Le Plaisir, le Bonheur

Faut-il considérer le plaisir, (voire le bonheur) comme une chose en soi  positive?

Ou plutôt négative comme l'absence, l'élimination  de (toute) souffrance ou douleur ?

Un réduction des "tensions" ?

Une simple quiétude ?

C'est pas la peine de me répondre ! à Chercher à bien poser ma question j'en ai trouvé la réponse !

Le plaisir est dans le changement !

Non que tout changement soit un plaisir mais que tout plaisir corresponde à un changement...

Si je suis trop plein, je me vide ! C'est un plaisir!

Et si je suis trop vide je me plains remplis : c'est aussi un plaisir.

Le plaisir c'est quand le plus devient moins et le moins devient plus.

Le plaisir c'est pendant ce changement. Le plaisir c'est la sensation de ce changement.

Le bonheur, ce serait l'après ou l'avant coup. Prévoir un plaisir futur ou se souvenir d'un plaisir passé.

En fait, le plaisir exclue le bonheur de l'instant "i".

En revanche, le bonheur... etc, etc.

Ce qui peut déranger dans le bonheur c'est qu'il se fasse en dependant du malheur. Il faut réussir a faire la part entre le bonheur et le malheur pour comprendre que le bonheur engendre le bonheur et le malheur, le malheur.

Il y a 1 heure, Bla-bla-bla a dit :

C'est pas la peine de me répondre ! à Chercher à bien poser ma question j'en ai trouvé la réponse !

Le plaisir est dans le changement !

Non que tout changement soit un plaisir mais que tout plaisir corresponde à un changement...

Si je suis trop plein, je me vide ! C'est un plaisir!

Et si je suis trop vide je me plains remplis : c'est aussi un plaisir.

Le plaisir c'est quand le plus devient moins et le moins devient plus.

Le plaisir c'est pendant ce changement. Le plaisir c'est la sensation de ce changement.

Le bonheur, ce serait l'après ou l'avant coup. Prévoir un plaisir futur ou se souvenir d'un plaisir passé.

En fait, le plaisir exclue le bonheur de l'instant "i".

En revanche, le bonheur... etc, etc.

Ou tout simplement un bon Armagnac !

Il y a 1 heure, Bla-bla-bla a dit :

Le plaisir est dans le changement !

Spinoza est d'accord avec vous. C'est le progrès qui produit le plaisir, et pas ce qui est statique.

Le plaisir ne mène pas au bonheur, car on sait que tout plaisir a une fin, donc ne rend pas heureux.

C'est une bonne affaire grandiose tant que ça été atteint en toute légalité.

Il y a 1 heure, Talon 1 a dit :

Spinoza est d'accord avec vous. C'est le progrès qui produit le plaisir, et pas ce qui est statique.

Le plaisir ne mène pas au bonheur, car on sait que tout plaisir a une fin, donc ne rend pas heureux.

Merci pour ma spinozization, je ne crache pas dessus, mais pour le reste,

Désolé : de quoi on parle ?

Un vrai grand plaisir me rend heureux ! (Et aussi un tout petit, à la réflexion.)

Certes pour un temps, mais c'est quand même du bonheur. Il y a des moments de bonheur. C'est peut-être même une des caractéristiques du bonheur que de ne pas durer toujours.

Le bonheur n'est guère que l'intellectualisation du plaisir.

J'ai du plaisir = j'ai du plaisir ! 

Je me dis que "j'ai de la chance" d'avoir eu ce plaisir ou parce que je vais l'avoir = j'en suis heureux !

il y a 34 minutes, Bla-bla-bla a dit :

Merci pour ma spinozization, je ne crache pas dessus, mais pour le reste,

Désolé : de quoi on parle ?

Un vrai grand plaisir me rend heureux ! (Et aussi un tout petit, à la réflexion.)

Certes pour un temps, mais c'est quand même du bonheur. Il y a des moments de bonheur. C'est peut-être même une des caractéristiques du bonheur que de ne pas durer toujours.

Le bonheur n'est guère que l'intellectualisation du plaisir.

J'ai du plaisir = j'ai du plaisir ! 

Je me dis que "j'ai de la chance" d'avoir eu ce plaisir ou parce que je vais l'avoir = j'en suis heureux !

Surtout que parceque il est perçu il causera obligatoirement un reflexe à le reproduire. Parceque si il ne serait pas connu il ne pourrait pas etre reproduit.

Il y a 2 heures, Bla-bla-bla a dit :

Certes pour un temps, mais c'est quand même du bonheur. Il y a des moments de bonheur. C'est peut-être même une des caractéristiques du bonheur que de ne pas durer toujours.

Il y a des moments de PLAISIR. Pas de bonheur, car si l'on suppose une limite au bonheur, on n'est plus heureux.

Il y a 1 heure, Talon 1 a dit :

Il y a des moments de PLAISIR. Pas de bonheur, car si l'on suppose une limite au bonheur, on n'est plus heureux.

Pourquoi ?

Si le bonheur c'est être heureux toujours et sans limite, alors, le bonheur n'existe pas.

Qui a jamais été heureux toujours, toujours, toujours ?

Le plaisir, c'est une jouissance, physique ou intellectuelle, sans doute, et momentanée, oui.

Le bonheur c'est avoir conscience d'être heureux, il me semble. Cette prise de conscience se déroule dans le temps... elle est forcément momentanée, non ?

L'absence de tout trouble n'est pas le plaisir, (Qui implique une dynamique, un changement) Mais l'absence de tout trouble suffit-elle à instaurer le bonheur ? (J'y vois, j'y voudrais quelque chose de plus... trépident !)

Avoir conscience d'être heureux, c'est "se le dire". Il y a du cinéma, là ! (De l'auto-cinéma !) De l'autosuggestion, aussi,  c'est une démarche. Un auto-conditionnement...

Peut-on être heureux sans se dire : "je suis heureux" ?

Quand je dors, suis-je heureux ?

Le " "je suis heureux" devrait pouvoir accompagner toutes mes secondes" ! (Pour que je sois vraiment heureux?)

(Ça en deviendrait presque fatiguant d'être heureux !)

Être heureux c'est tomber bien comme chanceux.

il y a une heure, Bla-bla-bla a dit :

Pourquoi ?

Si le bonheur c'est être heureux toujours et sans limite, alors, le bonheur n'existe pas.

Qui a jamais été heureux toujours, toujours, toujours ?

Le plaisir, c'est une jouissance, physique ou intellectuelle, sans doute, et momentanée, oui.

Le bonheur c'est avoir conscience d'être heureux, il me semble. Cette prise de conscience se déroule dans le temps... elle est forcément momentanée, non ?

L'absence de tout trouble n'est pas le plaisir, (Qui implique une dynamique, un changement) Mais l'absence de tout trouble suffit-elle à instaurer le bonheur ? (J'y vois, j'y voudrais quelque chose de plus... trépident !)

Avoir conscience d'être heureux, c'est "se le dire". Il y a du cinéma, là ! (De l'auto-cinéma !) De l'autosuggestion, aussi,  c'est une démarche. Un auto-conditionnement...

Peut-on être heureux sans se dire : "je suis heureux" ?

Quand je dors, suis-je heureux ?

Le " "je suis heureux" devrait pouvoir accompagner toutes mes secondes" ! (Pour que je sois vraiment heureux?)

(Ça en deviendrait presque fatiguant d'être heureux !)

 

Une question de personnalité , de caractère aussi ..la conscience , oui , je suis d'accord . La valeur que l'on met à telle ou telle situation , l'appréciation de telle ou telle chose ; certaines personnes trouveront chaque jour ou très souvent des raisons d'être heureux , là ou d'autres n'en trouveront que très rarement , voir n'apprécieront pas ..

Il y a 4 heures, Bla-bla-bla a dit :

Peut-on être heureux sans se dire : "je suis heureux" ?

celui qui dort nous semble heureux et il ne le sait pas. On se rend compte après coup qu'à tel moment on a été heureux alors que sur le moment on s'en foutait ? le bonheur serait une idée vague, venant après coup, une impression de réussite pour donner une unité imaginaire à une vie vécue de façon très mélangée (avec notamment de l'euphorie, de la peur, de l'agressivité, de l'amour qui ne sont pas des  sensations forcément agréables ...)

il y a 5 minutes, g.champion a dit :

celui qui dort nous semble heureux et il ne le sait pas. On se rend compte après coup qu'à tel moment on a été heureux alors que sur le moment on s'en foutait ? le bonheur serait une idée vague, venant après coup, une impression de réussite pour donner une unité imaginaire à une vie vécue de façon très mélangée (avec notamment de l'euphorie, de la peur, de l'agressivité, de l'amour qui ne sont pas des  sensations forcément agréables ...)

Voilà des choses qu'il faut dire !

il y a 2 minutes, Bla-bla-bla a dit :

Voilà des choses qu'il faut dire !

j'ajoute ma modeste pierre à l'édifice !

Il y a 6 heures, Bla-bla-bla a dit :

Le bonheur c'est avoir conscience d'être heureux, il me semble. Cette prise de conscience se déroule dans le temps... elle est forcément momentanée, non ?

Non, elle n'est pas forcément momentanée ; ce peut être un état d'esprit, la pleine conscience de ne pas être malheureux en somme - en dépit de certains tracas inévitables au cours de ses journées (dans le cadre du boulot notamment) - se dire que l'on a tout pour être heureux, que l'on fait partie des privilégiés car on a un toit sur sa tête, de la nourriture en suffisance, des personnes dans notre entourage nous aimant ou nous appréciant, etc...

"Une simple quiétude ?" avez-vous demandé ; un état de quiétude oui, c'est cela ; en dépit de l'inévitable inquiétude (en principe éphémère) à des moments donnés.

Il y a 6 heures, Bla-bla-bla a dit :

(...) Avoir conscience d'être heureux, c'est "se le dire". Il y a du cinéma, là ! (De l'auto-cinéma !) De l'autosuggestion, aussi,  c'est une démarche. Un auto-conditionnement...

Bis repetita : un certain état d'esprit associé à une prise de conscience de cet état de fait : je ne suis pas malheureux et j'ai toutes les raisons d'aimer la vie, d'aimer MA vie.

Il y a 6 heures, Bla-bla-bla a dit :

Peut-on être heureux sans se dire : "je suis heureux" ?

Lorsque la souffrance physique (maladie) ou psychique (épreuve existentielle) ne bouleverse pas notre existence, on se pense heureux.

Il y a 6 heures, Bla-bla-bla a dit :

Quand je dors, suis-je heureux ?

Si l'on dort d'un sommeil profond et paisible oui, cela fait partie de l'état de quiétude.

Il y a 6 heures, Bla-bla-bla a dit :

(...) Ça en deviendrait presque fatiguant d'être heureux !

Non, c'est plutôt reposant ; là encore il est question de l'état de quiétude ; ce qui ne sous-entend aucunement que l'on trouve sa vie ennuyeuse, morne.

Il y a 8 heures, Passiflore a dit :

 

Non, elle n'est pas forcément momentanée ; ce peut être un état d'esprit, la pleine conscience de ne pas être malheureux en somme - en dépit de certains tracas inévitables au cours de ses journées (dans le cadre du boulot notamment) - se dire que l'on a tout pour être heureux, que l'on fait partie des privilégiés car on a un toit sur sa tête, de la nourriture en suffisance, des personnes dans notre entourage nous aimant ou nous appréciant, etc...

Un état d'esprit, c'est vrai, un peu durable, mais malgré tout momentané.

Ma mère avait ce mot :

'Il nous manque que la gale pour nous gratter !"

(Une image très philosophique à méditer. sur le désir, le plaisir, l bonheur. C'est pas le tout d'être heureux, encore faut-il avoir souffert, ne l'avoir âs été pour bien le reconnaître...)

"Paix à son âme",  ou plutôt "De bonne mémoire", je l'aimais bien, ma mère...

( Je me souviens au début de mon années de philo. La philo que je découvrais : je paradais un soir devant elle dans la cuisine, en essayant maladroitement de faire danser des concepts tout nouveaux pour moi : elle me regardait d'un air émerveillé...

C'était-y pas du bonheur ça madame ? Et du bonheur encoremaintenant de s'en souvenir ? Fait chier, je suis à deux doigts de pleurer, maintenant !

Des larmes de Joie ! Foi ! Croix! Froid ! Droit ! Poix ! MOI !)

 

"Une simple quiétude ?" avez-vous demandé ; un état de quiétude oui, c'est cela ; en dépit de l'inévitable inquiétude (en principe éphémère) à des moments donnés.

Oui !

 

 

Bis repetita : un certain état d'esprit associé à une prise de conscience de cet état de fait : je ne suis pas malheureux et j'ai toutes les raisons d'aimer la vie, d'aimer MA vie.

Non pas bis répétita ! Je dis :

1) être heureux c'est se le dire

2) "Se le dire" peut être "se mentir à soi-même".

 

 

Lorsque la souffrance physique (maladie) ou psychique (épreuve existentielle) ne bouleverse pas notre existence, on se pense heureux.

Peut-être, mais est-ce que ne pas penser c'est se penser heureux ? On sent frémir comme une contradiction...

 

 

Si l'on dort d'un sommeil profond et paisible oui, cela fait partie de l'état de quiétude.

Il y aurait toujours deux phases de sommeil paraît-il  : le "paradoxal" (agité et avec rêves) et le "profond" -sans rien,  comme une mort- sans doute une quiétude (vu de l'extérieur) , mais aussi une absence (vu de l'intérieur).

 

 

Non, c'est plutôt reposant ; là encore il est question de l'état de quiétude ; ce qui ne sous-entend aucunement que l'on trouve sa vie ennuyeuse, morne.

 

C'est vrai mais c'était juste de l'humour ! Encore que la fatigue psychique ne doit pas se mesurer en calories ni en Joules !

Etre heureux c'est comme bien tomber parce que quand on tombe la plupart du temps c'est en se faisant mal. Etre heureux c'est principalement se sentir sans douleur.

Un état d'esprit, un peu durable mais malgré tout momentané.

Je ne dirai pas momentané mais plutôt entrecoupé, tant il est vrai qu'instants de joie, d'inquiétude, de tracas divers et variés se succèdent (de façon variable selon le chemin de vie de chacun).

C'est pas le tout d'être heureux, encore faut-il avoir souffert, ne l'avoir pas été pour bien le reconnaître...

Probablement qu'on savoure mieux le bonheur après en avoir été privé ; cependant il n'est pas nécessaire d'avoir été rudement éprouvé par la vie pour être pleinement conscient de son état de quiétude, de sa vie somme toute heureuse dans son ensemble.

"Paix à son âme", ou plutôt "de bonne mémoire", je l'aimais bien ma mère...

(Je me souviens au début de mon années de philo. La philo que je découvrais : je paradais un soir devant elle dans la cuisine, en essayant maladroitement de faire danser des concepts tout nouveaux pour moi : elle me regardait d'un air émerveillé...

C'était-y pas du bonheur ça madame ? Et du bonheur encore maintenant de s'en souvenir ? Fait chier, je suis à deux doigts de pleurer, maintenant !

Des larmes de Joie ! Foi ! Croix! Froid ! Droit ! Poix ! MOI !)

Les souvenirs d'enfance (pour ceux qui ont la chance d'en avoir eu une heureuse) contribue en effet à son état de quiétude et à son bonheur d'être en vie et d'avoir eu jusqu'à présent un parcours de vie somme toute pas trop semé d'embûches.

Je dis :

1) être heureux c'est se le dire

2) "Se le dire" peut être "se mentir à soi-même".

Pourquoi serai-ce se mentir à soi-même ? On est juste heureux d'avoir la chance d'avoir tout ce que l'on a, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

est-ce que ne pas penser c'est se penser heureux ? On sent frémir comme une contradiction...

Si on ne pense pas on ne se sent ni heureux ni malheureux puisqu'on ne se pose pas la question.

Etre heureux c'est être chanceux car comme le malheur, le bonheur est involontaire car l'existence est involontaire. Mais il faut compter sur la volonté involontaire qui n'est que même en ayant tous les choix pour faire le bon choix on n'ait pas de choix si ce n'est faire le bon choix.