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Qu'est-ce que le ridicule ?

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Invité Quasi-Modo

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 768 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Le 01/05/2019 à 07:25, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Peut-on considérer qu'il y a une objectivité du ridicule ? Qu'est-ce que le ridicule objectivement parlant, quels sont ses critères de reconnaissance ?

Mon impression est que strictement tout peut être vu sous cet angle, donc j'aurai tendance à dire que non, le ridicule n'existe pas, tout simplement.

En revanche beaucoup de gens se persuadent de l'objectivité du concept il me semble, c'est pourquoi par exemple ils n'osent pas parler en public ou ils s'empêchent certaines actions par peur du regard des autres.

Bonjour,

Pour moi, le ridicule est le sentiment qu’évoque une dénivellation entre la posture et le fait, la situation.

C’est une déchéance posturale.

Et puisqu’il s’agit d’un sentiment, vous avez raison de dire qu’il est subjectif et interprétatif.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
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il y a 5 minutes, Quasi-Modo a dit :

L'enfant aime sa mère et ne la trouve aucunement ridicule, jamais, et ce qu'elle soit laide ou belle, grosse ou mince, rejetée ou non par les autres...

 

Exactement, on trouve beaux ceux qu'on aime, et à l'inverse, si on n'aime pas quelqu'un, on le trouvera moche et ridicule ;)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 30 minutes, Quasi-Modo a dit :

Mais ce qui est troublant dans tout cela c'est que nous ne nous souhaitons pas habituellement du mal à nous-mêmes. Les stoïciens disaient même que nous ne nous faisons jamais obstacles à nous-mêmes. Donc que si le fait de se sentir ou non ridicule devait dépendre de nous exclusivement, et notamment de l'importance qu'on accorde à une critique, alors pourquoi continuerai-t-on à éprouver ce type d'émotion si il est en notre pouvoir de cesser de les éprouver à l'occasion ?

Oui bien sûr, le souhait de chacun ne va pas dans le sens de se faire du mal pour le mal. Toutefois je ne désire pas plus souffrir d'avoir faim ou froid, ni de tomber amoureux ni encore de souffrir de la perte d'un être cher, ce sont des réactions qui dépassent ma volonté, ma conscience. Et bien ce sentiment d'appartenance à l'espèce humaine transcende toute réflexion, c'est en nous, au même titre que la contagion du bâillement ou encore la salivation à l'élocution ou à la vue d'un aliment savoureux, ce sont des réactions instinctives, même si elles ont pu être en partie modulées par l'expérience.

Il est primordial en tant qu'être social de savoir comment on se situe dans ce tissu social, aussi maigre soit-il, cela fait partie de notre constitution, au même titre que notre vie est étroitement liée à nos différents microbiotes, même si on ne le reconnait que maintenant, l'individu n'est pas cette chose abstraite et autonome intellectualisée par les penseurs ou les scientifiques jusqu'à récemment.

Il faudrait plutôt nous voir comme dans un réseau dont on ne peut s'extraire, une cellule d'un organe lui même dans un organisme, en interaction. Il ne suffit donc pas de savoir sa place, ses possibilités, pour changer sa nature ontologique, pas plus que je ne peux guérir d'un cancer par la volonté de m'en sortir, il faut au contraire s'en faire une raison, accepter qu'il en soit ainsi, non par une quelconque volonté supra-humaine, mais par contingences. Notre nature étant ainsi faite, d'être social, nous devons tolérer ou accepter de souffrir à cause des autres, mais revers positif de la médaille, c'est aussi par autrui que l'on peut accéder à un mieux-être en ce monde, seul nous serions à la fois moins peinés mais aussi moins enjoués !

Il y a sans doute tes techniques qui permettraient de se sortir malgré tout de ce cercle, comme d'éloigner la douleur ressentie, mais à quel prix ? Méditer 10 heures par jour le reste de son existence ? Vivre en ermite ? S'enfiler des psychotropes ou autres substances castratrices ? Le remède si tant est qu'il y en a vraiment un, ne serait-il pas pire que le mal censé être combattu ?

 

Citation

Par ailleurs certaines peurs sociales s'apprennent et peuvent se désapprendre : l'anxiété sociale par exemple ou la peur de parler en public ne sont pas innées, elles sont ou non induites par le contexte d'éducation qui a été ou sera le nôtre. Cependant intuitivement parlant j'aurai tendance à dire qu'il y a toujours une "faille" chez quelqu'un à ce niveau là.

Oui je suis d'accord, on peut toujours prendre l'ascendant sur quelques peurs, mais jusqu'à un certain point/seuil et souvent au détriment de quelque chose, comme le médecin qui certes se coupent de ses sentiments pour faire son opération mais qui paradoxalement en même temps se déshumanise et s'éloigne de ses patients sur le plan empathique ou " humain ".

Je pense que ce genre de revanche sur la vie, se fait au prix d'un éloignement, un peu comme avec le refoulement, et qu'une personne qui a été addict à l'alcool ou à la cigarette ne sera jamais complètement guérie, le risque de rechute n'est pas nul. De même, cette exubérance sociale et cette apparente facilité vont aussi de paire avec un malêtre latent/potentiel, il suffit de voir ce que nos stars deviennent régulièrement. Si des peurs existent, c'est justement pour nous protéger de quelque chose, sursoir dessus n'est pas sans conséquences, désastreuses parfois, un jour ou l'autre, telle une boite de Pandore qui n'attend qu'à être ouverte...

Bon il existe aussi des personnes avec un fort ego, naturellement, qui ont un besoin compulsif d'être au centre des attentions, mais le danger est le même, car elles deviennent ipso facto esclaves/dépendantes de ce besoin et de sa satisfaction !

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 23 minutes, soisig a dit :

Exactement, on trouve beaux ceux qu'on aime, et à l'inverse, si on n'aime pas quelqu'un, on le trouvera moche et ridicule ;)

C.f.: l'effet de halo !

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 21 minutes, soisig a dit :

Exactement, on trouve beaux ceux qu'on aime, et à l'inverse, si on n'aime pas quelqu'un, on le trouvera moche et ridicule ;)

Oui, merci de rebondir sur ce propos, car il est vraiment question fondamentalement je pense d'amour qu'on se porte à soi ou aux autres. Certainement qu'avoir été aimé de façon inconditionnelle (ou au moins de façon forte) dans son passé ou son présent aide à surmonter ou empêcher l'apparition de ce type de sentiment.

A la rigueur le sentiment d'être ridicule naît, pour prendre un vocabulaire psychanalytique, de l'internalisation d'un regard d'une personne qui ne nous aime pas. Maintenant qu'est-ce qui fait qu'on ouvre les vannes à un moment donné et qu'on internalise un regard hostile ou non aimant ? Peut-être que les moments d'incertitude, de doute et de questionnement notamment sur notre propre valeur, sont propices à ce type de situation.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 18 minutes, deja-utilise a dit :

Il est primordial en tant qu'être social de savoir comment on se situe dans ce tissu social, aussi maigre soit-il, cela fait partie de notre constitution, au même titre que notre vie est étroitement liée à nos différents microbiotes, même si on ne le reconnait que maintenant, l'individu n'est pas cette chose abstraite et autonome intellectualisée par les penseurs ou les scientifiques jusqu'à récemment. 

Il faudrait plutôt nous voir comme dans un réseau dont on ne peut s'extraire, une cellule d'un organe lui même dans un organisme, en interaction. Il ne suffit donc pas de savoir sa place, ses possibilités, pour changer sa nature ontologique, pas plus que je ne peux guérir d'un cancer par la volonté de m'en sortir, il faut au contraire s'en faire une raison, accepter qu'il en soit ainsi, non par une quelconque volonté supra-humaine, mais par contingences. Notre nature étant ainsi faite, d'être social, nous devons tolérer ou accepter de souffrir à cause des autres, mais revers positif de la médaille, c'est aussi par autrui que l'on peut accéder à un mieux-être en ce monde, seul nous serions à la fois moins peinés mais aussi moins enjoués !

Et en un sens n'est-il pas souhaitable que nous nous mettions des limites et que chacun ne continue pas aveuglément en persévérant dans une voie qui ne convient pas aux autres ? Le ridicule ou la pression sociale aurait au moins cette fonction de limiter les différences, de permettre une certaine homogénéité dans les attitudes, les codes qu'on respecte, cela encourage un certain conformisme, et donc cela permet que les gens se comprennent, communiquent, s'acceptent les uns les autres.

Et oui il y a bien une histoire de réseau et de réputation à mon avis, le nombre de connaissances plus ou moins intimes, la valeur émotionnelle et l'implication dans nos relations humaines, vont sans doute agir comme des facteurs protecteurs.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

J'ai vu ce matin à la boulangerie une situation ridicule.

Seule boulangerie ouverte sur trois aujourd'hui. La seule boulangerie où je ne mets les pieds que deux ou trois fois par an.

Les employées ont un joli petit uniforme. Avec un chapeau de paille sur la tête. La nana qui m'a servi, 35-40 ans, pas mal physiquement, mais fardée à outrance, avait donc ce ridicule petit chapeau sur son crâne. Elle portait un petit haut qui montrait le haut de son torse... plein de boutons ! Ca faisait chic !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 21 minutes, Quasi-Modo a dit :

Et en un sens n'est-il pas souhaitable que nous nous mettions des limites et que chacun ne continue pas aveuglément en persévérant dans une voie qui ne convient pas aux autres ?

Oui certainement, et pour ce faire, nous devons augmenter l'éveil des consciences, car si l'on regarde bien l'évolution humaine, ce n'est pas tant nos progrès techniques qui sont remarquables, que l'augmentation continuelle moyenne de nos consciences, bien que l'inertie produite par l'effet de masse nous empêche un accroissement plus important dans le même laps de temps, car si la technique peut être descendante, allant des " élites " vers la plèbe, la conscience collective doit en passer par une phase ascendante, et c'est donc plus laborieux, raison pour laquelle les guerres ne sont pas encore du passé par exemple. 

Je me réjouis de voir que dans notre pays ce processus soit en route, même si il me tarde qu'il prenne son envol, ou une toute autre dimension, qui pour l'heure est à l'état relativement larvaire ou embryonnaire.

Qui mieux que les parents peuvent initier leurs enfants à cette idée ? Mais faut-il qu'eux-mêmes aient développés quelques compétences en la matière, sinon il y a une forme de conservatisme difficile à endiguer, voire de régression quand les expectatives des gens ne sont pas remplies. C'est pourquoi, même si c'est possible, le chemin risque d'être encore long et chaotique.

 

Citation

Le ridicule ou la pression sociale aurait au moins cette fonction de limiter les différences, de permettre une certaine homogénéité dans les attitudes, les codes qu'on respecte, cela encourage un certain conformisme, et donc cela permet que les gens se comprennent, communiquent, s'acceptent les uns les autres.

Ou d'augmenter des tensions déjà plus ou moins palpables, et donc d'exacerber les polarisations claniques ou inter-individuelles.

Il y a bien souvent pour la même action, une voie opposée qui peut s'exprimer, d'où le besoin impérieux d'être d'abord dans une bonne disposition, et celle-ci ne peut exister que grâce à une sensibilité accrue, accompagnée d'une prise de conscience. On voit donc apparaitre une boucle auto-référentielle, j'ai besoin de l'un pour augmenter l'autre, mais cet autre ne croit que grâce à l'apport du premier, il faut donc pouvoir initier le cycle vertueusement, tout l'enjeu du défi ! Puisque l'on peut à l'inverse enclencher un cercle vicieux...

 

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

 

A la rigueur le sentiment d'être ridicule naît, pour prendre un vocabulaire psychanalytique, de l'internalisation d'un regard d'une personne qui ne nous aime pas. Maintenant qu'est-ce qui fait qu'on ouvre les vannes à un moment donné et qu'on internalise un regard hostile ou non aimant ? Peut-être que les moments d'incertitude, de doute et de questionnement notamment sur notre propre valeur, sont propices à ce type de situation.

c'est vrai, d'où l'importance d'être entouré de personnes refuges, qui sauront vous rassurer ;)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Moi, je trouve que ce que je trouve ridicule ou pas, ce que j'aime ou que j'aime pas c'est ce qui me fonde absolument en tant qu'individu. Ça a été un longue route pour décider de qui qui était bien ou pas A MON AVIS.

Si on balaye ça, je suis plus rien. Je vux dire plus rien de particulier.

Mais d'un autre côté c'est pas une fixation réactionnaire, conservatrice. J'ai choisi? avec mes raisons et je peux argumenter ces raisons. %Mais c'est pas pour m'ntenir là. C'est pour aller plus loin.

Dieu n'existe pas une bonne fois pour toute (j'ai mes raisons) Mais c'est pas pour me réjouir t me complaire dans cette "certitude" : c'est pour aller plus loin. Pour explorer autre chose, pour comprendre autrement.

Dali, c'est pareil ! J sais en quoi il est bidon, du coup, je cherche ailleurs.

Et quand j'ai fait un peu de chemin ailleurs, Dieu et Dali Me sont comme des attardés...

Et je les trouve un peu ridicules...

Parce qu'on leur prête une importance qu'il n'ont pas ou plus du tout pour moi.

Quelqu'un l'a dit d'une  autre façon. Ridicule c'est s'inventer  ou surjouer une importance qu'on n'a pas. C'est pour être vulgaire "péter plus haut que son..."!

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

D'ailleurs, et ce malgré mes progrès considérables dans l'expression langagière, je vois bien que je souffre toujours d'une anomie verbale, qu'entre ce que je sais et comprends, et ce que je peux retranscrire, il y a un gouffre, qui je pense n'est pas franchissable

Nous souffrons tous d'anomie verbale et le gouffre n'est pas franchissable pour la bonne raison que ce que nous vivons et ce que nous disons sont deux choses complètement différentes. Le langage n'est jamais qu'une convention, donc quelque chose qui n'a de sens que parce que nous la partageons. Aussi ce qui nous est propre et exclusif ne peut-il être conventionnellement exprimé.

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

de plus, je continue à penser que ce qui nous a conduit à là où nous en sommes dans nos réflexions intimes, n'est aucunement indépendant de notre pedigree, de notre histoire, de nos expériences, de nos autres avoirs, de notre personnalité, notre caractère, de conditionnements, etc, etc... Ce qui fait que d'extraire quelques éléments sans en même temps apporter tout le contexte interne qui lui donne sens, ne peut que conduire à l'échec de transmission et d'acceptation ou d'assentiment, à moins que l'individu qui se trouve être notre interlocuteur ait lui aussi entrepris un tel chemin initiatique !?

C'est ce que je pense aussi, au centuple.

Enfin, il n'est pas interdit de philosopher sur la partie purement conventionnelle de cette discipline et du langage. C'est le propre de la logique, de l'herméneutique, de toute les discussions qui touchent à la catégorisation des concepts, etc. C'est d'ailleurs cette philosophie-là qui fait le plus souvent l'objet de la philosophie professionnelle. Cela est sans doute une bonne chose car la philosophie demande aussi une technique et cette technique demande d'avoir des gardiens.

Mais en ce qui me concerne, la vraie philosophie commence à partir du moment où entre en jeu ce que tu appelles le "contexte interne". Et ce n'est pas tant une question d'informer nos interlocuteurs quant à ce contexte - bien qu'il y ait un peu de cela, que de faire entrer ce contexte sur la scène de la philosophie.

Trop souvent, les philosophes ne font entrer sur la scène philosophique que cet espèce de personnage un peu fade, véritable édulcoration logique d'eux-mêmes étranglée par la technique. La philosophie est une chose folâtre disait Montaigne. Je le crois volontiers.

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

Mais sans vouloir t'offenser, c'est aussi ce sentiment que j'ai par endroits avec toi-même, il me semble que ce que je t'offre n'est pas perçu avec toute l'acuité que j'attends de ta part, et mes attentes sont plus élevées envers ta personne qu'avec n'importe lequel autre intervenant sur ce forum, mes expectatives sont proportionnelles aux capacités de mon interlocuteur, c'est sans doute un défaut d'exigence transposée de moi mais il me semble équitable. Mais loin de moi l'idée de te trouver ridicule, simplement pas encore prêt à entendre ou à voir certaines choses, ou du moins d'une certaine façon. 

Je ne suis pas certain de savoir de quoi tu parles. Il me semble que nous n'avons pas énormément de désaccords.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 486 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
à l’instant, Blaquière a dit :

Dali, c'est pareil ! J sais en quoi il est bidon, du coup, je cherche ailleurs.

Il est par exemple "bidon" quand il déclare que les femmes (en art) * n'ont pas de génie. 

* J'imagine que son préjugé se limitait à ce champ uniquement. 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Maroudiji a dit :

Il est par exemple "bidon" quand il déclare que les femmes (en art) * n'ont pas de génie. 

* J'imagine que son préjugé se limitait à ce champ uniquement. 

Là il faudrait qu tu développes !

Que les femmes en art n'aient pas de génie, c'est pas un problème.  Elles en ont ou pas, il suffit de montrer des exemples. Il y en a et il a tord il y'en a pas et il a raison.

Encore faut-il se mettre d'accord sur ce qu'on appelle "génie".

Mais "imaginer que son préjugé se limitait OU PAS à ce jugement", ça signifie ?

1) Qu'il se limitait à ce jugement un peu con et qu'à part ça, il était "bon" partout ?

2) Qu'il se limitait pas à ça et qu'il était nul partout, totalement qu'il était pris dans ses préjugés ?

LES FRANÇAIS VEULENT SAVOIR !

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 486 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
à l’instant, Blaquière a dit :

Là il faudrait qu tu développes !

Mais d'abord il faudrait que tu réagisses comme un grand garçon bien élevé * qui comprend ou pas quand je lui explique pourquoi ce que l'on a aimé jeune et que l'on aime toujours quand on est plus vieux est mieux. 

* souvenir, souvenir... 

  • Haha 1
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Maroudiji a dit :

Mais d'abord il faudrait que tu réagisses comme un grand garçon bien élevé * qui comprend ou pas quand je lui explique pourquoi ce que l'on a aimé jeune et que l'on aime toujours quand on est plus vieux est mieux. 

* souvenir, souvenir... 

Je vais chercher où ça se trouve ça ! Je me souviens d'avoir pu dire ça mais ta demande qui là me semble très claire là m'avait échappé... sinon je me serais fait un plaisir d'y répondre j'imagine... je vais chercher...

"Vas : je ne t'ignore point !"

Donc, tu dis : "souvenir, souvenir."..

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Maroudiji a dit :

Mais d'abord il faudrait que tu réagisses comme un grand garçon bien élevé * qui comprend ou pas quand je lui explique pourquoi ce que l'on a aimé jeune et que l'on aime toujours quand on est plus vieux est mieux. 

* souvenir, souvenir... 

Ben voilà ! J'ai cherché un moment et j'ai pas trouvé. Mais c'est ta technique habituelle : "mais d'abord..." Du coup tu réponds pas... et on sait toujours pas ce que tu penses...

"Je te réponds pas parce que l'autre fois, tu m'as pas répondu !"

Peut-être que cette autre fois je t'avais pas répondu parc que la fois d'avant tu ne m'avais pas répondu ?

Simple hypothèse...

Gna, gna, gna !

"il faudrait que tu réagisses comme un grand garçon bien élevé"

Est-ce que cette condescendance, cette feinte supériorité n'est pas un peu ridicule à vouloir ridiculiser d'entrée son interlocuteur ? "Grand" je le suis (assez) , "garçon", plus guère : plus "pépé" que "garçon", et "bien élevé", assez en général, mais c'est selon ! :)

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 486 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 51 minutes, Blaquière a dit :

Ben voilà ! J'ai cherché un moment et j'ai pas trouvé. Mais c'est ta technique habituelle : "mais d'abord..." Du coup tu réponds pas... 

Tu adorais les Shadows étant jeune. 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, Maroudiji a dit :

Tu adorais les Shadows étant jeune. 

ET ALORS ? QU'EST-CE QUE TU AS CONTRE LES SHADOWS ?!

:smile2::smile2::smile2:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Maroudiji a dit :

Mais d'abord il faudrait que tu réagisses comme un grand garçon bien élevé * qui comprend ou pas quand je lui explique pourquoi ce que l'on a aimé jeune et que l'on aime toujours quand on est plus vieux est mieux. 

* souvenir, souvenir... 

 

Il y a 3 heures, Maroudiji a dit :

Ça y est, la mémoire t'es revenu. 

Plouf ! 

Mais je l'ai jamais perdue ! Donc tu veux que je te dise pourquoi je trouve  dans une certaine mesure que la fidélité à ses goûts ou à ses idées vaut mieux que la versatilité ? Que toujours sacrifier à la mode du moment ? Ma fois ? Je suis plutôt comme ça ! Je préfère accumuler, m'appuyer sur des bases et tenter de les consolider pour aller plus loin que changer toujours de base et aller nulle part ou pas bien loin ou dans tous les sens, ce qui revient un peu au même. Mais peut-être que je me trompe ?

Tu m'avais demandé ça et j'avais pas répondu ? Voilà qui est fait !

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