée...c'est déjà fort problématique 

Et finalement ce qu'on pense sincèrement être bon pourrait même s'avérer nocif collectivement et pour soi même puisque plus aucune approche ni méthode universellement partagée ne viendrait trancher non entre vérité et mensonge mais plus simplement entre vérité et erreur

Je suis certain que toute vérité n'est pas fondamentalement atteignable, ça on le sait déjà.

Mais il est certain que sans une méthode de recherche de vérité, donc quand elle s'assujettit à des valeurs morales pré définies et variables, plus aucune ne l'est plus jamais 

A l'extrême, je peux trouver mauvais que la terre ne soit pas plate et qu'elle n'occupe pas le centre de l'espace mais est-ce encore la vérité ?

Ou était ce alors la vérité quand on a cru bon qu'il en soit ainsi dans un lointain passé ?

Est-ce que je dois comprendre que tu positionnes, en quelque sorte, les concepts de vérité et de véracité comme on peut positionner les concepts de réel et de réalité ?

Et pourquoi ce ne serait pas l'inverse : la notion du bien est-elle subordonnée à ce qu'on tient pour vrai ?

Si David Hume nous dit qu'on ne peut dériver un devoir-être de l'être, il y a dans le comportement et les mœurs  de telles variations selon ce qu'on considère certaines choses pour vraies qu'on peut se demander si malgré l'absence de logique, l'homme ne peut s'empêcher de dériver ce qu'il tient pour bon de ce qu'il tient pour vrai.

Raison pour laquelle il est si attaché à ce qu'il tient pour vrai. Car si ce qu'il tenait pour vrai ne l'était pas, ce qu'il tient pour un interdit ou une absence d'interdit n'en est pas un.

Le 11/12/2022 à 15:19, Fraction a dit :

Il existe des vérités qui détruisent.

Il existe des vérités qui font mal.

Il existe des vérités qui déstabilisent.

Lorsqu'on arrive à dissocier le bien de la vérité, on ne voit plus cette dernière uniquement comme destructrice d'ordres obsolètes, mais comme créatrice d'ordres nouveaux. C'est plus enthousiasmant non ?