Être-vers-la-mort

Dans la philosophie de Heidegger la question de la mort prend une place importante. Il est expliqué que la question de la mort façonne toute l’existence (authenticité) de l’être. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Être-vers-la-mort)

A quel point cela vous paraît-il exacte ? A quel point et comment vous pensez que le fait de connaître cette finalité de mourir façonne (directement ou indirectement) notre mode de vie, nos pensées, nos actions et tout simplement la vie d’un individu ?

il y a 4 minutes, InstantEternité a dit :

Dans la philosophie de Heidegger la question de la mort prend une place importante. Il est expliqué que la question de la mort façonne toute l’existence (authenticité) de l’être. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Être-vers-la-mort)

A quel point cela vous paraît-il exacte ? A quel point et comment vous pensez que le fait de connaître cette finalité de mourir façonne (directement ou indirectement) notre mode de vie, nos pensées, nos actions et tout simplement la vie d’un individu ?

nous avons deux problèmes insolubles pour l'instant dans la vie ... le fait que nous sommes des monstres dans notre tête même pour le plus bienveillant d’être nous et donc la peur de mourir (l(instinct de survie en fait) .... dans un premier temps on se crois pas concerné d'une façon ou d'une autre (c'est une défense de notre cerveau) et a un moment ou un autre on en prends conscience et la on prends en charge reelement notre vie ... mais même avant d'en être conscient on le sait en fait (inconsciemment) et tout nos action sont influencer par cela (ainsi que d'une quête de la gloire mais c'est un autre débat)

en gros c'est pour cela qu'on cherche a vivre intensément ... on as jamais assez le temps de vivre pour vivre autrement ... du moins jusqu’à qu'on réalise le problème après cela dépends de ta sensibilité au dit problème (une fois que tu en as conscience)

Ah oui, le type qui a supprimé les bourses aux étudiants juifs et qui a pompé sa philo dans le livre du thé , bel ouvrage Japonais

il y a 2 minutes, fidel castor a dit :

nous avons deux problèmes insolubles pour l'instant dans la vie ... le fait que nous sommes des monstres dans notre tête même pour le plus bienveillant d’être nous et donc la peur de mourir (l(instinct de survie en fait) .... dans un premier temps on se crois pas concerné d'une façon ou d'une autre (c'est une défense de notre cerveau) et a un moment ou un autre on en prends conscience et la on prends en charge reelement notre vie ... mais même avant d'en être conscient on le sait en fait (inconsciemment) et tout nos action sont influencer par cela (ainsi que d'une quête de la gloire mais c'est un autre débat)

en gros c'est pour cela qu'on cherche a vivre intensément ... on as jamais assez le temps de vivre pour vivre autrement ... du moins jusqu’à qu'on réalise le problème après cela dépends de ta sensibilité au dit problème (une fois que tu en as conscience)

Vous parlez de l'instinct de survie, mais cet instinct existe également chez les animaux et tout autre être vivant. Pourtant les animaux n'ont pas le même mode de vie que les humains... Je pense qu'il ne faut pas lier la notion de l'instinct de survie à cette question. En fait la question c'est : Tout en étant conscient et avoir accepté (du moins inconsciemment) qu'on va mourir un jour, comment nous "organisons" notre vie ? Comment cela façonne notre logique, notre "mode" de vie ? 

Après cette question peut-être perçu différemment en fonction de la culture dans la quelle nous évoluons... Mais on va dire qu'on se limite à la culture occidentale.

Peut-être une piste pour réfléchir à ce problème ça serait de considérer la situation inverse, c'est-à-dire que si on se savait "immortel" alors qu'est-ce que cela changerait dans nos modes de vie par rapport à notre condition actuelle.. ?

il y a 12 minutes, InstantEternité a dit :

Vous parlez de l'instinct de survie, mais cet instinct existe également chez les animaux et tout autre être vivant. Pourtant les animaux n'ont pas le même mode de vie que les humains... Je pense qu'il ne faut pas lier la notion de l'instinct de survie à cette question. En fait la question c'est : Tout en étant conscient et avoir accepté (du moins inconsciemment) qu'on va mourir un jour, comment nous "organisons" notre vie ? Comment cela façonne notre logique, notre "mode" de vie ? 

Après cette question peut-être perçu différemment en fonction de la culture dans la quelle nous évoluons... Mais on va dire qu'on se limite à la culture occidentale.

pour être chrétiens et donc vivre dans l’éternité (a tord ou a raison) je vois pas mal de différence ...

la surconsommation la rivalité entre les gens la survalorisation de soi .... tout ça c'est que des symptômes de la peur de la mort ...vivre vite et mieux car demain on meurt (du moins dans l'inconscient)

il y a 4 minutes, InstantEternité a dit :

Peut-être une piste pour réfléchir à ce problème ça serait de considérer la situation inverse, c'est-à-dire que si on se savait "immortel" alors qu'est-ce que cela changerait dans nos modes de vie par rapport à notre condition actuelle.. ?

tiens j'en parlais pendant que tu  l'ecrivait ...c'est comme disait Gandhi apprends comme si tu vivra toujours et vis comme si demain tu devrais mourir

il y a 2 minutes, fidel castor a dit :

pour être chrétiens et donc vivre dans l’éternité (a tord ou a raison) je vois pas mal de différence ...

la surconsommation la rivalité entre les gens la survalorisation de soi .... tout ça c'est que des symptômes de la peur de la mort ...vivre vite et mieux car demain on meurt (du moins dans l'inconscient)

 

Intéressant ! Je serais tenté de dire que si on était inconscient de notre condition de mortels, peut-être que le problème de l'écologie aurait été également résolu !!

il y a 2 minutes, InstantEternité a dit :

Intéressant ! Je serais tenté de dire que si on était inconscient de notre condition de mortels, peut-être que le problème de l'écologie aurait été également résolu !!

on vit a deux échelles ... notre vie et celle de notre espèce ... et notre vie compte plus que celle de l’espèce sauf pour ceux qui ont des enfants et pensent a leur futur .... perso je pense qu'il y a deux espèces d’être humain ... ceux qui pensent qu'a eux et ceux qui pensent de façon altruiste ... les premier plus nombreux mais dont les idées sont indéfendable et donc patine (même si ils s'organisent) et les autres aux idées immortelles et de plus en plus pertinentes vu a la pression des autres ...mais minoritaire ...être égocentré c'est être nihiliste (donc en plein dans la mort) ... pour les autres cela dépends pour l'instant de tes croyances  (ou plutôt de ta vision de ta mort)

il y a 42 minutes, InstantEternité a dit :

Dans la philosophie de Heidegger la question de la mort prend une place importante. Il est expliqué que la question de la mort façonne toute l’existence (authenticité) de l’être. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Être-vers-la-mort)

A quel point cela vous paraît-il exacte ? A quel point et comment vous pensez que le fait de connaître cette finalité de mourir façonne (directement ou indirectement) notre mode de vie, nos pensées, nos actions et tout simplement la vie d’un individu ?

La mort c'est le salaire de la vie tant qu elle nous tient éveillée on y pense pas on la regarde de loin c est lorsque le crépuscule approche que nous tentons de faire un bilan souvent pas très reluisant 

Il est vrai que certains disent que nous sommes là pour apprendre mais que c est dur parfois 

il y a 4 minutes, fidel castor a dit :

 .... perso je pense qu'il y a deux espèces d’être humain ... 

Vous ne mâchez pas vos mots ! Mais au fond je suis d'accord avec ce que vous avez dit  

J'ai comme l'impression que si on était des êtres immortels ou du moins si on était totalement inconscient de notre condition de mortel, nous aurions été également des êtres meilleurs, dans le sens où nous aurions été plus indulgent avec nous même, avec les autres et aussi avec notre environnement. Comme quoi une mauvaise nouvelle (la mortalité) n'arrive jamais seule ! 

à l’instant, InstantEternité a dit :

J'ai comme l'impression que si on était des êtres immortels ou du moins si on était totalement inconscient de notre condition de mortel, nous aurions été également des êtres meilleurs, dans le sens où nous aurions été plus indulgent avec nous même, avec les autres et aussi avec notre environnement. Comme quoi une mauvaise nouvelle (la mortalité) n'arrive jamais seule ! 

on peut aussi voir la mortalité comme une invitation a être centré sur l'essentiel comme une invitation a devenir humble voir d'autres choses ... l'important n'est pas la choses mais comment tu la vois ...comme dit jacques salomé derrière chaque désir il y a une peur et vice versa ...on peut rien contre la peur mais il y a 1000 façon de réaliser un desir

il y a 1 minute, fidel castor a dit :

on peut aussi voir la mortalité comme une invitation a être centré sur l'essentiel comme une invitation a devenir humble voir d'autres choses ... l'important n'est pas la choses mais comment tu la vois ...comme dit jacques salomé derrière chaque désir il y a une peur et vice versa ...on peut rien contre la peur mais il y a 1000 façon de réaliser un desir

Oui mais sincèrement quand on regard de plus près, personnellement je trouve que les "ravages" de se savoir mortel (et que vous en avez parlé - surconsommation, rivalité, survalorisation de soi, ...) sont beaucoup plus importants que ces bienfaits.

à l’instant, InstantEternité a dit :

Oui mais sincèrement quand on regard de plus près, personnellement je trouve que les "ravages" de se savoir mortel (et que vous en avez parlé - surconsommation, rivalité, survalorisation de soi, ...) sont beaucoup plus importants que ces bienfaits.

oui ... mais les "ravages" disparaissent si tu vois que le bon coté ...

"Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs." Nelson Mandela

encore une fois c'est comment tu regarde ... mais mondialement tu as raison

l'individu ne compte pas, c'est l'espèce qui compte. Le but de la nature c'est d'assurer la reproduction de l'espèce c'est tout.

Mourir c'est perdre la mémoire c'est tout et ce qui compte pour la nature c'est la mémoire du vivant

il y a 35 minutes, idiotdubled a dit :

l'individu ne compte pas, c'est l'espèce qui compte. Le but de la nature c'est d'assurer la reproduction de l'espèce c'est tout.

Mourir c'est perdre la mémoire c'est tout et ce qui compte pour la nature c'est la mémoire du vivant

L'individu ne compte pas disait un inconnu, c'est vrai.

Il disait aussi : c'est l'espèce qui compte, je pense que c'est faux.

C'est l'être.

Citation

Il ne disposait plus, pour sauver la vision de l’Homme à
travers les hommes, que de ce même mot embelli par une majuscule.

Nous risquions de glisser sur une pente dangereuse et
de confondre, un jour, l’Homme avec le symbole de la moyenne
ou de l’ensemble des hommes. Nous risquions de confondre
notre cathédrale avec la somme des pierres.

St. Ex

Il y a 2 heures, InstantEternité a dit :

J'ai comme l'impression que si on était des êtres immortels ou du moins si on était totalement inconscient de notre condition de mortel, nous aurions été également des êtres meilleurs, dans le sens où nous aurions été plus indulgent avec nous même, avec les autres et aussi avec notre environnement. Comme quoi une mauvaise nouvelle (la mortalité) n'arrive jamais seule ! 

Euhhhh.

L'être meilleur ? Des gens meilleurs ? Parce que nous ignorerions que la mort nous attend ?

Il y a 3 heures, InstantEternité a dit :

Dans la philosophie de Heidegger la question de la mort prend une place importante. Il est expliqué que la question de la mort façonne toute l’existence (authenticité) de l’être. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Être-vers-la-mort)

A quel point cela vous paraît-il exacte ? A quel point et comment vous pensez que le fait de connaître cette finalité de mourir façonne (directement ou indirectement) notre mode de vie, nos pensées, nos actions et tout simplement la vie d’un individu ?

Cela renvoie au fait d'avoir un début, une mort car ils vont de pairs comme il va de pair avec l'être éternel de n'avoir ni début ni fin.

Car dans les deux cas cela mène à une existence involontaire sans réel choix, soumise aux evidences pour faire le bon choix. Celui positif pour soi, les autres ou absolument.

Toute notre civilisation est basée sur le principe de la lutte contre la nature et la mort. Nous tentons de l'oublier par la recherche du beau dans les arts, de la puissance, de la gloire, de la popularité, de la richesse, etc.

Il y a 4 heures, ÈléonoreK a dit :

 

L'individu ne compte pas disait un inconnu, c'est vrai.

Il disait aussi : c'est l'espèce qui compte, je pense que c'est faux.

C'est l'être.

 

Euhhhh.

L'être meilleur ? Des gens meilleurs ? Parce que nous ignorerions que la mort nous attend ?

Non c'est l'espèce , il suffit de lire tous les grands biologistes. 

Il y a 7 heures, ÈléonoreK a dit :

Euhhhh.

L'être meilleur ? Des gens meilleurs ? Parce que nous ignorerions que la mort nous attend ?

Oui des gens meilleurs, un peu comme chez les bisounours