Question naïve, je sais. Quel est le sens "d'être"?

il y a 4 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

 

Je n'existe pas. Je participe de la vie (du processus vital).

En participant c'est que tu existes. Car c'est en n'existant pas que tu ne risques pas de participer a quoi que ce soit si ce n'est a être inexistant.

il y a 7 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Merci de ta participation Ambre, mais pardon: tu n'adresses ici que mon premier "alinéa"; il n'est plus question (du tout) de rationnaliser dans les deuxième et troisième, d'accord? (sinon, j'expliquerai avec plaisir pour toi...)

En tout cas, j'adhère complètement à l'explication que tu nous donnes de l'impossibilité de réduire "l'être" à la raison (?)! [Si c'est bien cela?] Mais on n'avance pas hélas... Je le savais déjà 

Non, ce n'était pas le sens de ma question, bien sûr. Et pourtant, oui, c'était bien le sens. Que fais-je ici? Ici et maintenant, dans ce corps animal, cette essence de pensée dont je n'arrive pas à sentir, ou plutôt à ressentir l'être auquel elle est attachée, rattachée? Quelqu'un pourra-t-il un jour finir par m'expliquer!!! Ou devrais-je encore trouver par moi-même?... Je suis si fatigué de chercher...

Bonjour, il me semble que tu es le centre, du-moins un centre, celui de tes pensées.

Je ne cherche pas à te brusquer mais serait-ce un effet d'un égocentrisme expansif ?

Il y a 19 heures, Passiflore a dit :

 

Du fait que vous êtes en mesure de penser, vous avez donc conscience d'être ; vous avez par conséquent compris l'essentiel.

 

 

Vous seul êtes en mesure de le savoir. Je sais qui je suis, MOI mais ne peux savoir qui vous êtes, VOUS ; je sais juste que vous êtes mais pas QUI vous êtes.

 

 

 

Je partage totalement. Mais ni vous ni moi ne répondons à ma question : Bon dieu! Mais que dieu fais-je ici?!

Il y a 1 heure, Guillaume_des_CS a dit :

1 Ce ne sont pas des parenthèses justement, mais des crochets... Autant la parenthèse permet de lier son contenu (sémantiquement parlant) au mot suivant, autant le crochet l'en dissocie... (me semble-t-il hein? je ne suis pas académicien...)

2 Cela dit, pour le "mouvement" qui semble être ton "point d'accroche" (je veux dire notre point de divergence selon toi...), relis bien mon sujet (l'énoncé): n'est-il pas explicitement évoqué, ce "mouvement"?...

1 oui, en effet.

2 non cela n'a rien à voir avec le mouvement, d'ailleurs j'ai même relevé sur un de mes commentaires que tu évoquais ce mouvement. 

il y a 7 minutes, Forum0123 a dit :

1 oui, en effet.

2 non cela n'a rien à voir avec le mouvement, d'ailleurs j'ai même relevé sur un de mes commentaires que tu évoquais ce mouvement. 

Trop elliptique, suis trop fatigué... (je bosse 18h/jour et je viens me relaxer ici...) Reviendrai demain... Et peut-être te répondrai-je, si tu précises un peu ta question, car à mon avis, "tu bottes en touche"...

Il y a 1 heure, Guillaume_des_CS a dit :

Je n'existe pas. Je participe de la vie (du processus vital).

  Explique nous ça Maurice ….

Tu participes de la vie , de cette vie globale qu' est notre monde ?

il y a 2 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Trop elliptique, suis trop fatigué... (je bosse 18h/jour et je viens me relaxer ici...) Reviendrai demain... Et peut-être te répondrai-je, si tu précises un peu ta question, car à mon avis, "tu bottes en touche"...

Non je ne bottes pas en touche mais je pense avoir été assez clair, je te dis que je parles de l'homme non de grammaire. 

Il y a 1 heure, Guillaume_des_CS a dit :

Merci de ta participation Ambre, mais pardon: tu n'adresses ici que mon premier "alinéa"; il n'est plus question (du tout) de rationnaliser dans les deuxième et troisième, d'accord? (sinon, j'expliquerai avec plaisir pour toi...)

En tout cas, j'adhère complètement à l'explication que tu nous donnes de l'impossibilité de réduire "l'être" à la raison (?)! [Si c'est bien cela?] Mais on n'avance pas hélas... Je le savais déjà 

Je t'arrête, mon coup a porté, mais tu ne le vois pas!

Tout ce que tu peux mettre en mot ou que tu peux nommer ou juste imaginer, tout ça c'est du domaine de la raison. Et oui, l'imagination nous fait croire qu'on brise les loies de la nature ou la continuité de notre monde, mais l'imagination ne fait que suivre les règles de la raison que ce soit pour aller dans son sens ou à son inverse.

Dans tout tes alinéas, je ne vois que ta raison qui tente de réuire l'immensité de l'être dans notre caboche avec des mots, des concepts: "désespère, moi, lui, Dieu et quoi faire". Pour moi tout ça n'est que raison qui se rebiffe pour essayer de se hisser à la totalité de l'être, mais il n'en est qu'une partie.

Je trouve (mais surtout ne le prend pas mal, par ce que j'ai l'habitude de me servir des interventions de chacun pour y voir plus clair en moi et donc c'est toujours plus à moi qu'à vous que je m'adresse), oui donc je trouve que ta question même, ton soucis de savoir ce qu'est l'être est un peu présomptueux, non?

Il y a 5 heures, Guillaume_des_CS a dit :

(...) Que fais-je ici ?

Si vous ne trouvez aucun sens à votre existence, personne ne pourra le faire à votre place. Il ne vous reste plus qu'à faire comme Riad : prendre votre mal en patience et... attendre l'heure de votre mort. 

Il y a 5 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Ici et maintenant, dans ce corps animal, cette essence de pensée dont je n'arrive pas à sentir, ou plutôt à ressentir l'être auquel elle est attachée, rattachée ?

Si nous avions été dans la rubrique adéquate, je vous aurais parlé de votre âme (le "moi" profond, la quintessence de soi, à vous de trouver le qualificatif vous convenant) dont vous ne percevez pas, hélas, l'existence mais qui demeure et demeurera de votre vivant dans son véhicule corps, le vôtre par conséquent mais je doute fort que ce soit ce que vous souhaitez entendre et pourtant...

Il y a 5 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Je suis si fatigué de chercher...

Ne relâchez pas vos efforts, continuez de chercher.

Il y a 5 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Je n'existe pas. Je participe de la vie (du processus vital).

Et pourtant quoi que vous en pensiez, vous êtes et il vous faudra bien faire avec.

Il y a 22 heures, Passiflore a dit :

 

Si vous ne trouvez aucun sens à votre existence, personne ne pourra le faire à votre place. Il ne vous reste plus qu'à faire comme Riad : prendre votre mal en patience et... attendre l'heure de votre mort. 

 

 

Si nous avions été dans la rubrique adéquate, je vous aurais parlé de votre âme (le "moi" profond, la quintessence de soi, à vous de trouver le qualificatif vous convenant) dont vous ne percevez pas, hélas, l'existence mais qui demeure et demeurera de votre vivant dans son véhicule corps, le vôtre par conséquent mais je doute fort que ce soit ce que vous souhaitez entendre et pourtant...

 

 

Ne relâchez pas vos efforts, continuez de chercher.

 

 

Et pourtant quoi que vous en pensiez, vous êtes et il vous faudra bien faire avec.

Sourire... Il vous fallait me lire au premier degré pour me répondre ainsi, n'est-ce pas?...

Je ne vous fait pas procès d'intention, mais quand même...

Il y a 13 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Sourire... Il vous fallait me lire au premier degré pour me répondre ainsi, n'est-ce pas ?...

Ah, il ne fallait pas ?? Je suis parfois d'une naïveté déconcertante... sourire...

Le 10/01/2020 à 10:59, Passiflore a dit :

 

Ah, il ne fallait pas ?? Je suis parfois d'une naïveté déconcertante... sourire...

En effet, vous l'êtes. Et je vous le dis sans artifice de mise en page qui sous-entendent... Quoi, au fait? 

Pour vous apporter une réponse personnalisée au ''sens de l'être'',  je vois surtout un problème qui est surtout ''la place de l'être dans notre monde''. Etre, c'est avant tout être simple et vivre dans l'authenticité ! 

Or, nous vivons surtout dans une société, on ne va pas se mentir, où l'apparence, le paraître est roi ! Guillaume_des_CS ta question je ne la trouve pas naïve, bien au contraire !  Je dirais même temps mieux si tu te poses cette question. Je me demande vraiment si beaucoup de gens font vraiment la différence entre l'être et le paraître. 

A ma connaissances les philosophes Grecs comme Parménide, Platon et Aristote ils n'ont jamais parlé du paraître, mais du non-être. Je pense notamment au dialogue platonicien Le sophiste où Platon explique pour rendre compte du discours faux, il faut considérer que même le non-être a un certain être. Autrement dit, même ce qui est faux peut avoir une part d'existence. Quand on y réfléchit, c'est assez étrange et paradoxal quand même ! 

il y a une heure, Totonny a dit :

il faut considérer que même le non-être a un certain être.

Ne rien faire c'est encore faire quelque chose.

Être signifierait-il ne pas s'annihilier ? ... Le contraire d'un mouvement d'annihilation, d'évanouissement. Donc au contraire, un mouvement de présentification, d'appesantissement. Reste à en comprendre la logique, si logique il y a ...

Le 13/01/2020 à 18:40, Marzhin a dit :

Être signifierait-il ne pas s'annihilier ? ... Le contraire d'un mouvement d'annihilation, d'évanouissement. Donc au contraire, un mouvement de présentification, d'appesantissement. Reste à en comprendre la logique, si logique il y a ...

Ça me revient : selon l'actuel philosophe et scientifique Aurélien Barrau, chercheur vers Grenoble il me semble en cosmologie/astrophysique, eh bien, la logique de l'être, c'est effectivement la masse et la gravité, avec tous ses impacts sur l'espace-temps. Pour lui c'est l'ontologie, et j'aurais du mal à lui donner tort, avec mon intuition de l'être comme présentification/appesantissement. Bien.

Le 06/01/2020 à 18:43, Guillaume_des_CS a dit :

J'ai tout essayé je crois... Désespérément. 

J'ai commencé par moi. Me définir, me conceptualiser dans la perception que j'ai eue, que j'ai, que j'aurai de mon milieu. Tout mon milieu dans toutes ses dimensions. Et je n'ai pu que constater (j'en suis là), que tout changeait à chaque instant. Échec!

Je suis alors passé à "lui", ce milieu, et d'abord plus spécifiquement à "l'autre", l'autre "moi-même", toi? Et n'ai pu constater que la même errance... Échec!

Me suis alors rabattu sur Dieu! Oui, carrément Dieu! Je ne fais pas dans la demi mesure... Il me fallait échapper à cette impossibilité de "moi"! Alors j'inventai Dieu! Et je ne peux que constater...

Bon dieu! Mais que dieu fais-je ici?!

L'être que je suis, ou l'être qu'est l'autre, il s'agit toujours de présence, mais l'absence de l'être, que dire de l'absence de l'être, est-ce toujours de l'être ?

Il y a 6 heures, Le-veilleur a dit :

L'être que je suis, ou l'être qu'est l'autre, il s'agit toujours de présence, mais l'absence de l'être, que dire de l'absence de l'être, est-ce toujours de l'être ?

Non, pour moi, l'absence d'être est simplement l'absence d'être; à savoir, le néant. Mais le néant n'est pas mon sujet (ici). Par contre, je trouve que c'est un sujet intéressant. Vous devriez créer (sans vous commander n'est-ce pas?) un fil sur le néant. J'y participerai(s) avec plaisir. (Moi je suis un peu trop occupé par ailleurs, actuellement, pour créer d'autres fils ici... Sinon, je le ferais, c'est sûr!)

Le 06/01/2020 à 18:43, Guillaume_des_CS a dit :

J'ai tout essayé je crois... Désespérément. 

J'ai commencé par moi. Me définir, me conceptualiser dans la perception que j'ai eue, que j'ai, que j'aurai de mon milieu. Tout mon milieu dans toutes ses dimensions. Et je n'ai pu que constater (j'en suis là), que tout changeait à chaque instant. Échec!

Je suis alors passé à "lui", ce milieu, et d'abord plus spécifiquement à "l'autre", l'autre "moi-même", toi? Et n'ai pu constater que la même errance... Échec!

Me suis alors rabattu sur Dieu! Oui, carrément Dieu! Je ne fais pas dans la demi mesure... Il me fallait échapper à cette impossibilité de "moi"! Alors j'inventai Dieu! Et je ne peux que constater...

Bon dieu! Mais que dieu fais-je ici?!

Et... à part cela, que faites-vous de votre temps ? Vous avez une vie ?

il y a 12 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Non, pour moi, l'absence d'être est simplement l'absence d'être; à savoir, le néant. Mais le néant n'est pas mon sujet (ici). Par contre, je trouve que c'est un sujet intéressant. Vous devriez créer (sans vous commander n'est-ce pas?) un fil sur le néant. J'y participerai(s) avec plaisir. (Moi je suis un peu trop occupé par ailleurs, actuellement, pour créer d'autres fils ici... Sinon, je le ferais, c'est sûr!)

Je ne crois pas être l'homme qu'il faut pour parler du néant, le néant c'est le "rien", n'est-ce pas ?

Nous ne parvenons pas à nous comprendre lorsque nous voulons parler d'une chose qui n'est pas rien, je trouverais gonflé de ma part de vouloir dans ce cas parler de rien, d'autant que je suis sûr que tout ce qui n'est pas le néant attend désespérément que nous sachions parler de "lui".