Pourquoi est-ce devenu si difficile de vivre simplement ?

On se dit que "logiquement" avec tout le progrès technologique, la vie devrait être plus simple, plus saine, plus joyeuse ! L'humanité sait produire plein de bouffe pour tout le monde, plein de robots qui peuvent automatiser les travaux pénibles, plein de connaissances dans des tas de domaines qui devraient nous permettre d'être autonomes et réfléchis...
Alors pourquoi est-ce devenu si difficile de vivre "simplement" ? On dirait que plus les choses peuvent être réalisées rapidement et facilement, plus la vie devient "complexe".
Il fut un temps, on s'envoyait des messages en traversant des contrés entières pour délivrer à l'oral un message, puis on utilisa un cheval pour aller plus vite et plus loin, puis on utilisa des pigeons pour moins se fatiguer, puis les lettres transportées par des fourgonnette, puis le télégramme, le téléphones, puis maintenant les mails et les SMS, les facetimes... Ce qui prenait des semaines, voire des mois, prend maintenant moins d'une minute...
Alors pourquoi on est tous plus pressés de faire toujours tout plus vite que jamais ?
Tout doit aller vite, on ne prend plus vraiment le temps pour rien parce que le pire, c'est qu'on dit qu'on n'en a pas assez justement, de temps ! Sacré paradoxe.
Le messager qui voyageait, était-il toujours au galop, à regarder sa montre (il n'en avait pas) pour "vite, vite" transmettre un message sans perdre une seule seconde sur les semaines de voyages à parcourir ? Non, il faisait des rencontres, il s'arrêtait dans les auberges, il mangeait, il faisait bien plus que transmettre un message, il vivait son voyage. Son message avait de la valeur car à ce moment-là l'information a de l'importance car elle prend du temps et on ne s'investit pas autant pour peu de chose.
Maintenant, on peut envoyer des tas d'information, vidéos, sons, images, textes à la chaîne en quelques minutes sauf que la plupart du temps ce sont juste des conneries, des choses totalement inutiles. Aujourd'hui l'info c'est le buzz, la pub, le marketing, la photo du plat à moitié gâché la veille au resto, l'info flash d'un énième inconnu qui s'est fait agresser dans la rue du trouducdumonde à 15 h 56 m 32 s 4 ms...
Finalement, on pourrait dire que la quantité et la vitesse de nos actions sont inversement corrélées à leur valeur.
Je me dis que tout ça doit avoir un rapport avec le sentiment général de perte de sens, de vacuité de nos vies de privilégiés parfois...
Parce que, finalement, de quoi a-t-on VRAIMENT besoin pour VIVRE ?
Un toit, de la nourriture et du lien social de qualité.
L'autre fois, je visionnais un reportage qu'avait fait Nicolas Hulot sur un peuple "sauvage", "primitif", encore préservé de la globalisation et de la mondialisation (du moins à l'époque où ça avait été filmé). Et c'était incroyable de voir ces gens-là vivre si différemment et surtout si SIMPLEMENT ! La nature était bienfaitrice envers eux et eux-mêmes l'étaient envers la nature et ils en prenaient soin avec reconnaissance et attention. Ils vivent ainsi en petite communauté sifflant à longueur de journée en pleine forêt depuis des générations et des générations, effectuant chaque tâche nécessaire à leur survie sans se poser la question de la vitesse, de la productivité ni de la pénibilité de celle-ci.
Et nous autre, "civilisés" nés avec une cuillère en étain, en fer ou en argent dans la bouche, rivés sur nos écrans, on ne sait plus ce qu'est la valeur ni reconnaître ce qui en possède. On a oublié quel était est le rythme naturel du temps humain et de la nature.
Alors, pourquoi ? Pourquoi est-ce devenu si difficile de vivre simplement ?
C'est peut-être plus une remise en question qu'une simple question, c'est vrai, mais le débat est ouvert à ceux qui ont un avis à partager.

Bonjour Zeyas,

Tu as visiblement un regard très négatif sur la société actuelle, et c'est ton droit. Pour ma part, je trouve que je vis simplement, dans mon époque, avec tout ce qu'elle offre de positif et de négatif. J'en prends, j'en laisse, mais je ne voudrais pas vivre comme avant, je suis trop attachée au confort de mon époque  

il y a 3 minutes, soisig a dit :

Bonjour Zeyas,

Tu as visiblement un regard très négatif sur la société actuelle, et c'est ton droit. Pour ma part, je trouve que je vis simplement, dans mon époque, avec tout ce qu'elle offre de positif et de négatif. J'en prends, j'en laisse, mais je ne voudrais pas vivre comme avant, je suis trop attachée au confort de mon époque  

Bonjour Soisig.  Tu semble bien vivre cette époque et c'est bien

à l’instant, zeyas a dit :

Bonjour Soisig.  Tu semble bien vivre cette époque et c'est bien

Oui mais je suis un triste pour toi, car tu ne pourras pas revenir en arrière. Si tu ne t'adaptes pas à ton époque, tu vas devenir de plus en plus malheureuse. 

il y a 5 minutes, soisig a dit :

Oui mais je suis un triste pour toi, car tu ne pourras pas revenir en arrière. Si tu ne t'adaptes pas à ton époque, tu vas devenir de plus en plus malheureuse. 

Détrompe toi Je vis avec internet mais ca ne me prend pas la téte Je prend le temps de faire chaque chose comme lire et broder et la maison bien sur. Je vis avec mon temps. et je suis heureuse comme cela. Par contre je n'ais pas de smartphone mais un bete gsm  qui me convient parfaitement Je préfere le bon vieux visu.

Je pense qu'il y a une différence à faire entre prendre son temps et vivre simplement.

Les tribus perdues vivent simplement parce qu'ils n'ont pas la liberté de faire autrement. Est ce qu'on s'est posé la question de savoir si un ado d'une tribu amazonienne voulait aller manger mc do, boire du coca et aller draguer les filles au ciné? Non, l'ado est condamné à rester dans sa forêt et tailler des flèches avec des pierres tranchantes... Moi aussi, si on me propose des vacances en forêt amazonienne pour respirer l'air pur, dormir avec des insectes plus gros que mes chats et supporter 3 jours de pluie chaude je dirais peut être oui... mais à la fin des vacances je peux rentrer chez moi et me faire un plateau de fromage, me commander une pizza ou aller dans un bar à tapas avec des amis... Que fera notre ado pendant ce temps? Il taillera des flèches...

Mais admettons que je n'ai aucun gout pour la vie sociale, qu'est ce qui m'empêche de louer un terrain, m'acheter une tiny house et de faire des aller retour à la médiathèque du coin pour emprunter des bouquins? Ma vie simple consiste alors à lire et regarder l'herbe pousser... A partir du moment où je décide de ne pas m'imposer des impératifs de temps, alors je peux parfaitement passer ma vie à contempler. Ce sont des petits bonheurs que m'offre la vie lorsque je pars en voyage... 3 mois... en privilégiant le train, le bus et la marche. C'est ainsi que je pars de Singapour en bus pour le sud de la Malaisie, un autre bus pour rejoindre Kuala Lumpur... un train pour rejoindre Bangkok... Des bus pour aller à Siem Reap, traverser le Cambodge et me poser à Saigon et terminer mon voyage avec le Saigon Hanoï... Parce que Hanoï Vientiane est compliqué pour des histoires de frontières pas toujours ouverte sinon j'aurais poursuivi.

Mais voilà quoi... la vie d'aujourd'hui peut être parfaitement simple, si on met un peu de sous de coté quand même. 

Mais oui, la comparaison entre individus, la concurrence, les désirs toujours nouveaux, sont une calamité humaine.

Voyons ce qu'en disait JJ Rousseau:

"Tous les besoins que le Peuple se donne sont autant de chaînes dont-il se charge.

Les hommes vivant en groupe, avaient des relations plus soutenues. Ils se comparaient et s'appréciaient toujours plus. Ils organisaient des réunions, telles que danses et chants, et voulaient y paraître à leur avantage. La concurrence s'est établie pour obtenir la considération de la communauté. A partir de là, tout tort volontaire devint un outrage parce qu'avec le mal qui résultait de l'injure, l'offensé y voyait le mépris de sa personne souvent plus insupportable que le mal lui-même. Les vengeances devinrent terribles, et les hommes sanguinaires et cruels.

Dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre; dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes et dans laquelle on vit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec les moissons."

Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

si on met un peu de sous de coté quand même. 

s'offrir la simplicité devient un luxe 

il y a 2 minutes, elbaid a dit :

s'offrir la simplicité devient un luxe 

oui et non... oui si effectivement on va à Bali en s'arrêtant sur Tokyo et Singapour. Mais si finalement on décide de faire une rando ça coûte le prix d'une tente et un sandwich dans la journée. Le plus dur va être de se dégager du temps si on travail, ou de se décider à partir plutôt que de tourner en rond chez soi quand on a rien à faire... 

Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

Voyons ce qu'en disait JJ Rousseau:

"Tous les besoins que le Peuple se donne sont autant de chaînes dont-il se charge.

    En effet Rousseau n' aimait pas les chaînes , il a abandonné les cinq enfants qu' il a eu aux mouroir qu' était l' assistance publique de l' époque .

Voltaire qui n' était pas un ange non plus et qui ne pouvait pas le blairer c' est chargé de le faire savoir et de le rappeler .

Cela dit l' utopie du bon sauvage à tout de même pas mal de plomb dans l' aile . 

Le sauvage n' est pas bon et son mode de vie le laisse vivre en moyenne guère plus d' une trentaine d' années pendant laquelle il connais les affres de la faim , des maladies , de la saleté , des bêtes et parasites , de la souffrance à l' enfantement et à la mort.

Alors , face à cela on devrait pouvoir supporter les défauts et injustices de nos sociétés abominablement civilisées , modernes et honteusement libérales .

Il y a 5 heures, zeyas a dit :

On se dit que "logiquement" avec tout le progrès technologique, la vie devrait être plus simple, plus saine, plus joyeuse ! L'humanité sait produire plein de bouffe pour tout le monde, plein de robots qui peuvent automatiser les travaux pénibles, plein de connaissances dans des tas de domaines qui devraient nous permettre d'être autonomes et réfléchis...
Alors pourquoi est-ce devenu si difficile de vivre "simplement" ? On dirait que plus les choses peuvent être réalisées rapidement et facilement, plus la vie devient "complexe".
Il fut un temps, on s'envoyait des messages en traversant des contrés entières pour délivrer à l'oral un message, puis on utilisa un cheval pour aller plus vite et plus loin, puis on utilisa des pigeons pour moins se fatiguer, puis les lettres transportées par des fourgonnette, puis le télégramme, le téléphones, puis maintenant les mails et les SMS, les facetimes... Ce qui prenait des semaines, voire des mois, prend maintenant moins d'une minute...
Alors pourquoi on est tous plus pressés de faire toujours tout plus vite que jamais ?
Tout doit aller vite, on ne prend plus vraiment le temps pour rien parce que le pire, c'est qu'on dit qu'on n'en a pas assez justement, de temps ! Sacré paradoxe.
Le messager qui voyageait, était-il toujours au galop, à regarder sa montre (il n'en avait pas) pour "vite, vite" transmettre un message sans perdre une seule seconde sur les semaines de voyages à parcourir ? Non, il faisait des rencontres, il s'arrêtait dans les auberges, il mangeait, il faisait bien plus que transmettre un message, il vivait son voyage. Son message avait de la valeur car à ce moment-là l'information a de l'importance car elle prend du temps et on ne s'investit pas autant pour peu de chose.
Maintenant, on peut envoyer des tas d'information, vidéos, sons, images, textes à la chaîne en quelques minutes sauf que la plupart du temps ce sont juste des conneries, des choses totalement inutiles. Aujourd'hui l'info c'est le buzz, la pub, le marketing, la photo du plat à moitié gâché la veille au resto, l'info flash d'un énième inconnu qui s'est fait agresser dans la rue du trouducdumonde à 15 h 56 m 32 s 4 ms...
Finalement, on pourrait dire que la quantité et la vitesse de nos actions sont inversement corrélées à leur valeur.
Je me dis que tout ça doit avoir un rapport avec le sentiment général de perte de sens, de vacuité de nos vies de privilégiés parfois...
Parce que, finalement, de quoi a-t-on VRAIMENT besoin pour VIVRE ?
Un toit, de la nourriture et du lien social de qualité.
L'autre fois, je visionnais un reportage qu'avait fait Nicolas Hulot sur un peuple "sauvage", "primitif", encore préservé de la globalisation et de la mondialisation (du moins à l'époque où ça avait été filmé). Et c'était incroyable de voir ces gens-là vivre si différemment et surtout si SIMPLEMENT ! La nature était bienfaitrice envers eux et eux-mêmes l'étaient envers la nature et ils en prenaient soin avec reconnaissance et attention. Ils vivent ainsi en petite communauté sifflant à longueur de journée en pleine forêt depuis des générations et des générations, effectuant chaque tâche nécessaire à leur survie sans se poser la question de la vitesse, de la productivité ni de la pénibilité de celle-ci.
Et nous autre, "civilisés" nés avec une cuillère en étain, en fer ou en argent dans la bouche, rivés sur nos écrans, on ne sait plus ce qu'est la valeur ni reconnaître ce qui en possède. On a oublié quel était est le rythme naturel du temps humain et de la nature.
Alors, pourquoi ? Pourquoi est-ce devenu si difficile de vivre simplement ?
C'est peut-être plus une remise en question qu'une simple question, c'est vrai, mais le débat est ouvert à ceux qui ont un avis à partager.

vivre plus simplement c'est réduire sa consommation ,en passant par la nourriture , la possession etc...

la nourriture j'y arrive facilement , la possession non .....

il y a une heure, stvi a dit :

vivre plus simplement c'est réduire sa consommation ,en passant par la nourriture , la possession etc...

la nourriture j'y arrive facilement , la possession non .....

 

Pour moi vivre simplement ce n'est que garder ce dont nous avons rééllement besoin pour vivre une vie décente et ou on ne manque de rien. C'est aussi vivre avec son temps et avec ses convictions. Le superflu n'étant pas nécessaire. La possession des choses inutile est parfois un fardeau financier ou lourd sur les épaules

il y a 44 minutes, zeyas a dit :

Pour moi vivre simplement ce n'est que garder ce dont nous avons rééllement besoin pour vivre une vie décente et ou on ne manque de rien. C'est aussi vivre avec son temps et avec ses convictions. Le superflu n'étant pas nécessaire. La possession des choses inutile est parfois un fardeau financier ou lourd sur les épaules

ça c'est vivre de façon intelligente , mais pas de vivre simplement ... les besoins ce sont des notions subjectives qui changent selon  les individus .... j'ai besoin de certaines choses qui te paraitraient superflues et inversement ...

Il y a 5 heures, Talon 1 a dit :

Mais oui, la comparaison entre individus, la concurrence, les désirs toujours nouveaux, sont une calamité humaine.

Voyons ce qu'en disait JJ Rousseau:

"Tous les besoins que le Peuple se donne sont autant de chaînes dont-il se charge.

Les hommes vivant en groupe, avaient des relations plus soutenues. Ils se comparaient et s'appréciaient toujours plus. Ils organisaient des réunions, telles que danses et chants, et voulaient y paraître à leur avantage. La concurrence s'est établie pour obtenir la considération de la communauté. A partir de là, tout tort volontaire devint un outrage parce qu'avec le mal qui résultait de l'injure, l'offensé y voyait le mépris de sa personne souvent plus insupportable que le mal lui-même. Les vengeances devinrent terribles, et les hommes sanguinaires et cruels.

Dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre; dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes et dans laquelle on vit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec les moissons."

Oui le paradis perdu fondateur de nos sociétés, jusqu'au monothéisme, n'est-ce pas ce mythe du chasseur cueilleur solitaire mais n'ayant pas besoin de cueillir les fruits de l'arbre de la connaissance pour survivre ?

Alors il y a de nouvelles contraintes dans la vie en groupes de plus en plus larges, l'abstraction augmentant avec le nombre d'individus en interaction mais avec un confort grandissant, un moi social ou soi prenant de plus en plus d'ampleur par la force du langage, et donc des névroses apparaissant à la surface d'un corps ramolli.

Suivons cette descente d'un paradis mythifié pour aimer la conscience forcément sociale acquise qui nous enrichit individuellement par la culture même si elle nous impose des contraintes nouvelles. Et ce n'est que dans la continuïté de cette culture de plus en plus globale et abstraite que collectivement nous trouverons la modération de ses effets secondaires.

Il y a 10 heures, zeyas a dit :

On dirait que plus les choses peuvent être réalisées rapidement et facilement, plus la vie devient "complexe".

Bon déjà les robots culinaires: avec eux tout va plus vite mais le temps gagné pour faire la cuisine est cent fois perdu en vaisselle et séchage des pièces ;

le smartphone: il faut avoir des doigts de fourmis et d'excellents yeux pour faire un simple numéro, sans oublier le code pin et le mot de passe avant de pouvoir commencer... à moins que vous ayez choisi la reconnaissance faciale mais qu'en est-il en cas d'accident ? Genre on traverse le pare-brise le museau en avant et puis on termine la figure écrasée sur le trottoir, ce qui nous laisse bien entendu méconnaissable ?

les télécommandes pour ceci et cela, dignes des films de science fiction... Exemple pour la télé on veut juste changer de chaine, le doigt bifurque et on se retrouve sur un programme de la NASA !

Je vous passe le tout-électrique en cas de coupure générale: tant pis pour ceux qui ont opté pour les volets automatiques, ils resteront définitivement dans le noir total en attendant que le courant revienne. Et si le chauffage est électrique aussi vaut mieux pour eux qu'il ne fasse pas froid...

J'ai l'impression que l'homme a toujours cherché à avancer sinon nous en serions toujours à l'âge des cavernes.

Cela veut-il dire qu'il est impossible de vivre simplement, que nous en voulons toujours plus et que nous devons suivre ceux qui mènent notre monde ?

Quel pourvoir avons-nous de nous passer de la modernité ? L'argent va disparaitre nous dit-on, et sera remplacé par des paiement via des téléphones ... @zeyas, ton vieux GSM ne pourra pas le faire, tu devras faire comme tout le monde, en acheter un neuf.

Tout est fait pour nous suivions, qui peut y échapper ? Juste un exemple : La télévision, le monde a acheté de nouveaux postes numériques, les analogiques ne fonctionnant plus. D'accord ou pas, c'est le nouveau standard qui a gagné.

Vivre simplement serait quoi ? Se trouver au fin fond d'un endroit où on ne vivrait que de la nature, sans technique ni médecin, à côté d'une source naturelle, cultiver et élever, être autonome.

Cela pourrait durer combien de temps ?

@zeyas ne serais tu pas dans le mythe quand tu nous parles de la vie simple et heureuse des tribus primitives ?

Un indice : elles disparaissent une a une .

La loi d’airain de gentille dame nature . Évolution mutation sélection 

Il y a 4 heures, sovenka a dit :

Bon déjà les robots culinaires: avec eux tout va plus vite mais le temps gagné pour faire la cuisine est cent fois perdu en vaisselle et séchage des pièces ;

le smartphone: il faut avoir des doigts de fourmis et d'excellents yeux pour faire un simple numéro, sans oublier le code pin et le mot de passe avant de pouvoir commencer... à moins que vous ayez choisi la reconnaissance faciale mais qu'en est-il en cas d'accident ? Genre on traverse le pare-brise le museau en avant et puis on termine la figure écrasée sur le trottoir, ce qui nous laisse bien entendu méconnaissable ?

les télécommandes pour ceci et cela, dignes des films de science fiction... Exemple pour la télé on veut juste changer de chaine, le doigt bifurque et on se retrouve sur un programme de la NASA !

Je vous passe le tout-électrique en cas de coupure générale: tant pis pour ceux qui ont opté pour les volets automatiques, ils resteront définitivement dans le noir total en attendant que le courant revienne. Et si le chauffage est électrique aussi vaut mieux pour eux qu'il ne fasse pas froid...

 

Oui nous avons une dépendance à l'énergie et à notre confort. Il n'y a pas de trucs et astuces pour ce genre de choses "rires" 0 part s'acheter un groupe électrogène.

Il y a 4 heures, Plouj a dit :

J'ai l'impression que l'homme a toujours cherché à avancer sinon nous en serions toujours à l'âge des cavernes.

Cela veut-il dire qu'il est impossible de vivre simplement, que nous en voulons toujours plus et que nous devons suivre ceux qui mènent notre monde ?

Quel pourvoir avons-nous de nous passer de la modernité ? L'argent va disparaitre nous dit-on, et sera remplacé par des paiement via des téléphones ... @zeyas, ton vieux GSM ne pourra pas le faire, tu devras faire comme tout le monde, en acheter un neuf.

Tout est fait pour nous suivions, qui peut y échapper ? Juste un exemple : La télévision, le monde a acheté de nouveaux postes numériques, les analogiques ne fonctionnant plus. D'accord ou pas, c'est le nouveau standard qui a gagné.

 

Vivre simplement serait quoi ? Se trouver au fin fond d'un endroit où on ne vivrait que de la nature, sans technique ni médecin, à côté d'une source naturelle, cultiver et élever, être autonome.

Cela pourrait durer combien de temps ?

 

 

 

Je te propose la simplicité volontaire

https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/articles-bien-etre/la-simplicite-volontaire-pour-ameliorer-sa-qualite-de-vie-1.1090181

Pour mon gsm, je suis aussi persuadée de devoir un jour m'adapter

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

@zeyas ne serais tu pas dans le mythe quand tu nous parles de la vie simple et heureuse des tribus primitives ?

Un indice : elles disparaissent une a une .

La loi d’airain de gentille dame nature . Évolution mutation sélection 

Non pas du tout

Il y a 3 heures, zeyas a dit :

Non pas du tout

un peu quand même 

« Et c'était incroyable de voir ces gens-là vivre si différemment et surtout si SIMPLEMENT ! La nature était bienfaitrice envers eux et eux-mêmes l'étaient envers la nature et ils en prenaient soin avec reconnaissance et attention. Ils vivent ainsi en petite communauté sifflant à longueur de journée en pleine forêt depuis des générations et des générations, effectuant chaque tâche nécessaire à leur survie sans se poser la question de la vitesse, de la productivité ni de la pénibilité de celle-ci. »

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_sauvage?wprov=sfti1

Le mythe du bon sauvage est l'idéalisation de l'homme à l'état de nature. L’idée que « le bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le péché originel s’est développée au XVIIIᵉ siècle, ayant ses fondations chez les explorateurs et conquérants de la Renaissance.