Aller au contenu

Connaissance et bonheur : Sont-ils incompatibles?


nenviaal

Messages recommandés

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 925 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Apprendre et connaître ont été des bonheurs: apprendre les arts, mêlant plaisir visuel, (par les oeuvres picturales, l'architecture,  la sculpture, le cinéma )  et auditif (musique, pratique d'un  instrument), imaginatif (littérature).

 Les débuts de l'apprentissage, là où s'exercent  les contraintes, les crituques, les échecs,les rebuffades, l'humiliation de n'être qu'un débutant pas très doué, en revanche sont très arides. Le droit au bonheur, ça se gagne!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 41
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 609 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 7 heures, nenviaal a dit :

OUi je comprends... sincèrement je ne sais pas trop quoi te répondre. Je lis vos opinions et j'ai l'impression, et je me répète, d'être dans un fatalisme assez prononcé. Et ce dans toute chose que je fais haha. Alors forcément je n'arrive pas a me convaincre du contraire. Attention je ne dis pas : "peu importe ce que vous répondrez, la vérité est telle ou telle". Au contraire... juste que je n'arrive pas à envisager les choses de cette manière.

 

Quand à l'usage de drogues, je ne te contredis pas mais je pense qu'elles servent à ouvrir l'esprit comme a calmer l'hyperactivité cognitive. Et j'ai déjà plusieurs fois fait usage de drogue dans ma vie. Pas de manière récurrente, mais malgré tout je peux en parler en connaissance de causes : cela m'a souvent ouvert l'esprit.

Bonjour Promethee Hades, 

Ah bon ? alors laisses moi te dire que je rêverais de le voir ainsi.

Quand j'en use ce n'est rien d'autre que pour obtenir un peu de répi un peu de repos.. comme @Yemaiale dit .. 

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Je crois plutot que connaissance, compréhension vont de pair avec solitude, l'un renforce l'autre.

Et ce n'est pas que la vérité nous mene vers une route sombre, bien au contraire, c'est que si on ne veut pas aller vers une route sombre on est contraint a la solitude.

 

Et pour beaucoup marcher seul EST le bonheur ...

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Connaître est déjà un bonheur en soi.

 Quand vous posez la question.:""

Vaut-il avoir été pauvre toute sa vie, ou vaut-il mieux avoir été riche et devenir pauvre?

Peu de gens choisiront la première situation, juste pour avoir eu le plaisir d'avoir connu la richessse dans leur vie.

Je choisis la première ..serait plus facile a vivre, il me semble ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 609 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Apprendre et connaître ont été des bonheurs: apprendre les arts, mêlant plaisir visuel, (par les oeuvres picturales, l'architecture,  la sculpture, le cinéma )  et auditif (musique, pratique d'un  instrument), imaginatif (littérature).

 Les débuts de l'apprentissage, là où s'exercent  les contraintes, les crituques, les échecs,les rebuffades, l'humiliation de n'être qu'un débutant pas très doué, en revanche sont très arides. Le droit au bonheur, ça se gagne!

Pour moi tout ceci n'a rien à voir avec le bonheur ..

Vous décrivez  juste l'objectif  de la maitrise de gestes techniques .. comme si elle suffisait a créer .. a exprimer .. a partager ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 286 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Phylou a dit :

Très peu pour moi, je n'aimerais pas être un imbécile heureux et le bonheur d'apprendre, de comprendre est incommensurable.

Un peu comme un enfant qui reçoit un nouveau jouet qu'il espérait depuis longtemps.

Mais plus vous apprenez et plus vous comprenez que vous êtes ignorant. Donc insatisfait, donc pas heureux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 998 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, nenviaal a dit :

Plus l'être humain sait, plus il acquiert de la connaissance et plus son bonheur s'envole. Du moins, c'est là mon opinion. Le savoir mène-t-il à sacrifier le bonheur ? Est ce à cause de la réalité de notre monde, ce que l'humanité en a fait, que la soif de connaissance et de vérité, nous mène vers une route sombre ? 

Bonjour,

La connaissance et le bonheur sont-ils compatibles ?

Ca dépend du champ d'étude.

Je ne vois pas en quoi la physique nucléaire rendrait malheureux.

En revanche, si je connaissais le logiciel de ma femme, alors elle deviendrait prévisible et inintéressante.

 

Ca dépend aussi de notre cosmologie :

Si notre cosmologie consistait à accélérer le bien et le mal pour mieux les collisionner, et compter les morts, alors notre cosmologie serait indigne.

Mais si elle consistait à éveiller les consciences, libérer les hommes de leurs servitudes, et induire leur érection, alors cette cosmologie serait digne de nous.

Et elle gagnerait à être connue.

Cordialement, Fraction

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 05/03/2022 à 06:13, querida13 a dit :

Connaître est déjà un bonheur en soi.

 Quand vous posez la question.:""

Vaut-il avoir été pauvre toute sa vie, ou vaut-il mieux avoir été riche et devenir pauvre?

Peu de gens choisiront la première situation, juste pour avoir eu le plaisir d'avoir connu la richessse dans leur vie.

Bonjour Querida bisous

Oui les pauvres qui resteront pauvres toutes leur vie, mais les riches qui sont devenu pauvres par ce qu'il n'ont pas su faire, c'est ecore plus terrible pour eux, j'en ai cotoyé des comme ça. Ils furent riches  quand il sont devenu pauvre alors ils sombrèrent tellement c'était au dessus de leur forces, ils sont devenus clochards.

Par contres il y a des pauvres, qui deviennent riches, et même très riches, sont ils heureux pour autant ? Certain oui, d'autres même avec le cul cousus dor et de diamants se sentent toujours en manque.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 925 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Le 05/03/2022 à 08:34, Sittelle a dit :

Pour moi tout ceci n'a rien à voir avec le bonheur ..

Vous décrivez  juste l'objectif  de la maitrise de gestes techniques .. comme si elle suffisait a créer .. a exprimer .. a partager ..

On n'a pas trouvé mieux pour le faire, jusqu'à présent!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 609 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a 2 minutes, querida13 a dit :

On n'a pas trouvé mieux pour le faire, jusqu'à présent!

Je n'ai pas comprit ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 925 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

 Il a bien fallu apprendre à maîtriser des techniques pour avoir le bonheur de créer, de s'exprimer et pour partager....D'ailleurs si je n' avais pas maîtrisé bon nombre de gestes techniques (lire, écrire,  dactylographier, savoir me servir d'un ordinateur...) je n'aurais jamais le plaisir de communiquer à distance avec vous tous!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 609 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a 9 minutes, querida13 a dit :

 Il a bien fallu apprendre à maîtriser des techniques pour avoir le bonheur de créer, de s'exprimer et pour partager....D'ailleurs si je n' avais pas maîtrisé bon nombre de gestes techniques (lire, écrire,  dactylographier, savoir me servir d'un ordinateur...) je n'aurais jamais le plaisir de communiquer à distance avec vous tous!

Vous oubliez les primitifs, l'art naïf, le land art .. les impros en tout genre.

 La maitrise technique peut devenir un carcan.

 Un oppresseur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 925 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
il y a 26 minutes, querida13 a dit :

 

Ou un libérateur de talent...Regarde l'explosion de tous ces écrivains ou écrivailleurs sur internet qui créent leur blog. Et qui ne seraient jamais lus  sans les écrans et s'il n'avait fallu s'exprimer que sur le papier publié..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 833 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 04/03/2022 à 23:41, nenviaal a dit :

Plus l'être humain sait, plus il acquiert de la connaissance et plus son bonheur s'envole. Du moins, c'est là mon opinion. Le savoir mène-t-il à sacrifier le bonheur ? Est ce à cause de la réalité de notre monde, ce que l'humanité en a fait, que la soif de connaissance et de vérité, nous mène vers une route sombre ? 

Je ne vois pas comment le bonheur pourrait exister sans connaissances.

La connaissance seule permet de s'adapter au monde qui nous entoure et si le bonheur est une notion inaccessible dans l'absolu, elle est inconcevable même relativement sans une certaine maîtrise de notre vie.

Certes dans une grande ignorance, on peut avoir l'illusion d'un bien-être quand toutes les conditions sont réunies. Comme ce bien-être est associé à une grande ignorance, le présent domine la pensée et le bien-être peut s'installer mais sans avoir réellement de durée. Surtout nous n'en avons aucune maîtrise ce qui en fait une situation à la fois sans durée et précaire.

La maîtrise acquise par la connaissance nous protège de cette précarité. Non seulement elle nous permet de mieux affronter les imprévus mais elle seule peut vraiment donner une durée à notre vie, aussi parce qu'elle devient un acquis qui ne dépend pas des circonstances. Alors elle nous donne une distance par rapport aux évènements, au réel instable, qui est plus compatible avec un certain bonheur.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Le 04/03/2022 à 23:41, nenviaal a dit :

Plus l'être humain sait, plus il acquiert de la connaissance et plus son bonheur s'envole. Du moins, c'est là mon opinion. Le savoir mène-t-il à sacrifier le bonheur ? Est ce à cause de la réalité de notre monde, ce que l'humanité en a fait, que la soif de connaissance et de vérité, nous mène vers une route sombre ? 

C’est là la réflexion d’un spectateur. Le spectateur a pour but d’obtenir un état d’âme appelé bonheur, ou encore plaisir ou encore jouissance, selon que le spectateur choisit d’être « classe » ou « vulgaire ».

Mais comment obtenir cet état d’âme ? Par l’action. 
Chez le spectateur l’action n’est pas le but mais le moyen. Une sorte de moyen qui s’impose à la nature humaine, l’action est donc déjà en soi une contrainte malvenue. 

Chez le spectateur qui décide de l’action ? Le striatum nous disent les neuros. En satisfaisant les décisions d’action du striatum, ce même striatum nous récompense par des productions chimiques qui induisent en notre conscience le plaisir, la jouissance, le bonheur. Nous sommes récompensés. 

Chez le spectateur c’est cette récompense qu’il vise. Il aura cette récompense en satisfaisant la volonté du striatum : vouloir survivre (actions requises : manger, boire, etc.), vouloir se reproduire ( actions requises : baiser, aimer, etc.), vouloir économiser son énergie ( actions requises : accumuler, épargner, économiser, etc), vouloir dominer ( actions requises : obtenir un niveau social influent, être reconnu, etc.) vouloir savoir (action requise : connaitre). Si je mange, si je fais l’amour, si je fainéantise, si j’économise, si j’apprends, alors je ( je, en tant que spectateur) j’aurai ma récompense : le plaisir, la jouissance et le bonheur.

Question : pourquoi ça ne marche pas si bien ? Ou encore, pourquoi la récompense n’est pas toujours là, alors que je mange, je bois, j’ai le souci de mon confort, j’entretiens une relation sexuelle et affective intime, je feignasse  sur la plage, j’assure économiquement mes arrières, j’ai un job reconnu socialement et je me gave d’informations ( connaissances) ? 
 

C’est tout le problème du spectateur. 

Je dirai que le plus simple pour le spectateur, au lieu de se faire chier à devoir agir ( connard de striatum) c’est de recourir à la chimie, donc aux drogues. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Il n’y a donc pas opposition entre connaissance et bonheur puisque apprendre, connaître est aussi recherché par le striatum qui envoie au spectateur, qui apprend et connaît, sa chimie récompense.

Alors d’où vient le problème ?

Je me rends compte que le forum m’intéresse parce qu’il me permet de connaître un peu mieux la mentalité des classes moyennes. Je me demande même comment j’ai pu passer à côté d’une telle connaissance.  Sans doute parce que ma fonction professionnelle était dominante. Les gens de la classe moyenne composaient un visage pour obtenir mon agrément lorsqu’ils devaient le solliciter. Ils n’étaient pas eux-mêmes.

Je suis tous les jours surpris en découvrant, grâce aux événements  de l’actualité, la mentalité  de la classe moyenne. 

D’abord elle établit une hiérarchie entre l’action et la passion. Elle est d’abord passive, d’abord spectatrice : elle vise un état d’âme : le bonheur.

Enduite pour obtenir le bonheur, la satisfaction chimique, il semble que son premier pôle d’action ( obligée donc, connard de striatum) c’est le sexe.

Trois catégories sont repérables. Ceux dont la pulsion sexuelle se focalise sur les couilles, ceux qui sont focalisés sur le vagin ( donc celles plutôt que ceux), enfin ceux qui sont focalisés sur l’anus.  
 

Il y a bien sûr des diverticules : les oraux, les sadiques, les masos, les « pluriel », les chastes, les saints ( surtout les saintes), etc. Mais il s’agit toujours de sexe. 


Non que le sexe n’intéresse pas toutes les catégories sociales, mais il est omniprésent et structure toute la vie de la majorité de la classe moyenne.

Et je dois dire que connaître la mentalité de la classe moyenne engendre en moi du plaisir. Le striatum me remercie de lui apporter une telle connaissance.

Il n’y a donc pas opposition entre connaissance et bonheur.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Le deuxième groupe remarquable de la classe moyenne passive ( celle qui vise le bonheur) c’est le groupe des penseurs. Ceux là pensent pour penser, pas pour agir, pas pour préparer l’action. La pensée prépare l’action chez les dominants et chez les opprimés.

Dans la classe moyenne passive la pensée est exercée pour elle-même. Je pense donc je jouis. Si en plus je pense à partir de grands noms de la philosophie je jouis encore plus. Les grands penseurs, si je m’en empare, augmente ma jouissance car la pensée du passif s’augmente de la pensée du maître. L’érection  de la pensée du passif est augmentée.

Il faut dire que quantité de philosophes occidentaux montrent l’exemple : penser ne vaut que pour penser. 

Mais penser, en soi, c’est connaître ( dixit Kant).

Nous voyons donc que connaissance et bonheur ne sont pas incompatibles ( chez la classe moyenne passive)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Annalevine a dit :

Le deuxième groupe remarquable de la classe moyenne passive ( celle qui vise le bonheur) c’est le groupe des penseurs. Ceux là pensent pour penser, pas pour agir, pas pour préparer l’action. La pensée prépare l’action chez les dominants et chez les opprimés.

Dans la classe moyenne passive la pensée est exercée pour elle-même. Je pense donc je jouis. Si en plus je pense à partir de grands noms de la philosophie je jouis encore plus. Les grands penseurs, si je m’en empare, augmente ma jouissance car la pensée du passif s’augmente de la pensée du maître. L’érection  de la pensée du passif est augmentée.

Il faut dire que quantité de philosophes occidentaux montrent l’exemple : penser ne vaut que pour penser. 

Mais penser, en soi, c’est connaître ( dixit Kant).

Nous voyons donc que connaissance et bonheur ne sont pas incompatibles ( chez la classe moyenne passive)

Tu devrais te produire sur scène !

 Je suis écroulé de rire !

 (En bon spectateur !)

"ma fonction professionnelle était dominante"

J'adore !

Celle-là tu nous la refais quand tu veux !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Ce fil permet de faire le point, un rapport d’étape. Selon les neuros le bonheur est une certaine configuration chimique obtenue grâce à certaines actions. Le striatum et quelques dérivés classés dans le cerveau dit primaire, ordonne et récompense par intervention chimique dans ce qui est nommé  cerveau évolué.
Bon ça se tient. Parmi les actions récompensées il y a justement le fait d’acquérir de nouvelles connaissances ( les neuros parlent eux d’informations). Donc non seulement il n’y a pas d’opposition entre bonheur ( jouissance dans le langage dit vulgaire) et connaissance mais au contraire l’acquisition de connaissances est récompensée par les instances cérébrales primaires par production de molécules qui engendrent l’état de bonheur. 
Le cerveau évolué, qui recherche donc le bonheur et l’assentiment du cerveau primaire ( celui qui récompense) a toutefois un problème. Car la production chimique ( la drogue finalement) produite par le striatum est de moins en moins importante au cours de répétitions d’actions identiques. Le striatum veut du nouveau, sinon tintin il ne produit plus la drogue du bonheur. Du coup il faut toujours varier sa nourriture, sa boisson, ses engagements sexuels ( variations érotiques, variation de partenaires, variations sentimentales, etc) et même ses connaissances ( en n’arrêtant pas de s’informer par exemple, d’où le succès des chaînes d’information).

Ce toujours « différent » ( sinon pas de drogue) imposé par le cerveau primaire ( vulgairement parlant : le reptile) conduit au fameux : toujours plus, dont les neuros nous disent : ce toujours plus conduit à la consomption de la planète. 
Donc à terme : l’humanité disparaît.

C’est marrant finalement.

Seule solution : il faut que les chimistes trouvent la drogue parfaite. Ça nous évitera de boire, de manger, de faire l’amour, de connaître…Et la planète survivra ( pas l’homme, mais il mourra sans s’en rendre compte grâce à la drogue parfaite).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, Annalevine a dit :

Ce fil permet de faire le point, un rapport d’étape. Selon les neuros le bonheur est une certaine configuration chimique obtenue grâce à certaines actions. Le striatum et quelques dérivés classés dans le cerveau dit primaire, ordonne et récompense par intervention chimique dans ce qui est nommé  cerveau évolué.
Bon ça se tient. Parmi les actions récompensées il y a justement le fait d’acquérir de nouvelles connaissances ( les neuros parlent eux d’informations). Donc non seulement il n’y a pas d’opposition entre bonheur ( jouissance dans le langage dit vulgaire) et connaissance mais au contraire l’acquisition de connaissances est récompensée par les instances cérébrales primaires par production de molécules qui engendrent l’état de bonheur. 
Le cerveau évolué, qui recherche donc le bonheur et l’assentiment du cerveau primaire ( celui qui récompense) a toutefois un problème. Car la production chimique ( la drogue finalement) produite par le striatum est de moins en moins importante au cours de répétitions d’actions identiques. Le striatum veut du nouveau, sinon tintin il ne produit plus la drogue du bonheur. Du coup il faut toujours varier sa nourriture, sa boisson, ses engagements sexuels ( variations érotiques, variation de partenaires, variations sentimentales, etc) et même ses connaissances ( en n’arrêtant pas de s’informer par exemple, d’où le succès des chaînes d’information).

Ce toujours « différent » ( sinon pas de drogue) imposé par le cerveau primaire ( vulgairement parlant : le reptile) conduit au fameux : toujours plus, dont les neuros nous disent : ce toujours plus conduit à la consomption de la planète. 
Donc à terme : l’humanité disparaît.

C’est marrant finalement.

Seule solution : il faut que les chimistes trouvent la drogue parfaite. Ça nous évitera de boire, de manger, de faire l’amour, de connaître…Et la planète survivra ( pas l’homme, mais il mourra sans s’en rendre compte grâce à la drogue parfaite).

La solution sera peut être dans la réalité augmentée, où l'on peut créer de la nouveauté à l'infini et sans limite. Il suffira de rester branché à son casque de réalité virtuelle. Et pour avoir essayé, c'est très addictif et jouissif.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Yemaia a dit :

La solution sera peut être dans la réalité augmentée, où l'on peut créer de la nouveauté à l'infini et sans limite. Il suffira de rester branché à son casque de réalité virtuelle. Et pour avoir essayé, c'est très addictif et jouissif.

Oui c’est une solution en effet. Je connais quelques personnes, jeunes, qui sont branchés du matin au soir sur leurs ordi. Les jeux ( le virtuel) permettent à ces jeunes de trouver des satisfactions intenses. Mais il y a un problème. Les parents de ces jeunes angoissent car il faut nourrir, vêtir, loger ( assurer l’entretien du matériel informatique) ces enfants qui du coup deviennent totalement dépendants des parents. Lesquels en ont marre ou tout simplement angoissent : que deviendra l’enfant quand je ne serai plus là. 
Peut être faudrait il créer un ministère spécialisé dans le financement des conditions de vie nécessaires pour que ces enfants vivent ainsi jusqu’à leur mort. Ça soulagerait les parents. À voir. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Annalevine a dit :

Oui c’est une solution en effet. Je connais quelques personnes, jeunes, qui sont branchés du matin au soir sur leurs ordi. Les jeux ( le virtuel) permettent à ces jeunes de trouver des satisfactions intenses. Mais il y a un problème. Les parents de ces jeunes angoissent car il faut nourrir, vêtir, loger ( assurer l’entretien du matériel informatique) ces enfants qui du coup deviennent totalement dépendants des parents. Lesquels en ont marre ou tout simplement angoissent : que deviendra l’enfant quand je ne serai plus là. 
Peut être faudrait il créer un ministère spécialisé dans le financement des conditions de vie nécessaires pour que ces enfants vivent ainsi jusqu’à leur mort. Ça soulagerait les parents. À voir. 

Il n'y a pas longtemps quelqu un m'a dit c'est pour ça que les gouvernements veulent créer un revenu universel, pour que les gens se déconnectent de la vie et en leur donnant un minimum pour vivre. De bons moutons inoffensifs et "heureux"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×