Ta jupe est trop courte. Ne sois pas si provocante. Souris davantage.

Il y a 19 heures, uno a dit :

Ils peuvent faire mieux.

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Quoi qu'en disent les délateurs d'un féminisme revanchard, se poser en tant que victime -et même à l'ère de la libération de la parole- frise le suicide social. Cela se vérifie tous les jours. En outre, cette vidéo illustre parfaitement bien le rejet des victimes et le manque d'empathie généralisé. Personne n'a intérêt à être victime. Ce n'est ni un privilège, ni une tare de l'être, pas plus que l'opportunité de se montrer et se faire entendre. Davantage, un état de fait.

Parler de micro-agressions et faire le parallèle entre le "chômeur-blaming" et le victim blaming : osef. 

Au sujet de votre second message, sur le fil, il y a effectivement et également des injonctions faites aux hommes (cacher leur fibre sensible, ne jamais faillir, ne jamais douter, porter la charge d'un foyer etc...). Nous pourrions les penser has been. Les hommes tout comme les femmes sont entravés dans leur liberté d'être. Les femmes sont conditionnées à montrer (leurs charmes) tandis que les hommes le sont à intérioriser. Il serait peut-être temps de changer les codes.

Nous aurions tendance à être plus bienveillants envers un homme en surpoids et pour peu qu'il soit sympathique, il sera dès lors, bonhomme. Il y a un équilibre à trouver, encore, et quelques encouragements quant aux physiques masculins pourraient être salvateurs, ou du moins porter sur des considérations hygiéniques élémentaires (ce ne serait pas du luxe). 

Il y a 6 heures, Répy a dit :

Certes chacun a le droit de faire ce qui est autorisé et la jupe courte n'est pas une atteinte à la pudeur répréhensible.

Mais dans certains lieux et à certaines heures, il rôde des détraqués incapables de maîtriser leurs pulsions et qui peuvent passer à l'acte d'agression.

Dans ce cas que feront ces dames agressées ?  Elles viendront se plaindre à la police et ensuite traiter tous les hommes d'obsédés !

Contre ces obsédés qui passent à l'acte,  il y a des moments et des lieux oùles femmes doivent anticiper par une tenue vestimentaire moins "provoquante" .

D'ailleurs après ces agressions beaucoup de femmes qui connaissent les victimes commentent ces cas par "elle l'a bien cherché" ! 

Alors si des femmes le disent, je peux le penser aussi !

Nous ne sommes pas au Yémen et nous sommes aussi en 2020. 

Les agressions et les viols sont un impensé total. Il faudrait qu'ils arrivent en pleine nuit, que ce soit le fait d'un étranger, une espèce de loup-garou secoué de pulsions face à une personne qui le provoque. La femme en jupe serait provocante, délurée, non sage. 

"42 %. C'est le taux de Français qui considèrent que la responsabilité d'un agresseur sexuel est moindre si l'attitude de la victime est "provocante". Le fameux argument de la "jupe trop courte". Révélé ce mercredi par un sondage Ipsosréalisé sur un échantillon national représentatif de mille personnes, ce chiffre lourd de sens fait froid dans le dos."

https://www.terrafemina.com/article/culture-du-viol-les-prejuges-toujours-pregnants-des-francais-envers-les-victimes_a349520/1

Les femmes qui "le disent", ne pensent pas, elles ont perdu l'esprit si tant est qu'elles en ont eu un jour. Ce sont des arriérées, comme d'autres. 

Il y a 5 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Je ne vois pas le problème. Tu mets des jupes courtes alors tu te fais apostropher. Ça me semble juste normal en fait. On ne peut pas faire ce que l'on veut et en plus attendre des autres qu'ils se comportent comme l'on voudrait qu'ils se comportent.

Tu ne vois pas le problème, puisque tu ne sembles pas concerné par les outrages, le harcèlement de rue (mais pas que). Il y a un décalage entre des réactions masculines et féminines, incontestablement.

J'ai rarement vu des femmes attroupées autour d'un homme en short et en marcel, poussant des cris d'animaux... mis à part peut-être dans Sex&The City. Des hommes (mais pas tous fort heureusement) sont gouvernés par les pires instincts animaux. 

Est-ce que les femmes succombent à leurs singeries et leurs sifflements ?

Qu'est-ce qui les empêche de faire des phrases ? D'être courtois ? Poètes ? Doux ? 

Pourquoi les soutenir ? Solidarité de genre ?

Tu siffles ? 

Il y a 4 heures, querida13 a dit :

Que d'injonctions contradictoires!

Déferlante d'injonctions contradictoires. 

Certaines nous viennent d'une tradition judéo-chrétienne ("ta jupe est trop courte", "tes épaules sont dénudées" : couvre-toi, efface-toi) et d'autres d'une société actuelle hyper sexualisée et hyper consumériste ("sois sexy", "sois dominatrice" : vends-toi).

C'est un choc des cultures. Des générations, aussi. C'est alors un véritable travail d'équilibriste afin de se forger. Qu'est-ce que l'on garde ? Qu'est-ce que l'on rejette ? Indéfiniment ? 

Il n'y a pas une seule femme qui ne se soit interrogée quant à sa féminité. Il n'y a également pas un seul homme qui ne soit interrogé quant à sa masculinité (celle-ci est logiquement questionnée, aujourd'hui).  

Les petites filles se construisent grâce à des modèles, des femmes, qu'elles trouvent inspirantes. Il est possible aussi de se construire en "contre".  

il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Tu ne vois pas le problème, puisque tu ne sembles pas concerné par les outrages, le harcèlement de rue (mais pas que). Il y a un décalage entre des réactions masculines et féminines, incontestablement.

J'ai rarement vu des femmes attroupées autour d'un homme en short et en marcel, poussant des cris d'animaux... mis à part peut-être dans Sex&The City. Des hommes (mais pas tous fort heureusement) sont gouvernés par les pires instincts animaux. 

Est-ce que les femmes succombent à leurs singeries et leurs sifflements ?

Qu'est-ce qui les empêche de faire des phrases ? D'être courtois ? Poètes ? Doux ? 

Pourquoi les soutenir ? Solidarité de genre ?

Tu siffles ?

Je me sens concerné par les outrages que la société produit en me repoussant. Je crois que tu ne comprends pas au fond ce que je veux dire. La seule chose que j'exprime, et qui en soi est un peu tautologique, c'est de dire que quand tu t'exposes à la société et aux autres, société composée d'une majorité d'idiots je le rappelle, alors tu as des réflexions stupides sur le fait que ta jupe est trop courte ou que tu es stupide ou que tu n'es pas assez grand. Ou encore autrement dit, ce que tu demandes, c'est que les gens stupides deviennent intelligents; or il est bien connu que les miracles, ça ne se produit pas.

De mon point de vu personnel (en avant les pléonasmes!), j'aimerais bien être sifflé dans la rue par les femmes. Ça voudrait dire qu'au moins elles ne sont pas indifférente à moi. Sans doute parce que je classe le mépris et l'indifférence comme bien plus blessante que la vulgarité.

Il faut reconnaître que la pression sociale au conformisme est bien supérieure sur les femmes que sur les hommes. Cela ses traduit souvent inconsciemment par des attitudes, des regards, des sous entendus non dits, etc. et nuit à la confiance des femmes en elles-mêmes, à leur capacité de se montrer désagréables, les entraîne à renoncer aux carrières scientifiques, à moins enfreindre les règles de façon générale, et à être plus fréquemment que les hommes dans la menace du stéréotype.

En France et en 2020, les femmes ne "doivent" rien du tout...tout comme les hommes, elles choisissent leurs habits, comportements etc.... et c'est heureux.

Alors évidemment il y a des codes vestimentaires et comportementaux genrés pour certains métiers, loisirs, etc....

Le fameux " tu dois ceci ou cela" est un conditionnement que tout être à le choix d'accepter ou de refuser.

En 2020 une femme peut s'habiller comme elle veut pour sortir, aller faire des achats, aller à une soirée, etc...

Le côté "sexy" que l'on attend d'une femme, du beau sexe reste ancré...mais cela depuis l'origines des espèces femelles et mâles ont des comportements pour attirer l'autre sexe....la forme évolue au fil du temps, le fond reste toujours le même...

Par contre, personne n'oblige une femme à s'habiller "sexy" pour plaire à un homme...... et la loi pour le PMA pour les femmes célibataires va dans le sens d'une absence d'un homme dans la vie d'une femme, donc aucun effort à faire sur sa personne....

Reste donc le monde professionnel où effectivement les codes vestimentaires restent encore bien ancrés dans certains métiers..jupe pour les femmes, pantalon pour les hommes...un grand standard....

A mes yeux ce spot n'est pas principalement dénonciateur de pression sociale au-delà de la forme narratrice. Si ce n'est par exemple par rapport au culte du corps féminin et de l'apparence (Que ce spot contribue à sa façon à servir.) et ses préceptes parfois contradictoires, subjectifs, et plus ou moins conformes à la mode, axés sur la négativité ou la positivité, que beaucoup de femmes s'imposent aussi elles-mêmes, ainsi qu'entre elles, ou pas. La société ne me paraît pas par exemple imposer directement aux femmes de "sublimer leurs pommettes" (sauf exception), etc...  Ou alors c'est prendre la publicité au premier degré. Et nombreuses sont énumérées les évidences. Qui aimerait la laideur, ou en faire trop, ou être négligé, parler trop fort, etc..? Réflexions plus ou moins (in)appropriées selon le contexte. Au fond ce spot me paraît davantage être un hommage à la féminité et sa dignité sociale, l'intérêt et les critiques qu'elle suscite, en évoquant quelques-uns des risques ou excès dont il faut essayer de se préserver (mais sans exagération) et ne touchant pas forcément uniquement les femmes, comme le viol, l'immodération alimentaire ou alcoolique, voire l'impolitesse, l'abus de conformisme, etc... D'ailleurs l'esthétique des images me parait davantage mise en avant que la souffrance féminine bien que cette dernière soit un peu traitée. (Et l'expression musicale est loin d'être très larmoyante.).

Les hommes désignés comme fada, obsédé, monstrueux et j'en passe.....comment peut on aussi nommer ces pimbêches aimant par leur tenues provocantes, braver le danger ?  Au risque grand d'ailleurs, à ce que même des femmes censées, elles, en fassent les frais, juste parce que des femmes. Il faudrait que les hautes autorités gouvernementales, la police, la gendarmerie et que sais je encore ?......, aussi les familles, voir les parents, sévissent très fortement, appliquent des répressions fortes contre les débordements, les provocations de femmes, ou jeunes filles ne se comportant pas de façon les plus sage et peu de le dire. Que celles ci se confrontent à ce qu'elles provoquent de désagréments contre elles, assument leurs responsabilité si elles font choix de prendre toutes les libertés qu'elles veulent, comme se vêtir raz les fesses, pour exemple parmi d'autres dans le genre...... Les femmes bien, n'ont pas à payer pour ces pestes qui ont le feu au cul ! 

les femmes ont le droit de s'habiller comme elles le souhaitent !

chez nous ,elles sont libres !

que des jeunes et vieux cons ,d'origines diverses , ne soient pas content ,tant pis pour eux et qu'ils ferment leurs gueules !

non mais !

il y a 37 minutes, ROSTRE N a dit :

.... Les femmes bien, n'ont pas à payer pour ces pestes qui ont le feu au cul ! 

C'est quoi une femme bien? 
Ça s'habille comment une femme bien?

il y a 43 minutes, ROSTRE N a dit :

Les hommes désignés comme fada, obsédé, monstrueux et j'en passe.....comment peut on aussi nommer ces pimbêches aimant par leur tenues provocantes, braver le danger ?  Au risque grand d'ailleurs, à ce que même des femmes censées, elles, en fassent les frais, juste parce que des femmes. Il faudrait que les hautes autorités gouvernementales, la police, la gendarmerie et que sais je encore ?......, aussi les familles, voir les parents, sévissent très fortement, appliquent des répressions fortes contre les débordements, les provocations de femmes, ou jeunes filles ne se comportant pas de façon les plus sage et peu de le dire. Que celles ci se confrontent à ce qu'elles provoquent de désagréments contre elles, assument leurs responsabilité si elles font choix de prendre toutes les libertés qu'elles veulent, comme se vêtir raz les fesses, pour exemple parmi d'autres dans le genre...... Les femmes bien, n'ont pas à payer pour ces pestes qui ont le feu au cul ! 

Mais bien sûr on va condamné une femme qui a l'audace de faire voire un bout de peau car certains hommes sont pas capables de penser autrement qu'avec leur queue.

Tant qu'on y est  on a qu'à condamner les hommes car ils ont des pantalons moulants qui laisse entrevoir leur attribut.

Et j'ai jamais vu de femme qui les huer , leur faire des remarques désobligeantes sur leur tenue vestimentaires et j'en passe.

Puis pas besoin d'avoir une mini jupe pour avoir le feu au cul comme tu le dis.

Franchement tu ferais mieux te taire ...

il y a 20 minutes, Atipique a dit :

C'est quoi une femme bien? 
Ça s'habille comment une femme bien?

Pour lui une femme bien doit s'occuper de sa ribambelle de gosses car chez les gens bien on avorté pas, faire à manger pour son mari son roi et  maître, faire l'entretien de la maison avec seulement ce que monsieur lui donne comme argent. Une femme qui fait sa prière tout les soirs en remerciant son dieu d'avoir une si belle vie, des enfants formidable , un mari si gentil.   Vénéré son mari. Avant d'avoir fait son devoir conjugale, elle n'a pas le droit de refuser d'être malade, sinon , on lui montre qui est le maître. Commencer sa journée avant que tout le monde soit debout. Et n'oublions pas avec une longue robe avec des manches longue, un foulard sur la tête,  des culottes de grand- mère sans maquillage , ni signe de coquetterie.Et elle doit toujours avoir le sourire

Je sais j'ai un peu forcer  mais on en est pas bien loin avec certains.

Le 17/03/2020 à 17:07, Virtuose_en_carnage a dit :

Je me sens concerné par les outrages que la société produit en me repoussant. Je crois que tu ne comprends pas au fond ce que je veux dire. La seule chose que j'exprime, et qui en soi est un peu tautologique, c'est de dire que quand tu t'exposes à la société et aux autres, société composée d'une majorité d'idiots je le rappelle, alors tu as des réflexions stupides sur le fait que ta jupe est trop courte ou que tu es stupide ou que tu n'es pas assez grand. Ou encore autrement dit, ce que tu demandes, c'est que les gens stupides deviennent intelligents; or il est bien connu que les miracles, ça ne se produit pas.

De mon point de vu personnel (en avant les pléonasmes!), j'aimerais bien être sifflé dans la rue par les femmes. Ça voudrait dire qu'au moins elles ne sont pas indifférente à moi. Sans doute parce que je classe le mépris et l'indifférence comme bien plus blessante que la vulgarité.

En clair, tu préfères la médiocrité et la vulgarité pour toutes puisque tu la préférerais déjà pour toi.

N'a t'on pas le droit de vouloir, sinon le meilleur pour soi, au moins ce qui est bon pour soi ? N'a t'on pas le droit également d'avoir du goût et une libido ? Il faudrait jeter cette libido au hasard ? Les hommes jettent-ils leur libido au hasard ? Vous êtes tous des morts de faim ? 

L'envie de se faire héler dans la rue, de se faire siffler, tu sais, ça se soigne très vite. 

Ces "approches" -écrirais-je gentiment- sont sans créativité, sans poésie, sont reflets d'une éducation crasse ou d'une absence d'éducation (je siffle mon chien à la rigueur, pas un être humain), si bien qu'elles ne fonctionnent globalement pas. Ça se vérifie. Combien de couples se sont formés suite à un sifflement et/ou un commentaire graveleux ? 

Malgré l'échec cuisant, malgré ces stratégies improductives, malgré tout des hommes reproduisent inlassablement ces mêmes schémas. Lunaire. Mais s'agit-il vraiment d'entrer en contact ou bien juste de faire le cake auprès de son entourage ? 

Le 19/03/2020 à 07:59, libredeparler a dit :

En France et en 2020, les femmes ne "doivent" rien du tout...tout comme les hommes, elles choisissent leurs habits, comportements etc.... et c'est heureux.

Alors évidemment il y a des codes vestimentaires et comportementaux genrés pour certains métiers, loisirs, etc....

 

Le fameux " tu dois ceci ou cela" est un conditionnement que tout être à le choix d'accepter ou de refuser.

En 2020 une femme peut s'habiller comme elle veut pour sortir, aller faire des achats, aller à une soirée, etc...

Le côté "sexy" que l'on attend d'une femme, du beau sexe reste ancré...mais cela depuis l'origines des espèces femelles et mâles ont des comportements pour attirer l'autre sexe....la forme évolue au fil du temps, le fond reste toujours le même...

Par contre, personne n'oblige une femme à s'habiller "sexy" pour plaire à un homme...... et la loi pour le PMA pour les femmes célibataires va dans le sens d'une absence d'un homme dans la vie d'une femme, donc aucun effort à faire sur sa personne....

Reste donc le monde professionnel où effectivement les codes vestimentaires restent encore bien ancrés dans certains métiers..jupe pour les femmes, pantalon pour les hommes...un grand standard....

Dans la Nature, ce sont les mâles qui ont les plus belles couleurs/sont les plus beaux. Ce qu'il y a de commun avec l'espèce humaine, c'est qu'il y a une parade, initiée par les mâles (je pense aux oiseaux notamment). 

En France, les tenues vestimentaires masculines génèrent souvent peu de commentaires. Ce qui n'est objectivement pas le cas quant aux tenues vestimentaires féminines. Un simple débardeur porté dans un collège amène des encadrants à "suréagir", accusant ainsi des jeunes filles de détourner les garçons de leurs études.  

En 2020, il faudrait que des hommes mais aussi des femmes arrivent à entendre et assimiler parfaitement que des femmes s'habillent, comme elles se maquillent, quotidiennement, par pur narcissisme (pour elles-mêmes donc). Si une femme est coutumière du jogging/leggings à rayures et des Crocs mais fait l'effort de toilette pour un rendez-vous galant (en général c'est peu maîtrisé/c'est la panique, de fait), vous pourrez en effet vous dire qu'elle s'est habillée afin de produire une réaction (positive) chez un homme. Jamais par défaut donc, il faudrait s'enlever ceci de la tête. 

Il y a 1 heure, Atipique a dit :

C'est quoi une femme bien? 
Ça s'habille comment une femme bien?

Celle qui répond positivement à ses avances. 

Réflexion faite je pense que cette pression sociale (sous la forme de micro-agressions ou de remarques) faite aux femmes est le principal rempart à une plus grande égalité. Car les lois sont égalitaires et la seule chose qui peut encore entretenir des inégalités non innées sont les comportements, les clichés, les stéréotypes au quotidien. Finalement nous pourrions presque dire que l'ennemi numéro 1 des femmes c'est elle-mêmes, car elles doivent apprendre à résister à la pression sociale pour trouver confiance en elles malgré l'adversité.

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Réflexion faite je pense que cette pression sociale (sous la forme de micro-agressions ou de remarques) faite aux femmes est le principal rempart à une plus grande égalité. Car les lois sont égalitaires et la seule chose qui peut encore entretenir des inégalités non innées sont les comportements, les clichés, les stéréotypes au quotidien. Finalement nous pourrions presque dire que l'ennemi numéro 1 des femmes c'est elle-mêmes, car elles doivent apprendre à résister à la pression sociale pour trouver confiance en elles malgré l'adversité.

Oui je me souviens d'une interview de Caroline Fourest qui disait combien la confiance en soi était différente, sans doute pour des questions d'éducation et d'a priori qui se trouvent dans l'air. Alors qu'elle montait je ne sais plus quelle structure et qu'elle faisait passer des entretiens à des candidats (.dates) stagiaire, une fille : Hum, oui peut être, mais je ne suis pas sûre d'avoir les qualifications... Un peu plus tard, un mec : Bon d'accord, mais alors tu me nommes directeur de la communication...

C'est là qu'elle a tout compris. 

il y a 14 minutes, Condorcet a dit :

Oui je me souviens d'une interview de Caroline Fourest qui disait combien la confiance en soi était différente, sans doute pour des questions d'éducation et d'a priori qui se trouvent dans l'air. Alors qu'elle montait je ne sais plus quelle structure et qu'elle faisait passer des entretiens à des candidats (.dates) stagiaire, une fille : Hum, oui peut être, mais je ne suis pas sûre d'avoir les qualifications... Un peu plus tard, un mec : Bon d'accord, mais alors tu me nommes directeur de la communication...

C'est là qu'elle a tout compris. 

Tout à fait, je remarque exactement la même chose autour de moi si je fais la synthèse de mes 35 premières années de vie. Finalement le combat féministe qu'il reste c'est avant tout un combat psychologique.

Nous pourrions définir la domination psychologique comme le fait que le problème de la personne dominante devient de surcroît le problème de la personne dominée. Et certainement est-ce sous tendu par la crainte d'un combat physique réel (de façon plus ou moins consciente), les femmes étant réputées moins musclées et sachant moins se battre que les hommes.

Ainsi le problème du mâle en rut devient aussi le problème de la femme habillée légèrement, puisqu'il peut se permettre de l'insulter ou lui lancer des remarques graveleuses sans qu'elle puisse, psychologiquement parlant, répliquer d'égal à égal. Et alors elle n'osera plus s'habiller aussi légèrement même s'il fait chaud ou que cette tenue lui plaisait.

C'est le travail sur soi de toute femme de pouvoir prendre conscience, voir répondre que c'est SON problème à ceux qui les dominent psychologiquement.

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

En clair, tu préfères la médiocrité et la vulgarité pour toutes puisque tu la préférerais déjà pour toi.

N'a t'on pas le droit de vouloir, sinon le meilleur pour soi, au moins ce qui est bon pour soi ? N'a t'on pas le droit également d'avoir du goût et une libido ? Il faudrait jeter cette libido au hasard ? Les hommes jettent-ils leur libido au hasard ? Vous êtes tous des morts de faim ? 

L'envie de se faire héler dans la rue, de se faire siffler, tu sais, ça se soigne très vite. 

Ces "approches" -écrirais-je gentiment- sont sans créativité, sans poésie, sont reflets d'une éducation crasse ou d'une absence d'éducation (je siffle mon chien à la rigueur, pas un être humain), si bien qu'elles ne fonctionnent globalement pas. Ça se vérifie. Combien de couples se sont formés suite à un sifflement et/ou un commentaire graveleux ? 

Malgré l'échec cuisant, malgré ces stratégies improductives, malgré tout des hommes reproduisent inlassablement ces mêmes schémas. Lunaire. Mais s'agit-il vraiment d'entrer en contact ou bien juste de faire le cake auprès de son entourage ? 

 

Je ne préfère rien. Je dis juste que la médiocrité est la normalité, et qu'à partir du moment où tu te mets en position de côtoyer la médiocrité, alors il est normal que la médiocrité t'agresse. La majorité des hommes et des femmes sont stupides et il n'y a rien à faire. Tu ne vois le problème que de ton point de vu de femme et tu es incapable d'élargir le problème, comme toutes les féministes modernes que j'abhorre. Si l'homme se met à siffler une femme dans la rue, c'est quelque part un cri de désespoir afin d'obtenir un minimum d'attention (même négative) de la part d'une femme; attention qu'il n'aurait pas eu s'il avait agit autrement.

La poésie, dans le monde moderne, est décédée depuis longtemps. Tout comme la pensée, la créativité et l'onirisme. Ces stratégies de séductions ne marchent plus qu'avec soit des personnes âgées soit des huberlulus (oui, je sais c'est hurluberlus mais je préfère le huberlulu de mon enfance! ). En clair il n'est pas rentable d'appliquer une stratégie qui ne fonctionne presque jamais.

Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

Dans la Nature, ce sont les mâles qui ont les plus belles couleurs/sont les plus beaux. Ce qu'il y a de commun avec l'espèce humaine, c'est qu'il y a une parade, initiée par les mâles (je pense aux oiseaux notamment). 

En France, les tenues vestimentaires masculines génèrent souvent peu de commentaires. Ce qui n'est objectivement pas le cas quant aux tenues vestimentaires féminines. Un simple débardeur porté dans un collège amène des encadrants à "suréagir", accusant ainsi des jeunes filles de détourner les garçons de leurs études.  

En 2020, il faudrait que des hommes mais aussi des femmes arrivent à entendre et assimiler parfaitement que des femmes s'habillent, comme elles se maquillent, quotidiennement, par pur narcissisme (pour elles-mêmes donc). Si une femme est coutumière du jogging/leggings à rayures et des Crocs mais fait l'effort de toilette pour un rendez-vous galant (en général c'est peu maîtrisé/c'est la panique, de fait), vous pourrez en effet vous dire qu'elle s'est habillée afin de produire une réaction (positive) chez un homme. Jamais par défaut donc, il faudrait s'enlever ceci de la tête. 

 

En effet ce sont souvent les mâles qui font le beau et les femelles qui choisissent....finalement pas bien loin de nos comportements..par contre chez les animaux, d'une façon ou d'une autre il y aura une copulation...chez les humains l'évolution cognitive permet le refus, malheureusement pas toujours respecté..

Quant aux tenues vestimentaires, ils ont leurs passés..rappelons que les humains ont commencé à couvrir leur corps au moment où ils ont adopté la station debout et que les hommes avaient brusquement leurs attributs bien visibles et surtout bien exposés, ce sont donc les hommes qui ont eu recours à un recouvrement progressifs de leurs corps.. même si bien évidemment la station debout a également entrainé  des déplacements de plus en plus loin, et en allant vers le nord, la nécessité de se couvrir pour avoir chaud..les peaux d'animaux...

En 2020, nous avons surtout un mélange de religieux, culturel, de codes , et de culte de sa personne...  le tout étant de provoquer chez les autres des réactions ou de l'indifférence.....

Le 20/03/2020 à 18:58, Virtuose_en_carnage a dit :

Je ne préfère rien. Je dis juste que la médiocrité est la normalité, et qu'à partir du moment où tu te mets en position de côtoyer la médiocrité, alors il est normal que la médiocrité t'agresse. La majorité des hommes et des femmes sont stupides et il n'y a rien à faire. Tu ne vois le problème que de ton point de vu de femme et tu es incapable d'élargir le problème, comme toutes les féministes modernes que j'abhorre. Si l'homme se met à siffler une femme dans la rue, c'est quelque part un cri de désespoir afin d'obtenir un minimum d'attention (même négative) de la part d'une femme; attention qu'il n'aurait pas eu s'il avait agit autrement.

La poésie, dans le monde moderne, est décédée depuis longtemps. Tout comme la pensée, la créativité et l'onirisme. Ces stratégies de séductions ne marchent plus qu'avec soit des personnes âgées soit des huberlulus (oui, je sais c'est hurluberlus mais je préfère le huberlulu de mon enfance! ). En clair il n'est pas rentable d'appliquer une stratégie qui ne fonctionne presque jamais.

C'est une erreur de croire que cette médiocrité-là est normalité, puisque dans les faits, ce n'est pas vrai. Nombre d'hommes n'ont jamais sifflé, interpellé grossièrement, émis des commentaires graveleux ou encore suivi une femme dans l'espace public. Ceux-ci peuvent être tout aussi irrités, répugnés, ulcérés par ces comportements prédateurs, crassouilles (merci les gars !). Il serait dommage de cacher ces derniers sous une chape d'invisibilité.

Je refuse de généraliser à partir de minorités visibles, même si elles font bien chier. Tu peux considérer que c'est un problème. Je pense être dans le vrai. 

Les malotrous (ce n'est pas une madeleine de l'enfance, pour ma part), s'ils peuvent siffler et être graveleux sont aussi tout à fait capables de s'exprimer convenablement (ils savent faire avec "maman"). Si la poésie, dans le monde moderne, est décédée, eh bien j'ai la chance de pouvoir m'entretenir avec des morts-vivants, ne serait-ce que de courts instants.

Amicalement,

Jeanne Calment. 

Le 21/03/2020 à 12:12, libredeparler a dit :

En effet ce sont souvent les mâles qui font le beau et les femelles qui choisissent....finalement pas bien loin de nos comportements..par contre chez les animaux, d'une façon ou d'une autre il y aura une copulation...chez les humains l'évolution cognitive permet le refus, malheureusement pas toujours respecté..

 

Quant aux tenues vestimentaires, ils ont leurs passés..rappelons que les humains ont commencé à couvrir leur corps au moment où ils ont adopté la station debout et que les hommes avaient brusquement leurs attributs bien visibles et surtout bien exposés, ce sont donc les hommes qui ont eu recours à un recouvrement progressifs de leurs corps.. même si bien évidemment la station debout a également entrainé  des déplacements de plus en plus loin, et en allant vers le nord, la nécessité de se couvrir pour avoir chaud..les peaux d'animaux...

En 2020, nous avons surtout un mélange de religieux, culturel, de codes , et de culte de sa personne...  le tout étant de provoquer chez les autres des réactions ou de l'indifférence.....

"L'homme propose, la femme dispose" est une expression que j'ai toujours détesté et qui répond pourtant à nos apprentissages, à nos codes sociétaux. En 2020, certain(e)s n'ont surtout pas évolué, c'est la misère. 

Dans l'espace public, nous ne sommes pas toutes aussi voyantes, exubérantes que des cagoles en goguette ou des adeptes de tuning automobile en soirée binouze... et quand bien même, est-ce que ceci appelle à toutes ces singeries ? 

Le 20/03/2020 à 18:58, Virtuose_en_carnage a dit :

La majorité des hommes et des femmes sont stupides et il n'y a rien à faire. Tu ne vois le problème que de ton point de vu de femme et tu es incapable d'élargir le problème, comme toutes les féministes modernes que j'abhorre. Si l'homme se met à siffler une femme dans la rue, c'est quelque part un cri de désespoir afin d'obtenir un minimum d'attention (même négative) de la part d'une femme; attention qu'il n'aurait pas eu s'il avait agit autrement.

Et pourtant, c'est plus un problème de culture que d' "homme" vu que ceux des pays anglo-saxon s'en passe parfaitement. Ils arrivent malgré tout  à connaître et sortir avec des filles.

il y a 19 minutes, Atipique a dit :

Et pourtant, c'est plus un problème de culture que d' "homme" vu que ceux des pays anglo-saxon s'en passe parfaitement. Ils arrivent malgré tout  à connaître et sortir avec des filles.

C'est donc pourquoi la langue anglais a même un nom spécial pour désigner cette action, le "wolf whistling". Il faut aller ailleurs qu'a Cambridge ou Oxford pour les entendre, sans doute.