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Je n'arrive pas à dire "je t'aime" à mes enfants : c'est grave ?

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Kira

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Membre, Directeur, Administrateur, 41ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 482 messages
41ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)
il y a une heure, Kâli a dit :

Y a du lourd là :hu: tu interprètes mal le comportement de ton ami et je ne parle même pas de la première partie de ton intervention 

Bah oui excuse moi d'être peut être trop lucide ou manquant d'empathie.

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Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 644 messages
130ans‚
Posté(e)

Mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils m'aimaient. D'ailleurs ma mère se dédouanait aussi, en affirmant que c'était culcul. Le fait est qu'elle ne m'aimait pas plus que mes frères et sœur. Elles nous avait eu et se devait de nous élever.

Mes enfants savent que je les aime. Je le leur montre et je le leurs dit. Et je ne me lasserais jamais qu'on me le dise. 

 

Il y a 1 heure, Paul hochon a dit :

Je pense toujours qu'il est important de leur dire même indispensable.

tout à fait d'accord 

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 46ans Posté(e)
titenath Animatrice 43 059 messages
46ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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il y a 4 minutes, Paul hochon a dit :

Pourquoi croire que tous sont dans l'excès ? tu peux faire ou dire les choses sans forcément être dans le pathos et dans l'extrême.

C'est certain, mais je préfère 100 fois un homme qui est attentif à un homme trop démonstratif. Quand on est attentif à quelqu'un on fait attention lui, quand on est démonstratif on se fait plaisir à soi. C'est comme ça que je le conçois en tout cas.

J'apprécie quand même qu'un homme soit démonstratif de temps à autre, mais ce n'est pas ce qui m'importe le plus.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je t'aime,

C'est un peu mythique comme phrase quand-même ... Une des première phrase que l'on apprend dans une langue étrangère . Elle porte une puissance symbolique, sociale. Ce n'est pas neutre.

Cela me fait penser à un charme, un sort puissant qui ne fonctionne correctement que si l'intention est sincère et la phrase rare et correctement prononcée ...

C'est de la magie blanche, on aurait tort de s'en passer : comme dit Morfou, cela fait du bien ! En France on a en filigrane ce fond de culture un peu latin de ne pas montrer ses émotions : cela ne se fait pas, ce n'est pas bienséant. On doit rester maitre de soi, ne pas être envahi, submergé par l'affectif. Pas pleurer, pas montrer qu'on est triste, qu'on a de la peine, pas sourire aux gens. Pas de pudeur mal placée !

De temps en temps : " Je t'aime mon fils, ma femme je t'aime", parce que ça fait du bien. Je crois qu'on peut souffrir, au fond, de ne pas l'entendre, même si on est choyé et aimé.

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Animatrice, Fille infréquentable, 82ans Posté(e)
Kira Animatrice 27 586 messages
82ans‚ Fille infréquentable,
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il y a 25 minutes, Fuck Them All a dit :

Bah oui excuse moi d'être peut être trop lucide ou manquant d'empathie.

Cynique plutôt 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, soisig a dit :

Mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils m'aimaient. D'ailleurs ma mère se dédouanait aussi, en affirmant que c'était culcul. Le fait est qu'elle ne m'aimait pas plus que mes frères et sœur. Elles nous avait eu et se devait de nous élever.

Mes enfants savent que je les aime. Je le leur montre et je le leurs dit. 

 

Vous savez donner à vos enfants ce dont vous avez été privée ; maman, vous n'avez pas reproduit le comportement maternel dont enfant vous avez souffert et c'est très bien qu'il en soit ainsi, bravo !

 

Rien de pire qu'une personne agissant par devoir mais pas avec coeur !

Modifié par Passiflore
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Invité Paul hochon
Invités, Posté(e)
Invité Paul hochon
Invité Paul hochon Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, titenath a dit :

C'est certain, mais je préfère 100 fois un homme qui est attentif à un homme trop démonstratif. Quand on est attentif à quelqu'un on fait attention lui, quand on est démonstratif on se fait plaisir à soi. C'est comme ça que je le conçois en tout cas.

J'apprécie quand même qu'un homme soit démonstratif de temps à autre, mais ce n'est pas ce qui m'importe le plus.

Tu peux être attentif et démonstratif ce n'est pas antinomique, peut être une histoire de dosage encore une fois.

Je ne conçois pas une vie amoureuse sans les deux et des deux côtés.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

L'article est intéressant et il y a une volonté de rassurer ou déculpabiliser le parent qui ne verbalise pas son amour.

À la différence d'Alain Sotto, je pense tout de même que ne pas verbaliser son amour au cours de l'enfance a une incidence sur la relation parent-enfant, à long terme. Alors bonne ou mauvaise ? Tout dépend de ce que l'on attend (ou pas) du futur. Sans sortir Freud de là où il est, il me semble évident que c'est dans l'enfance que se tissent les liens les plus forts, et pour cause, les parents sont le centre de l'univers de l'enfant (et vice versa, très en général). 

Bien que très douce, prévenante, soucieuse de notre confort, je ne souviens pas avoir entendu ma mère verbaliser son amour, pendant notre enfance, ni le manifester vraiment, ou pour qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Elle ne savait pas faire. Je ne doute plus qu'elle nous ait aimées beaucoup, et d'ailleurs nous nous aimons toujours beaucoup. Elle ne manque jamais de faire nos éloges qu'il s'agisse de qualités, de réussites, de nous faire savoir qu'elle est fière de nous. Je me suis souvent sentie obligée ou ai toujours eu à coeur de ne jamais la décevoir. Ma petite soeur est plus détachée et plus fainéante aussi.

Aujourd'hui, alors qu'elle est dans une demande de démonstrations, d'effusions (et je n'arrive pas à savoir ce qui a vraiment changé en elle), cela m'est très difficile de verbaliser en retour, ou de me laisser aller à un câlin, avec elle. J'ai du mal à répondre à ces petits mots avec un milliard de coeurs ou me raidis, me sens complètement empotée, lui tapote même maladroitement le dos (comme on le fait quand on veut réconforter quelqu'un). Avec mon père, mes grands-parents, et même mes tantes, il n'y a jamais eu cette gêne, il était naturel de verbaliser et même de faire des câlins (bon on en fait un peu moins maintenant). Plus de 30 d'habitudes, il n'y a rien à faire.

Sans cynisme, le temps perdu n'est jamais rattrapable, reste à composer avec le temps qu'il nous reste à vivre ensemble. 

Modifié par Léna-Postrof
Accord.
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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

Quand vous parlez de votre mère on perçoit une ombre de tristesse, le regret de ce qui aurait pu être mais qui n'a pas été... "elle ne savait pas faire", dites-vous et sans doute que toute l'explication est là ; il est probable que sa propre mère non plus "n'avait pas su faire".

 

Pour bien comprendre une personne il faut connaître son passé, son enfance notamment, le contexte familial dans lequel elle a grandi. 

Modifié par Passiflore
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 12 heures, Passiflore a dit :

 

Quand vous parlez de votre mère on perçoit une ombre de tristesse, le regret de ce qui aurait pu être mais qui n'a pas été... "elle ne savait pas faire", dites-vous et sans doute que toute l'explication est là ; il est probable que sa propre mère non plus "n'avait pas su faire".

 

Pour bien comprendre une personne il faut connaître son passé, son enfance notamment, le contexte familial dans lequel elle a grandi. 

Je me suis toujours sentie très responsable de ma mère, cela tient à ma place d'aînée mais également à notre histoire, particulière. C'est un mélange de tristesse et de frustration, le sentiment de ne pas savoir m'ajuster ou lui apporter ce dont elle avait besoin quand elle en avait besoin, de ne pas en avoir le pouvoir, plus simplement. La lune, je lui ai pourtant décrochée, et plusieurs fois. Je ne pourrais pas régler des problèmes qui me sont antérieurs, j'arrive à mieux à l'accepter aujourd'hui et apprends encore tous les jours à me pardonner.

Ma grand-mère était une femme très maternelle et démonstrative, avec ses enfants, douce et rieuse. Ma mère n'a jamais vraiment trouvé sa place dans cette grande fratrie. Tous se sont accordés à dire qu'elle est fragile ou encore hypersensible. Elle s'est toujours définit comme une artiste. Bien que mes oncles et mes tantes témoignent fréquemment d'une enfance heureuse où personne n'a manqué de rien -et où tout le monde s'entendait avec tout le monde- j'ai toujours remarqué chez ma mère que le simple fait de devoir prêter ou partager, est source d'inconfort. Ce qui a été prêté, est ensuite jeté. En outre, elle a toujours veillé à ce que ma petite soeur n'hérite rien de moi (vêtements, jeux, jouets). Nous n'avons jamais manqué d'attention et de matériel et ma mère a été aussi trop souvent dans l'abondance, déraisonnable. Chacune ses affaires, ça a été son leitmotiv. 

Bien qu'elle n'ait pas manqué de manifestation d'amour (et même à l'âge adulte, j'en ai été témoin) de la part de mes grands-parents, elle n'a jamais été bien dans cette famille. Elle s'est sentie manquer d'attention et sûrement de matériel. C'est avec nous, une personnalité également très exclusive et possessive. Cela a parfois été tendu avec nos compagnons (jamais assez bien pour nous, selon elle). Malgré tout, elle a toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour nous et elle a vraiment de grandes qualités (beaucoup de charisme, beaucoup d'humour). Je ne voudrais pas d'une autre maman. 

Il ne faut pas se mentir, il est très difficile d'élever un enfant, et toute décision, toute manifestation et même acte manqué aura un impact sur cet adulte en devenir qu'il est.  

 

 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

Quelle était sa place dans cette grande fratrie ? La place au sein d'une fratrie a une grande importance. Aînée, l'une des cadets ou benjamine ?

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 229 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

Quelle était sa place dans cette grande fratrie ? La place au sein d'une fratrie a une grande importance. Aînée, l'une des cadets ou benjamine ?

La place dans la fratrie n'a pas vraiment d'importance, c'est le caractère de l'enfant qui entre en ligne de compte!

Certains enfants sont faits pour être unique et peuvent souffrir d'avoir ne serait-ce qu'un frère ou une soeur...

D'autres sont enfants uniques et rêvent d'avoir une fratrie importante...

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Morfou a dit :

La place dans la fratrie n'a pas vraiment d'importance, c'est le caractère de l'enfant qui entre en ligne de compte!

Certains enfants sont faits pour être unique et peuvent souffrir d'avoir ne serait-ce qu'un frère ou une soeur...

D'autres sont enfants uniques et rêvent d'avoir une fratrie importante...

Certainement que le caractère de l'enfant a plus d'importance que sa place dans la fratrie.

L’aîné a une place soit moins enviable que les autres, soit plus enviable que les autres, selon la manière dont il perçoit le fait par son caractère.

Mon frère était souvent chargé de nous surveiller, ma soeur et moi lorsque nous jouions, parce que l'aîné de 3 ans. Il en était fier de cette responsabilité, d'autres auraient considéré cela corvée.

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Invité Paul hochon
Invités, Posté(e)
Invité Paul hochon
Invité Paul hochon Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Passiflore a dit :

 

Merci Léna-Postrof, pour ce que vous avez offert à notre lecture. C'est beau, touchant et bien écrit, qui plus est.

Je me joins à vous, c'est beau et touchant.

Modifié par Paul hochon
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a une heure, Passiflore a dit :

 

Quelle était sa place dans cette grande fratrie ? La place au sein d'une fratrie a une grande importance. Aînée, l'une des cadets ou benjamine ?

C'est la 6 ème d'une fratrie de 7 enfants. Il y a peu d'intervalle entre le 5 ème (un peu plus d'un an) et la dernière et 7ème (environ deux ans), si bien que quand les aînés ont volé de leurs propres ailes, elle s'est toujours trouvée au milieu de toute façon, dans le foyer. 

La naissance de ma tante (la 7ème) a été bouleversante, selon elle, puisqu'il lui a été ôté le statut de petite dernière, et pourtant elle avait à peine deux ans. 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

Ce qui explique la raison pour laquelle votre mère "n'a jamais vraiment trouvé sa place dans cette grande fratrie" et qu'elle se soit sentie "manquer d'attention", comme vous l'expliquez si bien.

De même que ceci : "elle s'est sentie manquer d'attention et sûrement de matériel" explique cela : "ma mère a été aussi trop souvent dans l'abondance, déraisonnable".

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 636 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

Je me suis toujours sentie très responsable de ma mère, cela tient à ma place d'aînée mais également à notre histoire, particulière.

Le pouvoir et l’influence des parents sur leurs enfants est incontestable.

A ce sujet, mon père usait de cette blague qui n’est pas si absurde qu’elle en a l’air :

Dans la vie il existe 3 grands principes d’éducation… disait-il.

Puis de conclure…depuis j’ai eu 3 enfants et je n’ai plus de principe !

J’ai eu 3 enfants également, lorsque j’observe leur différence de comportement à chacun d'entre eux, j’en viens à penser sincèrement, que les parents ont certainement beaucoup moins d’influence qu’ils ne le pensent sur leurs enfants.

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

elle a toujours veillé à ce que ma petite soeur n'hérite rien de moi (vêtements, jeux, jouets). Nous n'avons jamais manqué d'attention et de matériel et ma mère a été aussi trop souvent dans l'abondance, déraisonnable. Chacune ses affaires, ça a été son leitmotiv. 

 

Ce que vous relatez là me ramène à mes propres souvenirs car étant la benjamine, je récupérais systématiquement les vêtements qui n'allaient plus à ma soeur de 2 ans mon aînée ; je n'en ai pas été traumatisée, certes mais ça m'a souvent exaspérée et je me souviens m'être plainte de n'avoir jamais de vêtements neufs.

 

Votre jeune soeur a eu de la chance que votre maman ait veillé à ce qu'elle n'ait pas à vivre ça. 

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