Aller au contenu

Adrien Quatennens visé par une main courante de son épouse

Noter ce sujet


DroitDeRéponse

Messages recommandés

Membre, 63ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 63ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, doug1991 a dit :

Comme disait une connaissance qui est juge si on commence à condamner sévère pour une gifle les condamnations pour violence risque de concerner surtout les femmes, elle s'occupe des affaires familiales et les femmes on la gifle bien plus facile que les hommes

 

:miam::miam:

Modifié par Groseille Trucmauche
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

Cela soulève encore des protestations, mais la fessée a bien été interdite par loi en 2019. Toute violence dite éducative l’a été
https://www.vie-publique.fr/loi/21034-loi-interdiction-de-la-fessee-violences-educatives-ordinaires

Personnellement, je n’y vois pas une forme d’ingérence, plutôt une évolution de la société. 

Attention, je n'ai pas appelé à l'ingérence.  Cee n'est pas mon propos.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, c'est une évolution de la société nécessaire (après, comme toute évolution, il ne faut pas être surpris que certains mettent du temps à suivre, mais bon, là on sort du sujet dont on parlait).

Mais je dis juste que si un politique doit quitter la vie politique aussi bien que s'il a donné une gifle à un moment donné que s'il battait régulièrement sa conjointe, alors on pourrait être aussi binaire avec les enfants : lorsque des parents battent leurs enfants, les maltraite, etc ... la justice leur retire pour les placer. Mais du coup si une gifle ou une fessée (même si peu violentes) sont aussi graves que n'importe quel autre acte de violence, la cohérence voudrait qu'une seule gifle ou une seule fessée nécessite de retirer les enfants à leurs parents et à les placer.

Puisqu'apparemment la gradation n'a pas lieu.
Cela ne se produit pas ... car la Justice fait une gradation, une hiérarchie dans les actes de violences ... et qu'elle tient en plus compte du contexte.

Bref, l'inverse du discours que j'entends globalement autour de cette affaire.
Ce qui m'interpelle quand même.


 

Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

Bayrou s’est aussi comporté de façon indigne. Qu’il assume n’y change absolument rien à mes yeux. Cela n’en fait pas quelqu’un de plus honorable, de plus courageux pour autant. Je ne me suis pas réjouis non, d’avoir été  représentée à l’Assemblée par un élu que je qualifierais de l’ancien monde. 

Bah désormais il trône au Plan et au Conseil National de la Refondation, après avoir été ministre de la Justice. Tout cela, propulsé par Macron, et bien évidemment après l'histoire de la gifle.
 

Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

À propos des multiples sms, voici la réponse de Me Bouillon

« Il a mis en place des mécanismes que l’on connaît très bien, de contrôle, de réappropriation physique – la violence — et l’envoi de multiples SMS, de sorte à inonder et occuper le terrain, décrit Anne Bouillon. Ce sont des techniques de guerre en fait. Des mécanismes de réappropriation et de contrôle. Il n’y a qu’à voir la récurrence de l’utilisation de ’mon épouse’ dans son communiqué. »

Alors là désolé, je ne suis pas : elle nous parle d'un cas qui est sans doute connu de harceleurs, oui, mais c'est la généralisation à tous les cas, sans nuances, sans contexte, qui me dérange personnellement.

Encore une fois, qui n'a jamais inondé de messages (pour un temps) l'autre suite à une rupture, dans le déni, pour comprendre, pour essayer de sauver le couple, etc ... avant d'accepter la séparation ? Bon, c'est une formule "qui n'a jamais", car je ne l'ai jamais fait personnellement ... mais ce n'est pas pour ainsi dire un comportement qui me choque, ni que je range automatiquement du côté du harcèlement. Enfin tout dépend la nature des messages, la fréquence et surtout la durée, et si l'autre y répond, ignore, ou demande de ne plus être importuné. 
Mais en gros, il faudrait n'avoir aucune réaction suite à une séparation ? Et surtout, les réactions dont je parles tiennent assez peu à la "domination masculine" ou au "patriarcat" : ce sont des réactions que l'on peut retrouver chez les deux sexes.

Bref, entre la fin d'une histoire qui amène des incompréhensions, du désespoir,  ... et un type qui commence à harceler une femme qui ne lui a rien demandé, il y a aussi une différence.

 

Il y a 5 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ou un homme 

En ne saisissant que la cellule, celle-ci se transforme de facto en tribunal privé aux règles floues et opaques . Que l’enquete ne soit pas assez rapide et hop la cour peut décider qu’elle va baver sur la place publique , ou alors elle pourra décider de garder le silence , ou même expliquer au plaignant que son affaire ne peut pas être porté devant la justice …

D'où une cellule indépendante et transpartisane.

Et ce type de cellule n'a jamais eu vocation à "baver en place publique".

Ca c'est Sandrine Rousseau, qui je crois ne fait partie d'aucune de ces cellules.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Mite_Railleuse a dit :

Une gifle n’est jamais "qu’une fois".

Tu l'affirmes. Mais j'en suis moins sûr.
Encore une fois, je n'ai aucune expérience personnelle (ni giflé, ni pris de gifle), mais je doute qu'entre tous les couples que je connais ça ne soit pas arrivé chez certains d'entre eux.
 

Il y a 5 heures, Mite_Railleuse a dit :

Ce n’est pas si facile de gifler. C’est une décision.

Dans la colère, les "décisions" sont toutes relatives.
Je ne dis pas cela pour justifier de tels actes, mais je trouve cela simpliste que tout acte de violence serait forcément murement réfléchi.

Certains individus sont propices à avoir de tels excès de violence à y céder. D'autres ne le feront jamais, sauf un beau jour, par exception, où ils seront peut-être les premiers surpris.
 

Il y a 5 heures, Mite_Railleuse a dit :

Le prétexte d’un mouvement de colère est inaudible.

Il n'excuse ni ne justifie rien, je suis absolument d'accord.
Mais il explique le cheminement vers le geste, si ce cheminement est récurrent, ou très rare chez la personne.

 

Il y a 5 heures, Mite_Railleuse a dit :

La premiére gifle déverrouille un processus.

Là encore, tu l'affirmes, mais c'est une généralisation.

Oui, chez certains, cela sera un déclencheur qui ne les fera plus reculer et rendra récurrente leur violence.

Mais lorsque tu as une femme qui gifle son conjoint suite à la révélation d'une tromperie, ou après un propos particulièrement vexant, etc ...  ou que sais-je, penses-tu que cela déverrouille un processus chez elle qui la fera battre son conjoint fréquemment ?

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, Pheldwyn a dit :

D'où une cellule indépendante et transpartisane.


 

il y a une heure, Pheldwyn a dit :



Et ce type de cellule n'a jamais eu vocation à "baver en place publique".

Ca c'est Sandrine Rousseau, qui je crois ne fait partie d'aucune de ces cellules.

Du coup juges d’instruction , jurés et procureurs seraient élus ?

Sans Rousseau tu crois que l’issue aurait été la même ?

Idem pour l’affaire Bouhafs ?

Je ne vois pas comment ça peut ne pas finir sur la place publique , forcément la mise en retrait des leaders de la Nupes ça ne peut pas se faire sous le sceau du secret si ?

Ce type de cellule ne devrait-il pas être déployé en entreprise pour dégager les collaborateurs ne respectant pas les valeurs de l’entreprise ? Ne faudrait il

pas une cellule transchapelle parmi les différentes officines religieuses ?

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 3 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ce type de cellule ne devrait-il pas être déployé en entreprise pour dégager les collaborateurs ne respectant pas les valeurs de l’entreprise ?

:rolle:

Donc, ce genre de cellules existent déjà en entreprises, dans des grands groupes,.etc ... L'écoute des violences sexistes et sexuelles est une prérogative du chef d'entreprise, ainsi que de prévenir, mettre un terme et même sanctionner les harcèlements au sein de l'entreprise (Il est déjà là ton procureur).

C'est justement pour répondre à cette exigence que les partis ont créé les leurs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 53ans Posté(e)
kilitout Membre 2 279 messages
Forumeur expérimenté‚ 53ans‚
Posté(e)

Quatennens est député autrement dit représentant d'une nation faite d'hommes de femmes d'enfants.

QuaTennens est habilité à légiférer pas à ...sanctionner. Etre député ce n'est pas cogner sur CE/CELLE (ici) qui lui résiste à moins de

réduire CELLE qui lui résiste à un objet: CLAIREMENT ICI le cas de son épouse = propriété de sieur Quatennens et qui manifestement

n'ETAIT PAS AUTORISEE à "bousculer" la zone de confort du mâle humain..

 Quel crédit DANS LA DEPUTATION...peut-on donc accorder à un individu qui cogne son alter ego, ici sa propre épouse mère de leur enfant et notamment parce qu'elle OSE décider de SA vie???

Quatennens =celui qui verbalise en public et cogne en privé qui dans les DROITS DE L'HOMME n'a retenu QUE..l'homme, ne peut plus être garant de ces DROITS...qui ne sont pas l'exclusivité de mâles humains.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 16 heures, kilitout a dit :

Etre député ce n'est pas cogner sur CE/CELLE (ici) qui lui résiste à moins de réduire CELLE qui lui résiste à un objet: CLAIREMENT ICI le cas de son épouse = propriété de sieur Quatennens et qui manifestement n'ETAIT PAS AUTORISEE à "bousculer" la zone de confort du mâle humain..

Voilà typiquement ce qui me fait réagir dans toute cette histoire : qu'en sais tu de la situation ?

Es-tu persuadé qu'il colle forcément à cette image que tu décides, qu'il est comme ça ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/affaire-quatennens-comment-jean-luc-melenchon-a-decu-une-partie-de-ses-troupes-sur-la-question-des-violences-faites-aux-femmes_5378809.html
 

Dans la même journée, une tribune de militantes LFI et d'autres partis de gauche publiée par Libération continue de mettre la pression sur le patron des insoumis. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté les réactions de Jean-Luc Mélenchon et de ses pairs, qui renforcent la culture patriarcale. Ne nous méprenons pas : si le non-respect du secret souhaité par la victime est une violence supplémentaire, le manque de solidarité et la minimisation des faits contribuent à la culture des violences sexistes et sexuelles", écrivent-elles, exigeant la démission d'Adrien Quatennens de son mandat parlementaire. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
versys Membre 17 114 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/affaire-quatennens-comment-jean-luc-melenchon-a-decu-une-partie-de-ses-troupes-sur-la-question-des-violences-faites-aux-femmes_5378809.html
 

Dans la même journée, une tribune de militantes LFI et d'autres partis de gauche publiée par Libération continue de mettre la pression sur le patron des insoumis. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté les réactions de Jean-Luc Mélenchon et de ses pairs, qui renforcent la culture patriarcale. Ne nous méprenons pas : si le non-respect du secret souhaité par la victime est une violence supplémentaire, le manque de solidarité et la minimisation des faits contribuent à la culture des violences sexistes et sexuelles", écrivent-elles, exigeant la démission d'Adrien Quatennens de son mandat parlementaire. 

.... ce qui n' a pas l'air de déstabiliser un Mélenchon toujours autant méprisant, qui, comme toujours, traite les journalistes qui ne se prosternent pas devant son illustre personne comme des moins que rien.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 787 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, versys a dit :

.... ce qui n' a pas l'air de déstabiliser un Mélenchon toujours autant méprisant, qui, comme toujours, traite les journalistes qui ne se prosternent pas devant son illustre personne comme des moins que rien.

Il finira à Sainte Anne en camisole chimique!!

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
versys Membre 17 114 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, new caravage a dit :

Il finira à Sainte Anne en camisole chimique!!

Mais il faudra le placer en cellule insonorisée.... "La République, c'est moaaaaa !!!", ça va un moment..... :D

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 787 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, versys a dit :

Mais il faudra le placer en cellule insonorisée.... "La République, c'est moaaaaa !!!", ça va un moment..... :D

Et dans la chambre à côté on met Zemmour le NabotLéon avec ses petits soldats ( en plastique par  sécurité!!) de la grande armée  à Austerlitz!!

             

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 66ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
Maitre des forums‚ 66ans‚
Posté(e)

Main baladeuse, main courante, main dans la tronche...

Jeux de main, jeux de vilains. :cool:

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 17 heures, versys a dit :

.... ce qui n' a pas l'air de déstabiliser un Mélenchon toujours autant méprisant, qui, comme toujours, traite les journalistes qui ne se prosternent pas devant son illustre personne comme des moins que rien.

Contre une éventuelle démission d’Adrien Quatennens

« Tous ceux qui sont féministes - et je me compte dedans - on a le droit de ne pas être d’accord, je ne suis pas d’accord pour que les mains courantes passent dans le public », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

« La gifle était il y a un an, il n’y en a pas eu depuis un an, et on doit tenir compte du fait qu’il s’excuse », a-t-il défendu.
https://www.nouvelobs.com/politique/20220925.OBS63626/j-accepte-votre-jugement-j-accepte-les-critiques-melenchon-se-justifie-sur-l-affaire-quatennens.amp

Je pourrais être en accord avec JLM si son souhait ne concernait pas que les justiciables de son camp :)

 

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Bah moi je ne le serais pas.

Il n'est pas d'accord pour que les mains courantes passent dans le public ? La belle affaire ! C'est comme cela, fuite il y a et fuite il y aura. Et encore une fois, c'est aussi le rôle de la presse de rapporter ces affaires.

Pour moi, le problème n'est pas là, mais dans le procès publique qui est fait, par les médias, certains politiques, associatifs.... sans connaissance concrète de ce cas particulier. On ne juge pas le cas Quatennens, on se retrouve à juger les violences faites aux femmes dans leur ensemble à travers ce cas qu'on dresse en symbole. Alors qu'encore une fois, on n'a jamais eu à aucun moment un compte-rendu de la parole de la victime et de ce qu'elle reproche ou non à son mari,  etc ... 

Bref, que l'affaire sorte, c'est pas sympa pour la victime qui ne voulait pas, mais c'est inhérent au rôle de la presse. Par contre que l'on ait un tribunal médiatique ou politique qui ne prend pas le temps de la mesure, là, oui, c'est bien plus condamnable et désespérant.

 

Ensuite, je ne serais pas d'accord sur le fait "il s'est excusé". Certes c'est une condition nécessaire, mais absolument pas suffisante : un mari qui cogne sa femme peut bien s'excuser à l'occasion, cela reste un mari qui bat sa femme.

Bref, encore une fois, ce n'est pas pour moi le critère déterminant pour juger de la démission ou non de Quatennens.

Je suis têtu, mais j'en reviens toujours à la même chose : tout dépend des faits. De quelle type de gifle parle-t-on ? Dans quel état d'esprit a-t-elle été donnée ? Dans quel contexte domination sexiste, violence réciproque, etc ... ? Circonstanciée ou alors la prémice de violences répétées ?  Selon les réponses, oui, cela peut remettre en cause la cohérence idéologique de Quatennens et donc sa carrière politique. Mais pas forcément.

 

Pour la justice, heureusement, tout n'est pas égal ! Les jugements sont gradués, individualisés, circonstanciés.

Pour la morale ou la lutte contre les violences faites aux femmes, je ne vois pas pourquoi il faudrait aller à rebours de ce principe de nuances, en quoi différencier consisterait à banaliser.

C'est un argument d'autorité absurde d'un point de vue intellectuel. Je suis particulièrement interpellé depuis cette affaire de voir la quasi-unanimité des discours médiatique, politique voire philosophiques qui promulguent cette négation de la pensée, qui ferment la porte au débat nuancé.

 

 

Bref, non, je ne suis pas d'accord avec Mélenchon qui n'amène pas les bons arguments, et qui en plus, en tant que représentant politique, n'a pas le discours de ses idées. 

 

Par contre, je ne suis pas non plus d'accord avec ton argument : tu serais d'accord si Mélenchon étendait son discours aux autres partis, mais encore faudrait-il que les cas soient comparables !

Or ce n'est absolument pas le cas.

 

Comment comparer une gifle avec des tentatives de viols, soutenues  par divers témoignages ?

Encore une fois, il ne s'agit pas de minimiser la gifle dans l'absolu, mais de la "minimiser" par rapport à des violences concrètement bien plus graves. Et non pas dans le but de l'ignorer en disant "voyez, il y a plus grave".

Non, il s'agit, encore une fois, d'apporter des réponses adaptés à de situations différentes. Griller un feu rouge une fois ce n'est pas aussi condamnable politiquement et moralement que de taper dans l'argent publique, par exemple.

 

Pas selon le parti ou à la tête du client, mais encore une fois suivant les faits.

 

Encore une fois, je trouve ça hallucinant de devoir expliquer autant une démarche qui me semble aussi évidente. Et de voir à quel point une partie de l'opinion tourne le dos à cette mesure pour lui opposer un principe qui ne tient pas l'argumentation plus de 5 min.

 

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 23/09/2022 à 22:54, Pheldwyn a dit :

Un geste, une fois, définirait donc l'individu ?? Pourtant un mari (ou une femme) violent, ce sont des faits répètes, il (ou elle) a l'impression de domination sur l'autre.

Ce n'est pas la même chose qu'une femme qui gifle son mari lorsqu'il lui annonce en face qu'il l'a trompée, par exemple.

 

Mais sinon ça ne répond pas à ma question : on laisse des enfants avec des parents violents ?

 

Le harcèlement se définit par une répétition.
La violence physique n’a pas besoin de récurrence. Un individu qui gifle une fois est violent. Un individu qui procède à une strangulation une fois est un individu violent…

Lorsqu’un individu clame qu’il n’est pas un « mari violent » après avoir fini par avouer qu’il a giflé sa femme et lui avoir envoyé un très grand nombre de messages, lui avoir saisi le poignet, confisqué son téléphone, au lieu de se questionner sur son comportement, j’ai de sérieux doutes quant à son évolution. 

Le 24/09/2022 à 05:14, Pheldwyn a dit :

Attention, je n'ai pas appelé à l'ingérence.  Cee n'est pas mon propos.
Et je suis parfaitement d'accord avec toi, c'est une évolution de la société nécessaire (après, comme toute évolution, il ne faut pas être surpris que certains mettent du temps à suivre, mais bon, là on sort du sujet dont on parlait).

Mais je dis juste que si un politique doit quitter la vie politique aussi bien que s'il a donné une gifle à un moment donné que s'il battait régulièrement sa conjointe, alors on pourrait être aussi binaire avec les enfants : lorsque des parents battent leurs enfants, les maltraite, etc ... la justice leur retire pour les placer. Mais du coup si une gifle ou une fessée (même si peu violentes) sont aussi graves que n'importe quel autre acte de violence, la cohérence voudrait qu'une seule gifle ou une seule fessée nécessite de retirer les enfants à leurs parents et à les placer.

Puisqu'apparemment la gradation n'a pas lieu.
Cela ne se produit pas ... car la Justice fait une gradation, une hiérarchie dans les actes de violences ... et qu'elle tient en plus compte du contexte.

Bref, l'inverse du discours que j'entends globalement autour de cette affaire.
Ce qui m'interpelle quand même.


 

Bah désormais il trône au Plan et au Conseil National de la Refondation, après avoir été ministre de la Justice. Tout cela, propulsé par Macron, et bien évidemment après l'histoire de la gifle.
 

Alors là désolé, je ne suis pas : elle nous parle d'un cas qui est sans doute connu de harceleurs, oui, mais c'est la généralisation à tous les cas, sans nuances, sans contexte, qui me dérange personnellement.

Encore une fois, qui n'a jamais inondé de messages (pour un temps) l'autre suite à une rupture, dans le déni, pour comprendre, pour essayer de sauver le couple, etc ... avant d'accepter la séparation ? Bon, c'est une formule "qui n'a jamais", car je ne l'ai jamais fait personnellement ... mais ce n'est pas pour ainsi dire un comportement qui me choque, ni que je range automatiquement du côté du harcèlement. Enfin tout dépend la nature des messages, la fréquence et surtout la durée, et si l'autre y répond, ignore, ou demande de ne plus être importuné. 
Mais en gros, il faudrait n'avoir aucune réaction suite à une séparation ? Et surtout, les réactions dont je parles tiennent assez peu à la "domination masculine" ou au "patriarcat" : ce sont des réactions que l'on peut retrouver chez les deux sexes.

Bref, entre la fin d'une histoire qui amène des incompréhensions, du désespoir,  ... et un type qui commence à harceler une femme qui ne lui a rien demandé, il y a aussi une différence.

Les consciences ont d’autant plus de mal à évoluer qu’il s’agit de la sphère privée. Il y a, de plus, dès lors qu’il s’agit d’enfant, une notion de propriété. Ce qui se retrouve également dans les violences faites aux femmes. Les hommes violents ont tendance à réifier leur conjointe/leur femme. Le moment de la séparation est, nous le savons, extrêmement critique pour les femmes victimes de violences. 
(Je n’ai pas écrit que vous, vous appeliez à l’ingérence, les malentendus se nichent dans ce qui n’a pas été écrit). 

Au sujet de votre analogie, des femmes victimes de violences restent en couple avec un conjoint, un mari violent, quel que soit le verdict des juges, et même lorsque celui-ci est sous contrôle judiciaire. Il n’est pas question de retirer une femme à son conjoint (c’est absurde mais il est nécessaire de le préciser), c’est elle qui finit par partir (ou lui par se désintéresser). Tout comme des enfants ne sont pas retirés à leurs parents pour des VEO en principe, par contre certains se souviennent parce qu’ils ont été traumatisés et prennent leurs distances avec le ou les parent(s) violent(s) dès qu’ils le peuvent. 

Me Bouillon est d’une incroyable clairvoyance et grande efficacité. Elle a le mot juste. Elle plaide quotidiennement pour les femmes victimes de violences conjugales. 

A.Quatenens le reconnaît lui-même : « Il reconnaît aussi avoir confisqué son téléphone et lui avoir envoyé trop de messages, après qu'elle lui a annoncé qu'elle voulait divorcer à la fin de l'été. »

https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/affaire-adrien-quatennens-une-enquete-judiciaire-est-bien-ouverte-sur-des-soupcons-de-violences-envers-son-epouse_5369458.html

En outre, C.Quatenens a révélé plusieurs épisodes de violence.

C’est une stratégie de n’en reconnaître qu’un seul, nous pourrions ainsi nous dire qu’il est totalement de bonne foi, voire courageux. C’est aussi ce que J-L Mélenchon formule

0AF2A6B3-2CEC-48B2-B1BF-3EFF3F9B3E7C.jpeg

Le juge fera une gradation bien sûr, le droit plus en général fait des gradations. Il sera établi si M.Quatenens est harceleur, en plus du reste.

Il y a 21 heures, DroitDeRéponse a dit :

Contre une éventuelle démission d’Adrien Quatennens

« Tous ceux qui sont féministes - et je me compte dedans - on a le droit de ne pas être d’accord, je ne suis pas d’accord pour que les mains courantes passent dans le public », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

« La gifle était il y a un an, il n’y en a pas eu depuis un an, et on doit tenir compte du fait qu’il s’excuse », a-t-il défendu.
https://www.nouvelobs.com/politique/20220925.OBS63626/j-accepte-votre-jugement-j-accepte-les-critiques-melenchon-se-justifie-sur-l-affaire-quatennens.amp

Je pourrais être en accord avec JLM si son souhait ne concernait pas que les justiciables de son camp :)

 

J-L Mélenchon est au féminisme ce que le pâté Henaff est à la gastronomie française. 

Modifié par Mórrígan
Ajout image
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 34 787 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

 

J-L Mélenchon est au féminisme ce que le pâté Henaff est à la gastronomie française. 

Excellent!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 678 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

La violence physique n’a pas besoin de récurrence. Un individu qui gifle une fois est violent. Un individu qui procède à une strangulation une fois est un individu violent…

Donc, un parent qui a un jour mis une claque ou une tape sur la main d'un enfant est un individu que l'on peut caractériser comme violent ?

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Lorsqu’un individu clame qu’il n’est pas un « mari violent » après avoir fini par avouer qu’il a giflé sa femme et lui avoir envoyé un très grand nombre de messages, lui avoir saisi le poignet, confisqué son téléphone, au lieu de se questionner sur son comportement, j’ai de sérieux doutes quant à son évolution. 

Il decorèle la gifle des autres actes.

Il dit qu'elle date d'un an, sans donner de précision (le contexte, ou la force de cette gifle), et dit qu'il regrette et s'est excusé sur ce geste (mais reconnaît donc l'acte de violence).A priori cette gifle ne fait pas suite à l'annonce de la séparation. Il dit que cette gifle ne lui correspond pas, que ce n'est pas son tempérament qu'il n'est pas quelqu'un de violent. Bien évidemment c'est sa version. La question est de savoir si on peut l'entendre ou pas. Si on peut admettre qu'un individu non-violent puisse un jour déconner et avoir ce mauvais geste. Et je suis désolé, mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que cela dépend aussi de la gifle. 

 

Les autres actes sont récents, séparés de la gifle et ont trait à l'annonce de la séparation. C'est à priori une séparation conflictuelle avec plusieurs disputes.

Lors d'une dispute il aurait regardé son téléphone, elle lui aurait sauté sur le dos (si j'ai tout suivi), et en se dégageant, elle se serait cognée par accident le coude. Donc il y a l'acte de violence psychologique de regarder le téléphone qui est condamnable, bien évidemment, mais l'agressivité physique qui s'en suit aurait été mutuelle à ce moment là (Encore une fois, c'est bien évidemment la version de Quatennens, mais c'est tout ce qu'on a).

Et lors d'une autre dispute, il lui aurait saisi le poignet ... mais c'est comme la gifle : oui, c'est un acte de violence et je ne remet pas cela en cause, mais ça veut tout et rien dire "saisir le poignet" : ce peut être bref, comme bien plus violent. 

 

Forcément puisqu'il ne sait pas ce qu'il y a dans la main courante, il a voulu tout mettre sur le tapis (enfin, là encore, a priori).

Donc par définition son communiqué donne une impression de récurrence, puisque c'est une liste. Et donc je comprend ta vision d'un voir le schéma par étape que l'on observe traditionnellement dans les violences faites aux femmes.

 

Et je précise immédiatement : je suis d'accord pour dire que si un seul de ces gestes a été réellement violent (je veux dire par là si ce n'est pas une "simple" gifle, si la prise de poignet a perduré pour l'empêcher de se dégager, etc ...), alors oui, je te suis à 100%.

Mais je suis désolé, j'en reviens toujours à cela : la puissance et la portée des gestes, et au risque de faire hurler, le contexte. Alors je précise pas le contexte qui "excuserait" ou même expliquerait ces gestes. Non, le contexte pour comprendre le déclencheur chez Quatennens, la nature des gestes.

Et je précise encore : je ne minimise rien, si tous ces gestes sont pénalement condamnables, il est logique qu'il y ait une procédure pénale, il n'a jamais s'agit  de les ignorer.

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Les hommes violents ont tendance à réifier leur conjointe/leur femme.

Je sais bien.

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Le moment de la séparation est, nous le savons, extrêmement critique pour les femmes victimes de violences. 

Évidemment, puisque la femme échappe au mari dominateur.

Mais c'est ça qui me gêne, dans le fond. C'est cette dichotomie nette.

Car au final, homme ou femme, ressentir cette sensation que l'autre nous échappe, c'est un sentiment, une pulsion assez naturelle. Comme l'est la jalousie.

Non pas forcément que l'autre nous "appartient", comme un objet, mais qu'il remet en cause une histoire dont on était co-auteur, et qui donnait sens à notre vie.  Bien évidemment, il faut l'accepter, attention, encore une fois je ne dis pas le contraire !

Mais ce que j'essaie de dire, c'est qu'il n'y a pas d'un côté des maris hyper possessifs et violents et de l'autre des maris totalement désintéressés, qui prendraient la nouvelle avec flegme et sans ombrage.

Tout cela est bien plus nuancé. Bien évidemment oui, il y a des maris violents et dominateurs, bien trop malheureusement, et oui il faut encore lutter, faire bouger la société pour éradiquer ce fléau.

Et oui, il y en a qui sont sur cette pente ascendante de violences.

Mais il y en a aussi des tas dans une zone grise mais qui ne dépasseront jamais les bornes pu ne prendront aucune pente ascendante, mais qui doivent faire avec et dépasser ce sentiment, qui fait la douleur de toute rupture, au fond.

Et que dans leur situation, ce n'est pas l'héritage patriarcal ou le sentiment de domination qui s'exprime, que ce n'est pas l'explication universelle de ce que peut ressentir un homme, mais simplement la peine et le désespoir.

C'est pour cela que je parle de gradation. Oui un mec qui tabasse sa femme parce qu'elle serait à lui, oui, c'est un mari violent. A vrai dire, même celui qui n'a aucun gestes violents, mais explique à sa femme qu'elle est à lui et qu'il fera tout pour lui pourrir la vie, la rabaisser, etc ... c'est également un mari violent, qui la réifie tout autant (c'est le cas des violences psychologiques).

Mais du coup, un type qui est juste désespéré qui finit par yeuter un téléphone par jalousie, parce qu'il sonne ou qu'un message arrive et qu'il suspecte que c'est l'autre, ou qui lors d'une dispute, lorsque la femme lui tourne le dos la saisit par le bras, pas de manière agressive, mais pour qu'elle ne coupe pas court au dialogue   ... Bah j'avoue que je ne vois pas cela du même oeil. Encore une fois, oui, ce sont là des mauvaises réactions, violentes, je ne les promeut absolument pas. Mais je n'arrive pas à les concevoir sur le même plan (encore une fois si ces actes sont ponctuels et en deçà d'un degré de violence) qu'un homme qui se livre à une logique de violences conjugales.

D'ailleurs, pour bien insister sur le fait que nous ne sommes pas là selon moi dans le domaine du sexisme, c'est que ces actes pourraient arriver exactement dans les mêmes conditions chez une femme (yeuter un téléphone, avoir un geste pour retenir l'attention, etc ...). Ce qui ne serait pas mieux, évidemment.

 

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

(Je n’ai pas écrit que vous, vous appeliez à l’ingérence, les malentendus se nichent dans ce qui n’a pas été écrit). 

Mais je préfère que ce soit clair, car certains ont cette réaction de dire : c'est leur vie privée, ça les regarde.

Ce n'est pas mon propos. Ou plutôt disons que là encore tout dépend de quoi l'on parle, et je reviens avec ma gradation. 

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Au sujet de votre analogie, des femmes victimes de violences restent en couple avec un conjoint, un mari violent, quel que soit le verdict des juges, et même lorsque celui-ci est sous contrôle judiciaire. Il n’est pas question de retirer une femme à son conjoint (c’est absurde mais il est nécessaire de le préciser), c’est elle qui finit par partir (ou lui par se désintéresser). Tout comme des enfants ne sont pas retirés à leurs parents pour des VEO en principe,

Mon analogie ne concerne pas le fait de retirer une femme à son mari.

Mais que si on considère qu'une gifle ou que tabasser sa femme sont des actes équivalents, car tous deux des violences (et qu'on n'opère donc pas de gradation) ... Et bien on devrait considérer de même que pour un enfant, une petite claque (même si ça n'arrive qu'un ou deux fois) est équivalente à un enfant battu, et nécessiterait donc les mêmes réactions et mesures (à savoir retirer l'enfant).

C'est cette logique de réponse équivalente qui m'embête.

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Me Bouillon est d’une incroyable clairvoyance et grande efficacité. Elle a le mot juste. Elle plaide quotidiennement pour les femmes victimes de violences conjugales. 

Je ne dis pas le contraire. Je dis juste que son expertise concerne justement les cas d'hommes violents, où il y a des évolutions par étapes de cette violence, et qu'elle en parle sous cet aspect. Mais que connait-elle de plus que nous sur les autres, ceux où au final cette logique de domination et de violence ne prend heuresement pas ?

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

.C’est une stratégie de n’en reconnaître qu’un seul, nous pourrions ainsi nous dire qu’il est totalement de bonne foi, voire courageux. C’est aussi ce que J-L Mélenchon formule

0AF2A6B3-2CEC-48B2-B1BF-3EFF3F9B3E7C.jpeg

Mélenchon a été particulièrement mauvais dans ses réactions.

Même s'il le pense et qu'il peut formuler en privé son soutien à Quatennens, son rôle de dirigeant politique exigeait une toute autre réponse, nous sommes bien d'accord !

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

Le juge fera une gradation bien sûr, le droit plus en général fait des gradations. Il sera établi si M.Quatenens est harceleur, en plus du reste.

Mais je sais bien que le juge, lui, procédera par gradation. Car la justice l'est, justement, juste.

Elle individualise les peines, ne s'inspire pas d'une généralité pour juger d'un cas, et tient compte du contexte.

Ce que je ne comprend, c'est pourquoi notre débat public ne pourrait pas s'imposer les mêmes principes ?

Pourquoi lorsque l'on évoque la gradation, certains répondent banalisation ?

 

Il y a 9 heures, Mórrígan a dit :

J-L Mélenchon est au féminisme ce que le pâté Henaff est à la gastronomie française. 

C'est pas sympa pour le pâté Hénaff 😅

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 343 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

C'est le débat éternel entre le droit et la moral.

Il faut simplement accepter les deux manières de parler d'un cas ou d'une question alors qu'initialement tout le monde a admis que ce n'est pas normal de gifler quelqu'un.

je trouve juste un peu curieux de trouver si civilisé que cela le "phénomène médiatique" : ca me le fait souvent ou j'entends des qualifications juridiques par des journalistes qui vont ensuite parler selon leur morale.

On a la qualification et la condamnation en  1heure, sans le contradictoire, sans dossier...

Pour d'autres affaires tous les "homicidaires" deviennent des assassins ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×