"Gilets jaunes" : les policiers "un peu démunis face à des gens équipés comme des paramilitaires"

La manifestation des "gilets jaunes" ce samedi a été entachée de graves violences, notamment à Paris où 412 personnes ont été interpellées et 378 personnes placées en garde à vue, selon la préfecture de police. "Cela devient particulièrement inquiétant et lourd à gérer" témoigne le commissaire Jean-Paul Megret.

franceinfo : Que pensez-vous du bilan des manifestations de samedi ?

Jean-Paul Megret : Le bilan est lourd pour les forces de l'ordre, le nombre d'interpellations a presque triplé par rapport à la semaine dernière. Vous comprendrez légitimement que nous sommes assez inquiets sur la manière dont la semaine prochaine va se passer. On focalise tout le temps sur la manifestation du samedi mais il faut savoir qu'en région tous nos collègues sont mobilisés sur des barrages et des évènements qui se tendent de plus en plus. On a parlé de ce qui s'est passé à Paris, mais quand vous voyez ce qui s'est passé dans tout un tas de provinces, cela devient particulièrement inquiétant et lourd à gérer.

La sécurité a-t-elle failli ?

Les forces de l'ordre n'ont pas été dépassées au sens premier du terme, mais le principe de base du maintien de l'ordre est de ne pas occasionner des blessures graves aux manifestants. Quand vous voyez que dès 8h30, les gens se présentent avec des marteaux ou des lances, essaient de passer les barrages, on a essayé de tenir un certain nombre de positions sur les Champs-Elysées, mais on savait et je l'avais dit la veille, que c'était sur les points de filtrage qu'on allait se battre. On est arrivés à se battre très tôt et il faut le dire, on est un peu démunis quand on utilise l'ensemble du panel de moyens face à des gens qui sont équipés comme des paramilitaires.

Etait-ce une bonne idée de mettre en place un filtrage ?

L'idée même de filtrage était le seul moyen de concilier le fait que malgré la non déclaration, ils avaient décidé de manifester sur les Champs-Elysées. De l'autre côté, il fallait éviter que se renouvellent les scènes de chaos qui étaient la semaine dernière limitées sur les Champs-Elysées. Là, on a eu une agrégation de tout l'arc des groupes extrémistes, c'est-à-dire à la fois des groupes de l'extrême gauche et de l'extrême droite et de tout un tas de groupes qui se sont coalisés tout au long de la journée pour casser du flic. La difficulté c'est qu'ils ont également totalement dévasté Paris.

Que sait-on des gens qui ont cassé hier ?

On s'interroge. Le profil de la semaine dernière sur les gens qui avaient été déférés à la justice a montré qu'on avait aussi des gens qui venaient de toute la France et qui était dans le mouvement des "gilets jaunes" depuis longtemps. Il faut aussi reconnaître que les gens qui participent à ce mouvement et qui font le déplacement sur Paris sont dans une posture particulièrement radicale vis-à-vis de tout ce qui est symboles du pouvoir. Le principe c'est d'essayer d'aller à l'Elysée et de tout casser.

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-les-policiers-un-peu-demunis-face-a-des-gens-equipes-comme-des-paramilitaires_3081393.html

à l’instant, PINOCCHIO a dit :

Nous sommes gâtés  on nous aime partout

Oui mais on ne peut pas vivre d'amour (et d'eau fraîche) 

Sympa mais pas de vague avec les pillards.

https://www.youtube.com/watch?v=cw9xkM7ih0o

il y a 17 minutes, samira123 a dit :

Gilets Jaunes: des lanceurs de balles de défense (qui ont remplacé les flash-balls) ont bien été utilisés à Calais

Des lanceurs de balles de défense ont bien été utilisés sur le terrain à Calais mais pas par les CRS.

Vous avez été nombreux à vous étonner jeudi des propos tenus dans nos colonnes par un CRS qui affirmait n’avoir pas eu recours aux flash-balls à Calais vendredi et samedi derniers. En voici les explications.

Régis Debord, CRS et délégué syndical Unsa Police au sein de la compagnie 51, expliquait qu’il y avait « pas eu de flash-balls », uniquement des « lacrymogènes et des grenades de désencerclement » utilisés lors des affrontements il y a une semaine à Calais, en marge de rassemblements de Gilets Jaunes au niveau du rond-point de KFC auxquels se sont greffés de nombreux casseurs. 

Alors que d’autres témoignages nous parviennent sur des Calaisiens blessés par des impacts (voir ci-dessous), Régis Debord précise que les CRS possédaient bien des lanceurs de balles de défense (des armes de défense qui ont remplacé progressivement les flash-balls sur le terrain), mais qu’ils ont pour ordre de ne les sortir qu’en cas d’attaques extrêmes, « ce qui n’était pas le cas à Calais », précise-t-il.

Le préfet confirme le recours aux lanceurs de balles de défense

Pourtant, et c’est une information qui nous a été confirmée par le préfet du Pas-de-Calais Fabien Sudry, il y a bien eu «des lanceurs de balles de défense et non pas des flash-balls » qui ont été utilisés à Calais, lors des affrontements. Pas par les CRS donc, mais selon nos informations, par d’autres composantes des forces de l’ordre qui ne sont pas soumises à la même doctrine et qui ont le droit d’utiliser ces armes de défense, en cas d’interpellation notamment, ou en réponse à une attaque.

En outre, et sauf en cas de légitime défense, une distance minimale d'utilisation de 10 mètres est à respecter, ainsi que l'interdiction de tir visé au-dessus de la ligne des épaules et les parties intimes notamment. Il faut également « s’assurer que la personne touchée » va bien, précise le délégué syndical Unsa Police.

En marge des rassemblements des Gilets Jaunes à Calais, vendredi et samedi derniers, des casseurs se sont mêlés au mouvement. Selon le préfet et les forces de police présentes sur place, ils ont utilisé plusieurs types de projectiles : : des pierres, des cocktails molotov, des pieux enflammés et des boules de pétanque... (Pour en savoir plus, lire l’interview du préfet du Pas-de-Calais sur le sujet).

Les forces de l’ordre ont eu recours à plusieurs types d’armes de défense: des lanceurs de balles de défense qui tirent des balles en caoutchouc, des grenades lacrymogènes qui projettent des capsules de gaz irritant, des grenades explosives et des grenades de « désencerclement » qui propulsent des plots en caoutchouc.

http://www.nordlittoral.fr/112483/article/2018-11-30/gilets-jaunes-des-lanceurs-de-balles-de-defense-qui-ont-remplace-les-flash-balls

 

A Calais mais à Paris ???

il y a 40 minutes, Barbara lebol a dit :

Utiliser son arme en cas de légitime défense ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

il y a 30 minutes, Barbara lebol a dit :

Si ! Des casseurs violents de façon clairement identifiée et qui s'en prennent aux forces de l'ordre.

Exactement, nous avons affaire avec une police républicaine raisonnée qui n' utilise sa force de coercition que de façon proportionnelle et afin de répondre seulement à un péril imminent...

il y a 4 minutes, Fuck Them All a dit :

Tu as oublié de citer la fraude sociale dans ton petit rapport  et le travail au noir qui n'est pas compris dans la fraude sociale, mais qui est estimé à 50 milliards d'euros de perte!!!

Donc les escrocs c'est bien les pauvres aussi  

Tu devrais lire le topic ...

Travail au noir : plus d'une entreprise sur 10 !

Les secteurs les plus touchés par le travail non déclaré : le BTP, l'hôtellerie, la restauration et le gardiennage. 

Les organismes chargés de collecter les cotisations sociales ont redressé les entreprises à hauteur d'un demi-milliard d'euros en 2016, révèle Les Échos. Un montant en hausse de 20% par rapport aux 463 millions récoltés en 2015...

Il y a 15 heures, Morfou a dit :

Ils n'ont de fait que la vision des réseaux sociaux, qui racontent tout et souvent n'importe quoi!

Réseaux sociaux auxquels ils obéissent aveuglément, sans même connaitre ceux qui sont derrière et qui les manipulent comme ils veulent. Ils ne réfléchissent pas : c'est sur FB, on y va  

"Au soir des violences qui ont émaillé l' "acte 3" des rassemblements des gilets jaunes à Paris, l'idée d'un "Acte 4" commence à prendre forme sur les réseaux sociaux. Blocage de ports et de raffineries, rendez-vous à l'Elysée, révolution... de nombreux événements sont créés sur Facebook afin de poursuivre le mouvement débuté il y maintenant 3 semaines. Dans la suite logique des précédents rassemblements, la date du samedi 8 décembre semble faire consensus"

https://www.bfmtv.com/societe/gilets-jaunes-appel-a-un-acte-4-sur-facebook-1579336.html

Mais l'acte 4 pourrait se passer bien différemment, l'unanimité étant de dire que la journée d'hier est inacceptable. Dès samedi soir, le ministre de l'Intérieur avait indiqué ne pas avoir de tabou pour instaurer l'état d'urgence.

"« Je n’ai pas de tabou », a indiqué samedi soir le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, interrogé sur l’opportunité d’instaurer l’état d’urgence, une mesure préconisée par deux syndicats policiers. « Nous étudierons toutes les procédures qui nous permettront de sécuriser plus encore », a souligné le ministre sur BFM-TV. Questionné sur la possibilité d’instaurer l’état d’urgence après les débordements en marge de la mobilisation des « gilets jaunes », Christophe Castaner a répondu : « Tout ce qui permettra de sécuriser plus, moi je n’ai pas de tabou. Je suis prêt à tout regarder ».

https://www.20minutes.fr/politique/2385375-20181201-gilets-jaunes-instaurer-etat-urgence-christophe-castaner-dit-avoir-tabou

Images de ce matin, montrant l'ampleur des dégâts qu'il est difficile de s'imaginer si on ne les visionne pas :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/banques-saccagees-voitures-brulees-barricades-les-images-du-chaos-en-plein-paris-01-12-2018-7958559.php

il y a 2 minutes, samira123 a dit :

Il faut aussi reconnaître que les gens qui participent à ce mouvement et qui font le déplacement sur Paris sont dans une posture particulièrement radicale vis-à-vis de tout ce qui est symboles du pouvoir. Le principe c'est d'essayer d'aller à l'Elysée et de tout casser.

Voilà.. Il n'y a pas "un" profil, il y a des profils. Et il y a des gilets jaunes venus pour casser. 

il y a 16 minutes, Barbara lebol a dit :

Les policiers pourraient aussi se retourner contre leurs chefs ( préfet et ministre),  pour demander des moyens d'action et qu'ils ne soient pas la cible systématique des petits juges.

Il a été décidé démocratiquement que ces armes n’etaient utilisables qu’en cas de légitime défense , que le tir devait être à plus de 10m ce qui bien évidemment lors d’une manif rend son utilisation quasi impossible , que le tir doit se faire sous les épaules ( le jeune casseur ne devra évidemment  pas bouger ni se baisser pour ne pas finir borgne ) mais au dessus de la ceinture . Les juges appliquent la loi . Déjà que l’opposition y voit Le Bras armé d’une dictature imaginez ce qui se passerait si l’un des leurs saignait du nez , ce serait là la preuve d’une violence policière terrible 

il y a 8 minutes, lumic a dit :

Certains ont vraiment besoin d ' être aidés par contre il en est sans doute de trop qui touchent des aides , en somme des profiteurs qui se plaignent et irresponsables ...

" il en est sans doute "

Le doute signifie que comme on en sait rien on ne devrait pas préjuger non ?

il y a 21 minutes, Panem&Circenses a dit :

Il suffit d'aller lire les propos de "mes" gilets jaunes sur leur page FB pour constater que leur avis sur ces violences est pour le moins ambigu.

Mais forcément, s'ils condamnent les violences, ils savent aussi que ces images mettent la pression sur macron et sa clique, faut arrêter de prendre les gj pour du bétail juste bon à crever au boulot jusqu'à 70 ans pour ceux qui bossent et pendant ce temps des chômeurs.

Retraite demain à 60 ans avec 40 années de cotisation.

il y a 5 minutes, LouiseAragon a dit :

Tu devrais lire le topic ...

Travail au noir : plus d'une entreprise sur 10 !

Les secteurs les plus touchés par le travail non déclaré : le BTP, l'hôtellerie, la restauration et le gardiennage. 

Les organismes chargés de collecter les cotisations sociales ont redressé les entreprises à hauteur d'un demi-milliard d'euros en 2016, révèle Les Échos. Un montant en hausse de 20% par rapport aux 463 millions récoltés en 2015...

Et alors ? Le travail au noir est toujours plus élevé ! Si on va de ce principe, il y a aussi des progrès en terme de fraude fiscale, tu sembles dire et redire que le gouvernement ne fait rien ! Pour ta petite tête : 

Levée partielle du "verrou de Bercy"

Il est prévu de mettre fin au monopole des poursuites détenu par l’administration fiscale, via un "mécanisme de transmission automatique des dossiers les plus graves", "sélectionnés selon des critères objectifs inscrits dans la loi", selon la rapporteure Emilie Cariou (LREM), qui a fait adopter en commission un amendement en ce sens.

Plateformes internet

Le texte de loi va clarifier l’amendement voté en décembre 2016 par le Parlement, qui impose aux plateformes en ligne du type Airbnb de transmettre automatiquement à l’administration fiscale les revenus générés pour leurs utilisateurs. Les plateformes concernées seront précisées, ainsi que les informations à transmettre.

Création d’une police fiscale

Un nouveau service de police spécialisé dans les affaires fiscales serait créé. Sous l’autorité d’un magistrat, cette cinquantaine d’agents pourraient être saisis dans les cas les plus graves. Ils pourraient mettre en place des écoutes et procéder à des perquisitions.

Procédure du plaider coupable étendue à la fraude fiscale

Dans un souci de gain de temps, les fraudeurs poursuivis au pénal pourront plaider coupable et accepter les peines proposées par le parquet : amende, peine de prison inférieure à un an et dont la durée ne peut excéder la moitié de la peine encourue.

Nom des condamnés automatiquement publié

Afin de les dissuader, le nom des fraudeurs condamnés pénalement serait automatiquement publié dans les médias. Bercy évoque un "potentiel de plusieurs centaines de publications par an".

Révision de la liste des paradis fiscaux

La liste des paradis fiscaux serait rendue "plus pertinente" en ajoutant les critères de "transparence fiscale" et "d’équité fiscale" à celui de la coopération administrative.

Données croisées entre administrations

Le projet de loi souhaite renforcer les échanges d’informations entre les différentes administrations afin d’identifier les cas suspects. D’après Bercy, une quinzaine de millions d’euros seront mobilisés pour développer l’équipement de l’administration. L’objectif est que le "data mining" soit à l’origine de la moitié des contrôles fiscaux à l’horizon 2021.

Intermédiaires reconnus coupables de fraude

Les avocats ou les sociétés de conseil qui auraient aidé le fraudeur dans sa démarche pourraient être sanctionnés administrativement au titre de la complicité. À la clé, des pénalités allant de 10 000 euros à 50 % des honoraires perçus.

Contrebande de tabac plus durement sanctionnée

Les peines pour "fabrication, détention, vente ou transport illicite de tabac" devraient être doublées : le fraudeur pourrait être condamné à une amende qui irait de 1 000 à 5 000 euros.

il y a 3 minutes, ouest35 a dit :

" il en est sans doute "

Le doute signifie que comme on en sait rien on ne devrait pas préjuger non ?

Bon , il en est , aucun préjugé puisque les profiteurs ne sont pas forcément ceux que l ' on pourrait croire ...

il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Il a été décidé démocratiquement que ces armes n’etaient utilisables qu’en cas de légitime défense , que le tir devait être à plus de 10m ce qui bien évidemment lors d’une manif rend son utilisation quasi impossible , que le tir doit se faire sous les épaules ( le jeune casseur ne devra évidemment  pas bouger ni se baisser pour ne pas finir borgne ) mais au dessus de la ceinture . Les juges appliquent la loi . Déjà que l’opposition y voit Le Bras armé d’une dictature imaginez ce qui se passerait si l’un des leurs saignait du nez , ce serait là la preuve d’une violence policière terrible 

 

 

Je sais bien. Nous avons des amis dont la fille vient d'intégrer une structure policière. Dés leur intégration on dit  aux jeunes recrues qu'ils ne doivent pas se servir de leur arme.

"On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule", déclare Yves Lefèvre, un policier révolté appartenant à Unité SGP Police FO, samedi 1er décembre sur France Inter. Il appelle le président de la République Emmanuel Macron à "prendre ses responsabilités", au troisième acte de la mobilisation des gilets jaunes.

"Les flics ne vont pas rester le dernier rempart face à l'insurrection. On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule en permanence alors maintenant, je sors de mon devoir de réserve, c'est très clair, je demande, j'en appelle au président de la République de prendre ses responsabilités, parce que les flics ne vont pas servir de dernier bastion quitte à laisser leur peau par terre. Ça, il en est hors de question", déclare le policier qui lance aussi un appel au Premier ministre Édouard Philippe et au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Yves Lefèvre dénonce le vol d'un fusil d'assaut dans une voiture de policesamedi 1er décembre à Paris et assure qu'"ils ne l'ont pas pris pour faire des guirlandes, c'est clair, donc on a des types, des criminels, en face de nous qui veulent tuer du flic".

Selon ce policier, les débordements violents se sont durcis dans la soirée : "On n'est plus sur les séquences qu'on a connu le matin avec les casseurs, les black blocs, les extrémistes de droite ou de gauche. Là, maintenant, on est rentrés dans une phase d'ultra-radicalisation, on est aujourd'hui à deux doigts de l'insurrection si nous ne sommes pas déjà en insurrection. On ne sait pas si on va s'en sortir [ce soir], moi je vous le dis très clairement, on ne sait pas si on va s'en sortir".

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/on-n-en-peut-plus-on-en-prend-plein-la-gueule-la-colere-d-un-policier-apres-les-manifestations-des-gilets-jaunes_3081299.html

il y a 24 minutes, ouest35 a dit :

Certains ... mais vous le voyez aussi bien que moi que c'est un mouvement spontané donc par nature hétéroclite ... Juste "les Vilains" de toute l'Histoire n'ont jamais eu gain de cause ... on étouffe dans l'oeuf leurs rébellions et manifs, à la niche , un petit susucre et on se tait ! Le bagne n'existe plus mais la relégation a perpète dans la misère a toujours de beaux jours devant elle ... invisible, indolore et incolore ... sauf par soubresauts comme en ce moment ... Je n'ai aucun pouvoir ni influence sauf celui d'éviter de les critiquer ! En gros je ne les connais pas ... sauf quelqu'uns qui ont la désespérance trop digne pour se plaindre ! Encore une fois ... je n'ai rien à proposer petit vermiceau que je suis ... juste a éviter de juger !  j'ai beaucoup de questionnements par contre !

Je plussoie sur le fait de ne pas juger par amalgame , mais « les vilains » jamais gain de cause , c’est un discours victimaire, les classes moyennes ont émergé, le droit sur ses principes n’est plus basé sur des privilèges etc .... Le fait est que 5% de la population est en décrochage , ce fait doit être adressé mais moins de taxes et d’impôts répondra t’il à la question ?

il y a 9 minutes, PASCOU a dit :

Mais forcément, s'ils condamnent les violences, ils savent aussi que ces images mettent la pression sur macron et sa clique, faut arrêter de prendre les gj pour du bétail juste bon à crever au boulot jusqu'à 70 ans pour ceux qui bossent et pendant ce temps des chômeurs.

Retraite demain à 60 ans avec 40 années de cotisation.

Et ce combat pour les retraites mérite des appels à la "révolution" ou à la "guerre civile" dans notre pays économiquement favorisé ?

il y a 2 minutes, samira123 a dit :

"On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule", déclare Yves Lefèvre, un policier révolté appartenant à Unité SGP Police FO, samedi 1er décembre sur France Inter. Il appelle le président de la République Emmanuel Macron à "prendre ses responsabilités", au troisième acte de la mobilisation des gilets jaunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Les flics ne vont pas rester le dernier rempart face à l'insurrection. On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule en permanence alors maintenant, je sors de mon devoir de réserve, c'est très clair, je demande, j'en appelle au président de la République de prendre ses responsabilités, parce que les flics ne vont pas servir de dernier bastion quitte à laisser leur peau par terre. Ça, il en est hors de question", déclare le policier qui lance aussi un appel au Premier ministre Édouard Philippe et au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Yves Lefèvre dénonce le vol d'un fusil d'assaut dans une voiture de policesamedi 1er décembre à Paris et assure qu'"ils ne l'ont pas pris pour faire des guirlandes, c'est clair, donc on a des types, des criminels, en face de nous qui veulent tuer du flic".

Selon ce policier, les débordements violents se sont durcis dans la soirée : "On n'est plus sur les séquences qu'on a connu le matin avec les casseurs, les black blocs, les extrémistes de droite ou de gauche. Là, maintenant, on est rentrés dans une phase d'ultra-radicalisation, on est aujourd'hui à deux doigts de l'insurrection si nous ne sommes pas déjà en insurrection. On ne sait pas si on va s'en sortir [ce soir], moi je vous le dis très clairement, on ne sait pas si on va s'en sortir".

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/on-n-en-peut-plus-on-en-prend-plein-la-gueule-la-colere-d-un-policier-apres-les-manifestations-des-gilets-jaunes_3081299.html

Ben si il n'est pas content qu'il aille  de l'autre coté de la barrière, il changera par la même occasion de 'Métier"

Son rôle pour l'instant c'est de faire respecter l'Ordre!!!!

Gilets jaunes: L'état d'urgence réclamé par le syndicat de police Alliance

"S'il devait y avoir un acte IV, je ne vois pas comment on pourrait faire pour augmenter le nombre de forces de police." Ce samedi 1er décembre, le troisième grand weekend de mobilisation des gilets jaunes a donné lieu a des scènes de guérilla urbaine en plein cœur de Paris, ainsi qu'à des violences remarquables dans de nombreuses villes de France.

Une brutalité et des affrontements qui effraient jusqu'aux forces de l'ordre, à tel point qu'au soir de l'acte III des manifestations, le syndicat majoritaire Alliance Police nationale a réclamé l'instauration de l'état d'urgence. Dans un communiqué, l'organisation syndicale dénonce une situation "insurrectionnelle", et déplore que "les paroles et messages de soutien du ministre de l'Intérieur ne suffisent plus".

Dans le texte, Alliance Police nationale affirme que l'État a "l'obligation" de réagir, et réclame pour cela une mesure largement utilisée ces dernières années, dans le cadre de la réponse à la menace terroriste: l'état d'urgence. Le syndicat "demande le renfort de l'armée pour garder les lieux institutionnels et dégager ainsi les forces mobiles d'intervention."

Et c'est le même son de cloche chez plusieurs autres représentants de la profession. Sur le plateau de BFM TV, Grégory Joron, délégué CRS SGP Police a ainsi demandé que l'armée soit sollicitée "pour garder les bâtiments de la République", notamment après que les images de manifestants et de casseurs s'en prenant à l'Arc de Triomphe ont fait le tour du monde. Selon le fonctionnaire, faire appel aux militaires pour garder étanches certaines zones sensibles comme celles entourant l'Élysée, Matignon ou la place Beauvau déchargerait les CRS et autre compagnies mobiles de cette mission pour se concentrer sur les casseurs.

Et cette éventualité de la mise en place de l'état d'urgence, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ne l'a pas écartée. Bien au contraire. Ce samedi 1er décembre, là encore sur BFM TV, il a déclaré: "Nous étudierons toutes les procédures qui nous permettront de sécuriser plus encore. Tout ce qui permettra de sécuriser plus: moi je n'ai pas de tabou, je suis prêt à tout regarder."

https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/01/gilets-jaunes-letat-durgence-reclame-par-le-syndicat-de-police-alliance_a_23606115/

il y a 7 minutes, samira123 a dit :

"On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule", déclare Yves Lefèvre, un policier révolté appartenant à Unité SGP Police FO, samedi 1er décembre sur France Inter. Il appelle le président de la République Emmanuel Macron à "prendre ses responsabilités", au troisième acte de la mobilisation des gilets jaunes.

"Les flics ne vont pas rester le dernier rempart face à l'insurrection. On n'en peut plus, nous non plus. On en prend plein la gueule en permanence alors maintenant, je sors de mon devoir de réserve, c'est très clair, je demande, j'en appelle au président de la République de prendre ses responsabilités, parce que les flics ne vont pas servir de dernier bastion quitte à laisser leur peau par terre. Ça, il en est hors de question", déclare le policier qui lance aussi un appel au Premier ministre Édouard Philippe et au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Yves Lefèvre dénonce le vol d'un fusil d'assaut dans une voiture de policesamedi 1er décembre à Paris et assure qu'"ils ne l'ont pas pris pour faire des guirlandes, c'est clair, donc on a des types, des criminels, en face de nous qui veulent tuer du flic".

Selon ce policier, les débordements violents se sont durcis dans la soirée : "On n'est plus sur les séquences qu'on a connu le matin avec les casseurs, les black blocs, les extrémistes de droite ou de gauche. Là, maintenant, on est rentrés dans une phase d'ultra-radicalisation, on est aujourd'hui à deux doigts de l'insurrection si nous ne sommes pas déjà en insurrection. On ne sait pas si on va s'en sortir [ce soir], moi je vous le dis très clairement, on ne sait pas si on va s'en sortir".

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/on-n-en-peut-plus-on-en-prend-plein-la-gueule-la-colere-d-un-policier-apres-les-manifestations-des-gilets-jaunes_3081299.html

"Au lendemain de cette journée de mobilisation émaillée d'affrontements violents à Paris, ce dimanche 2 dimanche, la préfecture de police de Paris a fait état de nouveaux chiffres : 412 interpellations, 378 gardes à vue, 133 blessés dont 23 membres des forces de l'ordre. « Il y aura les mesures qui peuvent être prises pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de rituel qui s'instaure dans le pays et que les samedis que nous allons vivre, ne donnent pas lieu à ce que nous avons pu observer hier », déclarait ce dimanche matin, invité de BFM-TV, le porte-parole du gouvernement Benjamin Grivaux".

"Le ministère de l'Intérieur n'écarte pas le recours à l'état d'urgence, tout en invitant les « gilets jaunes » à reprendre le dialogue".

http://www.rfi.fr/france/20181201-gilets-jaunes-executif-condamne-violences-castaner-etat-urgence