Le regret d'être mère...

il y a 13 minutes, guernica a dit :

à l'adolescence... J'ai eu l'impression que ma fille devenait Mister Hyde.... Un cauchemar, mais je ne pense pas être la seule à avoir eu cette impression ....

L'adorable gamine qui se transforme en un machin hargneux, qui fume en douce, vole tes fringues, fait l 'école buissonnière, ment comme une arracheuse de dents et ne répond pas à son portable en disant qu'il n'y a plus de batterie... Sans oublier les vacances sympa où elle tire une tronche de 10 km et passe son temps sur son portable....

ça s'est arrangé depuis ? 

il y a 17 minutes, Ximène a dit :

ça s'est arrangé depuis ? 

Oui !!! mais elle a un sacré caractère !

il y a 20 minutes, Ximène a dit :

Sans oublier les vacances sympa où elle tire une tronche de 10 km et passe son temps sur son portable.

je connais , la mienne , un été , nous a laissé une ardoise de 400€ de téléphone ( on lui avait plafonné le sien alors elle piquait en douce celui de son père ) et on ne la voyait qu'aux repas !

il y a 8 minutes, Ximène a dit :

je connais , la mienne , un été , nous a laissé une ardoise de 400€ de téléphone ( on lui avait plafonné le sien alors elle piquait en douce celui de son père ) et on ne la voyait qu'aux repas !

elle a fait la même chose à ma mère...

La pression sociale, familiale.. Oui. Il y a un autre genre, de regret. L'enfant est voulu, absolument désiré. Et c'est encore pire que de l'avoir conçu par convenance. Ce pire des cas c'est l'enfant pansement. Cet enfant-là, quand il est regretté plus tard (et c'est presque toujours le cas), sa vie devient souvent un cauchemar et il lui faudra du temps pour s'en remettre. Et quand il n'est pas regretté sa vie est souvent un cauchemar aussi puisque tenant à bout de bras sa mère selon le rôle qui lui a été assigné dès sa naissance.

"Si je ne t'avais pas eu je me serais suicidée"   Enjoy.

Il y a 13 heures, Atipique a dit :

C'est bien triste d'en arriver là, spécialement pour les gosses; mais quelle idée aussi d'en faire seulement par pression sociale. J'ai de la peine à le croire.

Pas seulement.

Combien déclarent :

De quoi êtes vous fières , ce qui vous rend heureuses dans votre vie   ?

Réponse  : mes enfants.

C 'est dramatique. Cela suppose qu'en dehors des enfants conçus,    tout n'est qu'échec, tristesse.

Il y a 1 heure, January a dit :

Ce pire des cas c'est l'enfant pansement. 

Il y a 12 heures, Cheragaz a dit :

Mais c'est pas 1 personne !

Ma femme en a entendu parler de ses  30 à 45 ans un nombre incalculable de fois par de nombreuses personnes. 

Et si elle ne s'est jamais sentie obligee de mentir ça la vraiment  gonflée de devoir constamment se justifier.

Les gens se permettent d'intervenir dans la vie privée d'autrui, c'est ahurissant.

Ca dépend aussi de notre type de relations Je ne me permettrais pas cette attitude.!

il y a 7 minutes, jul77 a dit :

 

Résumé en une phrase effectivement.

il y a 1 minute, Jensen. a dit :

Résumé en une phrase effectivement.

 

Non, non. 

Juste marre des hiérarchies. 

Il y a 15 heures, Mite_Railleuse a dit :

Sujet tabou s''il en est, le regret d'être mère existe bel et bien. A l'ère de l'instinct maternel tout puissant, des femmes regrettent d'avoir fait des enfants. Qu'elles aient cédé à la pression sociale, familiale ou du conjoint, elles ont envie "d'un retour en arrière impossible qui ne correspond pas aux standards de la société".

Je me suis toujours demandé quel était le pourcentage réel de ces enfants faits sous la pression...

"Découvrir, après coup, qu’on n’était pas faite pour avoir des enfants. Rêver de pouvoir faire machine arrière et de ne surtout pas cocher l’option “maternité”. Celles qui regrettent d’être mères se dévoilent dans l’ouvrage d’Orna Donath."

 

“Aujourd’hui, mon fils a 7 ans et j’étouffe. J’ai vraiment le sentiment d’avoir fait un enfant sous pression, pour faire plaisir, ne pas décevoir”. Ce témoignage, à la fois tabou et inaudible pour beaucoup, figure dans l’ouvrage d’Orna Donath, docteure en sociologie et enseignante à l’Université Ben Gourion du Neguev en Israël, Le regret d'être mère *, publié initialement en 2015. Quatre ans plus tard, l’ouvrage sort en France chez Odile Jacob, mettant enfin en lumière une réalité crue que connaissent beaucoup de femmes : celle d’un regret indicible, d’une envie de retour en arrière impossible, qui ne correspond pas aux standards de la société. 

Un royaume de stress

Peut-on réellement regretter d’être mère ? Le tabou des tabous dévoilé dans un ouvrage qui compile les témoignages de 23 mères, âgées de 25 à 75 ans. A la question “Si vous pouviez revenir en arrière dans le temps, avec la connaissance et l’expérience que vous avez aujourd’hui, seriez-vous une mère ?”, elles ont toutes répondu non. La chercheuse et auteure va à l’encontre des préjugés en expliquant que si la maternité peut être “une source de satisfaction personnelle, de plaisir, d’amour, de fierté, de joie et de contentement”, cela peut aussi être, en même temps, “un royaume de stress, d’impuissance, de frustration, d’hostilité et de déception, ainsi qu’une arène d’oppression et de subordination”. 

A l’époque, cette étude avait été commentée partout dans le monde mais c’est en Allemagne, dont le taux de natalité est le plus bas de l’Union Européenne (en 2015, ndlr), qu’elle a eu le plus de retentissement. Remettre en cause le bonheur d’être mère, et ce statut sacralisé, a suscité une polémique outre-Rhin, sans cesse alimentée par des débats télévisés, des conférences, la publication de livres, d’articles et d’éditos sur le sujet et une déferlante d’échanges enflammés sur la planète Twitter, sous le hashtag #regrettingmotherhood. De même, d’après un sondage mené par la société privée YouGov auprès de pères et mères de tous âges, 20% des parents allemands ne feraient pas d’enfants s’ils pouvaient revenir en arrière."

Suite de l'article

 

il n'y a pas que les mères, j'ai posé la question à mes parents, et tous deux m'ont dit: "avec tout ce que nous savons actuellement, nous n'aurions pas eu d'enfants!" mais à la différence est qu'il n'y a pas de regret, il y a du chagrin mais pas de regret... je juge leur réponse tout à fait normale, c'est bien pour cela que je n'ai pas voulu d'enfant... au moins, il n'y a pas de regret ni de chagrin. 

@jacky29 moi c'est le contraire  ils m'ont attendue 10 ans, j'étais pas pressée d'arriver, et, dernièrement aussi, ils m'ont dit que ça avait été la plus belle chose dans leur vie, aucun regret, j'étais pas un frein ils m'amenaient partout mais ils reconnaissent qu'actuellement la vie est moins facile 

Il y a 15 heures, Mite_Railleuse a dit :

Mais le sujet m'intéresse, parce que cette "évidence" à être mère avec l'instinct maternel qui va avec, je trouve que c'est un carcan. Et que savoir que l'on est pas forcément un monstre parce qu'on regrette d'acvoir fait un enfant, ne peut être que bénéfique pour tout le monde.

Et je re re réitère : regretter ne veut pas dire ne pas aimer...

Bien sûr que c'est un carcan, et c'est surtout très culturel : une femme sans enfant, c'est forcément triste ou anormal. Les répercussions sur les enfants peuvent être terribles, je trouve bien plus monstrueux d'avouer à son enfant qu'on regrette de l'avoir mis au monde que de ne pas en faire. 

On peut avoir des moments de regrets, évidemment, surtout à bout de nerfs, mais ce n'est pas à l'enfant qu'il faut le confier.

Il y a 16 heures, Mite_Railleuse a dit :

L'instinct maternel est asséné comme une évidence, une vérité inaliénable, et ce regret là est quasi inaudible. Comme si avoir pu se tromper en faisant un enfant, et le regretter, était monstrueux, contre nature.

Dans ce genre d’enquête, il n’est pas interdit de penser que certaines postures de femmes, essaient de se trouver des arguments pour se justifier à elle-même qu’elles ont raison de ne pas avoir eu d’enfants.

Il est vrai que certains médias essaient de présenter leur sujet sur un mode outrancier, laissant croire qu’il y a un problème pour faire le buzz, afin de vendre leur canard.

Il ne s’agit pas d’imposer à quiconque d’avoir des enfants impérativement, cela fait parti du choix et de la liberté de chacun (e).

Ma mère aurait dit, ce n’est pas parce que tu n’aimes pas ta soupe que cela t’autorise à en dégouter les autres. 

Il y a 14 heures, Barbara lebol a dit :

L'affirmation n'avait pas été suffisamment convaincante !

Perso, si pendant des années, une personne me sommait d'avoir un enfant alors que j'ai dit clairement que je n'en voulais pas... je me poserais la question de la nécessité d'une telle relation.

Sauf si c'est un parent proche, ou quelqu'un qu'on aime bien à part ça.

Ma mère avait tendance à harceler gentiment mon fils pour avoir des arrière petits enfants, et pour qu'il vienne la voir etc. Ça pouvait devenir lourd parfois. Je fais très attention d'éviter cette erreur avec lui, même si j'aimerais beaucoup avoir des petits enfants.

Avoir des enfants est quand même une chose naturelle, le regretter par moments aussi je suppose comme avoir envie de les jeter par la fenêtre ou contre le mur. 
 

il y a 19 minutes, Enchantant a dit :

Dans ce genre d’enquête, il n’est pas interdit de penser que certaines postures de femmes, essaient de se trouver des arguments pour se justifier à elle-même qu’elles ont raison de ne pas avoir eu d’enfants.

Quel rapport avec le regret d'être mère ?

il y a 20 minutes, Enchantant a dit :

Il est vrai que certains médias essaient de présenter leur sujet sur un mode outrancier, laissant croire qu’il y a un problème pour faire le buzz, afin de vendre leur canard.

Qu'est-ce que tu trouves outrancier dans l'article que j'ai posté ?

il y a 4 minutes, hanss a dit :

Avoir des enfants est quand même une chose naturelle, le regretter par moments aussi je suppose comme avoir envie de les jeter par la fenêtre ou contre le mur. 
 

Il n'est pas question ici de le regretter "de temps en temps", mais de s'être réellement trompée...

il y a 44 minutes, Out of Paprika a dit :

On peut avoir des moments de regrets, évidemment, surtout à bout de nerfs, mais ce n'est pas à l'enfant qu'il faut le confier.

Ma mère ne s’emmerde pas avec ce genre de détails : « toi j’aurais du t’avorter, toi aussi, toi ça va » . Mais je la comprends rien à voir avec l’amour ou quoi, c’est vous me faites chier à ne pas en faire une de droite. 

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Il n'est pas question ici de le regretter "de temps en temps", mais de s'être réellement trompée...

Je comprends aussi que le rôle de mère puisse ne pas être épanouissant du tout et regretter amèrement ce choix. 

J’ai 4 enfants et je ne le conseillerais à personne personnellement même si cela peut paraître paradoxal. 

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Quel rapport avec le regret d'être mère ?

Je pars toujours du principe de ne pas faire une généralité à partir d’un cas particulier.

Que ce type de femme qui regrette d’être mère, considérant que l’enfant est une entrave à leur liberté, cela existe vraisemblablement, mais une grande majorité de maman, pensent exactement l’inverse. C’est mon propos et ma remarque.

il y a 8 minutes, Enchantant a dit :

Je pars toujours du principe de ne pas faire une généralité à partir d’un cas particulier.

Que ce type de femme qui regrette d’être mère, considérant que l’enfant est une entrave à leur liberté, cela existe vraisemblablement, mais une grande majorité de maman, pensent exactement l’inverse. C’est mon propos et ma remarque.

Personne n'en fait une généralité. Ça existe, c'est tout.