Prénoms BCBG, prénoms ploucs… : quand votre signature révèle vos origines sociales

Sommes-nous prédéterminés socialement dans le choix des prénoms que nous donnons à nos enfants ? [...]

[Aliénor et Côme sont des prénoms moyenageux, qui sont adoptés en priorité par les classes privilégiées. Les prénoms rétro datent du XIXe siècle : Emma en est le porte-drapeau. C’est le prénom numéro 1 en France, aujourd’hui. Il a, à un moment donné, été attribué par un cercle assez restreint, plutôt issu de classes favorisées, et s’est ensuite popularisé. Au début des années 80, on a eu, de la même façon, des prénoms comme Thomas et Camille qui étaient attribués par la catégorie des cadres supérieurs qui se sont popularisés au point de perdre leur étiquette BCBG.

La diffusion des prénoms se fait toujours du "haut vers le bas", des catégories supérieures vers les catégories populaires ?

C’est un phénomène qui a été constaté par les sociologues depuis une cinquantaine d’années, et qu’on observe également aux Etats-Unis.

Est-ce que tous les parents, de toutes les catégories sociales, se servent également d’Internet pour chercher de nouveaux prénoms ?

Pas toutes, non : les catégories supérieures vont plutôt cibler des prénoms rétro qui ne sont pas encore trop attribués. C’est le cas, par exemple, de Suzanne, Madeleine, Joseph ou Gaspard. Mais la propagation du prénom "de bas en haut" marque le pas depuis quelque temps. Avec Internet, on peut innover, on a moins besoin de "modèle". Le prénom Nathan en est un exemple, qui est très en vogue en France, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis.

Peut-on tracer des lignes qui guident les modes à l’intérieur de chaque classe sociale ? Peut-on dire, par exemple, que ce qui prime dans les classes supérieures, c’est le besoin de se distinguer ? Que le plus important, dans les classes moyennes, c’est de s'inscrire dans la tendance ?

Il y a une constante, c’est la distinction, et cela, dans toutes les classes sociales. Dans les classes moyennes, les parents vont par exemple décider d’écrire Maylis avec deux "s" ou Nolan avec un "e". Il faut savoir que le répertoire des prénoms augmente significativement chaque année. A cela s’ajoutent des variantes, qui vont permettre aux parents de se démarquer davantage. Dans les classes supérieures, les recherches de prénoms vont se faire dans un registre plus classique, ou plus rare. C’est le cas d’Octave, par exemple, qui est très peu donné, et qu’on ne trouvera pas dans les classes ouvrières, qui le trouveront trop précieux, trop typé. Le prénom Emma aurait pu connaître le même destin, mais il a été rattrapé par un succès européen et planétaire qui fait qu’il a été adopté par toutes les classes sociales.] [...]

https://www.atlantico.fr/decryptage/1072530/prenoms-bcbg-prenoms-ploucs-quand-votre-signature-revele-vos-origines-sociales-stephanie-rapoport#aX2fX6MQftHULScl.99

Vous en pensez quoi ? Alors moi je m’appelle Rafael vous l’assoiriez a quels classes social   ?

J'ai tendance à voir le prénom comme un tatouage qu'appose les parents sur le nouveau né, et je ne connais que deux sortes de tatouages: ceux qui font sens et ceux qui ne sont que esthétique. Que le sens soit bon ou non il y a une volonté de faire appel à l'intellect alors que dans l'esthétique il n'est fait que pour faire joli. De là je ne dirais pas que c'est une question d'origine sociale mais une question de culture; une famille smicarde peut donc nommer son enfant Emile parce qu'ils aiment Zola. 

Le prénom ou le tatouage qui fait joli, pardon mais c'est plouc. A la limite le tatouage plouc, ça n'engage que soit... Alors qu'appliquer un prénom plouc à un enfant c'est fabriquer des difficultés qui auraient été inutile s'il avait eu un prénom commun. Alors oui quand on est une famille de ploucs on se dit qu'on est libre de faire ce qu'on veut et que c'est à la société d'évoluer... Sauf que ça n'arrive jamais et c'est aussi pour ça que le plouc est plouc. Bien sur qu'on voudrait pouvoir se balader la bite à l'air sous les applaudissements ou l'indifférence, mais la plupart des gens choisissent un prénom commun justement parce qu'ils sont conscient que la société n'est pas idéale.

Parce que nous ne sommes pas notre prénom. Joseph n'est pas que le beau père sympathique et travailleur de Jésus, il est aussi un dictateur soviétique sanguinaire et paranoïaque...

il y a 32 minutes, Petit ours a dit :

Vous en pensez quoi ? Alors moi je m’appelle Rafael vous l’assoiriez a quels classes social   ?

J'avais lu un article sur un sociologue qui expliquait que si on voulait que son enfant puisse avoir un prénom à la mode à l'âge adulte, il fallait demander à la grand mère ou arrière grand mère quels étaient les prénoms qu'elles aimaient bien plus jeune ! En choisissant dans la liste de mémé on était quasiment certain de ne pas se tromper, même si pendant 20 ou 30 ans votre enfant risquait de se trimballer un blaze ringard, il aurait son heure de gloire plus tard !

Aussi je vous conseille dés maintenant les Roland, Gilbert, René pour les garçons et les Andrée, Jeanine, Ginette pour les filles ! 

il y a 11 minutes, Crabe_fantome a dit :

Parce que nous ne sommes pas notre prénom. Joseph n'est pas que le beau père sympathique et travailleur de Jésus, il est aussi un dictateur soviétique sanguinaire et paranoïaque...

Si ça se trouve le beau père de Jésus était aussi soviétique, ça expliquerait beaucoup de choses !

Qu'il est dégoûtant d'appeler son enfant Joseph ou Mauricette en 2020. Bobos à la noix de coco. Je remarque que les prénoms vieillots sont surtout donnés par des parents qui le sont tout autant, en dépit de la classe sociale. 

Rafael, écrit de cette façon, renvoie à la culture latine. 

il y a 10 minutes, metal guru a dit :

Si ça se trouve le beau père de Jésus était aussi soviétique, ça expliquerait beaucoup de choses !

En tout cas comme prof charpentier il était nul, son gamin préférait encore alors foutre le boxon dans les marchés en faisant des fuck au capitalisme... 

il y a 49 minutes, Petit ours a dit :

Vous en pensez quoi ? Alors moi je m’appelle Rafael vous l’assoiriez a quels classes social   ?

J’ai tendance à penser que la division arbitraire en classes sociales, n’entre pas entièrement dans le schéma des présupposés de l’attribution des prénoms.

Ce qu’il y a de certains, c’est que les parents qui donnent un prénom à leurs enfants sont en réalité influencés, souvent à leur insu, par des personnages ou héros fictifs dont ils ont apprécié les qualités dans leur jeunesse.

Cela peut aller de certaines lectures, à certaines musiques, ou à certains feuilletons télévisuels ayant marqués les parents dans l’instant ou bien de leur jeunesse.

Exemple : il y avait la chanson de Nougaro avec Cécile ma fille qui me tentait beaucoup à l’époque, mais ma première lecture d’enfance était les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur.

A votre avis, qu’elle est le prénom que nous avons finalement sélectionné pour notre fille ?

il y a 23 minutes, metal guru a dit :

Si ça se trouve le beau père de Jésus était aussi soviétique, ça expliquerait beaucoup de choses !

Jésus était clairement de gauche, un pacifique à tendance anarchiste/communiste  du moyen orient

il y a 1 minute, Petit ours a dit :

Jésus était clairement de gauche, un pacifique à tendance anarchiste/communiste  du moyen orient

Et si ça se trouve il est mort étouffé par une clé d'étranglement lors de son arrestation par quatre romains, on ne nous dit pas tout ! Ceci dit Jésus est un prénom intemporel mais assez difficile à porter selon le pays et la communauté !

il y a 33 minutes, metal guru a dit :

Et si ça se trouve il est mort étouffé par une clé d'étranglement lors de son arrestation par quatre romains, on ne nous dit pas tout ! Ceci dit Jésus est un prénom intemporel mais assez difficile à porter selon le pays et la communauté !

C'est très courant en Amérique  Latine mais en France je n'ai jamais connu de personne prénommé Jésus.

il y a 1 minute, Petit ours a dit :

C'est très courant en Amérique  Latine mais en France je n'ai jamais connu de personne prénommé Jésus.

Si il y en a, beaucoup d'origine espagnole surtout !

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Qu'il est dégoûtant d'appeler son enfant Joseph ou Mauricette en 2020. Bobos à la noix de coco. Je remarque que les prénoms vieillots sont surtout donnés par des parents qui le sont tout autant, en dépit de la classe sociale. 

Rafael, écrit de cette façon, renvoie à la culture latine. 

"Dégoûtant"? Je ne vois pas ce que ça a de dégoûtant. Les gens choisissent les prénoms qu'ils veulent - dans le cadre de la loi bien sûr, mais maintenant elle est plutôt permissive. Et choisir un prénom à la mode est très risqué, parce que ce qui est à la mode aujourd'hui paraîtra ringard dans 10 ans.

il y a 35 minutes, metal guru a dit :

Si il y en a, beaucoup d'origine espagnole surtout !

Et portugaise.

Il y a 1 heure, Crabe_fantome a dit :

J'ai tendance à voir le prénom comme un tatouage qu'appose les parents sur le nouveau né, et je ne connais que deux sortes de tatouages: ceux qui font sens et ceux qui ne sont que esthétique. Que le sens soit bon ou non il y a une volonté de faire appel à l'intellect alors que dans l'esthétique il n'est fait que pour faire joli. De là je ne dirais pas que c'est une question d'origine sociale mais une question de culture; une famille smicarde peut donc nommer son enfant Emile parce qu'ils aiment Zola. 

 

Le prénom ou le tatouage qui fait joli, pardon mais c'est plouc. A la limite le tatouage plouc, ça n'engage que soit... Alors qu'appliquer un prénom plouc à un enfant c'est fabriquer des difficultés qui auraient été inutile s'il avait eu un prénom commun. Alors oui quand on est une famille de ploucs on se dit qu'on est libre de faire ce qu'on veut et que c'est à la société d'évoluer... Sauf que ça n'arrive jamais et c'est aussi pour ça que le plouc est plouc. Bien sur qu'on voudrait pouvoir se balader la bite à l'air sous les applaudissements ou l'indifférence, mais la plupart des gens choisissent un prénom commun justement parce qu'ils sont conscient que la société n'est pas idéale.

 

Parce que nous ne sommes pas notre prénom. Joseph n'est pas que le beau père sympathique et travailleur de Jésus, il est aussi un dictateur soviétique sanguinaire et paranoïaque...

Joseph n'a jamais souffert du même discrédit qu'Adolf. En tout cas en France.

La mode maintenant, c'est de créer des prénoms ou de changer l'orthographe classique d'un prénom. Des fois je trouve le prénom sympa, des fois que me dis que certains parents font de leur mieux pour que le prénom de leur enfant soit mal interprété. Il y a une copine de ma fille qui s'appelle Lilou ... c'est mignon, sauf que si ça se prononce Lilou, ça s'écrit Leeloo. C'est débile !

il y a 10 minutes, Juliette-56 a dit :

La mode maintenant, c'est de créer des prénoms ou de changer l'orthographe classique d'un prénom. Des fois je trouve le prénom sympa, des fois que me dis que certains parents font de leur mieux pour que le prénom de leur enfant soit mal interprété. Il y a une copine de ma fille qui s'appelle Lilou ... c'est mignon, sauf que si ça se prononce Lilou, ça s'écrit Leeloo. C'est débile !

Tant que c'est pas Lille où

Puis aujourd'hui je sais pas si tu as remarque, mais la débilité des gens c'est  la norme sociale.

il y a 2 minutes, Promethee_Hades a dit :

 

Puis aujourd'hui je sais pas si tu as remarque, mais la débilité des gens c'est  la norme sociale.

Non, il ne faut pas exagérer non plus 

il y a une heure, Gouderien a dit :

"Dégoûtant"? Je ne vois pas ce que ça a de dégoûtant. Les gens choisissent les prénoms qu'ils veulent - dans le cadre de la loi bien sûr, mais maintenant elle est plutôt permissive.

 

Oui je suis d'accord sauf que L'enfant lui ne choisit pas son prénom...

Il y a 3 heures, Petit ours a dit :

Sommes-nous prédéterminés socialement dans le choix des prénoms que nous donnons à nos enfants ? [...]

[Aliénor et Côme sont des prénoms moyenageux, qui sont adoptés en priorité par les classes privilégiées. Les prénoms rétro datent du XIXe siècle : Emma en est le porte-drapeau. C’est le prénom numéro 1 en France, aujourd’hui. Il a, à un moment donné, été attribué par un cercle assez restreint, plutôt issu de classes favorisées, et s’est ensuite popularisé. Au début des années 80, on a eu, de la même façon, des prénoms comme Thomas et Camille qui étaient attribués par la catégorie des cadres supérieurs qui se sont popularisés au point de perdre leur étiquette BCBG.

La diffusion des prénoms se fait toujours du "haut vers le bas", des catégories supérieures vers les catégories populaires ?

C’est un phénomène qui a été constaté par les sociologues depuis une cinquantaine d’années, et qu’on observe également aux Etats-Unis.

Est-ce que tous les parents, de toutes les catégories sociales, se servent également d’Internet pour chercher de nouveaux prénoms ?

Pas toutes, non : les catégories supérieures vont plutôt cibler des prénoms rétro qui ne sont pas encore trop attribués. C’est le cas, par exemple, de Suzanne, Madeleine, Joseph ou Gaspard. Mais la propagation du prénom "de bas en haut" marque le pas depuis quelque temps. Avec Internet, on peut innover, on a moins besoin de "modèle". Le prénom Nathan en est un exemple, qui est très en vogue en France, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis.

Peut-on tracer des lignes qui guident les modes à l’intérieur de chaque classe sociale ? Peut-on dire, par exemple, que ce qui prime dans les classes supérieures, c’est le besoin de se distinguer ? Que le plus important, dans les classes moyennes, c’est de s'inscrire dans la tendance ?

Il y a une constante, c’est la distinction, et cela, dans toutes les classes sociales. Dans les classes moyennes, les parents vont par exemple décider d’écrire Maylis avec deux "s" ou Nolan avec un "e". Il faut savoir que le répertoire des prénoms augmente significativement chaque année. A cela s’ajoutent des variantes, qui vont permettre aux parents de se démarquer davantage. Dans les classes supérieures, les recherches de prénoms vont se faire dans un registre plus classique, ou plus rare. C’est le cas d’Octave, par exemple, qui est très peu donné, et qu’on ne trouvera pas dans les classes ouvrières, qui le trouveront trop précieux, trop typé. Le prénom Emma aurait pu connaître le même destin, mais il a été rattrapé par un succès européen et planétaire qui fait qu’il a été adopté par toutes les classes sociales.] [...]

https://www.atlantico.fr/decryptage/1072530/prenoms-bcbg-prenoms-ploucs-quand-votre-signature-revele-vos-origines-sociales-stephanie-rapoport#aX2fX6MQftHULScl.99

Vous en pensez quoi ? Alors moi je m’appelle Rafael vous l’assoiriez a quels classes social   ?

D'abord c'est quoi un prénom BCBG et un prénom plouc?

Quels ssontles critères pour qualifier un prénom de BCBG ou de plouc?

Est que parce que nous n'aimons pas un prénom cela en fait automatiquement un prénom plouc ?!!!!

Il y a 2 heures, metal guru a dit :

J'avais lu un article sur un sociologue qui expliquait que si on voulait que son enfant puisse avoir un prénom à la mode à l'âge adulte, il fallait demander à la grand mère ou arrière grand mère quels étaient les prénoms qu'elles aimaient bien plus jeune ! En choisissant dans la liste de mémé on était quasiment certain de ne pas se tromper, même si pendant 20 ou 30 ans votre enfant risquait de se trimballer un blaze ringard, il aurait son heure de gloire plus tard !

Aussi je vous conseille dés maintenant les Roland, Gilbert, René pour les garçons et les Andrée, Jeanine, Ginette pour les filles ! 

Si ça se trouve le beau père de Jésus était aussi soviétique, ça expliquerait beaucoup de choses !

Qui sait...j'ai déjà affirmé que Jésus devait sans doute être le premier communiste...

Il y a 1 heure, Petit ours a dit :

C'est très courant en Amérique  Latine mais en France je n'ai jamais connu de personne prénommé Jésus.

Vous oubliez le saucisson de Lyon...

il y a 17 minutes, Petit ours a dit :

Oui je suis d'accord sauf que L'enfant lui ne choisit pas son prénom...

Il peut toujours en changer par la suite.

il y a 5 minutes, lysiev a dit :

D'abord c'est quoi un prénom BCBG et un prénom plouc?

Quels ssontles critères pour qualifier un prénom de BCBG ou de plouc?

Est que parce que nous n'aimons pas un prénom cela en fait automatiquement un prénom plouc ?!!!!

 

 

 

Sans compter qu'il y a des prénoms qui ont traversé les siècles sans se démoder et existent dans tous les niveaux sociaux économiques!

Il y a aussi des prénoms qui paraissent  modernes en France (mis au goût du jour par les séries étrangères) mais sont usités depuis des siècles dans d'autres pays/continents!