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Pitié-Salpêtrière attaque ?

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Invité soloandsolo

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ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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"Les autorités parlent d'une attaque délibérée, quand les soignants décrivent un incident de moins de 5 minutes. Des manifestants disent avoir voulu fuir les gaz.

 

De toutes les images de la journée du 1er-Mai 2019, c'est incontestablement l'intrusion à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris qui fait le plus réagir.  

Peu après 16 heures, mercredi, alors que les tensions redoublent entre "radicaux" et forces de l'ordre et que le cortège est séparé entre la place d'Italie et le boulevard de l'Hôpital, plongés sous les gaz lacrymogènes, la directrice de La Pitié-Salpêtrière est informée d'une tentative d'intrusion dans l'établissement. "Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital", a témoigné Marie-Anne Ruder sur France inter.  

Une enquête a été ouverte ce jeudi par le parquet de Paris. Une trentaine de personnes ont été placées en garde à vue, le ministre de l'Intérieur a parlé "d'attaque", la ministre de la Santé a jugé qu'il était "inqualifiable" de s'en prendre à un hôpital. Mais de nombreux témoignages mettent en doute la version des autorités. L'Express fait le point sur les différentes versions des événements. 

Une "attaque" et une "agression des soignants" pour Castaner

Dans la soirée de mercredi, quelques heures après les faits, le ministre de l'Intérieur a déploré l'"attaque" de l'hôpital. "On a agressé son personnel soignant", écrit le ministre sur Twitter.

"Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l'ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation", a également affirmé Christophe Castaner devant la presse.  

Les manifestants ont tenté d'entrer dans les locaux "de façon volontaire", a encore affirmé la ministre de la Santé Agnès Buzyn ce jeudi matin.  

 

Une "catastrophe" évitée pour la direction de l'hôpital

Les dénonciations des ministres s'appuient en partie sur la version de la direction de l'hôpital. Selon la directrice de La Pitié Salpêtrière, les manifestants qui ont pénétré dans l'enceinte de l'établissement - qui fait plusieurs hectares - étaient des gilets jaunes et des individus au visage dissimulé. Elle décrit des "gestes violents et menaçants" qui l'ont poussée à appeler les services de police. 

Puis des dizaines de personnes "se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale", qui accueille des "patients particulièrement vulnérables", a déclaré le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, sur BFMTV

Sur la foi d'images de vidéosurveillance "absolument édifiantes" et qui seront transmises aux enquêteurs, il a décrit la tentative d'intrusion "alors que s'interposaient des infirmières, un interne (...) qui tenaient la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant 'attention, ici il y a des patients'". 

Ce jeudi, sur Franceinfo, il a affirmé : "On est passés au bord de la catastrophe". Au sein de ce service de réanimation, il y a des "patients intubés, ventilés, extrêmement sensibles", a souligné Martin Hirsch, d'après qui "il ne pouvait pas y avoir de méprise" de la part des manifestants.  

 

  • "Pas d'intrusion" selon les soignants présents

Les soignants présents au moment des faits sont cependant moins catastrophistes. Le Pr Mathieu Raux, de permanence au moment des faits, a confirmé sur BFMTV qu'une "vingtaine de manifestants ont essayé de pénétrer dans le service de réanimation par l'issue de secours. Alors même que du personnel était de l'autre côté en train de leur faire le signe de ne pas le faire".  

Un interne a également raconté sur France inter que plusieurs soignants avaient bloqué la porte de l'issue de secours alors que les manifestants poussaient pour l'ouvrir. "Ces gens essayaient de forcer la porte", a-t-il affirmé. "Ils criaient 'ouvrez la porte' et nous on criait 'on ne peut pas, c'est un service de réanimation'. C'était bizarre comme sensation, mais c'est revenu à la normale quand sont arrivées les forces de police. Ça a duré moins de cinq minutes", a-t-il détaillé. Les forces de l'ordre sont en effet arrivées après "une dizaine de minutes" et ont délogé les intrus, selon la directrice de l'hôpital. 

Contrairement à ce qu'affirme le directeur de l'AP-HP, certains soignants assurent cependant que les intrus ne pouvaient pas savoir où ils étaient au moment où ils ont tenté d'entrer. "Vous arrivez par un portail, vous ne savez pas à quel service vous avez affaire. Comment savoir que c'était une réanimation derrière les portes vitrées ?", a témoigné une aide-soignante du service de réanimation Gwenaëlle Bellocq sur BFMTV. 

"Il n'y a pas eu d'intrusion [dans les bâtiments]", a de son côté un soignant sur BFMTV, qui affirme également que "l'intervention [des forces de l'ordre] s'est passée dans le calme".

 Agnès Buzyn a confirmé ce jeudi que les forces de l'ordre étaient "intervenues de façon extrêmement calme" et que les manifestants étaient "descendus de la passerelle [d'accès au service de réanimation] sans aucune violence".  

"L'équipe n'est pas du tout choquée, il n'y a pas de réel traumatisme", a ajouté le soignant sur BFMTV. Le Dr Gérald Kierkzek, médecin urgentiste, a aussi appelé à la prudence sur LCI ce jeudi, insistant sur le fait que "les patients n'ont pas été mis en danger".

Par ailleurs, un médecin a affirmé que des dégradations auraient été commises dans un autre service, mais Martin Hirsch n'a pas confirmé, et la ministre de la Santé a assuré ce jeudi qu'il n'y avait "pas de preuve de vandalisme". 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-pitie-salpetriere-le-gouvernement-et-la-direction-dramatisent-des-soignants-temporisent_2075918.html

Le Mea culpa de MMrs Castaner et Hirch arrivera-t-il un jour ?

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 4 minutes, soloandsolo a dit :

Cela fait déjà un petit moment que nous ne sommes plus dans une problématique politique rationnelle et ce phénomène ne fait que s'amplifier. Là sur ce fait précis de l'écart de Castaner une démission logique habituellement réglerait l'état crisique qui en découle, ce qui n'est plus le cas, qu'il démissionne ou pas il n'y a plus rien qui fasse solution tant nous sommes rentrés dans une logique d'impasse lié à la personnalité du président, c'est presque un vent de folie douce qui souffle sur fond de débandade générale du côté de ce qui était censé être porteur dans le rassemblement LRM.

 

La solution serait les urnes....

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Doïna Membre+ 19 335 messages
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Difficile de s'y retrouver parmi toutes les versions diffusées par les médias, mais il semblerait que Castaner ait volontairement exagéré ce qui n'était qu'une intrusion de manifestants fuyant la police et les gaz lacrymos et non pas une attaque. Perso je ne suis pas adepte du complot, néanmoins je pense que Castaner a menti, et même que l'on nous ment régulièrement sur le nombre de manifestants. Pour preuve il suffit qu'un organisme indépendant (Occurrence) fasse le comptage pour arriver presque au double des chiffres du ministère de l'intérieur. D'ailleurs, si les manifestants avaient été réellement agressifs, ce ne sont pas les quatre internes derrière la porte qui auraient pu les contenir.

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Invité soloandsolo
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il y a 13 minutes, Doïna a dit :

Difficile de s'y retrouver parmi toutes les versions diffusées par les médias, mais il semblerait que Castaner ait volontairement exagéré ce qui n'était qu'une intrusion de manifestants fuyant la police et les gaz lacrymos et non pas une attaque. Perso je ne suis pas adepte du complot, néanmoins je pense que Castaner a menti, et même que l'on nous ment régulièrement sur le nombre de manifestants. Pour preuve il suffit qu'un organisme indépendant (Occurrence) fasse le comptage pour arriver presque au double des chiffres du ministère de l'intérieur. D'ailleurs, si les manifestants avaient été réellement agressifs, ce ne sont pas les quatre internes derrière la porte qui auraient pu les contenir.

Le récit de ce qui c'est passé est relativement constant dans toutes les versions qu'elles soient au conditionnelles ou plus affirmées. un groupe de manifestants acculés a fait une intrusion avec une effraction de portail pour trouver un refuge hors zone gazée (les gaz sans protection poussent à fuir, ils sont fait pour ça, fuir à la condition que la police ait laissé un espace de dégagement). Castaner sans prendre de recul a jugé bon de faire le buzz en tweet (l'endroit où on écrit de petites phrases avant de penser) et aujourd'hui c'est le grand pataquès LRM, comme d'habitude.

Modifié par soloandsolo
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tout est bon pour ce gugus pour démolir les gilets jaune, et ramener tout a son niveau

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kinobunika joy Membre 4 505 messages
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Bonjour,

C.Castaner a retiré le mot "attaque" qu'il a remplacé par "intrusion violente" ceux qui demandaient sa démission la demandent toujours, mais ils sont contents, d'ailleurs il a bien fait de retirer ce mot "attaque" il s'est évité le dépot d'une plainte que G.Legay, qui en dépose après tout le monde, aurait pu déposer contre lui pour utilisation non autorisée du nom de son "Club".

Ceci dit on parle beaucoup de la Salle Pétrière mais dans ce malheureux quartier du 13è, il est très peu question du fait que l'école primaire de la rue Fagon se soit retrouvée prise pour cible et que la gardienne dit avoir eu peur pour sa vie.

Que le commissariat de police de ce quartier se soit trouvé pris d'assaut ne choque personne.

En ce qui concerne la salle Pétrière "on fait dire" au Professeur Raux du service réa. qui a constaté 2 heures après le départ des manifestants la perte de l'ensemble du matériel informatique dans le service de chirurgie digestive + des dégradations dans la salle de staff du même service que:

"à ce stade aucun lien ne peut être fait avec l'intrusion des manifestants"...ben voyons on nous prend vraiment pour des "snoc"

je n'arrive pas à me persuader qu' il s'agit d' une rebellion de malades en réa. mécontents du service d'étage....

Enfin dans tout ça  ce qui me plait le plus c'est d'apprendre que les GJ, BB et autres se sont trouvés dans l'obligation de forcer une grille des grilles de la S.P  pour  y pénétrer  car ils étaient incommodés, asphyxiés, par les émanations des gaz lacrimo, ah bon, ainsi les émanations de gaz du boulevard ne traversaient pas la grille, c'est vrai qu'ailleurs l'herbe est plus verte mais tout de même, le nuage qui s'arrête à la frontière on nous l'a déjà fait avec celui de Tchernobyl.......

Belle après midi à tous. 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 941 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

"Les autorités parlent d'une attaque délibérée, quand les soignants décrivent un incident de moins de 5 minutes. Des manifestants disent avoir voulu fuir les gaz.

 

De toutes les images de la journée du 1er-Mai 2019, c'est incontestablement l'intrusion à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris qui fait le plus réagir.  

Peu après 16 heures, mercredi, alors que les tensions redoublent entre "radicaux" et forces de l'ordre et que le cortège est séparé entre la place d'Italie et le boulevard de l'Hôpital, plongés sous les gaz lacrymogènes, la directrice de La Pitié-Salpêtrière est informée d'une tentative d'intrusion dans l'établissement. "Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital", a témoigné Marie-Anne Ruder sur France inter.  

Une enquête a été ouverte ce jeudi par le parquet de Paris. Une trentaine de personnes ont été placées en garde à vue, le ministre de l'Intérieur a parlé "d'attaque", la ministre de la Santé a jugé qu'il était "inqualifiable" de s'en prendre à un hôpital. Mais de nombreux témoignages mettent en doute la version des autorités. L'Express fait le point sur les différentes versions des événements. 

Une "attaque" et une "agression des soignants" pour Castaner

Dans la soirée de mercredi, quelques heures après les faits, le ministre de l'Intérieur a déploré l'"attaque" de l'hôpital. "On a agressé son personnel soignant", écrit le ministre sur Twitter.

"Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l'ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation", a également affirmé Christophe Castaner devant la presse.  

Les manifestants ont tenté d'entrer dans les locaux "de façon volontaire", a encore affirmé la ministre de la Santé Agnès Buzyn ce jeudi matin.  

 

Une "catastrophe" évitée pour la direction de l'hôpital

Les dénonciations des ministres s'appuient en partie sur la version de la direction de l'hôpital. Selon la directrice de La Pitié Salpêtrière, les manifestants qui ont pénétré dans l'enceinte de l'établissement - qui fait plusieurs hectares - étaient des gilets jaunes et des individus au visage dissimulé. Elle décrit des "gestes violents et menaçants" qui l'ont poussée à appeler les services de police. 

Puis des dizaines de personnes "se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale", qui accueille des "patients particulièrement vulnérables", a déclaré le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, sur BFMTV

Sur la foi d'images de vidéosurveillance "absolument édifiantes" et qui seront transmises aux enquêteurs, il a décrit la tentative d'intrusion "alors que s'interposaient des infirmières, un interne (...) qui tenaient la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant 'attention, ici il y a des patients'". 

Ce jeudi, sur Franceinfo, il a affirmé : "On est passés au bord de la catastrophe". Au sein de ce service de réanimation, il y a des "patients intubés, ventilés, extrêmement sensibles", a souligné Martin Hirsch, d'après qui "il ne pouvait pas y avoir de méprise" de la part des manifestants.  

 

  • "Pas d'intrusion" selon les soignants présents

Les soignants présents au moment des faits sont cependant moins catastrophistes. Le Pr Mathieu Raux, de permanence au moment des faits, a confirmé sur BFMTV qu'une "vingtaine de manifestants ont essayé de pénétrer dans le service de réanimation par l'issue de secours. Alors même que du personnel était de l'autre côté en train de leur faire le signe de ne pas le faire".  

Un interne a également raconté sur France inter que plusieurs soignants avaient bloqué la porte de l'issue de secours alors que les manifestants poussaient pour l'ouvrir. "Ces gens essayaient de forcer la porte", a-t-il affirmé. "Ils criaient 'ouvrez la porte' et nous on criait 'on ne peut pas, c'est un service de réanimation'. C'était bizarre comme sensation, mais c'est revenu à la normale quand sont arrivées les forces de police. Ça a duré moins de cinq minutes", a-t-il détaillé. Les forces de l'ordre sont en effet arrivées après "une dizaine de minutes" et ont délogé les intrus, selon la directrice de l'hôpital. 

Contrairement à ce qu'affirme le directeur de l'AP-HP, certains soignants assurent cependant que les intrus ne pouvaient pas savoir où ils étaient au moment où ils ont tenté d'entrer. "Vous arrivez par un portail, vous ne savez pas à quel service vous avez affaire. Comment savoir que c'était une réanimation derrière les portes vitrées ?", a témoigné une aide-soignante du service de réanimation Gwenaëlle Bellocq sur BFMTV. 

"Il n'y a pas eu d'intrusion [dans les bâtiments]", a de son côté un soignant sur BFMTV, qui affirme également que "l'intervention [des forces de l'ordre] s'est passée dans le calme".

 Agnès Buzyn a confirmé ce jeudi que les forces de l'ordre étaient "intervenues de façon extrêmement calme" et que les manifestants étaient "descendus de la passerelle [d'accès au service de réanimation] sans aucune violence".  

"L'équipe n'est pas du tout choquée, il n'y a pas de réel traumatisme", a ajouté le soignant sur BFMTV. Le Dr Gérald Kierkzek, médecin urgentiste, a aussi appelé à la prudence sur LCI ce jeudi, insistant sur le fait que "les patients n'ont pas été mis en danger".

Par ailleurs, un médecin a affirmé que des dégradations auraient été commises dans un autre service, mais Martin Hirsch n'a pas confirmé, et la ministre de la Santé a assuré ce jeudi qu'il n'y avait "pas de preuve de vandalisme". 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-pitie-salpetriere-le-gouvernement-et-la-direction-dramatisent-des-soignants-temporisent_2075918.html

Le Mea culpa de MMrs Castaner et Hirch arrivera-t-il un jour ?

Il y a bien eu intrusion après dégradations (portail d'entrée forcé) et les soignants étaient bien visibles en bleu....ils vont finir par dire qu'ils ont cru que c'était une usine...

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 134 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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Il y a 4 heures, soloandsolo a dit :

Cela fait déjà un petit moment que nous ne sommes plus dans une problématique politique rationnelle et ce phénomène ne fait que s'amplifier. Là sur ce fait précis de l'écart de Castaner une démission logique habituellement réglerait l'état crisique qui en découle, ce qui n'est plus le cas, qu'il démissionne ou pas il n'y a plus rien qui fasse solution tant nous sommes rentrés dans une logique d'impasse lié à la personnalité du président, c'est presque un vent de folie douce qui souffle sur fond de débandade générale du côté de ce qui était censé être porteur dans le rassemblement LRM.

 

Il faut savoir dire aussi qu'il est toujours facile de demander une démission quand on ne sait pas quoi proposer comme vraie solution. Benalla en est le parfait exemple...démission et après ? Les 80 kmh qui ont permis à certains de croire qu'ils servent à quelques chose, à part semer la zizanie et lâcher les simplets du bulbe qui, intelligence suprême, crament, en se marrant comme des idiots, les "flachouilleurs".

Des psy en tout genre disent qu'entre 3 et 4 % d'adultes sont manipulables à souhait. Un rapide calcule estime donc la population dont se régalent les amuseurs politique avec leur discours à enfumage, à environ 2 millions et les quelques autres millions qui ne comprennent rien et interprètent à leur manière.

A jouer à ce jeu, je crains que des pays d'Amérique du Sud vont bien se marrer quand les flash balle vont se transformer en plomb.

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Invité soloandsolo
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il y a 59 minutes, Morfou a dit :

Il y a bien eu intrusion après dégradations (portail d'entrée forcé) et les soignants étaient bien visibles en bleu....ils vont finir par dire qu'ils ont cru que c'était une usine...

Tu n'as strictement aucune idée de ce qui se passe pendant un gazage de zone et pour cause ! Mercredi j'étais à Montpellier à la terrasse d'un café de l'autre côté de la place de la comédie, il y a eu un gazage modéré à la préfecture à plus de 500 mètres de là, des parents en promenade sous l'allée boisée avec leur enfants en poussette se sont mis à courir comme des dingues avec les mômes les yeux en pleurs, atmosphère irrespirable pendant 10 mn et ce n'était que de vagues effluves résiduelles.

Oui ces gaz créent des effets de panique, ils sont faits pour ça et je comprends très bien que des personnes ont tenté coûte que coûte de se mettre à l'abri là où ils le pouvaient.

Bref au lieu de pérorer sans cesse pour ne rien dire, à la prochaine manifestations passe 2mn en spectatrice à côté et respire une bonne bouffée de gaz ça calmera ta bêtise légendaire et au moins tu parleras en connaissance de cause.

il y a 17 minutes, Scrongneugneu a dit :

 

A jouer à ce jeu, je crains que des pays d'Amérique du Sud vont bien se marrer quand les flash balle vont se transformer en plomb.

Flash ball ? Non là on est au LBD 40 qui provoque et a déjà provoqué des blessures qualifiées de blessures de guerre par des chirurgiens puisque certaines forces de l'ordre ont outrepassé l'interdiction de viser la tête.

Dans la logique Macron/Castaner ? Je suis pleinement convaincu qu'ils n'auront bientôt plus aucune limite, oui.

Modifié par soloandsolo
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intrusion violente,les gilets jaune n,ont pas commis de violence envers le personnel contrairement aux crs qui ont commencé par matraquer tout ce qui était debout

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 941 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, soloandsolo a dit :

Tu n'as strictement aucune idée de ce qui se passe pendant un gazage de zone et pour cause ! Mercredi j'étais à Montpellier à la terrasse d'un café de l'autre côté de la place de la comédie, il y a eu un gazage modéré à la préfecture à plus de 500 mètres de là, des parents en promenade sous l'allée boisée avec leur enfants en poussette se sont mis à courir comme des dingues avec les mômes les yeux en pleurs, atmosphère irrespirable pendant 10 mn et ce n'était que de vagues effluves résiduelles.

Oui ces gaz créent des effets de panique, ils sont faits pour ça et je comprends très bien que des personnes ont tenté coûte que coûte de se mettre à l'abri là où ils le pouvaient.

Bref au lieu de pérorer sans cesse pour ne rien dire, à la prochaine manifestations passe 2mn en spectatrice à côté et respire une bonne bouffée de gaz ça calmera ta bêtise légendaire et au moins tu parleras en connaissance de cause.

Flash ball ? Non là on est au LBD 40 qui provoque et a déjà provoqué des blessures qualifiées de blessures de guerre par des chirurgiens puisque certaines forces de l'ordre ont outrepassé l'interdiction de viser la tête.

Dans la logique Macron/Castaner ? Je suis pleinement convaincu qu'ils n'auront bientôt plus aucune limite, oui.

C'est pas demain la veille que je vais risquer de respirer les gaz lacrymo...faut être foncièrement malhonnête pour ne pas créditer les manifestants de ces "gazages" qu'ils se prennent un malin plaisir à provoquer...

Des manifestations sans gaz et sans poursuites de rue, ça existe...

Au moins là où j'habite la connerie des manifestants ne risque pas de m'atteindre...

Toujours pas vu de gilets jaunes...j'ai pourtant fait pas mal de km certains samedis...et traversé nombre de ronds-point et sorties d'autoroutes...

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a une heure, soloandsolo a dit :

Tu n'as strictement aucune idée de ce qui se passe pendant un gazage de zone et pour cause ! Mercredi j'étais à Montpellier à la terrasse d'un café de l'autre côté de la place de la comédie, il y a eu un gazage modéré à la préfecture à plus de 500 mètres de là, des parents en promenade sous l'allée boisée avec leur enfants en poussette se sont mis à courir comme des dingues avec les mômes les yeux en pleurs, atmosphère irrespirable pendant 10 mn et ce n'était que de vagues effluves résiduelles.

Oui ces gaz créent des effets de panique, ils sont faits pour ça et je comprends très bien que des personnes ont tenté coûte que coûte de se mettre à l'abri là où ils le pouvaient.

Bref au lieu de pérorer sans cesse pour ne rien dire, à la prochaine manifestations passe 2mn en spectatrice à côté et respire une bonne bouffée de gaz ça calmera ta bêtise légendaire et au moins tu parleras en connaissance de cause.

Flash ball ? Non là on est au LBD 40 qui provoque et a déjà provoqué des blessures qualifiées de blessures de guerre par des chirurgiens puisque certaines forces de l'ordre ont outrepassé l'interdiction de viser la tête.

Dans la logique Macron/Castaner ? Je suis pleinement convaincu qu'ils n'auront bientôt plus aucune limite, oui.

Il y a 3 ans en sortant d'un magasin je me suis trouvé nez a nez avec une manif de NDL (le Préfet n'avait pas fait fermer les rues cette fois) et les CRS ont joué du gaz sauf que la trajectoire au lieu d'aller sur les manifestants est venu sur les pékins dont j'étais beecause le vent ... les flics étaient a 20 m de nous inutile de vous dire que je sais ce que c'est que la lacrimo (des neveux Sud m'ont dit que ce jour-là ct le gaz le plus mauvais ...). Tombée dans les pommes plus de 5min  et c'est horrible, j'étais brûlée au visage ... quelques traces encore sur ma jolie frimousse lol ... Inutile de dire que je regarde les manifs de loin !

Bon Morfou habite un joli petit endroit du Sarthois je crois risque pas d'avoir des gaz ...

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garthriter Membre 6 779 messages
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il y a une heure, chatperché a dit :

intrusion violente,les gilets jaune n,ont pas commis de violence envers le personnel contrairement aux crs qui ont commencé par matraquer tout ce qui était debout

Je comprends aujourd'hui que même des gens qui n'ont rien à se reprocher cherchent à se "réfugier" de la police.

Quand tu vois ce qui est arrivé à cette jeune fille de 19 ans. Elle a été rouée de coup de pied et de matraque, alors qu'elle était au sol. Et cela, par au moins 5 "policiers".

Là c'est pas une bousculade suivie d'une blessure accidentelle due à une chute. Il s'agit ni plus ni moins que d'un lynchage par des lâches qui ne valent pas mieux que des racailles. J'ai une trop haute opinion de la police pour penser que ces gens là y ont leur place. Et bien que je ne me fasse pas beaucoup d'illusion, j'espère vraiment qu'ils prendront cher si identifiés.

 

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Modifié par garthriter
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Morfou Membre 62 941 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 3 heures, pila a dit :

Castaner est un valet qui obéit aux ordres.

Son côté socialo...

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a une heure, Morfou a dit :

C'est pas demain la veille que je vais risquer de respirer les gaz lacrymo...faut être foncièrement malhonnête pour ne pas créditer les manifestants de ces "gazages" qu'ils se prennent un malin plaisir à provoquer...

Des manifestations sans gaz et sans poursuites de rue, ça existe...

Au moins là où j'habite la connerie des manifestants ne risque pas de m'atteindre...

Toujours pas vu de gilets jaunes...j'ai pourtant fait pas mal de km certains samedis...et traversé nombre de ronds-point et sorties d'autoroutes...

" oujours pas vu de gilets jaunes. " et pourtant ça fait 6 mois que vous en parlez ! :D

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 941 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 58 minutes, ouest35 a dit :

Il y a 3 ans en sortant d'un magasin je me suis trouvé nez a nez avec une manif de NDL (le Préfet n'avait pas fait fermer les rues cette fois) et les CRS ont joué du gaz sauf que la trajectoire au lieu d'aller sur les manifestants est venu sur les pékins dont j'étais beecause le vent ... les flics étaient a 20 m de nous inutile de vous dire que je sais ce que c'est que la lacrimo (des neveux Sud m'ont dit que ce jour-là ct le gaz le plus mauvais ...). Tombée dans les pommes plus de 5min  et c'est horrible, j'étais brûlée au visage ... quelques traces encore sur ma jolie frimousse lol ... Inutile de dire que je regarde les manifs de loin !

Bon Morfou habite un joli petit endroit du Sarthois je crois risque pas d'avoir des gaz ...

Ils devaient être 150 gilets jaunes samedi dernier, et la semaine d'avant ils n'apparaissaient même pas dans le journal...aucun?

à l’instant, ouest35 a dit :

" oujours pas vu de gilets jaunes. " et pourtant ça fait 6 mois que vous en parlez ! :D

Faut bien "vivre" l'actualité...:sleep:

Même si c'est pas personnes interposées...

Chaque samedi où je prends ma voiture et passe les premiers ronds-point à une demi-heure de chez moi, à la sortie de l'autoroute A11 j'ai le coeur qui bat la chamade...c'est-y aujourd'hui que je vais enfin les voir?:mouai: bin non!

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il y a une heure, garthriter a dit :

Je comprends aujourd'hui que même des gens qui n'ont rien à se reprocher cherchent à se "réfugier" de la police.

Quand tu vois ce qui est arrivé à cette jeune fille de 19 ans. Elle a été rouée de coup de pied et de matraque, alors qu'elle était au sol. Et cela, par au moins 5 "policiers".

Là c'est pas une bousculade suivie d'une blessure accidentelle due à une chute. Il s'agit ni plus ni moins que d'un lynchage par des lâches qui ne valent pas mieux que des racailles. J'ai une trop haute opinion de la police pour penser que ces gens là y ont leur place. Et bien que je ne me fasse pas beaucoup d'illusion, j'espère vraiment qu'ils prendront cher si identifiés.

 

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Elle a été scalpée par un coup de matraque, c'est la large cicatrice que l'on voit. Une enième enquête igpn ouvert, sachant que les agents ayant commis ce lynchage sont toujours dans la nature et opérationnels.

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
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Il y a 7 heures, Doïna a dit :

. Perso je ne suis pas adepte du complot, néanmoins je pense que Castaner a menti, et même que l'on nous ment régulièrement sur le nombre de manifestants. Pour preuve il suffit qu'un organisme indépendant (Occurrence) fasse le comptage pour arriver presque au double des chiffres du ministère de l'intérieur. 

Déjà que la porte parole du gouvernement ment officiellement, Castaner qui suit son exemple, Loiseau qui ne se souvient plus de son activisme passé, l'équipe Macron est de moins en moins crédible.

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