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Les pistes explosives de Bercy pour réduire les aides sociales

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Invité fx.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 10 minutes, fx. a dit :

Sophisme.

J’ai apporté des arguments . Je n’ai pas vu les tiens . Ni la preuve d’un quelconque sophisme dans le fait que Ginette B aura préservé son appartement ( celui de Jeanne ) à 880000 euros grâce à l’aide , et que celle ci finira donc dans  la poche de fiston puisqy’elle N’est pas récupérable sur succession . Privatisation des profits ( le capital préservé de Ginette B) encaissé par fiston . Socialisation des pertes ( la subvention accordée à Ginette B )

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
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il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

J’ai apporté des arguments . Je n’ai pas vu les tiens . Ni la preuve d’un quelconque sophisme dans le fait que Ginette B aura préservé son appartement ( celui de Jeanne ) à 880000 euros grâce à l’aide , et que celle ci finira donc dans  la poche de fiston puisqy’elle N’est pas récupérable sur succession w

 

Je n'ai pas d'argument à apporter à un raisonnement fallacieux sur la base d'un exemple peu représentatif de la réalité.

Le gouvernement s’attaque au sujet explosif de la dépense publique

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...

Des économies, oui, mais où ?

Mais après tout ce brainstorming gouvernemental, il faudra bien trancher. Où seront réalisées les économies ? Dans la santé ? Le logement ? Les prestations sociales ? A Bercy, on se borne pour l’instant à répondre qu’il n’y aura pas de « coup de rabot », autrement dit des coupes aveugles et automatiques.

L’exécutif avance avec prudence, car il sait que le sujet est sensible. La preuve : si 80 % des Français sont pour une « réduction de la dépense publique » selon un sondage Elabe-Les Echos publié début mai, « il n’existe (…) aucun consensus sur les secteurs où cette dépense devrait être réduite » écrit le quotidien. En résumé, chacun estime que des économies doivent être faites, mais chez les autres.

Pour y voir plus clair dans les choix du gouvernement, il faudra patienter un peu : la réunion de ce mercredi à Matignon ne donnera lieu à aucune communication officielle. Un « séminaire » pour faire le point sur les réformes est néanmoins prévu le 30 mai, avec l’ensemble des ministres.

https://www.20minutes.fr/economie/budget/2271603-20180515-gouvernement-attaque-sujet-explosif-depense-publique

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 3 minutes, fx. a dit :

Je n'ai pas d'argument à apporter à un raisonnement fallacieux sur la base d'un exemple peu représentatif de la réalité.

L’exemple est de moiselle Jeanne pourtant . Mais celui de Raymonde disposant d’un capital de 150000 euros transmis à fiston grâce à sa maison dans la creuse marche aussi .

Rien de plus simple que de démontrer qu’un argument serait faux , mais à l’evidente tu n’as rien à lui opposer .

Cqfd ?

 

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il y a 18 minutes, DroitDeRéponse a dit :

L’exemple est de moiselle Jeanne pourtant . Mais celui de Raymonde disposant d’un capital de 150000 euros transmis à fiston grâce à sa maison dans la creuse marche aussi .

Rien de plus simple que de démontrer qu’un argument serait faux , mais à l’evidente tu n’as rien à lui opposer .

Cqfd ?

 

Le ministère qui gère l'APA se nomme "Ministère des solidarités et de la santé", de quoi te faire réfléchir ...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 16 minutes, fx. a dit :

Le ministère qui gère l'APA se nomme "Ministère des solidarité et de la santé", de quoi te faire réfléchir ...

Et celui qui gère l’Aspa ?

Ginette B aura été selon son souhait maintenue à domicile grâce à la solidarité nationale . Cette solidarité ne doit pas se perdre dans la tombe ou partir avec le capital dans la poche de fiston .

L’etat doit faire tourner le stock et veiller à ce qu’il ne soit pas préempté par le capital de fiston.

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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Topic -les-pistes-explosives-de-bercy-pour-réduire-les-aides-sociales

Le président Macron a décidé de réduire les milliards d'aides aux entreprises depuis qu'il sait que

La France est championne du monde  en distribution de dividendes !

De plus, le Président Macron se veut cohérent ! 

Seuls 42, 6 % ont voté aux élections législatives, c'est pas beaucoup, reconnait-il .

57% d'abstentions .... Ca fait pas une majorité, c'est sûr !

Le Président Macron ne veut plus être qualifié de Président des Riches ! 

Il reconnait que l'austérité pour les services publics, c'est dangereux pour l'économie française ! Il a maintenant compris qu'il faut redistribuer plus équitablement les richesses produites par les travailleurs ! 

Le Président Macron a trouvé des pistes explosives pour réduire les inégalités en France !

Il a décidé de récupérer les 60/80 miliards/an de fraude fiscale, sur 5 ans cela va renflouer les caisses de l'état !

Il nous réserve quelques bonnes surprises encore ! 

Il réfléchit aussi car il vient de rcevoir la pétition contre la loi dite "secrets des affaires " et le Président Macron ne veut pas qu'on dise que la France fait des écarts avec la démocratie ! 

On ne peut pas donner des leçons aux restes du monde si on n'est irreprochable ! 

Le Président Macron réfléchit aussi à désengager la France de l'OTAN ! 

Trump et ses lois extraterritoriales, la course aux armements, tout ça, c'est juste un danger pour 

la PAIX MONDIALE ! 

Le Président MACRON veut être un flambeau fier de la France et de sa devise !

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE !

;););)

 

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Invité fx.
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Posté(e)

Aides sociales: le gouvernement envisage bien de les réduire (si le chômage baisse)

"Nous pensons que nous ne sommes pas condamnés à compenser les inégalités par toujours plus de dépense publique"

 

ECONOMIE - Le gouvernement envisage de réduire les aides sociales à l'emploi dans l'objectif de baisser les déficits publics, s'il y a suffisamment de créations d'emplois dans le privé, a annoncé ce dimanche 20 mai le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

 

"Sur la politique de l'emploi, je considère qu'à partir du moment où nous réussissons à créer des emplois dans le secteur privé (...) il peut être légitime de réduire la politique sociale sur l'emploi", a affirmé Bruno Le Maire lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" Europe 1-Les Echos-CNEWS.

 

"Nous pensons que nous ne sommes pas condamnés à compenser les inégalités par toujours plus de dépense publique, c'est-à-dire toujours plus d'impôts au bout du compte pour le contribuable", a-t-il ajouté.

 

Des pistes étudiées par Bercy dévoilées par Le Monde vendredi

Bruno Le Maire n'a pas précisé les aides sociales visées, mais Le Monde a révélé vendredi que Bercy étudiait des pistes visant à revoir les critères d'attribution de certaines aides sociales ou à réduire leur montant, dans l'objectif de tenir les engagements budgétaires du gouvernement.

 

Dans ce document, intitulé "Transformer les prestations sociales", la direction du Budget estime que les aides sociales constituent "un poids croissant" pour les finances publiques, de l'ordre de 26% des dépenses.

Contacté par l'AFP vendredi, le ministère des Comptes publics avait alors assuré que ces propositions n'émanaient pas du gouvernement. "Il s'agit d'un document de travail technique de l'administration", a-t-on expliqué.

Selon Bruno Le Maire, "la manière dont on lutte contre les inégalités depuis 20 ou 30 ans en France n'est pas la bonne. Il y a des inégalités importantes liées à la formation, liées à la qualification, liées à l'emploi et au chômage et nous compensons ces inégalités importantes en France par des aides sociales toujours plus élevées."

"Nous voulons rompre avec cela, traiter les inégalités à la racine, en formant mieux, en qualifiant mieux, en donnant des emplois", a-t-il poursuivi. "Ca nous autorise ensuite à réduire le montant des aides sociales qui sont distribuées pour compenser ces inégalités."

Pour autant, a-t-il assuré, "ça ne nous interdit pas de continuer à aider les plus fragiles, parce que nous savons bien qu'il y a des personnes qui de toute façon, auront besoin de ces aides".

"Plusieurs approches" sont "possibles pour maîtriser la dynamique"

Selon la note de Bercy, qui passe en revue une série de pistes, "plusieurs approches" sont "possibles pour maîtriser la dynamique". Parmi elles: une révision des "règles d'éligibilité" des prestations, une meilleure prise en compte du patrimoine des personnes dans le calcul des allocations, ou désindexation des minima sociaux sur l'évolution des prix.

Elle passe en revue plusieurs dispositifs, comme l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA), destinée aux personnes âgées, qui pourrait être recentrée "sur les publics prioritaires" pour garantir sa "soutenabilité" dans "un contexte de vieillissement démographique".

Pour les aides personnelles au logement (APL) pour les étudiants, jugées "peu ciblées" faute de prendre en compte les ressources réelles des bénéficiaires, elle propose d'intégrer les minima sociaux et les prestations familiales dans les ressources servant de base à leur calcul "à compter de 2020".

Pour les bourses sur critères sociaux, enfin, elle suggère d'"accroître le ciblage" des aides -- par exemple en abaissant les plafonds de ressources -- ou bien de "renforcer le contrôle d'assiduité" pour les bénéficiaires, qui pourraient perdre leurs aides s'ils ne vont pas en cours.

https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/20/aides-sociales-le-gouvernement-envisage-bien-de-les-reduire-si-le-chomage-baisse_a_23439194/?utm_hp_ref=fr-politique

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Membre, 75ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 5 878 messages
Forumeur vétéran‚ 75ans‚
Posté(e)
Le 18/05/2018 à 14:28, Foraveur a dit :

Ca va être la Révolution....

Révolution ? Octroyer les aides à ceux qui sont réellement dans le besoin, mais avec des conditions, est-ce anormal ? Un département, ou une commune "riche" qui distribue des aides parfois le triple, par rapport aux voisins, est-ce normal ? C'est ce genre de question qu'il faut se poser. 

Des dérives existent. Ne rien changer c'est accepter l'injustice sociale.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il faut rappeler au passage que, depuis 2009, plus des deux tiers des bénéfices réalisés ont été reversés sous forme de dividendes aux actionnaires du cac40, ne laissant que 27,3 % à l'investissement et 5,3 % aux salariés. La France est ainsi le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires. C'est aussi deux fois plus que dans les années 2000 où les entreprises ne versaient pas plus de 30% de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Engie est la championne toute catégorie en ayant reversé aux actionnaires sous forme de dividendes, trois fois le montant deses bénéfices réalisés sur la période 2009-2016. 

En 2016, les entreprises du CAC 40 ont ainsi reversé près de 15 fois plus de bénéfices à leurs actionnaires (sous forme de dividendes) qu'à leurs salariés (sous forme d'intéressement et participation). Si elles avaient choisi de maintenir en 2016 le même niveau de dividendes qu'en 2009 et d'augmenter la rémunération des employés plutôt que celle des actionnaires, l'ensemble des travailleurs du CAC 40 dans le monde auraient pu voir leurs revenus augmenter en moyenne d'au moins 14 000 euros sur la période, soit plus de 2 000 euros par an et par employé.

(Enquête Oxfam)

Par conséquent, ne pas se réjouir trop vite des mesures prises pour serrer (encore !) la ceinture du chômeur. Osez regarder d'où vient la fuite, en vrai !

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Membre, Serial shooter, 56ans Posté(e)
Mr Wolfe Membre 5 564 messages
56ans‚ Serial shooter,
Posté(e)

Une répartition convenable des bénéfices était 1/3 actionnaires (ou patron), 1/3 investissement, 1/3 salariés.

En effet, on en est très loin depuis quelque temps... ce qui est non seulement préjudiciable pour les salariés (qui sont de plus totalement démotivés au regard des efforts toujours plus grands demandés), mais aussi pour la pérennité des entreprises car le manque d'investissement fini par être mortel...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 21/05/2018 à 08:08, DroitDeRéponse a dit :

L’exemple est de moiselle Jeanne pourtant . Mais celui de Raymonde disposant d’un capital de 150000 euros transmis à fiston grâce à sa maison dans la creuse marche aussi . 

Rien de plus simple que de démontrer qu’un argument serait faux , mais à l’evidente tu n’as rien à lui opposer . Cqfd ?

 

:smile2: na na et re na !

les-pistes-explosives-de-bercy-pour-réduire-les-aides-sociales 

Il se raconte que pour financer les services publics (écoles, Universités, hôpitaux, Samu, Pompiers, Police, PJJ, Aide à l'enfance, Justice, Routes, rails... tous utiles voire indispensables, non ?  ) 

Il faut faire rentrer l'argent qui s'égare dans les paradis fiscaux, il se dit que 60/80 milliards par an de fraude et d'évasion rapatriés

ça permettrait de redynamiser l'économie française qui souffre de ces escroqueries scandaleuses !

Alors vos Raymonde, rangez-les SVP ! 

Faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles ...

:hi:

 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)
Le 18/05/2018 à 13:00, fx. a dit :

Si le gouvernement ne sait pas comment s’y prendre pour réduire les dépenses publiques, il dispose d’une administration, prestigieuse mais crainte – voire honnie, parfois –, qui saura toujours lui souffler des idées : la direction du budget. Celle-ci a récemment formulé de « premières pistes d’économies » portant sur des dispositifs d’aide aux ménages, en général, et aux personnes démunies. Synthétisées dans un document qui s’intitule « Transformer les prestations sociales », que Le Monde s’est procuré, ces propositions seraient susceptibles – pour plusieurs d’entre elles – de provoquer un tollé si elles étaient mises en œuvre. Il ne s’agit que de « travaux techniques », qui ne se situent pas du tout au « niveau politique », fait-on valoir dans l’entourage du ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin. Mais l’inventivité des hauts fonctionnaires de Bercy pour alléger le montant de la facture peut cependant nourrir quelques inquiétudes.

La direction du budget part du constat que les prestations sociales constituent « un poids croissant », représentant 26 % des dépenses publiques en 2016 (soit près de cinq points supplémentaires en une quinzaine d’années). « Plusieurs approches [sont] possibles pour maîtriser la dynamique », écrit-elle : ne plus indexer (totalement ou partiellement) la progression des aides à l’évolution des prix, « revoir les règles d’éligibilité », mieux prendre en compte le patrimoine des personnes dans le calcul de l’allocation, encourager le retour à l’emploi – par exemple en conditionnant l’octroi de certains minima sociaux « à des démarches actives de recherche » d’un poste, etc.

Lire aussi :   La hausse des dépenses sociales difficilement soutenable

Le document ne précise pas le montant d’économies induites par les diverses options esquissées, sauf dans un cas : le gel en 2019 des prestations, dites « légalement indexées » (allocations familiales, retraites…), « pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros », sans que soient remises en cause les « revalorisations exceptionnelles » de certaines aides, décidées par le gouvernement d’Edouard Philippe (par exemple pour la prime d’activité). La direction du budget ne se place pas dans une optique strictement comptable : sa démarche vise également à améliorer le fonctionnement de dispositifs, dont elle rappelle les imperfections, à ses yeux.

  • Allocation adultes handicapés (AAH)

Des « disparités fortes » sont relevées entre départements dans l’octroi de cette aide. Il est, du coup, proposé de « maîtriser les flux d’entrée en [révisant] les critères d’attribution » et d’« uniformiser (…) les pratiques de prescription ». Les hauts fonctionnaires de Bercy suggèrent par ailleurs de « revoir plus périodiquement le stock » de bénéficiaires de l’AAH et d’« inciter effectivement à la reprise d’activité ».

  • Allocation personnalisée pour l’autonomie (APA)

Destinée aux personnes âgées qui ont de la peine à accomplir des gestes de la vie quotidienne, cette prestation est jugée « trop diluée et insuffisamment redistributive ». Il convient donc de la « recentrer (…) sur les publics prioritaires (…) pour garantir [sa] soutenabilité (…) dans un contexte de vieillissement démographique ». Les « plans d’aide » doivent également être modulés « en fonction du patrimoine » de la personne, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle, et non des seuls revenus. Les budgétaires de Bercy recommandent, par ailleurs, de se pencher sur « l’articulation de la prestation » avec les avantages fiscaux existants, par exemple l’abattement de 10 % sur les pensions dans le cadre de la déclaration d’impôt sur le revenu.

  • Aides personnelles au logement (APL)

Le dispositif comporte plusieurs limites, aux yeux de Bercy. Parmi elles, le fait que « les APL favorisent (…) les personnes inactives », à niveau égal de ressources. En outre, les « APL étudiants sont peu ciblées et ont trop peu d’effet redistributif », car le montant de la prestation « dépend très peu des ressources réelles (salaires et transferts intrafamiliaux) » des bénéficiaires. Dès lors, une réforme serait la bienvenue, en prévoyant le « non-cumul part fiscal et APL étudiants » – ce qui signifie que les intéressés devraient choisir : soit être rattachés au foyer fiscal de leurs parents, soit percevoir l’aide. Une idée maintes fois évoquée, mais jamais mise en œuvre, à ce stade, de crainte de provoquer des manifestations monstres d’étudiants. Le document formule d’autres pistes « à compter de 2020 », dont l’une est d’intégrer les minima sociaux et les prestations familiales dans la « base ressources » servant au calcul des APL.

  • Bourses sur critères sociaux (BCS)

Accordées aux étudiants « issus de foyers modestes », ces aides ont vu leur montant s’envoler (+ 60 % en dix ans), du fait du dynamisme de la démographie dans l’enseignement supérieur et d’un « rythme de revalorisation discrétionnaire, supérieur à l’inflation ». Le dispositif est « faiblement ciblé », pour la direction du budget, qui souligne que « le nombre de bénéficiaires (…) atteint désormais 27 % des étudiants ». Du coup, plusieurs solutions sont énoncées : « accroître le ciblage », par exemple en abaissant les plafonds de ressources ; geler les revalorisations des barèmes ou, « a minima, en limiter la progression » ; « renforcer le contrôle d’assiduité » – les jeunes qui ne vont pas en cours étant susceptibles de perdre l’aide.

Des recommandations sont faites également au sujet du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (pour les chômeurs en fin de droits), le minimum-vieillesse, la prime d’activité et les prestations familiales. Le fait que la direction du budget phosphore sur le sujet n’est nullement une surprise. Dans un entretien accordé au Parisien, M. Darmanin avait déclaré, le 27 avril, que, parmi les sources d’économies, « il y a bien sûr le champ social, qui (…) doit être audité ». Le comité d’experts CAP22, chargé de remettre prochainement un rapport sur la réforme de l’Etat, explore cette thématique.

Toute la question, désormais, est de savoir si les pistes développées par Bercy seront retenues ou non. Certaines d’entre elles ont peu de chance de prospérer, notamment celles consistant à étaler, voire à annuler les revalorisations exceptionnelles décidées en 2017 par le gouvernement d’Edouard Philippe. Dans l’entourage de M. Darmanin, on affirme que ce sont aux ministères concernés de faire des propositions pour rénover les dispositifs sociaux, tout en reconnaissant que celles-ci ont vocation à être confrontées à « l’expertise » de la direction du budget. Les arbitrages interviendront au cours de l’été, ajoute-t-on. Ils seront guettés avec une bonne dose d’appréhension dans l’opinion.

 

http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/05/18/les-pistes-explosives-de-bercy-pour-reduire-les-aides-sociales_5301012_823448.html

Merci pour les infos.

Modifié par samira123
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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 162 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Le 21/05/2018 à 08:15, fx. a dit :

Le ministère qui gère l'APA se nomme "Ministère des solidarités et de la santé", de quoi te faire réfléchir ...

Créée en 2002 l'Allocation personnalisée d'Autonomie (APA) est une prestation que vous accorde le Président du Conseil départemental pour couvrir vos dépenses d'aide à la vie quotidienne (à domicile ou en établissement).

------------------

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Invité fx.
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Les aides sociales représentent elles la moitié des dépenses publiques comme l'affirme Bruno Le Maire ?

Bonjour,

vous faites notamment référence aux propos du ministre de l'Economie et des Finances, lors de son passage, dimanche, dans le «Grand Rendez-vous» Europe 1 - CNews - Les Echos. Burno Le Maire y avait déclaré: «Le volet social, c'est 50 % de la dépense publique. Expliquer qu'on va réduire la dépense publique sans rien toucher aux aides sociales, ce ne serait pas cohérent et pas juste ni lucide vis-à-vis des Français».

En réalité, le ministre crée une confusion en parlant tantôt de «volet social», tantôt d' «aides sociales».

Rappelons d'abord que le taux de dépenses publiques s'élevait, en France, à 57% du PIB en 2015. Avec un PIB de 2180 milliards d'euros cette année là, les dépenses publiques représentaient donc un volume de 1242,6 milliards d'euros.

Or, selon la Drees (cellule statistique du ministère de la Santé et de la solidarité), l'ensemble des «prestations de protection sociale» se montaient, en 2015, à 701,2 milliards d'euros. Soit 56,4% de l'ensemble des dépenses publiques. Un chiffre pas très éloigné de celui de Bruno Lemaire (50%). Peut-on pour autant qualifier cet ensemble d' «aides sociales» comme le suggère le ministre? Ces 700 milliards regroupe en effet les aides au logement (18,1 milliards), les aides contre la pauvreté (20,7 milliards), mais aussi des prestations comme les retraites (319,7 milliards) ou encore la maladie (200,2 milliards). Sauf que ces deux derniers ensembles, qui représentent à eux seuls les trois quart des prestations sociales, sont difficillement qualifiables d' «aides». La retraite, par exemple, est attibuée à la fin de la vie professionnelle, mais en contrepartie de cotisations versées, durant toute sa carrière, par l'intéressé. Quant aux prestations d'assurance maladie, il s'agit, comme son nom l'indique, d'un système assurantiel, où le remboursement n'est accordé qu'en échange (pour la plupart des cas) d'une affiliation, et donc du paiement de cotisations par l'assuré. Bref, il ne s'agit en aucun d'aides versées sans contrepartie. Même chose pour l'assurance chômage. C'était du moins encore le cas en 2015, le gouvernement ayant supprimé pour 2018 les cotisations maladie et chômage pour les remplacer par une hausse de CSG, considérée comme un impôt et non comme une cotisation. Mais sans, jusqu'à maintenant, supprimer l'obligation d'affiliation pour bénéficier des prestations.

En ne considérant donc que les «aides sociales» à proprement parler, c'est-à-dire versées sans condition de contibrution, et en comptant large, le montant est bien plus faible: 138 milliards, dont, pour les plus gros postes, 54,2 milliards d'allocations familiales, 20,7 milliards d'allocations pauvreté ou encore 18,1 milliards d'aides au logement. Soit 11,% de la dépense publique. Et non pas 50% comme le laisse entendre le ministre.

http://checknews.liberation.fr/question/74781/les-aides-sociales-representent-elles-la-moitie-de-la-depense-publique-comme-laffirme-bruno-le-maire

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  • 2 semaines après...
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Les aides sociales sont indispensables à des millions de Français, montre l'Insee

 

Dans sa dernière enquête sur les revenus et les patrimoines, l'Insee révèle que les aides sociales représentent près de la moitié des revenus des Français les plus modestes, et réduisent de fait les inégalités. Et ce, alors que le gouvernement les juge trop importantes et ambitionne de les réduire.

"Réduire la dépense publique sans toucher aux aides sociales, ce n'est pas cohérent", a attaqué Bruno Le Maire. "Je ne sais pas combien il y en a, mais il y en a trop", a renchéri Gérald Darmanin. Ces derniers jours, le tandem de ministres issus de la droite qui règne sur Bercy a lancé l'offensive contre les aides sociales. D'après le Canard enchaîné de cette semaine, Matignon et l'Elysée ont fixé comme objectif d'en couper 7 milliards d'euros dans les deux ans. Pour se faire une idée potentielle de l'ampleur de telles coupes, l'hebdomadaire satirique rappelle un exemple : la diminution de 5 euros du montant mensuel de l'aide au logement (APL) ne représentait que… 390 millions d'euros d'économies. S'il est confirmé, le projet du gouvernement constituerait donc un grand coup de sabre dans les aides sociales. Qui sont pourtant, malgré leur complexité et leurs imperfections, d'une importance primordiale pour des millions de Français, estime justement la dernière étude de l'Insee, publiée ce mardi 5 juin..

L'institut statistique a dévoilé la dernière édition de son enquête sur les revenus et patrimoines des ménages français, qui porte sur les données de 2015. Sont notamment analysés le niveau des inégalités en France et en Europe, mais également la contribution des aides sociales aux revenus. Les résultats sont édifiants : non seulement énormément de ménages français perçoivent des aides, mais celles-ci représentent pour les plus démunis d'entre eux un revenu indispensable, qui permet de les préserver (relativement) de la grande pauvreté.

"Ces transferts sont ciblés pour ne concerner que les ménages ayant des revenus modestes"

De quoi parle-t-on exactement ? Les aides sociales sont définies par l'Insee comme des "prestations sociales non contributives" : contrairement aux allocations chômage ou aux pensions de retraite, donc, elles ne sont pas versées en contrepartie de cotisations. D'un montant global de 59 milliards d'euros en 2015, ces aides sont très diverses : prestations familiales, allocations logement mais surtout, minimas sociaux : RSA, allocation de solidarité pour les personnes âgées (Aspa), allocation adulte handicapé (AAH)... En tout, 11,6 millions de ménages en bénéficiaient en 2015 en France métropolitaine, soit 42% des foyers. Pour donner une autre idée de leur importance, l'Insee indique que "les prestations sociales représentent 5,8% du revenu disponible de l'ensemble des ménages", le revenu disponible se définissant comme l'argent qu'il vous reste après paiement des impôts et prélèvements sociaux.

Les aides sociales ne sont pas qu'un dispositif de masse : elles viennent au secours, spécifiquement, des personnes les plus fragiles (quand elles les demandent). L'Insee se penche ainsi sur les ménages dont le niveau de vie est inférieur au 1er décile, c'est-à-dire les 10% qui ont le moins de revenus. Pour ces personnes, "les prestations sociales représentent 47,6% du revenu disponible", contre seulement 0,5% pour les ménages les plus aisés, ceux dont le niveau de vie est supérieur au 9e décile. L'Insee brise d'ailleurs une idée reçue selon laquelle les aides sociales bénéficient à des personnes qui n'en ont pas besoin : "La part des minima sociaux et des allocations logement dans le revenu disponible diminue très rapidement avec l'élévation des niveaux de vie", indique le rapport. "Elle représente moins de 1% à partir du 5e décile. Ces transferts sont en effet ciblés pour ne concerner que les ménages ayant des revenus modestes".

La France moins inégalitaire grâce aux aides sociales

Mais un autre argument pourrait être avancé : celui consistant à dire que même les ménages du 1er décile n'ont pas besoin de toucher autant d'aides sociales, ou que la part de celles-ci dans leur revenu (47,6%) est une partie du problème. Cette objection est, elle aussi, contredite par les données de l'Insee. En effet, toujours en 2015, les 10% des ménages les plus pauvres avaient un revenu disponible inférieur à 1.136 euros par mois. Dont près de la moitié, donc, est constitué par des aides sociales. Par conséquent, sauf à prétendre que l'on peut décemment vivre avec seulement quelques centaines d'euros par mois, difficile de remettre en question le caractère indispensable pour ces personnes de l'aide sociale. D'ailleurs, malgré cette assistance publique, 14,2% de la population française vit sous le seuil de pauvreté, établi en France à 1.015 euros mensuels. L'aide sociale contribue donc fortement à lutter contre la pauvreté sans pouvoir l'endiguer totalement, puisque la quasi-totalité du dixième décile vit en-dessous du seuil.

Bonne note pour la France, toutefois : l'Insee relève que le taux de pauvreté dans l'Hexagone se situe à "un des niveaux les plus bas de l'Union européenne", et que les inégalités ont évolué entre 2008 et 2015 "plus favorable[ment] en France que dans la majorité des autres pays de l'UE". Soit le résultat mécanique du système de redistribution mis en place par la France, où les plus fortunés paient un impôt sur le revenu progressif tandis que les plus modestes touchent des prestations sociales. En effet, "avant transferts, les 1ers et 9èmes déciles de revenus s'établissent respectivement à 883 et 6.196 euros par mois". En clair, sans les aides, la totalité des ménages du 10e décile vivrait donc à 132 euros minimum sous le seuil de pauvreté.

 

https://www.marianne.net/economie/les-aides-sociales-sont-indispensables-des-millions-de-francais-montre-l-insee

Aides sociales : un plan d’économies "n'a jamais été envisagé", dit Agnès Buzyn sur RTL

INVITÉE RTL - La ministre des Solidarités et de la Santé dément catégoriquement les informations du "Canard Enchaîné" sur un plan d'économies de 7 milliards d'euros sur les minima sociaux réclamé par l'exécutif.

 

"Personne ne m'a demandé de trouver 7 milliards d'euros." Invitée de RTL mercredi 6 juin, Agnès Buzyn dément les informations du Canard enchaîné selon lesquelles Emmanuel Macron et Édouard Philippe lui auraient imposé un plan d'économies sur les aides sociales. "Je ne sais absolument pas d'où vient ce chiffre. Ça n'a jamais été envisagé", balaie la ministre des Solidarités et de la Santé.

Au micro de RTL mardi 29 mai, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics avait pourtant estimé qu'il y avait "trop" d'aides sociales en France. "Chacun parle de son ministère, c'est normal que le ministre du Budget parle avec un prisme économique", justifie Agnès Buzyn.

 

La ministre insiste sur le côté humain de sa politique. "Il n'est pas question de faire des économies sur les personnes les plus en difficulté et les plus vulnérables". "Je pense d'abord au personnes", assure-t-elle en citant en exemples les "chômeurs en fin de droits" ou les "familles monoparentales".

 

La priorité du gouvernement est selon elle de faire en sorte "que les prestations sociales soient utiles aux personnes et leur permettent de trouver une formation ou un emploi." Pour cela, Agnès Buzyn n'est pas opposée à la mise en place d'une aide sociale unique, qu'elle estime pour l'instant "extrêmement complexe à monter".

http://www.rtl.fr/actu/politique/aides-sociales-un-plan-d-economie-n-a-jamais-ete-envisage-dit-agnes-buzyn-sur-rtl-7793652795

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Avis de tempête sur les aides sociales

L'État fait des économies. Il faut s'attendre à des coupes de plusieurs milliards d'euros dans les aides sociales, selon différentes sources.

 

Les minima sociaux sur la sellette. 11% des Français sont concernés par cette dizaine d'aides sociales. Le Canard enchaîné met le feu aux poudres en annonçant que le gouvernement prévoirait sept milliards d'euros d'économies sur les minima sociaux d'ici à 2022. Une information fermement démentie par Matignon. Mais les aides sociales sont au cœur du débat politique depuis plusieurs semaines.

32% du PIB

Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Édouard Philippe, tous ont évoqué une réforme d'un système jugé inefficace. Bercy s'interroge sur le RSA, les APL, la PAJE, des prestations versées par Pôle Emploi, la Sécu ou la CAF. Ces dispositifs représentent un peu plus de 700 milliards d'euros en 2015, soit 32% du PIB français. Tailler dans ce budget allégerait les dépenses publiques. Un objectif prioritaire du gouvernement qui attend pour trancher un rapport d'experts promis pour fin juin.

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/avis-de-tempete-sur-les-aides-sociales_2788475.html

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Membre, 105ans Posté(e)
LAKLAS Membre 13 097 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
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il y a 25 minutes, Caravage a dit :

Ca commence à trembler les parasites assistés on dirait!!

Laisse moi deviner... impossible de supprimer le RSA cela augmenterait la délinquance et les prisons sont pleines par contre il y a vachement d'économies à faire avec l'assurance maladie en diminuant le remboursement des soins et en augmentant les assurances complémentaires... les classes moyennes donc ceux qui COTISENT vont encore se faire péter la rondelle...  :)

Modifié par LAKLAS
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Coût du capital : 40% du PIB :noel:

Mais là c'est normal, d'ailleurs il faut tout faire pour qu'ils partent pas de la France en leur accordant une fiscalité et un coût du travail allégé. Ce serait effectivement dommage qu'ils pompent, d'année en année, une part plus grande du PIB qu'on pourrait réutiliser dans le social, la collectivité... :noel:

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 1 heure, Caravage a dit :

Ca commence à trembler les parasites assistés on dirait!!

Oui, tous les fraudeurs et évadés fiscaux savent bien qui peut les protéger encore ! Ils savent bien, les parasites, que ça ne durera pas éternellement ! Les parasites planquent les AIDES du CICE .... des milliards d'aides ! Arf ! Cela pourrait-il durer .... encore et encore ... Arf ! Les parasites antidémocrates qui voudraient donner la leçon ... 

Bon, c'est vrai, il reste à faire une loi anti fake news ... ça peut amuser un peu la galerie ... :D

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