«On se fait gazer sans le savoir» : Florence ne regarde plus les pommiers de son enfance du même œil.

«On se fait gazer sans le savoir» : Florence ne regarde plus les pommiers de son enfance du même œil.

Domiciliée dans un petit village du Tarn, cette jeune mère de famille s’inquiète des différents produits utilisés par les agriculteurs en charge des vergers autour de chez elle.

Native du petit village d’Ambres dans le Tarn, Florence a grandi à proximité des pommiers et des vergers. « Franchement, je n’avais pas conscience du danger qu’ils représentaient » soupire-t-elle aujourd’hui. Cette année, elle a participé bien volontiers au programme ExpoRip lancée par l’ONG Générations futures. Suivant les consignes de cette étude citoyenne, elle a scrupuleusement passé une lingette sur chaque centimètre carré de sa fenêtre.

Après avoir subi un traitement de choc (baignée dans des solvants, bombardée d’ultrasons, centrifugée) dans le laboratoire Yootest, la lingette de Florence a révélé la présence de deux molécules : « Du fluopyram, un fongicide utilisé notamment contre la tavelure du pommier et le métolachlore, un pesticide organochloré, un désherbant, pourtant interdit en France depuis 2003 » rapporte celle qui s’intéresse désormais de près aux produits phyto.

Le « déclic » remonte en fait aux gelées du printemps dernier, les agriculteurs avaient alors allumé des feux pour protéger leurs arbres du froid. « Nous nous sommes réveillés avec des fumées impressionnantes, il y a eu plusieurs cas d’intoxication », se remémore-t-elle. Ce nuage bien visible a alerté la jeune femme sur la pollution invisible générée par l’exploitation de plus de 300 ha près de chez elle.

« La qualité de vie n’est peut-être pas au rendez-vous »

« On se fait gazer sans le savoir » s’anime la Tarnaise qui a aussi vu la noria de camions et d’engins agricoles pour l’épandage passer sous ses fenêtres à la faveur d’une déviation de circulation. 

source.

Le 26/11/2021 à 10:00, goods a dit :

«On se fait gazer sans le savoir» : Florence ne regarde plus les pommiers de son enfance du même œil.

Domiciliée dans un petit village du Tarn, cette jeune mère de famille s’inquiète des différents produits utilisés par les agriculteurs en charge des vergers autour de chez elle.

Native du petit village d’Ambres dans le Tarn, Florence a grandi à proximité des pommiers et des vergers. « Franchement, je n’avais pas conscience du danger qu’ils représentaient » soupire-t-elle aujourd’hui. Cette année, elle a participé bien volontiers au programme ExpoRip lancée par l’ONG Générations futures. Suivant les consignes de cette étude citoyenne, elle a scrupuleusement passé une lingette sur chaque centimètre carré de sa fenêtre.

Après avoir subi un traitement de choc (baignée dans des solvants, bombardée d’ultrasons, centrifugée) dans le laboratoire Yootest, la lingette de Florence a révélé la présence de deux molécules : « Du fluopyram, un fongicide utilisé notamment contre la tavelure du pommier et le métolachlore, un pesticide organochloré, un désherbant, pourtant interdit en France depuis 2003 » rapporte celle qui s’intéresse désormais de près aux produits phyto.

Le « déclic » remonte en fait aux gelées du printemps dernier, les agriculteurs avaient alors allumé des feux pour protéger leurs arbres du froid. « Nous nous sommes réveillés avec des fumées impressionnantes, il y a eu plusieurs cas d’intoxication », se remémore-t-elle. Ce nuage bien visible a alerté la jeune femme sur la pollution invisible générée par l’exploitation de plus de 300 ha près de chez elle.

« La qualité de vie n’est peut-être pas au rendez-vous »

« On se fait gazer sans le savoir » s’anime la Tarnaise qui a aussi vu la noria de camions et d’engins agricoles pour l’épandage passer sous ses fenêtres à la faveur d’une déviation de circulation. 

source.

 

Le    flot rance   de la pollution ?

c'est lamentable de voir ça !!

le rendement à tout prix ,tant pis pour les maladies : cancers et autres !!

pauvre femme et sa famille ainsi , que les autres habitants !

toujours plus de produits chimiques ,ben voyons , et ça ose parler d'écologie  dans la classe politique !

Et tu veux la nourrir comment la multiplication par huit de la population, en 120 ans?

Il a fallu disputer la nourriture aux insectes, aux gastéropodes, aux oiseaux, à la pourriture et aux champignons en exterminant beaucoup d'autres vies au passage. Ici en Provence sur les pommiers  autour de Cavaillon sept traitements phytosanitaires étaient nécessaires  autrefois contre quatre, désormais.

Nous allons assez souvent en Andalousie , il y a quelques années des pluies torrentielles impressionnantes , vers Alméria , nous logions a proximité d'une rambla qui descend des collines bien sur et se jette dans la mer ;   le lendemain de ces pluies : des milliers de bidons plastiques flottaient le long des rivages , charriés depuis les milliers d'hectares de cultures sous serres qui couvrent une partie de la région ! on peu penser que ces bidons contenaient des résidus qui ont finis en mer ;  triste spectacle dans une si belle région !

Le 26/11/2021 à 10:47, G2LLOQ a dit :

Nous allons assez souvent en Andalousie , il y a quelques années des pluies torrentielles impressionnantes , vers Alméria , nous logions a proximité d'une rambla qui descend des collines bien sur et se jette dans la mer ;   le lendemain de ces pluies : des milliers de bidons plastiques flottaient le long des rivages , charriés depuis les milliers d'hectares de cultures sous serres qui couvrent une partie de la région ! on peu penser que ces bidons contenaient des résidus qui ont finis en mer ;  triste spectacle dans une si belle région !

  (on peut penser )   faute de frappe ;

Pourtant aujourd'hui nos agriculteurs travaillent bien et dans le plus grand respect de leurs animaux et de l'environnement. C'est pas des conneries puisqu'ils le disent à la télé ! 

Ben oui mais d'un autre côté faut bien avoir les moyens de nourrir près de 8 milliards d'individus.

Comme les fabricants de cigarettes, ils tuent leurs clients. Très mauvais effet commercial à long terme.

limitation des naissances , mais personne ne veut en entendre parler !

c'est une fuite en avant  irresponsable !

en haute vienne  pour traiter les pommes , c'est 27 traitements !!

je sais ,c'est écolo !..........

les petites fermes que les dirigeants de tous bords ont quasiment fait disparaitre , produisaient , elles aussi  !

ils restent de courageux petits producteurs !

Le 26/11/2021 à 10:47, G2LLOQ a dit :

Nous allons assez souvent en Andalousie , il y a quelques années des pluies torrentielles impressionnantes , vers Alméria , nous logions a proximité d'une rambla qui descend des collines bien sur et se jette dans la mer ;   le lendemain de ces pluies : des milliers de bidons plastiques flottaient le long des rivages , charriés depuis les milliers d'hectares de cultures sous serres qui couvrent une partie de la région ! on peu penser que ces bidons contenaient des résidus qui ont finis en mer ;  triste spectacle dans une si belle région !

C'est très grave . Les scientifiques ont dit que le plastique servait de couveuses à certains germes qui étaient isolés de l'environnement par ce matériau résistant et que les récipients lâchaient de véritables petites bombes qui pouvaient voyager un certain temps jusqu'à ce que le plastique se perce. En propageant des maladies.

Le 26/11/2021 à 12:14, boeingue a dit :

limitation des naissances

ou élimination des vieux .

Le 26/11/2021 à 11:06, LAKLAS a dit :

Pourtant aujourd'hui nos agriculteurs travaillent bien et dans le plus grand respect de leurs animaux et de l'environnement. C'est pas des conneries puisqu'ils le disent à la télé ! 

EN même temps qui a déjà vue une vrai pomme sauvage naturelle sans traitement tenir sur un vrai pommier naturel et sauvage sans se faire bouffer par les vers ou autres petit insectes gloutons ? 

la vrai pomme naturel sauvage est pas plus grosse qu'une couille et ne se conserve pas trés longtemps .....

remarque je m'en fout j'aime pas les pommes .

arréte de vouloir éliminer les vieux , non mais !!!

Existe t-il des clusters de pathologies diverses proximité des vergers ?

Je ne le pense pas, sinon alertez l'INSERM.

Le 27/11/2021 à 08:05, Elbaid1 a dit :

EN même temps qui a déjà vue une vrai pomme sauvage naturelle sans traitement tenir sur un vrai pommier naturel et sauvage sans se faire bouffer par les vers ou autres petit insectes gloutons ? 

J'ai un pommiers dans mon jardin, la tempête de 99 l'a plié , il pousse au ras du sol , il y a 20 ans que j'ai la maison, je ne l'ai jamais taillé ni traité, il donne tous les ans des grosses pommes de couleur ocre, environ 10 ou 15 kg ,elles sont très bonnes . "mes" femmes viennent tous les ans les chercher pour faire je ne sais pas quoi, mais elles raflent tout , j'en mange une ou deux, c'est pas mon truc les pommes, je préféré les poires .

Cette année, j'ai acheté des pommes qui leur ressemblent en grande surface, elles n'étaient pas bonnes .

Le 27/11/2021 à 08:05, Elbaid1 a dit :

EN même temps qui a déjà vue une vrai pomme sauvage naturelle sans traitement tenir sur un vrai pommier naturel et sauvage sans se faire bouffer par les vers ou autres petit insectes gloutons ? 

la vrai pomme naturel sauvage est pas plus grosse qu'une couille et ne se conserve pas trés longtemps .....

remarque je m'en fout j'aime pas les pommes .

Mon producteur local fait du bio  depuis que son père est mort des pesticides : pommes, poires, framboises, fraises, abricots, pêches, évidemment de saison. Donc là c'est parti pour au moins 4 mois uniquement de pommes et poires qui se conservent parfaitement dans un endroit frais et ventilé. Et en plus, c'est pas plus cher.

Mais les vergers ne sont pas sauvages : ils sont bouturés, taillés. Il y a des intrants aussi en bio, la bouillie bordelaise, des fertilisants de types fumier.  Il me semble qu'on cultive des pommes en France bien avant l'industrie phytopharmaceutique.

Le 26/11/2021 à 10:44, querida13 a dit :

Et tu veux la nourrir comment la multiplication par huit de la population, en 120 ans?

Il a fallu disputer la nourriture aux insectes, aux gastéropodes, aux oiseaux, à la pourriture et aux champignons en exterminant beaucoup d'autres vies au passage. Ici en Provence sur les pommiers  autour de Cavaillon sept traitements phytosanitaires étaient nécessaires  autrefois contre quatre, désormais.

Et la moitié de la prod qui passe à la poubelle ? Il faut arrêter radicalement avec ce modèle paysan, ce sont des imposteurs criminels pour la nature, puis pour l espèce humaine... Basta

On sait quoi faire de la moitié qui passe à la poubelle: des compotes, des chaussons aux pommes, des pâtes de fruits aux pommes...Mais il faudrait développer une industrie  de transformation et chercher les consommateurs. 

Qui mange une pomme chaque matin éloigne le médecin...dit-on...

Le 27/11/2021 à 15:17, bouddean a dit :

J'ai un pommiers dans mon jardin, la tempête de 99 l'a plié , il pousse au ras du sol , il y a 20 ans que j'ai la maison, je ne l'ai jamais taillé ni traité, il donne tous les ans des grosses pommes de couleur ocre, environ 10 ou 15 kg ,elles sont très bonnes . "mes" femmes viennent tous les ans les chercher pour faire je ne sais pas quoi, mais elles raflent tout , j'en mange une ou deux, c'est pas mon truc les pommes, je préféré les poires .

Cette année, j'ai acheté des pommes qui leur ressemblent en grande surface, elles n'étaient pas bonnes .

C'est tout à fait possible qu'un pommier isolé dans un environnement totalement naturel n'ai pas tous ses fruits attaqués par les vers. En effet si les parasites sont chassés par leurs adversaires naturels en particuliers les oiseaux genre mésange, il est très possible que quelques fruits seulement soient attaqués. Mais dans un grand verger, où il n'y a que ces arbres fruitiers et rien pour héberger d'autres insectes ou oiseaux prédateurs, alors l'insecte ravageur va pulluler. Et puisque le consommateur ne veut pas de vers dans son fruit, l'arboriculteur va traiter encore et toujours pour éliminer le fautif.

Donc le premier travail à entreprendre est de persuader le consommateur qu'un fruit qui contient un vers apporte la preuve absolue qu'il est sain et sans pesticide !

Conscients des ravages de leurs multiples traitements insecticides, les producteurs ont diminué le nombre de leurs traitements et installent des nichoirs et des plantes facilitant l'hébergement d'hiver aux oiseaux insectivores.

En revanche, il faut bien savoir qu'il n'y a que les traitements à base de fongicides qui feront disparaître les taches, les tavelures sur la peau du fruit. Ces champignons sont la conséquence des intempéries. Là encore il faut éduquer en particulier les enfants ( moins stupides que leur parents) à accepter un fruit moins appétissant que sur les photos des publicités.

Le 28/11/2021 à 06:46, querida13 a dit :

On sait quoi faire de la moitié qui passe à la poubelle: des compotes, des chaussons aux pommes, des pâtes de fruits aux pommes...Mais il faudrait développer une industrie  de transformation et chercher les consommateurs. 

Qui mange une pomme chaque matin éloigne le médecin...dit-on...

W. Churchill complétait par... si on vise bien !