à l’instant, italove a dit :

En parler, voilà ce qu'il faut dire a tous les enfants, au lieu de cacher que le grand père a les mains baladeuses et que c'est normal !

Ben oui mais c'est pas le sujet

à l’instant, January a dit :

Ben oui mais c'est pas le sujet

Le sujet est bien :

Le temps de réaction - Dire qu'on a été victime

Donc dés qu'on est victime on doit en parler.

à l’instant, italove a dit :

Le sujet est bien :

Le temps de réaction - Dire qu'on a été victime

Donc dés qu'on est victime on doit en parler.

Non, c'est pas le sujet. Lis mon texte de départ, pas que le titre, enfin..

En fait la réaction n’est sûrement pas la même selon l’identité de l’agresseur. 
J’imagine ( mais je me trompe peut être) qu’il est plus "facile" de dénoncer un inconnu qu’un membre de sa famille. 
Se faire violer par un inconnu ou par son père (exemple) change complément la donne je trouve. L’impact psychologique ne doit pas être le même, tout aussi traumatisant que ce soit dans les deux cas. 

il y a une heure, January a dit :

A cette personne la plus précieuse de notre vie c'est le pire. Mais à toutes les autres personnes, c'est terrifiant d'imaginer que leur regard peut changer. Et malheureusement, il change, oui, souvent. C'est juste une des raisons qui peut faire qu'on se taise pendant des années, il y en a des tas d'autres. "La confiance", est l'un des sujets extra-sensibles.

Je ne sais pas si une femme dans ce domaine est différente d'un homme. Mais le regard de l'autre pour ma part, s'il change je le prend immédiatement pour complice de l'agresseur.

En plus j'ai pas trop de mal à imaginé, puisque c'est aussi du vécu.

il y a 10 minutes, January a dit :

Non, c'est pas le sujet. Lis mon texte de départ, pas que le titre, enfin..

Moi je réponds au titre, si ça ne te va pas, tant pis.

il y a 3 minutes, Izanami a dit :

En fait la réaction n’est sûrement pas la même selon l’identité de l’agresseur. 
J’imagine ( mais je me trompe peut être) qu’il est plus "facile" de dénoncer un inconnu qu’un membre de sa famille. 
Se faire violer par un inconnu ou par son père (exemple) change complément la donne je trouve. L’impact psychologique ne doit pas être le même, tout aussi traumatisant que ce soit dans les deux cas. 

C'est très difficile de hiérarchiser les situations et les ressentis, une personne avec son histoire = un ressenti. C'est vraiment tout ce qu'on peut dire..

Pourquoi s’emmerder à détailler et expliquer son sujet... 

à l’instant, January a dit :

C'est très difficile de hiérarchiser les situations et les ressentis, une personne avec son histoire = un ressenti. C'est vraiment tout ce qu'on peut dire..

Oui c’est vrai c’est compliqué.. 

il y a 5 minutes, Promethee_Hades a dit :

Je ne sais pas si une femme dans ce domaine est différente d'un homme. Mais le regard de l'autre pour ma part, s'il change je le prend immédiatement pour complice de l'agresseur.

En plus j'ai pas trop de mal à imaginé, puisque c'est aussi du vécu.

Je ne sais pas. "complice de l'agresseur" non, je le ressens pas comme ça à priori. Je ressens un rejet terrible, et c'est ce que disent la plupart des victimes désavouées que j'ai pu écouter.

il y a 1 minute, Izanami a dit :

Pourquoi s’emmerder à détailler et expliquer son sujet... 

J'suis sur le cul là, trop fort

il y a 2 minutes, January a dit :

Je ne sais pas. "complice de l'agresseur" non, je le ressens pas comme ça à priori. Je ressens un rejet terrible, et c'est ce que disent la plupart des victimes désavouées que j'ai pu écouter.

Pour moi, c'est comme ça que je le vis. Je rejette encore plus fort ceux qui vont me rejeter car je suis victime, je n'ai aucune culpabilité, et dans le fait de me sentir rejeter d'eux, ça signifie pour moi qu'ils cautionne l'agresseur, le criminel.  Donc je ne veux plus les voir et c'est irrémédiable comme définitif.

à l’instant, Promethee_Hades a dit :

Pour moi, c'est comme ça que je le vis. Je rejette encore plus fort ceux qui vont me rejeter car je suis victime, je n'ai aucune culpabilité, et dans le fait de me sentir rejeter d'eux, ça signifie pour moi qu'ils cautionne l'agresseur, le criminel.  Donc je ne veux plus les voir et c'est irrémédiable comme définitif.

Je comprends, surtout s'il y a des critiques. 

il y a 14 minutes, italove a dit :

Le sujet est bien :

Le temps de réaction - Dire qu'on a été victime

Donc dés qu'on est victime on doit en parler.

Mais il parle du délai ! Et pour lui, c'est "dès que">tout de suite.

Je me rends compte qu’il est absolument impossible  d’écrire,  sans me sentir en danger, l’histoire ici. 

J’ai beau ne lire personne, j’ai beau me protéger, je sens qu’écrire ici c’est ne rien faire d’autre que d’exciter les fauves.

Déjà  je parviens à ne plus éprouver de violence. Mais en renonçant à la violence et à la mise en accusation alors je vois s’avancer cette violence mystérieuse : la majorité des hommes et des femmes sont animés par le désir de tuer l'enfant.

Il a fallu qu’il meurt pour que je commence à voir. Avant qu’il meurt je sentais qu’il prenait an après an un pouvoir sur moi. Je pourrissais. C’était horrible.
 

il y a 30 minutes, 120lola120 a dit :

Mais il parle du délai ! Et pour lui, c'est "dès que">tout de suite.

Tout de suite ce n'est malheureusement pas possible.. tout simplement par ce qu'un enfant d'autant plus s'il est très jeune n'a pas conscience de ce qui est bien .ou non .. c'est papa (maman)tonton ou grand frère ... et c'est forcement quelqu'un'un qui me veut du bien ..

La réalité de l'agression au dela de la douleur physique on la comprend plus tard .. trop tard parfois .. ...

Il y a 6 heures, January a dit :

Pas de réponse à la question

Mais bien sûr qu'elle (ou plutôt qu'il) a répondu. Relisez les posts de l' Alliocha et vous constaterez que ce sujet est et reste central pour lui ! A preuve la persistance à vouloir nous faire croire qu'un enfant peut oublier les agressions qu'il a pu subir. 

Il y a 11 heures, January a dit :

Bonjour,

On parle beaucoup en ce moment du "temps de réaction" des victimes mineures de viol. Pourquoi ne parlent-elles pas plus tôt bla bla bla.

Pour ceux qui voudraient des explications ils demanderont et j'en donnerais. Perso ça m'a fait rebondir sur autre chose.

Imaginez une seconde : vous avez été ravagé dans votre chair, pour beaucoup c'est un membre de la famille le coupable, là, c'est le meurtre psychique et je pèse mes mots. Ca se répare ? Oui, mais alors attention, il y a très peu d'élus et quoi qu'il en soit, il y a toujours des séquelles plus ou moins handicapantes.

Ca y est ? Vous avez vraiment enfilé les pompes d'un enfant victime de viol ? Pensez-y très fort hein, c'est pas vraiment un jeu sympa que je propose là mais ça en fera peut être réagir quelques un.e.s.

Ok, alors continuons. Vous avez été victime enfant et vous aviez bien trop honte et bien trop peur pour en parler. Vous avez bien essayé de le dire, mais personne n'a entendu, alors vous avez mis ça dans un coin. Et puis quelques 20 ans plus tard, vous rencontrez la femme ou l'homme de votre vie (attention pas l'actuel.le hein, simplement, le conjoint que vous jugez idéal) Vous lui dites ? Vous lui racontez ?

 

Attention : le postulat est celui que j'ai énoncé, pas un autre (sinon on ne pourra plus discuter )

Alors, vous lui dites ?

C'est moins simple hein ?

Certaines le disent car le conjoint pose des questions car il peut se rendre compte de part son comportement qu' il y a quelque chose qui ne va pas, peur...en questionnant, celle qui a été victime peut arriver à en parler. Je pense qu'en étant enfant, cela est impossible de le dire et en tant qu'adulte, cela peut être difficile mais la personne peut s'exprimer si la situation l'y aide, une personne qui lui pose des questions...

Il y a 11 heures, January a dit :

Vous avez bien essayé de le dire, mais personne n'a entendu, alors vous avez mis ça dans un coin. Et puis quelques 20 ans plus tard, vous rencontrez la femme ou l'homme de votre vie (attention pas l'actuel.le hein, simplement, le conjoint que vous jugez idéal) Vous lui dites ? Vous lui racontez ?

J'aimerai sûrement, mais je ne pense pas que je le ferai. Je te rejoins dans ce que tu écrivais plus haut, c'est pas de le dire qui est compliqué, c'est de faire confiance (même si ça paraît aberrant que la confiance pose problème lorsqu'il s'agit de l'homme ou la femme de sa vie).

Il y a 11 heures, January a dit :

Bonjour,

On parle beaucoup en ce moment du "temps de réaction" des victimes mineures de viol. Pourquoi ne parlent-elles pas plus tôt bla bla bla.

Pour ceux qui voudraient des explications ils demanderont et j'en donnerais. Perso ça m'a fait rebondir sur autre chose.

Imaginez une seconde : vous avez été ravagé dans votre chair, pour beaucoup c'est un membre de la famille le coupable, là, c'est le meurtre psychique et je pèse mes mots. Ca se répare ? Oui, mais alors attention, il y a très peu d'élus et quoi qu'il en soit, il y a toujours des séquelles plus ou moins handicapantes.

Ca y est ? Vous avez vraiment enfilé les pompes d'un enfant victime de viol ? Pensez-y très fort hein, c'est pas vraiment un jeu sympa que je propose là mais ça en fera peut être réagir quelques un.e.s.

Ok, alors continuons. Vous avez été victime enfant et vous aviez bien trop honte et bien trop peur pour en parler. Vous avez bien essayé de le dire, mais personne n'a entendu, alors vous avez mis ça dans un coin. Et puis quelques 20 ans plus tard, vous rencontrez la femme ou l'homme de votre vie (attention pas l'actuel.le hein, simplement, le conjoint que vous jugez idéal) Vous lui dites ? Vous lui racontez ?

 

Attention : le postulat est celui que j'ai énoncé, pas un autre (sinon on ne pourra plus discuter )

Alors, vous lui dites ?

C'est moins simple hein ?

Sujet délicat que j'apprecie car beaucoup n'ont pas conscience des dégats que ça peut faire, quand on est victime de viols, d'inceste. C'est un lourd handicap psychologique qui influe la future vie de la victime.

Je l'ai avoué à mon premier conjoint au bout de deux ans de vie commune, parce qu'il ne comprenait pas pourquoi j'étais bloquée sexuellement. En même temps il avait trop regardé de films X et il pensait que les femmes se comportaient comme celles des films X, alors le fossé était énorme. Du coup j'ai pris l'habitude de modifier ma conscience avant chaque acte pour que se soit moins rude psychologiquement.

Ca a donné qu'à force de m'effacer et de lui donner mon corps, ça a aggravé la situation. Même sous influence de drogue, je revivais les viols. En plus je devenais dépendante des drogues. Au bout de 18 ans, notre couple a cessé.

Mon deuxième conjoint m'a demandé tout de suite si j'avais eu des soucis dans mon enfance, à croire que c'était inscrit sur mon visage. Je lui ai tout raconté. Et mis mes conditions dès le départ. Si j'ai pas envie, on fait pas. Me laisser venir, ne rien forcer. Rien que ça ça a débloqué pas mal de trucs dans ma tête et j'ai pu faire un travail intérieur.

Pour moi il vaut mieux le dire dès le départ, mais ça dépent du conjoint, de sa capacité à comprendre. S'il se place en victime et possede un fort égo et est sans empathie, ça risque d'être compliqué. Ca dépent aussi si la personne avec des sequelles de viols a quel niveau elle à réussit à se guérrir de ce passé.

Il y a 9 heures, Annalevine a dit :

Il y a deux problèmes à surmonter pour l’enfant qui a expérimenté des agressions sexuelles. Je dis « experimenter » plutôt que « subir » car je refuse le statut de victime que les gens dits « gentils » affectent à ces enfants.

Ces expérimentations, ont s'en serait bien passé.

Un enfant violé est victime de viol, tout comme une personne qui recoit un coup de couteau d'un voleur est victime d'agression, tout comme un cycliste qui se fait percuter par une voiture est victime d'accident.

Ou sinon, on pourrait interpreter le message que vous donnez de cette manière: Je donne une gifle à une personne, et je lui dit "vous n'êtes pas victime, vous faites l'expérimentation d'une gifle" et d'en donner à tout le monde tant qu'à faire, puisque je ne suis pas coupable.

il y a une heure, titenath a dit :

J'aimerai sûrement, mais je ne pense pas que je le ferai. Je te rejoins dans ce que tu écrivais plus haut, c'est pas de le dire qui est compliqué, c'est de faire confiance (même si ça paraît aberrant que la confiance pose problème lorsqu'il s'agit de l'homme ou la femme de sa vie).

 

Même si tous les enfants ayant subi ces maltraitances se sentent coupables, n'ont t'ils pas conscience que les autres parents,  ceux qui sont "normaux" existent et que, par le fait, il y a bien des personnes à qui ont peut faire confiance ?

Je précise que c'est une vraie question que je pose et que les sous doués de la communication à qui j'ai déjà eu à faire lors d'interrogations similaires  sont priés de  s'abstenir de me sauter sur le paletot