Être-vers-la-mort

Il y a 6 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Cela renvoie au fait d'avoir un début, une mort 

une pierre ne sait pas qu'elle va finir, un chat non plus. On peut se dire qu'ils ne savent rien. Le savoir ce serait ceci ... découvrir qu'il y aura la mort, qu'il y a eu la naissance. Dans les deux cas, dites-vous, on n'y est pour rien. Cela nous ne l'avons pas demandé ..  d'où l'étrangeté qui parfois nous accable. Mais alors n'est-ce pas que prennent sens des mots comme : vérité, désir, volonté, action ?

Il y a 6 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Cela renvoie au fait d'avoir un début, une mort car ils vont de pairs comme il va de pair avec l'être éternel de n'avoir ni début ni fin.

Car dans les deux cas cela mène à une existence involontaire sans réel choix, soumise aux evidences pour faire le bon choix. Celui positif pour soi, les autres ou absolument.

Heidegger lui-même ne croyait pas à une existence après la mort. Cependant, il croyait en quelque chose d'encore plus profond : Le fait que nous rejoignons le néant ou le rien après notre mort a pour lui une signification. Peut-être un peu comme de la matière qui disparaît dans un trou noir pour jaillir ailleurs dans l'univers...

il y a 6 minutes, moch niap a dit :

une pierre ne sait pas qu'elle va finir, un chat non plus. On peut se dire qu'ils ne savent rien. Le savoir ce serait ceci ... découvrir qu'il y aura la mort, qu'il y a eu la naissance. Dans les deux cas, dites-vous, on n'y est pour rien. Cela nous ne l'avons pas demandé ..  d'où l'étrangeté qui parfois nous accable. Mais alors n'est-ce pas que prennent sens des mots comme : vérité, désir, volonté, action ?

Oui je comprends ce que vous voulez dire par là, il y a effectivement un paradoxe, une situation absurde : nous n'avons rien demandé dans notre naissance ni dans notre mort et pourtant nous en sommes pleinement conscients ! Alors que chez les animaux ce paradoxe n'existe pas. Et c'est peut-être ce paradoxe qui définit notre condition humaine et les notions que vous avez cité (vérité, désir, volonté, action, ...) sont effectivement des notions en rapport avec notre existence humaine.

il y a 3 minutes, InstantEternité a dit :

nous n'avons rien demandé dans notre naissance ni dans notre mort et pourtant nous en sommes pleinement conscients !

et si on remplaçait le mot 'pourtant', cela changerait le sens de votre phrase. Mais peut-on changer ce qui a été ? On peut le changer en écrivant une autre phrase : .. et en assumant cela nous devenons conscients de notre situation et nous nous rendons attentifs à ce qui est. 

il y a 17 minutes, moch niap a dit :

et si on remplaçait le mot 'pourtant', cela changerait le sens de votre phrase. Mais peut-on changer ce qui a été ? On peut le changer en écrivant une autre phrase : .. et en assumant cela nous devenons conscients de notre situation et nous nous rendons attentifs à ce qui est. 

Je suis d'accord, le fait d'être conscient de notre naissance et de notre mort cela définit toute notre "existence" humaine, notre mode d'être.

Cependant, ce que je voulais souligner dans mon dernier message c'était le paradoxe, l'absurdité de notre situation : Nous venons au monde alors que nous n'avons rien demandé et nous partons alors que nous ne le souhaitons pas forcément. On peut toujours penser qu'on ne choisit pas tout dans la vie, mais là il s'agit d'une question ontologique, une question qui relève de notre existence même.

Par exemple considérons un cas de fiction : si nous arrivions à rendre un chat conscient (au même titre que notre conscience humaine), nous pouvons alors en se mettant à la place de ce chat observer l'absurdité de sa situation : Puisqu'il n'a rien demandé du fait qu'il devienne conscient et pourtant il l'est devenu. Cet exemple me donne quelque part des frissons, cela montre le degré de la cruauté de notre condition humaine et peut-être une explication du pourquoi nous cherchons tous à fuir la triste réalité, la réalité de notre existence...

Il y a 4 heures, InstantEternité a dit :

Nous venons au monde alors que nous n'avons rien demandé et nous partons alors que nous ne le souhaitons pas forcément.

Tu n'en sais rien. C'est tout simplement que tu ne t'en souviens pas. Et comme tu ne t'en souviens pas, tu conclues que ce n'était pas ton désir de venir en ce monde ou tes actions passées qui t'ont forcé à y prendre naissance. 

Ce qui fait qu'il ne te reste que l'absurde comme explication. 

il y a 12 minutes, Maroudiji a dit :

Tu n'en sais rien. C'est tout simplement que tu ne t'en souviens pas. Et comme tu ne t'en souviens pas, tu conclues que ce n'était pas ton désir de venir en ce monde ou tes actions passées qui t'ont forcé à y prendre naissance. 

Ce qui fait qu'il ne te reste que l'absurde comme explication. 

Croyez-vous que nous soyons prédestinés ? Croyez-vous à l'âmes sœur ? Croyez-vous en l'obscurantisme ? 

il y a 20 minutes, InstantEternité a dit :

Croyez-vous que nous soyons prédestinés ? Croyez-vous à l'âmes sœur ? Croyez-vous en l'obscurantisme ? 

Ce que je crois c'est que tu es destiné à l'éternelle ruminations des idées camusiennes. 

il y a 35 minutes, Maroudiji a dit :

Ce que je crois c'est que tu es destiné à l'éternelle ruminations des idées camusiennes. 

"Je me révolte donc nous sommes !" Oui j'y crois profondément.

Je vous confesse que j'aurai aimé être plus Nietzschéen (même si j'en ai quelques traits !) mais dans l'âme je suis un éternel moraliste. Vous dites camusien ? Je vais essayer de m'y intéresser de plus près. 

Il y a 1 heure, InstantEternité a dit :

"Je me révolte donc nous sommes !" Oui j'y crois profondément.

Je vous confesse que j'aurai aimé être plus Nietzschéen (même si j'en ai quelques traits !) mais dans l'âme je suis un éternel moraliste. Vous dites camusien ? Je vais essayer de m'y intéresser de plus près. 

Sa philosophie est que le monde est absurde, et la pirouette qu'il a trouvé c'est de faire avec,  tout en se persuadant que c'est ce qu'il y a de meilleur. Ce qui est logique pour un athée. 

Il y a 11 heures, idiotdubled a dit :

Non c'est l'espèce , il suffit de lire tous les grands biologistes. 

Les biologistes ignorent tout de la vie. Faîtes leur confiance pour vous dire ce qu'est la mort.

Il y a 8 heures, InstantEternité a dit :

Oui des gens meilleurs, un peu comme chez les bisounours 

Les gens ne m’intéressent pas, ils son anonymement morts sur pieds.

Il y a 3 heures, Maroudiji a dit :

Tu n'en sais rien. C'est tout simplement que tu ne t'en souviens pas. Et comme tu ne t'en souviens pas, tu conclues que ce n'était pas ton désir de venir en ce monde ou tes actions passées qui t'ont forcé à y prendre naissance. 

Ce qui fait qu'il ne te reste que l'absurde comme explication. 

C'est un fait qu'on ne se souvient pas de grand chose, même pour ce qui concerne notre passé proche, mais il y en a toujours un, comme vous peut-être, qui se charge de nous prêter des souvenirs de vie que l'on a pas vécue.

Tous les jours j'ai l'occasion de rencontré des "individus" (sont-ce des êtres vivants ou des zombies ?) qui sont sûr de se souvenir de faits me concernant moi, et non eux. Je les appelle des "diffuseurs de mémoire".

Il y a 8 heures, InstantEternité a dit :

Je suis d'accord, le fait d'être conscient de notre naissance et de notre mort cela définit toute notre "existence" humaine, notre mode d'être.

Cependant, ce que je voulais souligner dans mon dernier message c'était le paradoxe, l'absurdité de notre situation : Nous venons au monde alors que nous n'avons rien demandé et nous partons alors que nous ne le souhaitons pas forcément. On peut toujours penser qu'on ne choisit pas tout dans la vie, mais là il s'agit d'une question ontologique, une question qui relève de notre existence même.

Par exemple considérons un cas de fiction : si nous arrivions à rendre un chat conscient (au même titre que notre conscience humaine), nous pouvons alors en se mettant à la place de ce chat observer l'absurdité de sa situation : Puisqu'il n'a rien demandé du fait qu'il devienne conscient et pourtant il l'est devenu. Cet exemple me donne quelque part des frissons, cela montre le degré de la cruauté de notre condition humaine et peut-être une explication du pourquoi nous cherchons tous à fuir la triste réalité, la réalité de notre existence...

Non, nous ne cherchons pas tous à fuir. Vous devriez apprendre à parler et à penser en votre seul nom plutôt que de croire que votre je ou votre moi est universel. Quand vous serez rendu à la seule réalité à partir de laquelle vous avez décidé de penser : vous, et vous seul, vous reviendrez sur terre, courageusement, et vous progresserez. Vous dépasserez enfin votre moi ou votre je. Sinon vous risquez de macérer tout votre vie dans les mêmes idées.

Tentez aussi de ne pas à tout prix rechercher à ressembler ou à procéder d’un Grand homme, qu’il soit Nietzsche ou un autre. Devenez ce que vous êtes même si ce que vous êtes vous paraît insignifiant. C’est en partant de votre insignifiance, courageusement et humblement que vous commencerez enfin à tracer votre sentier.

Apprenez enfin à parler en votre nom.

Si je vous parle avec cette autorité c’est que vous  nous embarquez tous avec une assurance étonnante  dans des considérations qui ne sont pourtant que les vôtres et certainement pas celles de nous tous.
 

L’emploi de l’adjectif ou du pronom, notre , nous etc est chez vous, souvent, abusif.

Je ne fais  pas partie de votre nous dans lequel vous voulez de force ( d’accord vous êtes sur ce point inconscient mais quand même ) m’embarquer, moi et tous les autres.

Il y a 10 heures, moch niap a dit :

une pierre ne sait pas qu'elle va finir, un chat non plus. On peut se dire qu'ils ne savent rien. Le savoir ce serait ceci ... découvrir qu'il y aura la mort, qu'il y a eu la naissance. Dans les deux cas, dites-vous, on n'y est pour rien. Cela nous ne l'avons pas demandé ..  d'où l'étrangeté qui parfois nous accable. Mais alors n'est-ce pas que prennent sens des mots comme : vérité, désir, volonté, action ?

Parceque l'existence est involontaire alors il n'y a pas réellement le choix puisque même pour faire le bon choix même si on a le choix c'est pour ne pas avoir de choix si ce n'est faire le bon. Et le désir, la volonté ... est l'expression du bon choix.

Il y a 10 heures, InstantEternité a dit :

Heidegger lui-même ne croyait pas à une existence après la mort. Cependant, il croyait en quelque chose d'encore plus profond : Le fait que nous rejoignons le néant ou le rien après notre mort a pour lui une signification. Peut-être un peu comme de la matière qui disparaît dans un trou noir pour jaillir ailleurs dans l'univers...

L'inexistence indolore car l'inexistence de la douleur c'est l'indolore.

il y a une heure, Annalevine a dit :

Non, nous ne cherchons pas tous à fuir. Vous devriez apprendre à parler et à penser en votre seul nom plutôt que de croire que votre je ou votre moi est universel. Quand vous serez rendu à la seule réalité à partir de laquelle vous avez décidé de penser : vous, et vous seul, vous reviendrez sur terre, courageusement, et vous progresserez. Vous dépasserez enfin votre moi ou votre je. Sinon vous risquez de macérer tout votre vie dans les mêmes idées.

Tentez aussi de ne pas à tout prix rechercher à ressembler ou à procéder d’un Grand homme, qu’il soit Nietzsche ou un autre. Devenez ce que vous êtes même si ce que vous êtes vous paraît insignifiant. C’est en partant de votre insignifiance, courageusement et humblement que vous commencerez enfin à tracer votre sentier.

Apprenez enfin à parler en votre nom.

Si je vous parle avec cette autorité c’est que vous  nous embarquez tous avec une assurance étonnante  dans des considérations qui ne sont pourtant que les vôtres et certainement pas celles de nous tous.
 

L’emploi de l’adjectif ou du pronom, notre , nous etc est chez vous, souvent, abusif.

Je ne fais  pas partie de votre nous dans lequel vous voulez de force ( d’accord vous êtes sur ce point inconscient mais quand même ) m’embarquer, moi et tous les autres.

 

Dites donc, vous vous êtes levée du mauvais pied ce matin ! Un grand thé bien chaud vous fera sûrement du bien... En ces temps glacial. 

Il y a 20 heures, fidel castor a dit :

pour être chrétiens et donc vivre dans l’éternité (a tord ou a raison) je vois pas mal de différence ...

la surconsommation la rivalité entre les gens la survalorisation de soi .... tout ça c'est que des symptômes de la peur de la mort ...vivre vite et mieux car demain on meurt (du moins dans l'inconscient)

Il y a 20 heures, InstantEternité a dit :

Intéressant ! Je serais tenté de dire que si on était inconscient de notre condition de mortels, peut-être que le problème de l'écologie aurait été également résolu !!

 

Là je suis totalement en désaccordd avec vous. Il me semble que c'est justement parce qu'on se comporte comme si nous n'allions jamais mourrir que tout va si mal! On ne se diyt jamais vraiment: "ceci est mon dernier acte, après je vais mourir", sinon, nous ne serions pas aussi fous. Nous agissons (j'utilise le nous, car je ne veux pas me soustraire aux défauts qui me sont les plus vivsibles des masses) comme des immortels, ou putôt comme des gens déjà marts! Un immortel n'a pas à se soucier des conséquences de ce qu'il fait: il est immortel et ne craint rien, exactement comme ceux qui surconsomment.

Celà dit, c'est une façon de faire qui est particulière aux "pays développés", et ces pays pensent vite qu'ils sont la seule réalité parce qu'ils ne regardent que leur nombrils (s'ils arrivent encore à le faire physiquement!). Il est des peuplades qui disparaissent petit à petit, bouffées par la mondialisation et tout ces immortels, qui ont une autre éthique de vie et qui, contrairement à nous, ont un respect de la vie parce qu'ils savent qu'ils vont mourir.

Il existe des gens qui vivent comme si chaque geste était le dernier à accomplir. Ils ont une application et une implication telle que leurs actes possèdent comme une saveur spéciale. Ils ont la saveur de la vie, ils sont vivants parce que leur mort les attend à chacun de leurs gestes.

il y a 1 minute, Ambre Agorn a dit :

Là je suis totalement en désaccordd avec vous. Il me semble que c'est justement parce qu'on se comporte comme si nous n'allions jamais mourrir que tout va si mal! On ne se diyt jamais vraiment: "ceci est mon dernier acte, après je vais mourir", sinon, nous ne serions pas aussi fous. Nous agissons (j'utilise le nous, car je ne veux pas me soustraire aux défauts qui me sont les plus vivsibles des masses) comme des immortels, ou putôt comme des gens déjà marts! Un immortel n'a pas à se soucier des conséquences de ce qu'il fait: il est immortel et ne craint rien, exactement comme ceux qui surconsomment.

Celà dit, c'est une façon de faire qui est particulière aux "pays développés", et ces pays pensent vite qu'ils sont la seule réalité parce qu'ils ne regardent que leur nombrils (s'ils arrivent encore à le faire physiquement!). Il est des peuplades qui disparaissent petit à petit, bouffées par la mondialisation et tout ces immortels, qui ont une autre éthique de vie et qui, contrairement à nous, ont un respect de la vie parce qu'ils savent qu'ils vont mourir.

Il existe des gens qui vivent comme si chaque geste était le dernier à accomplir. Ils ont une application et une implication telle que leurs actes possèdent comme une saveur spéciale. Ils ont la saveur de la vie, ils sont vivants parce que leur mort les attend à chacun de leurs gestes.

comme je l'ai dit c'est un mécanisme de défense du cerveau de pas penser a la mort (d'une façon consciente) mais en fait on y pense et donc on vit dans l'urgence et l'intensité car demain nous mourrons

par contre tu as raison pour les gens conscient de leur mortalité ET qui ont décider d’être constructif alors ils agissent intelligemment hélas ils sont une minorité et souvent par leur choix sont pas dans des poste décisif pour changer le monde 

il y a 8 minutes, fidel castor a dit :

comme je l'ai dit c'est un mécanisme de défense du cerveau de pas penser a la mort (d'une façon consciente) mais en fait on y pense et donc on vit dans l'urgence et l'intensité car demain nous mourrons

par contre tu as raison pour les gens conscient de leur mortalité ET qui ont décider d’être constructif alors ils agissent intelligemment hélas ils sont une minorité et souvent par leur choix sont pas dans des poste décisif pour changer le monde 

Pour avoir la prétention de changer le monde, il faut justement avoir perdu la conscience de sa condition de mortel.

il y a 18 minutes, fidel castor a dit :

comme je l'ai dit c'est un mécanisme de défense du cerveau de pas penser a la mort (d'une façon consciente) mais en fait on y pense et donc on vit dans l'urgence et l'intensité car demain nous mourrons

par contre tu as raison pour les gens conscient de leur mortalité ET qui ont décider d’être constructif alors ils agissent intelligemment hélas ils sont une minorité et souvent par leur choix sont pas dans des poste décisif pour changer le monde 

J'allais écrire en réponse à @Ambre Agorn exactement ce que vous avez dit. J'ai comme l'impression que nous avons, vous et moi, un terrain d'entente là  

Je pense effectivement que si on étudiait la psychologie des maux de sociétés comme la surconsommation, la rivalité malsaine, la survalorisation de soi, etc. on arriverait à la conclusion que tout cela a un lien avec le fait que tout le monde veut en fin de compte tirer la couverture en sa direction et cela est lié à cette angoisse dû à notre condition de mortelle.

il y a 9 minutes, InstantEternité a dit :

J'allais écrire en réponse à @Ambre Agorn exactement ce que vous avez dit. J'ai comme l'impression que nous avons, vous et moi, un terrain d'entente là  

Je pense effectivement que si on étudiait la psychologie des maux de sociétés comme la surconsommation, la rivalité malsaine, la survalorisation de soi, etc. on arriverait à la conclusion que tout cela a un lien avec le fait que tout le monde veut en fin de compte tirer la couverture en sa direction et cela est lié à cette angoisse dû à notre condition de mortelle.

Et donc, @InstantEternité et @fidel castor, si le "tout le monde tire la couverture à lui et est angoissé par sa condition mortelle", qui sont ceux qui ne le sont pas, car vous avez tout deux parlé de deux sortes d'humains, non? Etes-vous de ces humains, qui ne sont pas de ce monde? Que faut-il, selon vous, pour éviter d'être angoissé par notre condition mortelle?