Ce que l'on sait de la douleur

Prendre un coup ou se blesser n'est pas douloureux en soi. C’est l’interprétation qu’en fait notre cerveau qui l’est. Aujourd’hui, on en sait plus sur les circuits de la douleur, mais aussi sur sa composante émotionnelle, clef dans la compréhension du phénomène.

Une expérience sensorielle ET émotionnelle

La définition de la douleur elle-même a été profondément révisée. Pour l’International association for the study of pain, qui regroupe tous les médecins et chercheurs spécialistes de la douleur, la douleur est décrite comme une « expérience sensorielle ET émotionnelle désagréable en lien avec une lésion tissulaire réelle ou potentielle. » L’organisme, via les fibres qui innervent la totalité de la peau et des organes, envoie un signal électrique au cerveau pour le prévenir qu’une lésion (coupure, brûlure, choc) vient d’avoir lieu ou est imminente. C’est un véritable système d’alarme qui préserve notre intégrité corporelle.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/ce-que-lon-sait-de-la-douleur

Le cerveau fait des représentations de tout ce que nous percevons. Le réel n'est pas connu. La douleur est culturelle.

il y a 26 minutes, January a dit :

 

 

C’est un véritable système d’alarme qui préserve notre intégrité corporelle.
 

 

Oui c'est ça. Mais la raison principale de la douleur est Divine selon ma nouvelle pensé.

il y a 16 minutes, Talon 1 a dit :

Le réel n'est pas connu. La douleur est culturelle.

Tout à fait !

Par exemple lorsque naît un bébé, que soudain de l'air froid envahi ses poumons fripés qui n'ont jamais connus pareille expérience, qu'une lumière brulante vient l'aveugler et qu'une sage femme un peu sauvage l' empoigne par la jambe, lui file une claque sur les fesses pour le forcer à hurler, et à respirer, et qu'en même temps, elle lui pique le talon pour prélever une goutte de son sang  .... alors oui, on réalise à quel point la douleur est culturelle. Ce mignon bébé voit en un instant tout l' édifice de sa déjà longue culture s' effondrer, toutes ses croyances s' évanouir , ses convictions ébranlées, bref il va lui falloir se remettre en question et revoir son questionnement existentiel.

il y a 35 minutes, January a dit :

Prendre un coup ou se blesser n'est pas douloureux en soi.

Heuuuu, un petit peu quand même

La question que je me pose c'est que si le cerveau réagissait à un signal électrique, pourquoi est ce que la douleur n'est jamais la même ? Entre se casser un genou, le tibia ou avoir un lumbago, la douleur est radicalement différente. 

"« Quand on se coupe le doigt, il n’y a pas de douleur au bout du doigt. L’information électrique remonte jusqu’au cerveau, et c’est le cortex qui interprète ce signal comme étant douloureux, explique Michel Barrot

Ah ! pourtant si la blessure est profonde, qu'on ne la soigne pas, ça va lancer sérieux dans le doigt, ça va y aller les signaux.

Ce qui serait bien, c'est qu'une fois la blessure soignée, on puisse dire au cortex : c'est bon maintenant tu peux te taire, j'ai fait ce qu'il faut, tu me relances un signal seulement si ça s'infecte.

il y a 41 minutes, January a dit :

L’organisme, via les fibres qui innervent la totalité de la peau et des organes, envoie un signal électrique au cerveau pour le prévenir qu’une lésion (coupure, brûlure, choc) vient d’avoir lieu ou est imminente. C’est un véritable système d’alarme qui préserve notre intégrité corporelle.

Notre cerveau pourrait donc influencer notre appréhension de la douleur si j’ai bien saisi ? 

Même pas mal ! 

il y a 29 minutes, Mak Marceau a dit :

Oui c'est ça. Mais la raison principale de la douleur est Divine selon ma nouvelle pensé.

C'est cela, oui…

Peut-être il y a t'il aussi la disproportion que le cerveau accorde à nos différents organes (en représentativité, par exemple, la main a une zone disproportionnée au reste du corps), l'émotion à laquelle ce  peut être assimilé (traumatisme précédent ou autres) , la motivation ( je ne sais plus quel pilote moto, après chute a fini le GP....avec double fracture poignet ) .

La motivation en général aussi : j'ai  connu bien des patients qui minimisaient leur douleurs ( pour éviter la morphine qui leur faisait peur que d'autres qui l'exagéraient ) en n'étant pas sincère sur l’échelle visuelle analogique. 

Il existe aussi des degrés de perception de la douleur propre à chaque individu, jusqu'à la pathologie même  : analgésie congénitale, mais aussi analgésie acquise ( "arrête de chialer, t'as pas mal)

Nous ne sommes pas égaux face à la douleur, ce qui fait atrocement souffrir certains fait juste mal à d'autres. 

il y a 42 minutes, azad2B a dit :

Tout à fait !

Par exemple lorsque naît un bébé, que soudain de l'air froid envahi ses poumons fripés qui n'ont jamais connus pareille expérience, qu'une lumière brulante vient l'aveugler et qu'une sage femme un peu sauvage l' empoigne par la jambe, lui file une claque sur les fesses pour le forcer à hurler, et à respirer, et qu'en même temps, elle lui pique le talon pour prélever une goutte de son sang  .... alors oui, on réalise à quel point la douleur est culturelle. Ce mignon bébé voit en un instant tout l' édifice de sa déjà longue culture s' effondrer, toutes ses croyances s' évanouir , ses convictions ébranlées, bref il va lui falloir se remettre en question et revoir son questionnement existentiel.

La naissance est un grand traumatisme. Pourtant, on ne se le rappelle pas. Et je suis bien dans ma baignoire. Je redeviens fœtus.

Il y a 1 heure, January a dit :

Prendre un coup ou se blesser n'est pas douloureux en soi....

Faux !

Les nerfs sensoriels sont là pour transporter la sensation de douleur afin que les système nerveaux conscient ou réflexe fasse fuir de la zone dangereuse.

C'est un réflexe primordial qui va dans le sesn de la survie de l'individu.

Si on pique quelqu'un avec une aiguille et à son insu, il y aura un réflexe d'évitement !

en revanche l'analyse consciente de cette douleur permet de la banaliser ou d'en exagérer la sensation ou les conséquences.

il y a 2 minutes, Répy a dit :

Faux !

Les nerfs sensoriels sont là pour transporter la sensation de douleur afin que les système nerveaux conscient ou réflexe fasse fuir de la zone dangereuse.

C'est un réflexe primordial qui va dans le sesn de la survie de l'individu.

Si on pique quelqu'un avec une aiguille et à son insu, il y aura un réflexe d'évitement !

en revanche l'analyse consciente de cette douleur permet de la banaliser ou d'en exagérer la sensation ou les conséquences.

Mais comme dit dans l'article, ces signaux peuvent être supplantés, par une urgence plus vitale encore. Notre cerveau va hiérarchiser les priorités. J'ai eu un accident de voiture, j'ai eu un doigt cassé et des côtes fêlées, mais je n'ai rien senti pendant un très long moment, parce que ma priorité était de sortir de la voiture.

Sachant ça, ne pourrait-on pas envoyer au cerveau une fausse info de danger pour annihiler la douleur ?

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais comme dit dans l'article, ces signaux peuvent être supplantés, par une urgence plus vitale encore. Notre cerveau va hiérarchiser les priorités. J'ai eu un accident de voiture, j'ai eu un doigt cassé et des côtes fêlées, mais je n'ai rien senti pendant un très long moment, parce que ma priorité était de sortir de la voiture.

Sachant ça, ne pourrait-on pas envoyer au cerveau une fausse info de danger pour annihiler la douleur ?

 

Idem, me suis pris mon pare-brise sur le visage et n’ai absolument rien ressenti alors que ma tête était tuméfiée, remplie d'éclats, le nez cassé, etc.. 

il y a 12 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais comme dit dans l'article, ces signaux peuvent être supplantés, par une urgence plus vitale encore. Notre cerveau va hiérarchiser les priorités. J'ai eu un accident de voiture, j'ai eu un doigt cassé et des côtes fêlées, mais je n'ai rien senti pendant un très long moment, parce que ma priorité était de sortir de la voiture.

Sachant ça, ne pourrait-on pas envoyer au cerveau une fausse info de danger pour annihiler la douleur ?

 

Je crois que dans ces cas là il est question endorphines, qui temps qu'il y a une autre priorité permettent de "passer" outre la douleur.

il y a 2 minutes, Yokkie a dit :

Idem, me suis pris mon pare-brise sur le visage et n’ai absolument rien ressenti alors que ma tête était tuméfiée, remplie d'éclats, le nez cassé, etc.. 

Eclopées and Co !

il y a 3 minutes, Yokkie a dit :

Idem, me suis pris mon pare-brise sur le visage et n’ai absolument rien ressenti alors que ma tête était tuméfiée, remplie d'éclats, le nez cassé, etc.. 

Avec perte de conscience ? Évanouissement ou trauma crânien ?

il y a 1 minute, Petit pois a dit :

Je crois que dans ces cas là il est question endorphines, qui tant qu'il y a une autre priorité permettent de "passer" outre la douleur.

Faudrait leur dire aux endorphines, de pas se barrer avant qu'on soit réparé...

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

Faudrait leur dire aux endorphines, de pas se barrer avant qu'on soit réparé...

Ce serait une mesure de confort, comme à la sécu, le cerveau ne gère pas le confort...pas remboursé, et même pas délivré , pour lui ! 

à l’instant, Petit pois a dit :

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oh ! coucou Yokkie ! 

Avec perte de conscience ? Évanouissement ou trauma crânien ?

Non, une chance inouïe !

Une bonne trentaine de points sur le visage quand même...

Et pas trop de trace.. Si je le dis pas, on ne s’en rend même pas compte.

Trop la chance  !