Pourquoi déteste-t-on les blondes?*

Non, Slate ne déteste pas les blondes. Notre série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés les plus courants pour les expliquer et les démonter.

Beaufs, fonctionnaires, punks à chien… Retrouvez chaque semaine la déconstruction d'un nouveau stéréotype.

http://www.slate.fr/story/160699/pourquoi-deteste-blondes-stereotypes

tout n’était pourtant pas si mal parti. «La blondeur, dans notre civilisation judéo-chrétienne, a d’abord été un signe d’innocence et de pureté», fait remarquer l’historienne du cinéma spécialiste du genre Geneviève Sellier.

La Blonde avec un grand b, ce fut longtemps la Vierge Marie. L’iconographie en atteste. «Dans la peinture italienne du Trecento et du Quattrocento, à Sienne comme à Florence, Marie apparaît […] bien souvent comme une jeune fille aux traits délicats, dotée d’une rayonnante chevelure blonde, parfois recouverte pudiquement d’un voile», relate Marie-Camille Bouchindomme, enseignante en esthétique de l’image à la Sorbonne-Nouvelle, dans l’ouvrage collectif qu’elle a co-dirigé, Blondes mythiques: représentations de la blondeur dans les arts.

Cette candeur de la blondeur est renforcée par le lien entre cheveux couleur des blés et enfance. Si l'on utilise l’expression «chères têtes blondes», ce n’est pas sans raison. «Les cellules qui fabriquent la mélanine, chez la plupart des enfants, ne sont pas opérationnelles. Elles s'activent avec l'âge, souvent à l'adolescence», peut-on lire sur le site de L’Express, dans un long article de 2003 consacré aux blondes.

La blondeur devient un signe, chez les femmes, de délicatesse et de vulnérabilité. La Blonde est alors la femme-enfant que le mâle protecteur et viril –et charmant– se doit de protéger. «Dans les imaginaires, la femme est blonde, fragile, mince, élancée, tandis que l’homme est brun de poils, courageux et robuste; la blondeur conforte la virilité», appuie Marlène Coulomb-Gully.

Pas question de surjouer un signe déjà perçu comme l’incarnation de la féminité. «On est là au cœur de la misogynie structurelle de la société patriarcale, de la domination et de l’aliénation qu’elle engendre: même les atouts des femmes ne peuvent devenir des capacités d’agir, récapitule Geneviève Sellier. Il faut rester désirable mais en même temps, il ne faut pas que ça se voie.»

Comme un écho des premières –sulfureuses– décolorations, qui, note l’article de L’Express paru à l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Joanna Pitman, étaient tendance «chez les hétaïres, à la fois courtisanes, intellectuelles et prêtresses d’Aphrodite».

C’est là que le sexisme qui fonde le dédain envers la Blonde se pare de racisme et de mépris de classe: derrière la blonde, c’est aussi la «fausse blonde» que l’on critique, à savoir la femme pauvre et/ou racisée.

«Les blondes sont indissociables du blanc, de l’histoire “white-dominated” [dominée par les Blancs, ndlr]», glisse Marlène Coulomb-Gully. Elles représentent le modèle de LA femme, comme s’il n’en existait qu’une sorte, occultant les autres couleurs de cheveux et de peau.

Au fond, ce dédain envers les blondes renvoie l’idée que chacune doit rester à sa place –et les vaches seront bien gardées. Pas de transfuge de genre, de classe, ni de race. Il serait peut-être temps de se rendre compte que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.

Je préfère les blondes plutôt que les brunes.

Mais surtout les blondes naïves. Parce que ce sont les seules avec qui tu risques d'avoir quelque chose. 

Je comprends pourquoi il y a tant de port du tchador.

Qu'est ce que c'est encore que cet article de m....... rédigé par une nana qui ne doit pas avoir grand chose à faire de sa vie ? Qui déteste les blondes ? C'est la première fois que j'entends ça !

J'ai rien contre les blondes, ni les blonds d'ailleurs. Mais question attirance, je préfère de loin les bruns aux blonds.

il y a 1 minute, pila a dit :

Qu'est ce que c'est encore que cet article de m....... rédigé par une nana qui ne doit pas avoir grand chose à faire de sa vie ? Qui déteste les blondes ? C'est la première fois que j'entends ça !

C'est une série d'article de slate c'est plus sur les cliché contre t'elle ou t'elle personne pas de la pure détestation  

il y a 1 minute, Fuck Them All a dit :

J'ai rien contre les blondes, ni les blonds d'ailleurs. Mais question attirance, je préfère de loin les bruns au blonds.

C'est d'un banal...

il y a 15 minutes, pila a dit :

Qu'est ce que c'est encore que cet article de m....... rédigé par une nana qui ne doit pas avoir grand chose à faire de sa vie ? Qui déteste les blondes ? C'est la première fois que j'entends ça !

Entièrement d'accord. Vive les blondes!

il y a 10 minutes, Condorcet a dit :

C'est d'un banal...

Ben oui mais les goûts, et les couleurs ont choisi pas ! 

bonsoir

brunes , blondes ou autres couleurs , toutes les femmes sont belle quand on les regarde avec les yeux du coeur .

bonne soirée

Il y a 1 heure, miscookiyou a dit :

Non, Slate ne déteste pas les blondes. Notre série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés les plus courants pour les expliquer et les démonter.

Beaufs, fonctionnaires, punks à chien… Retrouvez chaque semaine la déconstruction d'un nouveau stéréotype.

http://www.slate.fr/story/160699/pourquoi-deteste-blondes-stereotypes

tout n’était pourtant pas si mal parti. «La blondeur, dans notre civilisation judéo-chrétienne, a d’abord été un signe d’innocence et de pureté», fait remarquer l’historienne du cinéma spécialiste du genre Geneviève Sellier.

La Blonde avec un grand b, ce fut longtemps la Vierge Marie. L’iconographie en atteste. «Dans la peinture italienne du Trecento et du Quattrocento, à Sienne comme à Florence, Marie apparaît […] bien souvent comme une jeune fille aux traits délicats, dotée d’une rayonnante chevelure blonde, parfois recouverte pudiquement d’un voile», relate Marie-Camille Bouchindomme, enseignante en esthétique de l’image à la Sorbonne-Nouvelle, dans l’ouvrage collectif qu’elle a co-dirigé, Blondes mythiques: représentations de la blondeur dans les arts.

Cette candeur de la blondeur est renforcée par le lien entre cheveux couleur des blés et enfance. Si l'on utilise l’expression «chères têtes blondes», ce n’est pas sans raison. «Les cellules qui fabriquent la mélanine, chez la plupart des enfants, ne sont pas opérationnelles. Elles s'activent avec l'âge, souvent à l'adolescence», peut-on lire sur le site de L’Express, dans un long article de 2003 consacré aux blondes.

La blondeur devient un signe, chez les femmes, de délicatesse et de vulnérabilité. La Blonde est alors la femme-enfant que le mâle protecteur et viril –et charmant– se doit de protéger. «Dans les imaginaires, la femme est blonde, fragile, mince, élancée, tandis que l’homme est brun de poils, courageux et robuste; la blondeur conforte la virilité», appuie Marlène Coulomb-Gully.

 

Pas question de surjouer un signe déjà perçu comme l’incarnation de la féminité. «On est là au cœur de la misogynie structurelle de la société patriarcale, de la domination et de l’aliénation qu’elle engendre: même les atouts des femmes ne peuvent devenir des capacités d’agir, récapitule Geneviève Sellier. Il faut rester désirable mais en même temps, il ne faut pas que ça se voie.»

Comme un écho des premières –sulfureuses– décolorations, qui, note l’article de L’Express paru à l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Joanna Pitman, étaient tendance «chez les hétaïres, à la fois courtisanes, intellectuelles et prêtresses d’Aphrodite».

C’est là que le sexisme qui fonde le dédain envers la Blonde se pare de racisme et de mépris de classe: derrière la blonde, c’est aussi la «fausse blonde» que l’on critique, à savoir la femme pauvre et/ou racisée.

«Les blondes sont indissociables du blanc, de l’histoire “white-dominated” [dominée par les Blancs, ndlr]», glisse Marlène Coulomb-Gully. Elles représentent le modèle de LA femme, comme s’il n’en existait qu’une sorte, occultant les autres couleurs de cheveux et de peau.

Au fond, ce dédain envers les blondes renvoie l’idée que chacune doit rester à sa place –et les vaches seront bien gardées. Pas de transfuge de genre, de classe, ni de race. Il serait peut-être temps de se rendre compte que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.

Les blondes, à là là, à la là , pfffffffffff

Comment on appelle une femme dans la belle province ? Quelle soit brune, quelle soit châtain, qu'elle soit rousse, qu'elle soit blonde, une femme se dit une blonde.

La chanson au près de ma blonde, qu'il fait bon dormir, ne signifie ni plus ni moins que c'est auprès de sa compagne.

Bon alors il faut savoir aussi pourquoi dans le nouveau monde, dans la belle province on dit d'une femme qu'elle est blonde. Ceci est du par ce qu'au XVIe, XVIIe, XVIIIe siècle les colons européens qui allaient dans la nouvelle France, était originaire de la cote ouest de la France, de la Vendée, de la Bretagne, de la Normandie, et de la Picardie, toute ces populations étaient surtout clair, le blond dominai très largement. Faut pour cela s’intéresser un minimum à l'histoire de la colonisation et des mouvement de populations d'alors, tout comme aux constructions du langage.

Après bien en France c'est devenu à la fin du XXe siécle une expressions absolument misogyne, contre toute les femmes, puis après certaines contestations exemple:

Ce c'est adressé alors aux blondes.

Citation

Comment on appelle une femme dans la belle province ? Quelle soit brune, quelle soit châtain, qu'elle soit rousse, qu'elle soit blonde, une femme se dit une blonde.

En fait, ce ne sont pas les femmes qu'on appelle "blonde" mais les amoureuses. Ma blonde, mon chum, pour un gars. Par contre, un ou une chum est aussi un-e ami-e. 

Citation

D’où vient l’expression québécoise «ma blonde»? Vraisemblablement de... France. Peut-être de la Vendée, où serait née la chanson Auprès de ma blonde. Il n’est pas assuré que cette ritournelle du 18e siècle soit à l’origine de cette façon de désigner «sa petite amie». Mais l’expression, disparue du vocabulaire hexagonal, fut exportée de la France au Québec, où elle survit.

 

Effectivement, il semblerait que cette expression vienne de la chanson. Voilà! ^^