L'herbe est elle plus verte ailleurs ?

Le fait de penser que l’herbe est plus verte ailleurs peut offrir une grande latitude pour tenter de s’améliorer et aller de l’avant. Cependant, certaines personnes semblent enclines à éprouver un sentiment d’insatisfaction par rapport à leur vie,  en apparence moins rose, que celle des autres. Ce sentiment croît lorsqu’elles ne cessent de se comparer. La dictature des apparences que prône notre société est-elle coupable ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans cette dynamique?  Comment au contraire cultiver et entretenir son propre jardin plutôt que de soucier de celui des autres ? 

On ne maîtrise jamais que son jardin intérieur. Ne dit on pas "mieux vaut un petit chez sois qu'un grand chez les autres" ?

On vit tous des moments difficiles, mais quand on en vient à trouver que c'est mieux chez le voisin, c'est qu'on a baissé les bras, car on ne sait jamais totalement ce que vit ou ce qu'a vécu le voisin. Si notre vie ne nous conviant pas, à nous de faire ce qu'il faut pour l'améliorer, ou alors, s'en contenter et se dire que l'herbe est souvent plus moche chez les autres. 

il y a 1 minute, soisig a dit :

On vit tous des moments difficiles, mais quand on en vient à trouver que c'est mieux chez le voisin, c'est qu'on a baissé les bras, car on ne sait jamais totalement ce que vit ou ce qu'a vécu le voisin. Si notre vie ne nous conviant pas, à nous de faire ce qu'il faut pour l'améliorer, ou alors, s'en contenter et se dire que l'herbe est souvent plus moche chez les autres. 

Bonjour soisig, oui tu a tout compris.

il y a 17 minutes, zeyas a dit :

Comment au contraire cultiver et entretenir son propre jardin plutôt que de soucier de celui des autres ?

Perso, j'utilise Algoflash. 2 pulvérisations l'an. Mon gazon est nickel.

il y a 1 minute, Garlaban a dit :

Perso, j'utilise Algoflash. 2 pulvérisations l'an. Mon gazon est nickel.

il y a 42 minutes, zeyas a dit :

Le fait de penser que l’herbe est plus verte ailleurs

Bonjour zeyas,

Un petit panorama historique n’est pas de trop à mon sens.

L’être humain à l’origine était un nomade.

Calquant ses pérégrinations géographiques sur les déplacements des troupeaux eux même en transhumance, allant chercher l’herbe là où elle était la plus verte.

Troupeau essentiel pour l’homme, car la source de sa nourriture, du gîte, de la fabrication de ses vêtements, justifiait ainsi son nomadisme.

L’invention de l’agriculture il y a environ 10 000 ans, fut pour l’homme une modification mentale de sa perception de la propriété, le territoire à défendre devint pour lui quelque chose d’essentiel, d’indispensable, qu’il fallait protéger des autres tribus voisines et prédatrices.

C’est à ce moment-là que le rôle de la frontière pris tous son sens.

Paradoxalement, de nos jours, avec la facilité des voyages, les invasions touristiques d’un côté, les invasions économiques de l’autre, puis le regroupement des individus majoritairement dans les villes, la notion de territoire s’est effacée, car intimement lié à l’agriculture et la nourriture, et ont fait perdre l'importance de la frontière a beaucoup d’entre nous.

Sous forme de boutade, pour se nourrir maintenant, Il suffit d’aller au supermarché du coin.

Donc pour les plus intelligents et les plus mobiles, la notion de territoire s’est substituée à celui de l’accès au marché et pour les moins bien armés économiquement, nous assistons au retour du nomadisme.

Faut parfois tondre le gazon et mettre du désherbant. 

Maudit gazon !

il y a 59 minutes, zeyas a dit :

Le fait de penser que l’herbe est plus verte ailleurs peut offrir une grande latitude pour tenter de s’améliorer et aller de l’avant. Cependant, certaines personnes semblent enclines à éprouver un sentiment d’insatisfaction par rapport à leur vie,  en apparence moins rose, que celle des autres. Ce sentiment croît lorsqu’elles ne cessent de se comparer. La dictature des apparences que prône notre société est-elle coupable ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans cette dynamique?  Comment au contraire cultiver et entretenir son propre jardin plutôt que de soucier de celui des autres ? 

On ne maîtrise jamais que son jardin intérieur. Ne dit on pas "mieux vaut un petit chez sois qu'un grand chez les autres" ?

Il y a quand même des endroits plus agréables que d'autres pour y vivre.

Travailler sur sa vie et ses affaires est un premier pas. Avec de la patience, je pense que l'on peut arriver à quelque chose de très bon.

Aller voir ailleurs, c'est s'ouvrir l'esprit, voir d'autres choses, rencontrer d'autres gens, s'améliorer.

Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

Il y a quand même des endroits plus agréables que d'autres pour y vivre.

   C' est tout de même un mal très français que de regarder dans l' assiette du voisin pour regarder si il n' a pas été mieux servi et si ce qu' il mange n' est pas meilleurs que ce qui est dans son assiette .

Il serait temps que chacun fasse sa tambouille et qu' il débrouille , à bien cuisiner et à se contenter de ce qu' il à cuisiner lui même . 

il y a une heure, Maurice Clampin a dit :

   C' est tout de même un mal très français que de regarder dans l' assiette du voisin pour regarder si il n' a pas été mieux servi et si ce qu' il mange n' est pas meilleurs que ce qui est dans son assiette .

Il serait temps que chacun fasse sa tambouille et qu' il débrouille , à bien cuisiner et à se contenter de ce qu' il à cuisiner lui même . 

C'est pas la question; c'est juste qu'il y a des endroits quasiment inhabitables, d'autres juste sinistres, et enfin d'autres où il fait bon vivre. Le choix est vite fait...  Quand j'étais jeune j'ai constaté ce qu'il en coûte de vivre dans un environnement pourri; ça m'a servi de leçon, depuis je fais attention. 

Des fois oui: l'herbe est plus verte ailleurs ! Dans ce cas faut pas hésiter à s'y installer. Parce que quand tu vois que t'en peux plus de vivre dans une ville de névrosés, où les gens te dégoûtent de sortir de chez toi parce que tu peux pas faire vingt mètres sans que quelqu'un au moins vienne t'enquiquiner, où les rues sont sales à cause de l'incivisme roi, où les bus sont trop souvent en grève, où on n'est pas aimable, où t'arrive pas à te faire d'amis parce que la bonté n'est pas dans les cœurs, où il faut que tu poireautes toute la nuit aux urgences avant d'être vu par un médecin, où les flics t'envoient chier au téléphone quand t'as besoin d'eux parce qu'ils sont débordés, j'en passe, bah oui faut pas hésiter à aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, et il est alors fort possible qu'on le trouve son petit coin d'herbe plus verte.