Aller au contenu

Perquisition chez Jean-Luc Melenchon et au siège de la France Insoumise

Noter ce sujet


ouest35

Messages recommandés

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 27 minutes, Miss Fleurette a dit :

J'ai dit  "De mon point de vue, quand on soutient une chose, un projet , quelqu'un  (par ex notre conjoint),"

 

Tu devrais lire attentivement , j'ai d'abord parlé d'"un projet, une chose,"  le conjoint est un exemple que j'ai pris rien à voir avec JLM qui lui , est l'initiateur d'un projet politique .  Tu défends ou tu enfonces, moi je défends, parce que je ne suis pas du genre traitre ou lâche quand il y a un problème,  ce n'est pas être une groupie c'est être loyale ,

JLM ou un autre, peu m'importe, je soutiendrai pareil.

 

Bon, j'ai la rue à traverser (sic) @ plus!

 

 

Et bien face à un coup monté ( Pierre Moro aurait menti et ce ne serait pas Mame Oprandi ? Ou Radio France ou mediapart sont dans une cabale et ont inventé cette histoire ? ), vous allez pouvoir exprimer toute votre loyauté 

===================

Mediapart a aussi révélé que la police avait mis la main sur 12.000 euros en liquide au domicile d'un cadre lors des perquisitions. «Mediapart publie une histoire rocambolesque dont je ne sais rien et que je découvre en lisant ce pitoyable fond de poubelle. Je suis certain que c'est un coup monté de plus», a cinglé, tard vendredi soir, le patron des Insoumis sur son blog personnel.

Face à ces attaques à la chaîne, Radio France a annoncé samedi porter plainte. Son directeur, Vincent Giret, estime qu'il ne peut «laisser passer les propos menaçants et infamants de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de ses journalistes». La plainte viendra s'ajouter à celle du syndicat policier Alliance qui juge l'attitude de Jean-Luc Mélenchon lors des perquisitions «inacceptable». Le parquet a par ailleurs ouvert une enquête mercredi dernier après les violences qu'ont subies les magistrats et les policiers par les membres de LFI. 

«Appeler le peuple à se soulever contre les médias, à les châtier ou à les pourrir évoque des souvenirs pas très glorieux…»

Roger Martelli, ancien membre du PCF

http://www.lefigaro.fr/politique/2018/10/21/01002-20181021ARTFIG00135-insultes-menaces-melenchon-ne-decolere-pas.php

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C’est un peu concon , les 12000 euros en liquide n’ont peut être rien d’illegal . En criant au complot il serait alors obligé comme dans l’affaire des black blocs de passer pour un con en nous expliquant ses problèmes de mentalisation. Le problème est peut-être là ? Une mauvaise mentalisation qui amène à l’incitation à la haine ?

Faut il Poussier ( il prend cette même pente qui fait dire n’importe quoi ) le bouchon aussi loin ? Un peu de recul ? Personne dans son entourage pour lui dire qu’il prend une pente dangereuse ?

En 1 semaine pas une majorité du groupe pour le remettre sur les rails ?

Pourquoi la LFI le laisse t’il dérailler ? Pas un pour lui dire JLM du calme là tu racontes n’importe quoi ? 

Indignez vous les gens . 

Modifié par DroitDeRéponse
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Communiqué de presse des avocats de la France insoumise et J-L Mélenchon 20 oct.2018

Le 15 octobre 2018, dans le cadre d’une opération sans précédent en matière politique, digne des dossiers de grand banditisme ou d’anti terrorisme, ont eu simultanément lieu 15 perquisitions chez des particuliers et au sein d’associations et de partis politiques proches de Monsieur Jean-Luc Mélenchon, auxquels certains n’ont pas eu le droit d’accès en leur qualité de responsable ou parlementaire, en violation de leurs droits. Du matériel informatique et téléphonique a été saisi sans inventaire, sans respect de la procédure. Des violences policières ont été médicalement constatées. Des auditions de journées entières se sont succédées depuis mercredi pour plus de 20 personnes.
Quatre jours après ce spectaculaire coup de filet, un site en ligne vient de publier des informations couvertes par le secret de l’enquête, protégées et intimes, tandis qu’il est indiqué que rien n’est encore transmis au pouvoir judiciaire et qu’aucun indice grave est concordant n’est constaté pour poursuivre cette affaire.
Il ne peut donc être autrement, que ces fuites proviennent des services de police et justice. Comment ont-elles été acquises ? Qui les a données ? Quelles sont les conditions et modalités, notamment financières, de cette transaction ?
Dans ces conditions, il est officiellement demandé que le procureur en charge soit dessaisi de l’enquête car il devient établi de manière claire et concordante que les services sous ses ordres ne respectent pas les règles et procédures applicables en l’espèce.
De plus comment espérer l’impartialité d’un procureur quand cette personne se permet de déclarer publiquement son soutien a l’une des parties prenantes sur laquelle porte son enquête. Et cela même lorsque certaines personnes sous responsabilité ont manifestement violé le secret de l’enquête, à savoir son aspect le plus précieux à ce stade de la procédure.
Nous demandons la désescalade et la responsabilité judiciaire, et le retour à des conditions respectueuses de la procédure en matière de secret, ainsi que le droit à la protection et la dignité des personnes concernées.

 

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 18 minutes, ouest35 a dit :

Début de réponse par l’interessé

http://m.leparisien.fr/amp/societe/immunite-parlementaire-les-contradictions-de-jean-luc-melenchon-24-05-2018-7733199.php

Et là bien sur

 

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.rtl.fr/actu/politique/la-colere-de-jean-luc-melenchon-strategie-ou-probleme-de-temperament-7795276015/amp

Ceux de la France insoumise l'évacuent vite et justifient ses emportements par son caractère "méditerranéen". Ceux qui le côtoient depuis le PS, quand ils acceptent d'en parler, le font hors micro. Un de ses amis socialistes nous confie : "Quand j'étais jeune militant, il nous disait 'ne vous laissez pas emporter par la colère, moi ça m'a fait perdre des années'".

Il y a pourtant toujours des chiffons rouges dans lesquels il fonce tête baissée. Des colères qui paraissent parfois très préparées. Jean-Luc Mélenchon a su en faire une arme politique, pour amener à lui la gauche protestataire.

...

Mais ce qui est frappant chez Jean-Luc Mélenchon, c'est qu'il oscille entre des phases où il s'assagit, et ce qu'on a vu tout au long de la semaine. Un de ses compagnons de route avoue son incompréhension de le voir s'en prendre à des policiers : il est profondément républicain, or cette semaine, il met en cause la police et la justice. Lui qui il n'y a pas si longtemps critiquait François Fillon ou Marine Le Pen, pour exactement les mêmes raisons

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

"Dimanche 21 octobre 2018"

"Désolé, c’est long. Nous ne demandons pas à être traité différemment des autres justiciables, nous demandons nos droits et la justice, sans mesure d’exception. Nous ne voulons rien cacher : la preuve, nous proposons de débattre publiquement et contradictoirement avec nos accusateurs.

D’abord merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu le moral, relayé nos arguments et surtout pris des initiatives pour rendre les coups médiatiques. Merci aussi aux policiers, magistrats et journalistes qui nous ont témoigné leur écœurement face à cette campagne et fourni de précieuses informations sur ce qui se prépare encore. Au moins, il nous reste un moyen de croire que tout n’est pas perdu dans ce pays sans tête et dans cet État Start-Up.

Pour commencer, coulé dans le bronze, gravé dans le marbre : nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Et pourtant nous avons été maltraités et insultés à jet continu pendant cinq jours sans trêve ni pause, jours et nuits dans tous les médias écrits, radios et télévisés. Nos vies ont été piétinées, notre intimité violée, nos affaires personnelles fouillées de fond en comble, notre honneur souillé, nos familles affolées, nos voisins alarmés. Les fichiers de nos partis, nos agendas personnels et professionnels depuis cinq ans, nos correspondances depuis dix ans, nos photos personnelles (pour ma part toutes celles réunies depuis 2006), nos notes personnelles ont été saisies. Aucun inventaire de ces prises n’a été établi. Toutes les belles personnes, les satisfaits, la caste ont hurlé de joie.

Il s’agit d’une persécution politique. Elle est sans précédent dans notre pays. Unique en Europe. Mais je pronostique qu’elle ouvre un cycle qui est venu d’Outre-Atlantique et qui va bientôt généraliser la criminalisation de l’opposition politique comme c’est déjà le cas pour l’action syndicale ou écologique. Elle est destinée à nous détruire psychologiquement et politiquement, comme personnes et comme organisation. Notre devoir individuel et collectif est de résister par l’action politique à une offensive politique.

Mais nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Le devoir de résistance s’est imposé à moi quand j’ai compris pendant qu’on me perquisitionnait que je n’étais pas seul en cause dans une démarche de justice, mais que d’autres perquisitions étaient en cours, notamment au siège de nos organisations politiques. Ce sont les méthodes que l’on déploie contre le grand banditisme ou les terroristes. Quand j’ai compris que c’était un assaut politique j’ai opté pour la contre-attaque sur le même terrain. En le faisant, j’ai assumé ma responsabilité politique. Je suis satisfait de l’avoir fait et pourtant je savais que les caméras « objectives, éthiques et indépendantes » se feraient un devoir de capter certains moments plutôt que d’autres et prétendraient que nous aurions commis des violences à l’instant où c’est nous qui les subissions.

Quelles sont les causes de cette opération ? Non pas de faits mais des dénonciations. Nous n’avons commis aucun délit mais nous sommes dénoncés pour en avoir peut-être commis. « Peut-être ». Car les dénonciateurs eux-mêmes déclarent ne pas savoir. Deux dénonciations, rien de plus, sans aucun fait matériel à l’appui.

Une première dénonciation remontant à un an et demi émanant d’une député européenne alors membre du Front national. Elle m’accuse d’avoir utilisé des assistants parlementaires européens comme permanents politiques de mon parti. Elle s’est appuyée pour cela sur les dires d’un article de Médiapart sur le thème. C’est faux. Je ne l’ai jamais fait. Il n’existe aucune preuve du contraire. Par contre, toutes les preuves de ma bonne foi totale existent. En effet, l’administration du Parlement européen a été tenue au courant de tous mes choix d’organisation. Je l’ai consultée à mesure des changements dans ma vie politique. Et j’ai répondu par écrit à ses questions sur ce sujet lorsqu’elle m’a interrogée en apprenant cette dénonciation. Il suffisait de m’interroger ou d’interroger l’administration du Parlement, et ces consultations et courriers auraient été connus des enquêteurs. Il n’y avait aucune raison de perquisitionner 10 personnes pendant des heures et de les interroger de nouvelles heures durant. En toute hypothèse, mes anciens assistants n’ont fait qu’obéir aux ordres que je leur donnais. Telle est la nature d’un contrat de travail. Leur responsabilité personnelle ne peut donc pas être engagée. Pour quelle raison les persécuter ? Il s’agit donc d’une violence gratuite, sans objet judiciaire réel, destinée à les intimider et à les flétrir aux yeux de leur voisinage. Pourtant, la réponse à toutes les questions qui m’ont été posée par les enquêteurs avait déjà une réponse. Une réponse écrite. Je l’ai envoyée le 3 janvier 2018 au Parlement européen qui ne lui a donné aucune suite.

La seconde accusation part de la dénonciation d’un rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne présidentielle : de Chalvron. Un personnage très perturbé ? Certes, mais qui a été autrefois directeur de cabinet d’un ministre socialiste appartenant à une micro fraction qui m’a rudement attaqué dans le passé. Un personnage dont l’absence de sérieux a été dénoncée par le président de la commission nationale de comptes de campagne lui-même. Et cela dans des termes extrêmement sévères. En effet il l’accuse de parler de factures qu’il n’a jamais vues et lui reproche un abandon de poste. Une personne contre qui j’ai déposé une plainte en diffamation. Une personne qui refuse sur le plateau le débat contradictoire qu’avait organisé LCI et qu’avait accepté le député Quatennens. Va-t-il se reprendre et accepter à présent ? Ou bien le président de la commission des comptes lui-même ?

Pourtant, mes comptes de campagne ont été validés. Celui qui a présidé cette validation a cependant ensuite fait un signalement judiciaire. Il prétextait n’avoir pas les moyens d’investigation nécessaire. Pourtant, il avait posé avant cela deux mille questions par téléphone ou mails. Il aurait pu en poser trois mille autres, nous aurions répondu et fournit les pièces demandées. Et surtout : il n’est pas vrai qu’il n’avait pas les moyens d’investigation nécessaires. Il était au contraire la personne qui avait les meilleurs moyens d’évaluer la situation puisqu’il pouvait comparer les facturations des prestations comparables dans les autres comptes de campagne. En toute hypothèse, sa dénonciation faite en mars a été rendu publique en Mai. Il y a donc cinq mois. On se demande alors sur quel effet de surprise comptait l’enquête…

Que nous est-il reproché à présent ? De la surfacturation. Nous affirmons qu’il n’y en a eu aucune. Aucune. Pourtant la radio d’État a prétendu sans preuve et sans travail le contraire. Ses confrères moutonniers ont répété sans aucun recul ni vérification. « Les journalistes » (d’investigation, s’il vous plait) n’ont procédé à aucune comparaison de tarifs ou de factures. N’est-ce pas cela le plus incroyable ? N’est-ce pas une faute professionnelle ? Et cela alors même qu’ils disposaient de tous les autres comptes de campagne qui sont publics depuis février dernier. Et alors que leur précédente campagne de dénigrement sur le même sujet avait déjà montré de nombreuses et grossières erreurs. Pourtant il s’agit de matière pour laquelle ils n’ont aucune compétence personnelle. Ils n’ont même pas été regardé les tarifs du marché ou ceux affichés par la profession.

Où est « l’investigation » ? Il n’y a en a pas. C’est la raison pour laquelle nous allons faire ce travail. Nous allons comparer et publier ces comparaisons. Nous allons essayer de résoudre ce mystère qui n’a pas l’air de les intéresser : comment est-il possible que nous ayons fait en 12 mois moins de dépenses que Hamon en 3 mois et Macron en 8 mois ? Dans la mesure où les équipes des deux nous font la morale, il me semble que nous devons vérifier s’ils sont les mieux placés pour cette activité. En particulier puisque Benoît Hamon, puisque ses proches comme Barbara Romagnan se risquent à parler « d’enrichissement personnel », accusation qu’aucune incrimination officielle ne s’est risqué à faire.

Si par hasard il existe un média qui ait les moyens de résister aux désirs intimes du pouvoir et de ses bras étatiques, peut-être pourrait-il procéder à ces comparaisons ? Vous-mêmes, chers lecteurs, n’êtes-vous pas la meilleure cellule investigation qui soit ? Comme vous l’avez compris, toutes les informations sont les bienvenues. Toutes. Le plus simple est que chacun les publie sur les réseaux sociaux. Nous trierons à mesure ce qui sera retenu. De même tous vos exercices vidéo ou de visuels qui rafraichissent la mémoire sont les bienvenus. Par exemple la publication du papier du Monde diplomatique sur les exploits de Plenel dans les investigations dans le passé a éclairé d’un jour nouveau ce que nous pensions être un dérapage ponctuel. D’autres ont retrouvé et cité le livre de Péan et Cohen sur cette époque où il dirigeait avec Colombani et Minc Le Monde et ce fut éclairant.

Car de graves questions se posent. En particulier, nous voudrions savoir comment il se fait que Médiapart a pu prétendre avoir vu des procès-verbaux de perquisitions. Bien sûr, je connais la loi sur le sujet et je n’ai pas l’intention d’attenter à la liberté de calomnier qui lui est reconnue aussi longtemps que le « conseil de déontologie des médias » n’existera pas. Mais pourquoi n’y a-t-il aucune action publique sur une telle éventuelle fuite ? La Justice elle-même n’y croit donc pas ? Car pour quelle raison aurait-elle eu lieu. Comme chacun le sait, et le Président l’a répété : « la justice est indépendante ». Elle ne peut donc avoir agi sur ordre. Elle ne peut en aucun cas et encore moins avoir trahi son devoir et la loi qu’elle est censé faire respecter au point de livrer des éléments d’une enquête couverte par le secret de l’instruction. Non, cela est impossible. Donc il reste la corruption d’un agent de la justice qui aurait accepté contre de l’argent de le faire, ou bien sinon le chantage contre cet agent. Ou bien le vol de documents. Je ne pense pas que le secret des sources autorise le vol ? Quoiqu’il en soit, il est extrêmement étrange que la procureure n’ait pas dit un mot sur cette violation extrêmement grave dans son interview à charge contre « La France insoumise ». Mais il est vrai que cette interview comportait aussi de nombreuses « inexactitudes ».

Une rumeur, bien-sûr fallacieuse, court les rédactions à Paris. Nous y avons assez d’amis « petites mains » pour le savoir.re. Mais cela On chuchote que de nombreux médias aurait eu des informations depuis le jeudi soir sur la perquisition à mon domicile. Comment cela serait-il possible ? Une action de violation de la loi méthodiquement organisée ? Non, ce n’est pas possible. Merci en tous cas à tous ceux qui n’ont pas accepté de se faire le relais que Médiapart a servilement voulu être. Mais cela doit nous servir d’avertissement. D’ici aux élections européennes, des fuites vont être distillées, des actions spectaculaires vont être montées aux moments opportuns dans le but politique que l’État démocratique, sa justice indépendante et sa presse libre se sont donnés.

Mais à chaque jour suffit sa peine. Pour l’heure, il faut réparer les dégâts psychologiques chez les perquisitionnés. Il faut reconstituer les risques pour les fichiers qui naviguent à cette heure on ne sait où, rattraper tous les retards de boulot pris dans cette semaine de captivité mediatico-judiciaire, organiser la riposte.

Je rappelle nos demandes et propositions médiatiques. Nous demandons de l’annulation de la perquisition au siège de la France Insoumise (le Parti de Gauche se prononcera bientôt pour sa part puisque ses dirigeants aussi ont été empêché d’entrer). La restitution de tous les matériels saisis (ordinateurs et téléphone) et fichiers sans rapport avec l’enquête (photo personnelles, agendas, mails). Nous demandons le dessaisissement du procureur qui s’est solidarisé publiquement avec la partie en cause dans la perquisition du siège de « La France Insoumise ». Sont proposés : un débat public contradictoire avec nos diffamateurs de Radio France sur une chaine comme BFM qui n’appartient pas au gouvernement. Un débat public avec notre diffamateur le rapporteur de notre compte de campagne monsieur de Chalvron. Quelqu’un a peur du débat, de la vérité, des comparaisons ? Ils ont des raisons. Pas nous."

https://melenchon.fr/2018/10/21/une-persecution-mediatico-politique-detat/

 

 
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Insultés ?

Menteur ....

Nous ?

C’est qui nous ? Lui qui insulte sans cesse ?

 

:dort:

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les enquêtes policières et la Justices doivent-elles servir le buzz et assistons-nous à la Justice-spectacle ? 

..."des informations couvertes par le secret de l’enquête, protégées et intimes, tandis qu’il est indiqué que rien n’est encore transmis au pouvoir judiciaire et qu’aucun indice grave est concordant n’est constaté pour poursuivre cette affaire.
Il ne peut donc être autrement, que ces fuites proviennent des services de police et justice. Comment ont-elles été acquises ? Qui les a données ? Quelles sont les conditions et modalités, notamment financières, de cette transaction ?" ... https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/20/communique-des-avocats-de-la-france-insoumise-et-jean-luc-melenchon/

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Citation

Quelles sont les conditions et modalités, notamment financières, de cette transaction ?" ... https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/20/communique-des-avocats-de-la-france-insoumise-et-jean-luc-melenchon/

 

Que la LFI porte plainte si elle soupçonne des magistrats ou policiers ripoux !

En tant que citoyen j’aurais tant aimé que la LFI se pose ces questions quand il s’agissait de Fillon, MLP, Ferrand , Bayrou .... 

 

Modifié par DroitDeRéponse
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 40ans Posté(e)
cheuwing Membre 16 423 messages
Maitre des forums‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, LouiseAragon a dit :

Les enquêtes policières et la Justices doivent-elles servir le buzz et assistons-nous à la Justice-spectacle ? 

comme ce filmer en direct lros de la perquisition chez soi et mettre sur facebook

ou dire aux caméra de télévisions de filmer ce qui seraient alors leur seule preuve et ensuite cracher à tout va dessus

:hum:

 

Citation

..."des informations couvertes par le secret de l’enquête, protégées et intimes, tandis qu’il est indiqué que rien n’est encore transmis au pouvoir judiciaire et qu’aucun indice grave est concordant n’est constaté pour poursuivre cette affaire.
Il ne peut donc être autrement, que ces fuites proviennent des services de police et justice. Comment ont-elles été acquises ? Qui les a données ? Quelles sont les conditions et modalités, notamment financières, de cette transaction ?" ... https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/20/communique-des-avocats-de-la-france-insoumise-et-jean-luc-melenchon/

 

et bien celle ci c'est la meilleure, ça arrive fréquemment mais ça n'a jamais offusquer le parti avant

ça continue à jouer les vierges effarouchés

 

Modifié par cheuwing
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 64ans Posté(e)
Marchand Membre 652 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Mélenchon, ce gars de la gauche caviarde, ce gars qui voudrait casser du Macron et se plie sans cesse devant lui,  on s'en fiche. :hehe:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
versys Membre 17 110 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, LouiseAragon a dit :

Les enquêtes policières et la Justices doivent-elles servir le buzz et assistons-nous à la Justice-spectacle ?

Exactement le même circus médiatique que lors de l'épisode Benblabla...

Il ne me souvient pas que le "spectacle" t'ait dérangé à l'époque... ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 719 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, Miss Fleurette a dit :

Vous êtes qui? Pour moi , personne, donc vos conseils et avis... :o°

C'est pas grave, ça ne m'empêchera pas de le dire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, 'moiselle jeanne a dit :

A ce moment-là, que la justice déploie un pareil dispositif à chaque irrégularité suspectée possible des comptes ou autre chose de chaque parti, chaque cellule, chaque personnalité ; on pourrait commencer par Balkany par exemple, ou par Sanofi ? En effet, je plussoie. Sauf que je ne sais pas pourquoi, je crains que ce soit pas demain encore.

Parce que vous trouvez que Le Pen, Fillon ou Sarkozy ont été épargnés ? Vraiment ?

Citation

 

Quant au caractère inédit et disproportionné de a procedure effectuée, je suis loin d'être la seule - et je ne parle pas de militants FI, mais de personnes de tous bords ; ne serait-ce que par ex. Larcher, qu'on ne peut guère soupçonner d'affinités mélenchonesques.

Mais je ne comprends pas votre souci avec ça. La justice fait son travail. Une perquisition n'est agréable pour personne, et ne concerne pas que les coupables, ça s'appelle une enquête. La présomption d'innocence existe aussi et est respectée : si Mélenchon ne s'était pas comporté comme un fou furieux révolutionnaire, l'affaire n'aurait jamais prit autant d'ampleur.

Citation

Quant à la visée purement politique, soit que le coup serait monté direct par l'Elysée à but unique de briser un opposant qui le terrifierait, ben voyez-vous, c'est pas par hypocrisie que je ne l'affirmes pas, mais que tout simplement ça me paraît plutôt grotesque ; en effet, se donner autant de mal de manière si grossière et visible, pour un résultat, hors coup médiatique, des plus aléatoires,  est un peu trop gros pour être vrai ; à moins que je surestime leur capacité de discernement, ce qui est certes possible. Ou que le sous-estime : aurait prévu, connaissant le personnage, la sur-réaction agressive de Melenchon qui commence à le griller. Mais bon, là on est dans House of Cards...

A mon sens, ça tiendrait davantage à des personnes travaillant à la verif des comptes de campagne -dedans il y en a un, ennemi juré de Melenchon depuis des lustres par ex- qui aurait pu pousser des magistrats sur impérative nécessite de cette operation, que sais-je. Mais ça aussi je n'ai rien qui puisse me l'affirmer , et c'est aussi une spéculation gratuite même si possible.

Un seul mec bossant aux vérification des comptes et ayant juste les boules contre macron ne peut pas décider de tout ça. Je vais vous dire ce que je pense du volet politique de l'affaire : c'est qu'on a pas entendu DU TOUT François rufin, ou clémentine autin. On a pas non plus entendu l'aile indigène de la république.Cette perquisition vise spécifiquement les proches de Mélenchon, et Chikirou, qui avait été fortement remise en cause question malversation en interne, dans sa gestion du "média". Pas impossible de penser d'ailleurs que certains ont balancé par amertume, vu les efforts consentis au niveau précarité et salaires....Ou alors parce que certains ont ras le bol de la Faction Mélenchon/Corbiére : si complot il y à, moi je miserais plutot sur des "sources" internes. Peu importe, le résultat est le même : que l'affaire aille au bout ou non, tout le monde connait la cuisine interne de la FI desormais, à savoit que la compagne de Mélenchon était surpayée tandis que les autres se serraient la ceinture ce qui porte un coup a l'intérieur même du parti.

La réaction folle furieuse et irresponsable de Mélenchon, c'est juste du bonus inattendu pour ceux (comme moi je reconnais) qui trouvent les idées de ce parti comme suicidaires pour la France. C'est dans ces moments là qu'on révéle le fond de son caractère. Maintenant, peu importe si les français n'aiment ni les médias, ni la justice, ni les politiques, le mal est fait.

Citation

 

Désolée, mais des accusations gratuites sur des possibilités scénaristiques éventuelles, la délectation de complots, ben non sorry de vous décevoir, pas mon truc. Au stade où en est, je ne peux que constater un déconcertant excès de zèle sans aucune impérieuse utilité. On verra bien ce qu'il se revelera ou pas dans l'avenir à ce sujet.

 

PS : je ne me joue aucune "pire heure de l'histoire", merci SVP d'éviter de telles caricatures hors de propos et les procès d'intention, genre des qualificatifs dont je traiterais MLP si ça avait été elle mais dont je me garderais d'aucun aujourd'hui.

Car je vous serais très reconnaissante de pas faire semblant encore une fois, d'avoir oublié que depuis le début ici, j'ai fort clairement -et plusieurs fois- exprimé ma réprobation sur la réaction de Melenchon, ses coups de colère, son agressivité envers les journalistes, son excès de victimisation avec ces perquis . Donc SVP stop, c'est votre leçon de morale qui est très mal placée.

 

Je melanges pas tout, figurez-vous. C'est pas parce que je constate l'ampleur inédite du dispositif utilisé que je ne réprouve pas la réaction de Melenchon, et vice-versa. Hé oui, c'est possible, dingue hein, de pas considérer à 100% tout ou  tout noir ou tout blanc, le doigt sur la couture du pantalon.

 

Modifié par Constantinople
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 162 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

"Dimanche 21 octobre 2018"

"Désolé, c’est long. Nous ne demandons pas à être traité différemment des autres justiciables, nous demandons nos droits et la justice, sans mesure d’exception. Nous ne voulons rien cacher : la preuve, nous proposons de débattre publiquement et contradictoirement avec nos accusateurs.

D’abord merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu le moral, relayé nos arguments et surtout pris des initiatives pour rendre les coups médiatiques. Merci aussi aux policiers, magistrats et journalistes qui nous ont témoigné leur écœurement face à cette campagne et fourni de précieuses informations sur ce qui se prépare encore. Au moins, il nous reste un moyen de croire que tout n’est pas perdu dans ce pays sans tête et dans cet État Start-Up.

Pour commencer, coulé dans le bronze, gravé dans le marbre : nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Et pourtant nous avons été maltraités et insultés à jet continu pendant cinq jours sans trêve ni pause, jours et nuits dans tous les médias écrits, radios et télévisés. Nos vies ont été piétinées, notre intimité violée, nos affaires personnelles fouillées de fond en comble, notre honneur souillé, nos familles affolées, nos voisins alarmés. Les fichiers de nos partis, nos agendas personnels et professionnels depuis cinq ans, nos correspondances depuis dix ans, nos photos personnelles (pour ma part toutes celles réunies depuis 2006), nos notes personnelles ont été saisies. Aucun inventaire de ces prises n’a été établi. Toutes les belles personnes, les satisfaits, la caste ont hurlé de joie.

Il s’agit d’une persécution politique. Elle est sans précédent dans notre pays. Unique en Europe. Mais je pronostique qu’elle ouvre un cycle qui est venu d’Outre-Atlantique et qui va bientôt généraliser la criminalisation de l’opposition politique comme c’est déjà le cas pour l’action syndicale ou écologique. Elle est destinée à nous détruire psychologiquement et politiquement, comme personnes et comme organisation. Notre devoir individuel et collectif est de résister par l’action politique à une offensive politique.

Mais nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Le devoir de résistance s’est imposé à moi quand j’ai compris pendant qu’on me perquisitionnait que je n’étais pas seul en cause dans une démarche de justice, mais que d’autres perquisitions étaient en cours, notamment au siège de nos organisations politiques. Ce sont les méthodes que l’on déploie contre le grand banditisme ou les terroristes. Quand j’ai compris que c’était un assaut politique j’ai opté pour la contre-attaque sur le même terrain. En le faisant, j’ai assumé ma responsabilité politique. Je suis satisfait de l’avoir fait et pourtant je savais que les caméras « objectives, éthiques et indépendantes » se feraient un devoir de capter certains moments plutôt que d’autres et prétendraient que nous aurions commis des violences à l’instant où c’est nous qui les subissions.

Quelles sont les causes de cette opération ? Non pas de faits mais des dénonciations. Nous n’avons commis aucun délit mais nous sommes dénoncés pour en avoir peut-être commis. « Peut-être ». Car les dénonciateurs eux-mêmes déclarent ne pas savoir. Deux dénonciations, rien de plus, sans aucun fait matériel à l’appui.

Une première dénonciation remontant à un an et demi émanant d’une député européenne alors membre du Front national. Elle m’accuse d’avoir utilisé des assistants parlementaires européens comme permanents politiques de mon parti. Elle s’est appuyée pour cela sur les dires d’un article de Médiapart sur le thème. C’est faux. Je ne l’ai jamais fait. Il n’existe aucune preuve du contraire. Par contre, toutes les preuves de ma bonne foi totale existent. En effet, l’administration du Parlement européen a été tenue au courant de tous mes choix d’organisation. Je l’ai consultée à mesure des changements dans ma vie politique. Et j’ai répondu par écrit à ses questions sur ce sujet lorsqu’elle m’a interrogée en apprenant cette dénonciation. Il suffisait de m’interroger ou d’interroger l’administration du Parlement, et ces consultations et courriers auraient été connus des enquêteurs. Il n’y avait aucune raison de perquisitionner 10 personnes pendant des heures et de les interroger de nouvelles heures durant. En toute hypothèse, mes anciens assistants n’ont fait qu’obéir aux ordres que je leur donnais. Telle est la nature d’un contrat de travail. Leur responsabilité personnelle ne peut donc pas être engagée. Pour quelle raison les persécuter ? Il s’agit donc d’une violence gratuite, sans objet judiciaire réel, destinée à les intimider et à les flétrir aux yeux de leur voisinage. Pourtant, la réponse à toutes les questions qui m’ont été posée par les enquêteurs avait déjà une réponse. Une réponse écrite. Je l’ai envoyée le 3 janvier 2018 au Parlement européen qui ne lui a donné aucune suite.

La seconde accusation part de la dénonciation d’un rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne présidentielle : de Chalvron. Un personnage très perturbé ? Certes, mais qui a été autrefois directeur de cabinet d’un ministre socialiste appartenant à une micro fraction qui m’a rudement attaqué dans le passé. Un personnage dont l’absence de sérieux a été dénoncée par le président de la commission nationale de comptes de campagne lui-même. Et cela dans des termes extrêmement sévères. En effet il l’accuse de parler de factures qu’il n’a jamais vues et lui reproche un abandon de poste. Une personne contre qui j’ai déposé une plainte en diffamation. Une personne qui refuse sur le plateau le débat contradictoire qu’avait organisé LCI et qu’avait accepté le député Quatennens. Va-t-il se reprendre et accepter à présent ? Ou bien le président de la commission des comptes lui-même ?

Pourtant, mes comptes de campagne ont été validés. Celui qui a présidé cette validation a cependant ensuite fait un signalement judiciaire. Il prétextait n’avoir pas les moyens d’investigation nécessaire. Pourtant, il avait posé avant cela deux mille questions par téléphone ou mails. Il aurait pu en poser trois mille autres, nous aurions répondu et fournit les pièces demandées. Et surtout : il n’est pas vrai qu’il n’avait pas les moyens d’investigation nécessaires. Il était au contraire la personne qui avait les meilleurs moyens d’évaluer la situation puisqu’il pouvait comparer les facturations des prestations comparables dans les autres comptes de campagne. En toute hypothèse, sa dénonciation faite en mars a été rendu publique en Mai. Il y a donc cinq mois. On se demande alors sur quel effet de surprise comptait l’enquête…

Que nous est-il reproché à présent ? De la surfacturation. Nous affirmons qu’il n’y en a eu aucune. Aucune. Pourtant la radio d’État a prétendu sans preuve et sans travail le contraire. Ses confrères moutonniers ont répété sans aucun recul ni vérification. « Les journalistes » (d’investigation, s’il vous plait) n’ont procédé à aucune comparaison de tarifs ou de factures. N’est-ce pas cela le plus incroyable ? N’est-ce pas une faute professionnelle ? Et cela alors même qu’ils disposaient de tous les autres comptes de campagne qui sont publics depuis février dernier. Et alors que leur précédente campagne de dénigrement sur le même sujet avait déjà montré de nombreuses et grossières erreurs. Pourtant il s’agit de matière pour laquelle ils n’ont aucune compétence personnelle. Ils n’ont même pas été regardé les tarifs du marché ou ceux affichés par la profession.

Où est « l’investigation » ? Il n’y a en a pas. C’est la raison pour laquelle nous allons faire ce travail. Nous allons comparer et publier ces comparaisons. Nous allons essayer de résoudre ce mystère qui n’a pas l’air de les intéresser : comment est-il possible que nous ayons fait en 12 mois moins de dépenses que Hamon en 3 mois et Macron en 8 mois ? Dans la mesure où les équipes des deux nous font la morale, il me semble que nous devons vérifier s’ils sont les mieux placés pour cette activité. En particulier puisque Benoît Hamon, puisque ses proches comme Barbara Romagnan se risquent à parler « d’enrichissement personnel », accusation qu’aucune incrimination officielle ne s’est risqué à faire.

Si par hasard il existe un média qui ait les moyens de résister aux désirs intimes du pouvoir et de ses bras étatiques, peut-être pourrait-il procéder à ces comparaisons ? Vous-mêmes, chers lecteurs, n’êtes-vous pas la meilleure cellule investigation qui soit ? Comme vous l’avez compris, toutes les informations sont les bienvenues. Toutes. Le plus simple est que chacun les publie sur les réseaux sociaux. Nous trierons à mesure ce qui sera retenu. De même tous vos exercices vidéo ou de visuels qui rafraichissent la mémoire sont les bienvenus. Par exemple la publication du papier du Monde diplomatique sur les exploits de Plenel dans les investigations dans le passé a éclairé d’un jour nouveau ce que nous pensions être un dérapage ponctuel. D’autres ont retrouvé et cité le livre de Péan et Cohen sur cette époque où il dirigeait avec Colombani et Minc Le Monde et ce fut éclairant.

Car de graves questions se posent. En particulier, nous voudrions savoir comment il se fait que Médiapart a pu prétendre avoir vu des procès-verbaux de perquisitions. Bien sûr, je connais la loi sur le sujet et je n’ai pas l’intention d’attenter à la liberté de calomnier qui lui est reconnue aussi longtemps que le « conseil de déontologie des médias » n’existera pas. Mais pourquoi n’y a-t-il aucune action publique sur une telle éventuelle fuite ? La Justice elle-même n’y croit donc pas ? Car pour quelle raison aurait-elle eu lieu. Comme chacun le sait, et le Président l’a répété : « la justice est indépendante ». Elle ne peut donc avoir agi sur ordre. Elle ne peut en aucun cas et encore moins avoir trahi son devoir et la loi qu’elle est censé faire respecter au point de livrer des éléments d’une enquête couverte par le secret de l’instruction. Non, cela est impossible. Donc il reste la corruption d’un agent de la justice qui aurait accepté contre de l’argent de le faire, ou bien sinon le chantage contre cet agent. Ou bien le vol de documents. Je ne pense pas que le secret des sources autorise le vol ? Quoiqu’il en soit, il est extrêmement étrange que la procureure n’ait pas dit un mot sur cette violation extrêmement grave dans son interview à charge contre « La France insoumise ». Mais il est vrai que cette interview comportait aussi de nombreuses « inexactitudes ».

Une rumeur, bien-sûr fallacieuse, court les rédactions à Paris. Nous y avons assez d’amis « petites mains » pour le savoir.re. Mais cela On chuchote que de nombreux médias aurait eu des informations depuis le jeudi soir sur la perquisition à mon domicile. Comment cela serait-il possible ? Une action de violation de la loi méthodiquement organisée ? Non, ce n’est pas possible. Merci en tous cas à tous ceux qui n’ont pas accepté de se faire le relais que Médiapart a servilement voulu être. Mais cela doit nous servir d’avertissement. D’ici aux élections européennes, des fuites vont être distillées, des actions spectaculaires vont être montées aux moments opportuns dans le but politique que l’État démocratique, sa justice indépendante et sa presse libre se sont donnés.

Mais à chaque jour suffit sa peine. Pour l’heure, il faut réparer les dégâts psychologiques chez les perquisitionnés. Il faut reconstituer les risques pour les fichiers qui naviguent à cette heure on ne sait où, rattraper tous les retards de boulot pris dans cette semaine de captivité mediatico-judiciaire, organiser la riposte.

Je rappelle nos demandes et propositions médiatiques. Nous demandons de l’annulation de la perquisition au siège de la France Insoumise (le Parti de Gauche se prononcera bientôt pour sa part puisque ses dirigeants aussi ont été empêché d’entrer). La restitution de tous les matériels saisis (ordinateurs et téléphone) et fichiers sans rapport avec l’enquête (photo personnelles, agendas, mails). Nous demandons le dessaisissement du procureur qui s’est solidarisé publiquement avec la partie en cause dans la perquisition du siège de « La France Insoumise ». Sont proposés : un débat public contradictoire avec nos diffamateurs de Radio France sur une chaine comme BFM qui n’appartient pas au gouvernement. Un débat public avec notre diffamateur le rapporteur de notre compte de campagne monsieur de Chalvron. Quelqu’un a peur du débat, de la vérité, des comparaisons ? Ils ont des raisons. Pas nous."

https://melenchon.fr/2018/10/21/une-persecution-mediatico-politique-detat/

 

 

Pleurer après la neutralité gouvernementale de BFM après en avoir dit pis que pendre...:smile2:

Et vous avez raison, c'est trop long...un paragraphe pour appâter le chaland est suffisant, le reste est toujours plus facile à lire sur le lien!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Miss Fleurette Membre 1 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Et bien face à un coup monté ( Pierre Moro aurait menti et ce ne serait pas Mame Oprandi ? Ou Radio France ou mediapart sont dans une cabale et ont inventé cette histoire ? ), vous allez pouvoir exprimer toute votre loyauté 

===================

Mediapart a aussi révélé que la police avait mis la main sur 12.000 euros en liquide au domicile d'un cadre lors des perquisitions. «Mediapart publie une histoire rocambolesque dont je ne sais rien et que je découvre en lisant ce pitoyable fond de poubelle. Je suis certain que c'est un coup monté de plus», a cinglé, tard vendredi soir, le patron des Insoumis sur son blog personnel.

Face à ces attaques à la chaîne, Radio France a annoncé samedi porter plainte. Son directeur, Vincent Giret, estime qu'il ne peut «laisser passer les propos menaçants et infamants de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de ses journalistes». La plainte viendra s'ajouter à celle du syndicat policier Alliance qui juge l'attitude de Jean-Luc Mélenchon lors des perquisitions «inacceptable». Le parquet a par ailleurs ouvert une enquête mercredi dernier après les violences qu'ont subies les magistrats et les policiers par les membres de LFI. 

«Appeler le peuple à se soulever contre les médias, à les châtier ou à les pourrir évoque des souvenirs pas très glorieux…»

Roger Martelli, ancien membre du PCF

http://www.lefigaro.fr/politique/2018/10/21/01002-20181021ARTFIG00135-insultes-menaces-melenchon-ne-decolere-pas.php

 

JLM a porté plainte contre médiapart.

Quant à Radio France, ses journalistes de France Info ont refusé ce matin la demande de débat émanant de JLM, il était prêt à en découdre, à les mettre face à leurs mensonges, sur un terrain neutre,  mais ces lâches ont dit NON.

Au risque de me répéter , lorsque l'on a des choses peu reluisantes à cacher, on se planque sous un tapis, mais on ne demande sûrement pas ni la réexamination de ses comptes, ni un débat face /face avec ceux qui vous salissent par leurs mensonges.

 

CQFD!

Modifié par Miss Fleurette
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×