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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.

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Deremensis

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 11 heures, Annalevine a dit :

@Léna-Postrof 

Il y les autres signes, des signes que vous prenez au monde russe... ce sont ces signes qui me poussent à adopter pour vous un langage poétique.

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
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Il y a 17 heures, Annalevine a dit :

Il est possible que je vois en vous le reflet d’un être qui se tient sur mes terres. 


Si vous pouvez le reflétez c’est que vous savez en capter les rayons et me les offrir.

Si vous  vous animez en moi ce que je vous dirai pourrai vous conduire, selon votre agrément, à devenir autre. 

 

Un fauve blessé...une main tendue...ne seraient-ce pas là les prémisses d'une tentative d'apprivoisement?

Mais chut...plus un bruit...de peur d'interrompre la magie...

J'observe et je me tiens coi. :)

Modifié par Aruna
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Aruna a dit :

Un fauve blessé...une main tendue...ne seraient-ce pas là les prémisses d'une tentative d'apprivoisement?

Mais chut...plus un bruit...de peur d'interrompre la magie...

J'observe et je me tiens coi. :)

Creaci%C3%B3n_de_Ad%C3%A1n.jpg

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 22 minutes, Marzhin a dit :
Creaci%C3%B3n_de_Ad%C3%A1n.jpg

 

Ce tableau pose toute une série de vastes questions philosophique 

Pourquoi cet index tendu qui ne touche rien ?

Que fout Adam à poil ?

Pourquoi Dieu ne connait pas Gilette 3 lames ?

Que faisait Dieu avec des chérubins encore à poil avant de créer le monde ?

Les questions fondamentales sont déja là.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 06/11/2019 à 14:57, 120lola120 a dit :

Coller "Féminisme" dans un titre et placer ça en "Philosophie" ne suffit pas à rendre un sujet intéressant. Lu péniblement les 3 premières pages (en jargon peu compréhensible).

Surprise par le nombre de pages, j'ai "carotté" quelques posts , vu des "effets de plume" pas terribles, quelques effets de manche assez agressifs...de vieilles redites...

Oublier ce faux sujet ... Le droit de ne pas lire comporte des avantages et gagne du temps.

@Deremensis n'est pas française, elle s'en est expliquée. Je tente, des fois qu'elle nous reviendrait. 

C'est vrai que le sujet aurait eu toute sa place en "société".

Ceci dit, Olivia et sa conférence nous change un peu des réflexions des "monuments historiques". 

Il y a 18 heures, Annalevine a dit :

@Léna-Postrof Nous sommes certes hors sujet, mais...

Il y a cette façon d’être qui me séduit : vous êtes toujours dans une relation avec un(e) autre dans vos expositions. Vous existez dans une communauté avec un(e) autre là ou dans notre société chacun se définit par rapport à soi-même avant tout. Relation avec les personnes âgées, relation avec d’autres femmes, votre féminisme m’apparaissant d’abord comme un souci chez vous d’être avec, avec un(e) autre. C’est un fait que je me retrouve ainsi en vous.

Il y les autres signes, des signes que vous prenez au monde russe... ce sont ces signes qui me poussent à adopter pour vous un langage poétique.

Vous ne lâchez rien, vous. Russe ? Pas à ma connaissance.

Je sors mes petites antennes -qui n'ont rien du fauve comme vous le remarquerez- et pense vous capter.

S'il y a une appartenance à la France avec les droits et les devoirs qu'il incombe, si j'aime ma France, Montmartre, ses campagnes, sa gastronomie et ses bonnes gens ; j'ai aussi toujours dans ma musette les sages paroles d'un grand-père ibérico-rital ainsi que les souvenirs d'une grand-mère conteuse non moins ibérique, gaélique et un peu sorcière à ses heures.

Il y a quelques temps, j'ai eu plaisir à retrouver, un conte russe, que vous connaissez peut-être - Vassilia - à travers l'un des ouvrages -Femmes qui courent avec les loups"- de Clarissa Pinkola Estés. C'est un ouvrage que je sirote comme nous pouvions le faire minauds, avec un verre de grenadine.  

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : il explore au moyen des contes, l'archétype de la "Femme sauvage". C. Pinkola Estes est une discipline de Jung. En effet, chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Néanmoins, la société et la culture ont trop souvent muselé cette Femme sauvage afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés (nous recollons au sujet). 

Vassilia fait la rencontre d'une sorcière, qui lui soumet plusieurs tâches. Elle est également guidée par une poupée héritée de sa mère mourante, qui va l'aider dans sa quête. La poupée, tout comme la sorcière, vont la guider, l'amener à révéler la Femme Sauvage qui veillait en elle. La Femme Sauvage peut aussi être représentée par une vieille femme, une louve, un squelette. Elle prend différents noms et formes selon les cultures. Ma grand-mère la dénommait "La que sabe" (et sa mère, sa grand-mère etc... avant cela). Je n'ai pas de fille, par contre j'ai une nièce, à laquelle je transmettrai puisque ma soeurette ne se souvient plus exactement. La "cultura cura", comme il se dit par chez moi.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Whaoo! Je découvre ("re"?, je ne sais plus, sincèrement) ce sujet qui tient un peu le haut du pavé quand même, et j'ai écouté la conférence de cette enseignante-chercheure... 

C'est rafraîchissant. J'ai beaucoup de sympathie pour les gens comme elle qui sont capables de s'extraire des passions humaines pour se concentrer sur les "signes" et l'analyse [la plus objective possible] de l'histoire... 

J'ai lu en diago quelques pages de réactions, je comprends que l'auteure du post ait préféré disparaître. Dommage. 

En tout cas, je vais réfléchir un peu, et j'essaierai de publier quelque chose ici... 

Bien sûr, je suis intéressé: n'est-ce pas une perche tendue à mon "concept d'ipséité"? Mais déjà j'écris le sens... 

(Désolé @Deremensis, mais après tout, si tu n'es pas d'accord, tu peux/pourras le dire n'est-ce pas?)

Car enfin, n'est-ce pas là tout la question? Celle de la reconnaissance de la différence, et non de l'égalité?

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Il y a quelques temps, j'ai eu plaisir à retrouver, un conte russe, que vous connaissez peut-être - Vassilia - à travers l'un des ouvrages -Femmes qui courent avec les loups"- de Clarissa Pinkola Estés. C'est un ouvrage que je sirote comme nous pouvions le faire minauds, avec un verre de grenadine.  

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : il explore au moyen des contes, l'archétype de la "Femme sauvage". C. Pinkola Estes est une discipline de Jung. En effet, chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Néanmoins, la société et la culture ont trop souvent muselé cette Femme sauvage afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés (nous recollons au sujet). 

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : il explore au moyen des contes, l'archétype de la "Femme sauvage". C. Pinkola Estes est une discipline de Jung.

C'est un très bon ouvrage, que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire aussi. J'ai des critiques à adresser à Jung, pas à l'exploitation qu'en a faite Clarissa Pinkola Estes dans Femmes qui courent avec les loups, quoique je ne puisse dire que le livre ait touché la femme sauvage immémoriale en moi !

Modifié par Marzhin
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Léna-Postrof a dit :

 

Vous ne lâchez rien, vous. Russe ? Pas à ma connaissance.

Je sors mes petites antennes -qui n'ont rien du fauve comme vous le remarquerez- et pense vous capter.

S'il y a une appartenance à la France avec les droits et les devoirs qu'il incombe, si j'aime ma France, Montmartre, ses campagnes, sa gastronomie et ses bonnes gens ; j'ai aussi toujours dans ma musette les sages paroles d'un grand-père ibérico-rital ainsi que les souvenirs d'une grand-mère conteuse non moins ibérique, gaélique et un peu sorcière à ses heures.

Il y a quelques temps, j'ai eu plaisir à retrouver, un conte russe, que vous connaissez peut-être - Vassilia - à travers l'un des ouvrages -Femmes qui courent avec les loups"- de Clarissa Pinkola Estés. C'est un ouvrage que je sirote comme nous pouvions le faire minauds, avec un verre de grenadine.  

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : il explore au moyen des contes, l'archétype de la "Femme sauvage". C. Pinkola Estes est une discipline de Jung. En effet, chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Néanmoins, la société et la culture ont trop souvent muselé cette Femme sauvage afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés (nous recollons au sujet). 

Vassilia fait la rencontre d'une sorcière, qui lui soumet plusieurs tâches. Elle est également guidée par une poupée héritée de sa mère mourante, qui va l'aider dans sa quête. La poupée, tout comme la sorcière, vont la guider, l'amener à révéler la Femme Sauvage qui veillait en elle. La Femme Sauvage peut aussi être représentée par une vieille femme, une louve, un squelette. Elle prend différents noms et formes selon les cultures. Ma grand-mère la dénommait "La que sabe" (et sa mère, sa grand-mère etc... avant cela). Je n'ai pas de fille, par contre j'ai une nièce, à laquelle je transmettrai puisque ma soeurette ne se souvient plus exactement. La "cultura cura", comme il se dit par chez moi.

Vous n'êtes pas rien et je ne vous lâche pas tant que vous acceptez que je vous tienne.

Je viens de commander, sur vos indications, qui m'ont convaincue, "Femmes qui courent avec les loups" et "Libérez la femme puissante".

Cette association de mots, la femme puissante, m'intrigue car m'a toujours intriguée ce fait : j'ai toujours associé le mot "puissance" aux femmes. Ce qui signifie que je donne au mot "puissance" un sens inusité, mais ce sens m’échappe. Je reste sur une impression vague que je ne parviens pas à précipiter.

J'aime votre style, je peux nous imaginer à la terrasse d'un café (je choisirai un paysage du pays basque intérieur par exemple), "minaud(e)s", mais réservées.

Transmettez, oui. C''est la transmission qui me tient éveillée, et anime sans cesse mon désir de remonter dans l'histoire. Jusqu'à la femme sauvage ? Oui.

En attendant vous êtes ma sorcière. Cela me rappelle un long poème écrit à ma petite fille, dans lequel les sorcières s'activaient fermement pour réjouir l'enfant. Je n'ai d'ailleurs pas écrit la deuxième partie de ce conte.

Passez une bonne journée, merci pour ces moments que vous m'offrez.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

j'ai toujours associé le mot "puissance" aux femmes. Ce qui signifie que je donne au mot "puissance" un sens inusité

Bien sûr que non : on le retrouve dans tous les mythes, toutes les légendes, et toutes les magies. C'est la raison pour laquelle je suis païen, et que Jung est appréciable. Il nommait cela numen, désolé de décevoir votre féminisme spécieux, au fond soïste.

Modifié par Marzhin
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

Passez une bonne journée, merci pour ces moments que vous m'offrez.

Ça me rappelle cet extra terrestre qui sert avec beaucoup de vigueur la main de son homologue terrien lors d'une rencontre du 3eme type.

Au terme de laquelle, après 15 minutes de bon serrage des mains, l'extra terrestre déclare que son sexe est en fait sa main.

Et de finir par ces paroles

Merci pour ce bon moment que vous m'avez offert.

Je t'ai reconnu Anna de Vénus 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Annalevine a dit :

Vous n'êtes pas rien et je ne vous lâche pas tant que vous acceptez que je vous tienne.

Je viens de commander, sur vos indications, qui m'ont convaincue, "Femmes qui courent avec les loups" et "Libérez la femme puissante".

Cette association de mots, la femme puissante, m'intrigue car m'a toujours intriguée ce fait : j'ai toujours associé le mot "puissance" aux femmes. Ce qui signifie que je donne au mot "puissance" un sens inusité, mais ce sens m’échappe. Je reste sur une impression vague que je ne parviens pas à précipiter.

J'aime votre style, je peux nous imaginer à la terrasse d'un café (je choisirai un paysage du pays basque intérieur par exemple), "minaud(e)s", mais réservées.

Transmettez, oui. C''est la transmission qui me tient éveillée, et anime sans cesse mon désir de remonter dans l'histoire. Jusqu'à la femme sauvage ? Oui.

En attendant vous êtes ma sorcière. Cela me rappelle un long poème écrit à ma petite fille, dans lequel les sorcières s'activaient fermement pour réjouir l'enfant. Je n'ai d'ailleurs pas écrit la deuxième partie de ce conte.

Passez une bonne journée, merci pour ces moments que vous m'offrez.

Nous assimilons souvent la puissance à la force brute, tout comme l'amour à la complétude, comme si nous étions sans l'autre perdus, des indigents (la faute à Platon). Ce sont là de parfaits exemples de lieux communs. 

Le message de Clarissa Pinkola Estes est très positif, inspirant pour les femmes, véritablement bienveillant. Sans en écrire trop, puisque vous avez prévu de lire : elle invite à la connaissance de soi au moyen de cette transmission de savoir, un savoir qui est aussi enfoui en chacune et qui ne demande qu'à se révéler. Avec la connaissance vient la maîtrise. 

"Sans maîtrise, la puissance n'est rien", c'était là le slogan de Pirelli.

Je lirai "Libérez la Femme puissante" par la suite, quand j'en aurai fini avec celui-ci et d'autres, un Chattam, un Ken Follett et la biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Au sujet d'impuissance, l'auteur nous révèle aussi que Marie-Antoinette fut mère plutôt tardivement, pour l'époque. En effet, Louis XVI aurait eu quelques soucis de "frein" -soucis auxquels nous pouvons remédier très rapidement aujourd'hui- l'amenant à renouveler sans cesse, les échecs (toutes les nuits pendants 7 ans). Une intervention tardive à laquelle s'est ajouté un traumatisme. Impuissance conjugale qui alimenta les critiques et les bavardages. Il n'y eut pas une cour plus méchante que Versailles. Jamais Louis XVI ne réussit à se montrer libre, naturel, sûr de lui, ni surtout majestueux. 

L'auteur révèle que Louis XVI avait des passions très viriles, telles que la chasse et le travail physique. Il s'est installé une forge et aujourd'hui encore nous pouvons voir le tour. Ce qui pour lui n'est nullement en conflit avec ce tableau clinique : "Qui ne se sent pas homme en effet aime inconsciemment le paraître, et qui sait sa faiblesse intime fait volontiers étalage de sa force ; lorsque pendant des heures sur son cheval écumant il poursuit le sanglier et galope à travers bois, lorsqu'il épuise ses muscles sur l'enclume, le sentiment d'une vigueur purement physique compense heureusement celui de sa faiblesse cachée : un mauvais serviteur de Vénus est heureux de se donner des airs de Vulcain". 

Une sorcière, si vous voulez. La sorcière est d'ailleurs un symbole fort qu'a emprunté le féminisme. Autrefois, parmi tant d'injustices, de violences, des femmes se sont vues conduites au bûcher, puisqu'elles avaient quelques connaissances, en herboristerie notamment, ou encore parce qu'elles oeuvraient pour des femmes (avortements) et simplement lorsqu'elles survivaient à leurs maris... La sorcière c'est celle qui sait, celle qui survit, "la que sabe". 

Entre filles, nous fréquentons davantage les salons de thé, il est aussi possible d'accompagner avec quelques pâtisseries. Mont-Blanc et pavlova sont mes préférées. D'ailleurs vous pourrez peut-être trancher à l'éternelle question : un ou une pavlova ? 

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Ce sont là de parfaits exemples de lieux communs.

un lieu commun est-il une mauvaise chose ? 

Modifié par g.champion
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

@Léna-Postrof dit juste, à l'instant, @zenalpha. De toutes façons, de manière générale, anciennement, magiciens et sorcières, et autres fonctions assimilables, étaient en fait des personnes de connaissances. Or savoir, c'est pouvoir.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Marzhin a dit :

@Léna-Postrof dit juste, à l'instant, @zenalpha. De toutes façons, de manière générale, anciennement, magiciens et sorcières, et autres fonctions assimilables, étaient en fait des personnes de connaissances. Or savoir, c'est pouvoir.

Je souriais de sa question sur le ou la pavlova.

Mais hormis le fait que @Léna-Postrof est une indécrottable féministe, c'est aussi et surtout quelqun de charmante et intéressante 

Si ça n'avait été déjà fait par @Annalevine, je l'aurais bien draguée par la poésie russe

 

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Nous ne nous cacherons pas qu'il y a des magiciens et sorcières qui, comme d'autres, pratiquent l'esbroufe, et avec d'autant plus de facilité qu'ils ont des connaissances. La connaissance, ce n'est pas seulement comme la confiture (moins on en a, plus on l'étale, n'est-ce pas, comme dit le dicton) mais la connaissance, c'est aussi comme une épée : on s'en sert pour sa petite personne ou à diverses bonnes fins, pour remuer des couteaux dans la plaie ou pour trancher.

C'est ainsi que je disais, bien plus haut sur ce topic, que "le sceptre" n'a pas vocation à finir avili par terre. L'épée de la connaissance est une forme de sceptre ; la crosse du pape - ou de la papesse, arcane numéro II des tarots de Marseille - ou encore le bâton et la baguette magiques, etc. sont des sceptres. Il y a même des sceptres ce qui s'appellent des sceptres - des symboles du pouvoir temporel - qui peuvent servir pour la petite personne ou à diverses bonnes fins : parfois guerrières, prédatrices ou protectrices, mais aussi économiques et sociales, inquisitrices ou libératrices, etc.

Idem de l'or donc, qui est un sceptre, et ainsi de suite, le tout étant de comprendre que "les hommes" ne l'ont pas automatiquement, ni n'ont en tête qu'ils l'auraient automatiquement, ce qui serait phallocratiste en effet ou d'allégations phallocratistes abusives, comme ce que s'entêtent à croire @Annalevine ainsi que diverses malheureux(ses) féministes débordant largement le bon usage du sceptre de leurs militances. Elles et eux aussi, aiment faire joujou avec ...

Mais tout pouvoir, grand ou petit, implique une responsabilité conséquente.

Modifié par Marzhin
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

Nous assimilons souvent la puissance à la force brute, tout comme l'amour à la complétude, comme si nous étions sans l'autre perdus, des indigents (la faute à Platon). Ce sont là de parfaits exemples de lieux communs. 

Le message de Clarissa Pinkola Estes est très positif, inspirant pour les femmes, véritablement bienveillant. Sans en écrire trop, puisque vous avez prévu de lire : elle invite à la connaissance de soi au moyen de cette transmission de savoir, un savoir qui est aussi enfoui en chacune et qui ne demande qu'à se révéler. Avec la connaissance vient la maîtrise. 

"Sans maîtrise, la puissance n'est rien", c'était là le slogan de Pirelli.

Je lirai "Libérez la Femme puissante" par la suite, quand j'en aurai fini avec celui-ci et d'autres, un Chattam, un Ken Follett et la biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Au sujet d'impuissance, l'auteur nous révèle aussi que Marie-Antoinette fut mère plutôt tardivement, pour l'époque. En effet, Louis XVI aurait eu quelques soucis de "frein" -soucis auxquels nous pouvons remédier très rapidement aujourd'hui- l'amenant à renouveler sans cesse, les échecs (toutes les nuits pendants 7 ans). Une intervention tardive à laquelle s'est ajouté un traumatisme. Impuissance conjugale qui alimenta les critiques et les bavardages. Il n'y eut pas une cour plus méchante que Versailles. Jamais Louis XVI ne réussit à se montrer libre, naturel, sûr de lui, ni surtout majestueux. 

L'auteur révèle que Louis XVI avait des passions très viriles, telles que la chasse et le travail physique. Il s'est installé une forge et aujourd'hui encore nous pouvons voir le tour. Ce qui pour lui n'est nullement en conflit avec ce tableau clinique : "Qui ne se sent pas homme en effet aime inconsciemment le paraître, et qui sait sa faiblesse intime fait volontiers étalage de sa force ; lorsque pendant des heures sur son cheval écumant il poursuit le sanglier et galope à travers bois, lorsqu'il épuise ses muscles sur l'enclume, le sentiment d'une vigueur purement physique compense heureusement celui de sa faiblesse cachée : un mauvais serviteur de Vénus est heureux de se donner des airs de Vulcain". 

Une sorcière, si vous voulez. La sorcière est d'ailleurs un symbole fort qu'a emprunté le féminisme. Autrefois, parmi tant d'injustices, de violences, des femmes se sont vues conduites au bûcher, puisqu'elles avaient quelques connaissances, en herboristerie notamment, ou encore parce qu'elles oeuvraient pour des femmes (avortements) et simplement lorsqu'elles survivaient à leurs maris... La sorcière c'est celle qui sait, celle qui survit, "la que sabe". 

Entre filles, nous fréquentons davantage les salons de thé, il est aussi possible d'accompagner avec quelques pâtisseries. Mont-Blanc et pavlova sont mes préférées. D'ailleurs vous pourrez peut-être trancher à l'éternelle question : un ou une pavlova ? 

Quand je prends un nom de femme je deviens autre. Quand je prends un nom d’homme je deviens autre. C’est une constatation, une découverte, ce n’est pas l’effet d’une délibération.

Je ne pourrais pas dialoguer avec vous comme je le fais si je décidais de prendre un nom d’homme. Je ne pourrais même pas dialoguer du tout. Quand je prends un nom d’homme l’enfant advient. Et l’enfant est encore en train de crier même si son cri est désormais silencieux. Ce n’est pas vous le danger ce sont les hommes. Quand je prends un nom de femme ils ne peuvent plus rien contre moi, l’enfant dort dans mes bras, je le protège.

Je ne sais pas à quoi j’assimile la puissance. Il est possible que puissance réfère à puissance créatrice. Il faudra que je réécoute la conférence d’Olivia. 

J’ai bien lu jadis dans les livres d’histoire ce que furent les sorcières. Je ne sais pas ce que sont devenues les sorcières en moi. Elles discutent quelque part, je les protège. 
 

Je repars parfois dans les temps anciens. Je franchis les siècles. Je ne crois pas être revenue plus loin encore que les danses païennes de mes ancêtres quelque part en Sibérie. Je voudrais remonter plus loin. Peut être deviendrai-je la louve. J’ai longtemps penser que j’étais la louve. Mais je ne suis pas encore devenue réellement la louve. La colère m’étreint et je pourrai bien un jour sauter à la gorge du chasseur, et l’égorger en écoutant  les dieux gronder dans les forêts. Je suis restée dangereuse.

Mais je resterai toujours arrêtée devant...lui.  Même si en revoyant son corps have un haut le cœur me saisit. Je veux le vomir mais c’est moi que je vomis. Vous êtes telle que je parviens à écrire. Restez ce que vous êtes, ne vous adaptez pas à moi.

Je vous dirai ce que j’aurai ressenti quand j’aurai lu le livre.

J’ai écrit un jour quelque chose sur le « frein ». C’était un rite dans une tribu perdue dans quelque faubourg d’une ville du tiers monde. L’adolescent se présentait nu. Il bandait. Et le guerrier abaissait d’un coup sec le sabre et tranchait le frein. Alors l’ado devenu tigre s’enfonçait dans les faubourgs, il y répandait le sang.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 11 heures, Annalevine a dit :

Quand je prends un nom de femme je deviens autre. Quand je prends un nom d’homme je deviens autre. C’est une constatation, une découverte, ce n’est pas l’effet d’une délibération.

Je ne pourrais pas dialoguer avec vous comme je le fais si je décidais de prendre un nom d’homme. Je ne pourrais même pas dialoguer du tout. Quand je prends un nom d’homme l’enfant advient. Et l’enfant est encore en train de crier même si son cri est désormais silencieux. Ce n’est pas vous le danger ce sont les hommes. Quand je prends un nom de femme ils ne peuvent plus rien contre moi, l’enfant dort dans mes bras, je le protège.

Je ne sais pas à quoi j’assimile la puissance. Il est possible que puissance réfère à puissance créatrice. Il faudra que je réécoute la conférence d’Olivia. 

J’ai bien lu jadis dans les livres d’histoire ce que furent les sorcières. Je ne sais pas ce que sont devenues les sorcières en moi. Elles discutent quelque part, je les protège. 
 

Je repars parfois dans les temps anciens. Je franchis les siècles. Je ne crois pas être revenue plus loin encore que les danses païennes de mes ancêtres quelque part en Sibérie. Je voudrais remonter plus loin. Peut être deviendrai-je la louve. J’ai longtemps penser que j’étais la louve. Mais je ne suis pas encore devenue réellement la louve. La colère m’étreint et je pourrai bien un jour sauter à la gorge du chasseur, et l’égorger en écoutant  les dieux gronder dans les forêts. Je suis restée dangereuse.

Mais je resterai toujours arrêtée devant...lui.  Même si en revoyant son corps have un haut le cœur me saisit. Je veux le vomir mais c’est moi que je vomis. Vous êtes telle que je parviens à écrire. Restez ce que vous êtes, ne vous adaptez pas à moi.

Je vous dirai ce que j’aurai ressenti quand j’aurai lu le livre.

J’ai écrit un jour quelque chose sur le « frein ». C’était un rite dans une tribu perdue dans quelque faubourg d’une ville du tiers monde. L’adolescent se présentait nu. Il bandait. Et le guerrier abaissait d’un coup sec le sabre et tranchait le frein. Alors l’ado devenu tigre s’enfonçait dans les faubourgs, il y répandait le sang.

Bon.

J'avais mis un truc ironique ici.

Puis finalement, pourquoi pas vous prendre sous toutes vos facettes et facéties de tous ces masques.

Quand je dis vous prendre, j'entends vous comprendre.

Autant que faire se peut

Ne soyez pas prisonnière de vos masques ou portez les pour etre vous même peut-être 

J'essaye une auto régulation, voyez qu'on peut tenter de changer 

 

 

Modifié par zenalpha
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Je vous prie d'entendre à quel point je suis désolé @Annalevine, et pas que vous, mais vraiment toutes celles qui pourraient se sentir concernées, et je songe aussi à @Léna-Postrof, son fantasme que je l'aurais sollicitée par deux fois à me lire, plus tôt (comme s'il se serait alors agi déjà d'un harcèlement sexuel, inconsciente du lieu dans lequel nous écrivons, à savoir le jeu des réponses et des chassés-croisés forumesques, dont c'est le principe) et qui s'effara que pour elle, ma lecture serait masochiste et soûlante.

Je suis désolé auprès de toutes celles avant tout, mais aussi tous ceux, dans la mesure où ils auraient épousé la cause d'un ou de plusieurs féminisme(s) sous les auspices que je vais énoncer bientôt. En effet, je ne suis pas une personne ... je ne suis pas homme ... à m'effrayer des choses, bien que je connaisse la peur comme tout le monde, et que je l'aime comme la gardienne de ma vigilance. Mais mon grand-père gendarme m'a enseigné qu'ils sont fous, ceux qui n'ont pas peur, car ce sont des téméraires, et qu'il n'y a pas de véritable courage dans la témérité sans peur, car le courage surmonte la peur en vigilance. C'était un homme doux, contre tout cliché d'exercice d'une fonction guerrière, du moins sécuritaire (mais il est de ceux qui furent médaillés comme des héros de guerre, pour des raisons dont il s'affligeait non sans fierté quant à la reconnaissance étatique : des sentiments dont jouirait tout(e) un(e) chacun(e), y compris militaire puisque le métier s'est ouvert aux femmes - je pense au GIGN, pour rester dans les cordes de la gendarmerie. Bref.)

Ce que je veux dire, c'est que je suis désolé de ne pas avoir compris à quel point l'effroi animait encore-toujours les militant(e)s féministes dont je parle - car il est des féminismes hors effroi. Je ne saurais dire dans quelle proportion mais fatalement, en partie par tempéraments psychotiques ordinaires (comme cela arrive dans toutes les tendances de la société), en partie à cause de réflexes de docilité assimilés devant les hommes (du moins, par certaines lignées de femmes, comme des caractères se transmettent psychogénérationnellement dans toutes les tendances de la société), eh bien, en partie pour ceci en partie pour cela, il appert de toute évidence que des féministes mettent en œuvre des réactions paniques forclusives, face au masculin, et je dis sans complexe le viril lui-même dans son être.

Et pourtant, des masculinités et virilités intégratives des féminismes, c'est-à-dire pour commencer de l'égalité sociojuridique, puis ensuite l'éthique des sexes (et j'entends cette éthique à la Spinoza, tout précisément dans son Éthique) il y en a. Faut-il que je précise que j'en suis ? ... Mais c'est sans importance dans l'immédiat. Dans l'immédiat, ce qu'il importe de dire, c'est que "la question du sceptre" que l'on devine même dans les jeux de masque d'Annalevine, c'est-à-dire la question du pouvoir, est une question essentielle, qui en vérité échappe à la question des sexes, encore qu'elle vienne s'en mêler. Mais ce n'est qu'en les démêlant, qu'on accède à leurs essences propres, et après avoir cité l'arcane II du tarot de Marseille - la papesse - il faut évidemment citer l'arcane III - l'impératrice. De quoi nous effrayerions-nous ?

Celui ou celle qui s'imagine détenir automatiquement le pouvoir, voire qui le détient automatiquement selon certains préceptes sociaux, peut certes se sentir rassuré(e) de le détenir, quelque part. Et pourtant, comme le relevait Bourdieu dans la Domination masculine, c'est quelque chose aussi qui effraie, d'avoir à se conformer aux exigences de la détention du pouvoir. Ajoutons que le patriarcat n'a jamais empêché que des femmes tiennent les rennes diversement. Enfin, comme je le disais précédemment gentiment, tout pouvoir, grand ou petit, implique une responsabilité conséquente. Il faut assurer, que l'on soit homme ou femme, les pouvoirs dont on dispose. Voilà alors la question proprement éthique, éthique des sexes où viennent se confondre sexe et pouvoir. Affaires de dosages sociaux, de permissions sociales de détention, etc.

Mais enfin, le pouvoir effraie, "le sceptre" effraie - c'est aussi pour cela que l'on joue de masques alors, - mais surtout le pouvoir est tout particulièrement effrayant dans les conditions morales (moeurs publiques édictant le bien et le mal pour telle société) ... le pouvoir est tout particulièrement effrayant dans les conditions morales intra-occidentales, à mon avis à cause de l'unithéisme, en l'occurrence chrétien, mais on ne peut pas dire que l'islamisme soit en reste, le judaïsme demeurant quelque peu à part sur ce coup, qu'il impulsa pourtant (en fait, je pense que tout ceci lui échappe, inconscient de soi-même, bien qu'il le porte avec lui et le diffuse).

Dans l'idée, tout commence avec le livre de Job : le dieu unique absolu, se laisse tenter par un pari avec son adversaire malin, dans le monde spirituel. Le Malin parviendrait à corrompre le bon et riche Job de sa foi en l’Éternel - "à lui la puissance et la gloire pour les siècles des siècles", lui et lui seul, selon l'unithéisme (déjà, les humains se coupent du pouvoir en l'abandonnant effroyablement au dieu et son diable). Dans le libre de Job, Job perd tout : femmes, enfants, richesses, santé. Mais le Malin est obligé de reconnaître sa défaite, Job s'en remettant toujours à l’Éternel, ce confiant et omnipotent fripon. Eh bien, cette dynamique - "ce que Dieu donne, Dieu le reprend" est exacerbée dans la soumission chrétienne, et il est effroyable d'avoir ainsi à se soumettre à pareille loterie spirituelle.
Le dieu est littéralement un malin, et le malin divin, et dans leur dialectique se déploie une paranoïdie se châtrant soi-même du pouvoir. Or, étant donné que les femmes sont invitées à se soumettre encore plus par saint Paul - la femme est comme la croyante de son époux christique assimilé, dans la théologie, - il se trouve que les militant(e)s féministes aujourd'hui héritent de tout ce lourd passif, qui fatalement prend des proportions insoupçonnées chez les tempéraments psychotiques ordinaires.
Derrière cela, ajoutons que l'islamisme est plus conciliant en cas de divorce pour les femmes, mais c'est bien tout, la parole d'un homme valant deux fois celle d'une femme, etc. Reste qu'on voit bien que même dans le christianisme, avec le début de ce topic, des aménagements médiévaux eurent lieu pour les femmes, même s'il s'agissait d'exigences procréatrices, et la chrétienté a connu ses femmes bien placées aussi - plus que l'aire sémitique, d'ailleurs.
Comme on voit je parlais de théologie, mais dans les cultures localement cela a pu se traduire diversement, comme par exemple encore, pour prendre un exemple d'actualité, le port du voile qui n'est ni inscrit dans le Coran, ni obligé dans un hadith, ni répandu dans toutes les contrées islamiques. Tout simplement c'était courant d'en porter en Arabie avant Mahomet déjà, à cause du désert, mais aussi notamment pour les prostituées babyloniennes (érotisme à la Shéhérazade) ou pour la sécurité caravanière (d'éventuels assaillants étant obligés de se rapprocher pour savoir si la femme qu'ils enlèvent leur plairait, facilitant la défense au combat rapproché en augmentant le danger pour lui, une femme pouvant aussi bien manier la dague au dernier moment). Mais revenons à nos moutons.

Aujourd'hui, des militant(e)s donc, à cause de nos mentalités, et indépendamment des aménagements sociojuridiques déjà en place ainsi que la réflexion sur l'éthique des sexes déjà bien engagée, en plus de subir effectivement certains réflexes accoutumés s'exprimant encore réellement plus ou moins selon les milieux, eh bien, ces militant(e)s eux-mêmes véhiculent un effroi aveugle, une peur panique, en partie héritée, en partie par tempérament psychotique ordinaire, et s'écharnent en écharnant autrui : ils craignent toute espèce de pouvoir, follement associé au masculin et viril par eux-mêmes de façon automatique. Autant dire qu'ils sont dans la contradiction, et n'en finiront jamais de militer à ce compte, puisque c'est de leur folie que de perpétrer pareille association masculin-pouvoir inconsciente. Et quand on sait que les militant(e)s, comme tout groupe social, se créent des représentations mentales propres au milieu, autant vous dire que ce sont ces féminismes-là qui inventent et continuent relativement le phénomène qu'ils combattent : devraient-ils se supprimer ? ...

C'est tout naturel qu'on les entende, avec la liberté d'expression de nos démocraties libérales.

 

 

Il y a 17 heures, g.champion a dit :

un lieu commun est-il une mauvaise chose ? 

De toute évidence, les féminismes escomptent remplacer des lieux communs par d'autres car, comme son nom l'indique, le lieu commun permet de se retrouver communément, de vivre ensemble.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Très beau texte qu'on sois ok ou pas

L'aspect paranoïde chatrant me désolant autant que la peur pas nique, l'un étant à bien y réfléchir la conséquence de l'autre.

Il y a la bonne feministe, la bonne femme, la femme bonne, la bonne qui est une femme, la boniche, la beaux nichons, ...

Dur de se situer dans le spectre des fantasmes masculins 

La feministe me doit son existence 

Car si l'homme a besoin d'une mère et femme pour exister, la féministe n'existerait pas son homme et image paternelle puisque c'est son grand point de repère, re...père.

Ce sont nos filles, prenons en grand soin.

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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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L'erreur est de croire à l'indépendance sexuelle, elle n'existe pas, en dehors des biotechnologies PMA + utérus artificiel à l'étude, mais ce n'est plus du féminisme que cela : c'est du transhumanisme. Pourquoi pas ? c'est parfaitement possible en démocratie libérale, et cela demanderait d'autres débats.

Seulement ne mélangeons pas tout, en l'occurrence du féminisme et du transhumanisme : chaque démarche son domaine, or le transhumanisme, comme disait @elbaid plus haut en confondant avec le féminisme (et que je m'amusais à illustrer avec un imbroglio d'escargots) conduit à sortir de la sexualité. Au féminisme, l'égalisation sociojuridique démocratique libérale des conditions sexuelles, ainsi qu'une réflexion sur l'éthique des sexes qui, comme l'indique le mot sexe, implique la section, la sexuation, donc dans l'espèce humaine : la femme et l'homme.

Qui certes peuvent jouer de sensualités homopartenariales parfois, que cela n'ôte rien à la sexuation HF, même si on appelle toutes les sensualités possibles sexualité au sens très large depuis Freud (homosexualité, en l'occurrence). D'ailleurs, n'avez-vous jamais remarqué que ce sont les transsexuel(le)s, qui marquent le plus les "clichés de genre" pourtant dénoncés par certain(e)s féministes, dans leurs démarches ? ... C'est très curieux, ce besoin de marquer le genre même à travers des clichés de genre, socialement reconnu quant ce sont des trans qui l'expriment, alors qu'autrement on se fait dézinguer pour néopatriarcal et phallocratique.

Cette curiosité témoigne parfaitement bien, du fait qu'on associe automatiquement masculin et pouvoir, quand on est un(e) tel(le) militant(e), alors que justement c'est l'inverse qu'il faudrait faire. En attendant, en s'effraie juste du pouvoir en général, et du masculin en particulier auquel on l'associe automatiquement, de sorte que les hommes ne doivent pas moufter sur cette question des clichés de genre, alors que les trans peuvent s'y adonner.

Dans la veine des contradictions, dans la mesure où le pouvoir est essentiellement associé "aux Occidentaux" à cause qu'ils sont historiquement, bon gré mal gré, acteurs ou spectateurs du phénomène, les principaux colons de l'époque récente et contemporaine (à travers le temps et l'espace, tous les peuples de la Terre se sont fait la guerre jusqu'à se coloniser les uns les autres) ... eh bien, "les Occidentaux" (qui n'existent pas plus comme un tout unifié que "les femmes", rappelons aussi qu'il y a parmi eux "des Occidentales" ... ) ... eh bien, "les Occidentaux" sont automatiquement associés au pouvoir, qu'ils l'aient ou pas, en comparaison "des hommes non-occidentaux" (qui eux-mêmes, a fortiori, constituent un ensemble hétérogène).

Tout cela ne fait pas sens, et il faut que spontanément le pouvoir ne soit associé à aucun sexe ni aucune géolocalisation, quand on prend en compte une personne. Ce sont tous ces préjugés-là, aussi, qu'il faut combattre. Pour au final, n'enregistrer que les places de chacun(e), avec plus ou moins de pouvoir selon dynamique situationnelle et intentionnelle en cours. Du moins, si l'on est authentiquement féministe à mon avis - le reste débordant du seul cadre de l'égalisation sociojuridique des conditions en démocratie libérale, ainsi que de la réflexion sur l'éthique des sexes, pour des questions de profit néosexiste voire néoraciste (le rejet systématique de l'homme occidental sur la base du préjugé qu'il aurait le pouvoir automatiquement), transhumaniste (PMA, utérus artificiel), ou les deux cumulés (néo-"féminisme").

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