Le "leblouh", ou le gavage des filles...

Le culte de la minceur ici, celui de l’obésité ailleurs. Je laisse à chacun le soin d’apprecier ces aberrations...

"D'origine touareg et particulièrement présente en Mauritanie, la coutume du «leblouh» consiste à «engraisser» les jeunes femmes dès l'enfance, afin de les rendre plus désirables et donc... plus faciles à marier.

À l'origine, cette tradition est sans doute née parmi les peuples nomades du Sahara, où seules les femmes de dignitaires pouvaient rester dans leur tente et prendre du poids. Glorifiées par la poésie traditionnelle, ces épouses bien en chair reflétaient les largesses de leurs maris et devenaient ainsi des exemples à suivre. «La femme occupe dans le cœur de l'homme la place qu'elle occupe dans son lit», rappelle un vieux proverbe maure.  Le test de beauté ultime, paraît-il, consiste à voir si l'intéressée peut être soulevée par un chameau.

Étonnamment, cette tradition a survécu au passage du temps et demeure particulièrement vivace de nos jours au Mali, au Niger et surtout en Mauritanie, une nation désertique d'un peu plus de 5 millions d'habitants. Paradoxe: alors que 32% de la population locale vit dans la pauvreté, les hôpitaux locaux rapportent de nombreux cas d'obésité morbide, des taux alarmants de cholestérol et pléthore de maladies cardiovasculaires –des symptômes habituellement associés aux excès caloriques de l'Occident. Et ce sont les femmes qui en souffrent le plus : selon l'Observatoire mondial de l'obésité, 31,5% des Mauritaniennes de plus de 15 ans étaient obèses en 2006, contre seulement 8,6% des hommes.

En cause, la tradition du «leblouh», un passage obligé pour la plupart des jeunes filles de Mauritanie en quête d'un mari. La pratique consiste à ingérer le plus de calories possibles  –parfois dès l'âge de 6 ans– sous la supervision attentive des grands-mères, des mères ou d'«engraisseuses» professionnelles. Au menu: plâtrées de couscous et de millet, lait de chamelle ou de vache, assortiments de cacahuètes pilées, de dattes, d'huile d'arachide… et même de la graisse animale. En une journée, les jeunes mauritaniennes peuvent encaisser jusqu'à 16.000 calories, soit dix fois la dose recommandée.

Et gare à la jeune fille «engraissée» qui se montrerait peu coopérative… «Le début du gavage est pénible pour la fillette dont l'estomac se révolte, observe Edmond Bernus, géographe français qui a côtoyé les Touaregs du Niger dans le dernier tiers du XX^e siècle. On frappe, on pince celle qui refuse le lait. Lorsqu'elle s'apprête à vomir, on lui chatouille les narines avec un fil de cuir qui sert à coudre les peaux pour la faire éternuer et lui faire passer l'envie de vomir.» Parfois même, on force les récalcitrants à réingurgiter ce qu'elles ont vomi."

Source

J'ai vu un documentaire sur ce sujet, c'est une coutume  totalement ignoble qui devrait être interdite. L' obésité, ou les vergetures laissées sur le ventre des filles par l'obésité, sont aussi un symbole de richesse pour ces gens-là qui se soucient beaucoup de l'opinion des autres.

À un moment, il faut arrêter de s'apitoyer sur les peuples aux traditions de décérébrés et laisser faire la sélection naturelle. 

Vu sur le net, une blanche, reporter, mince interroge deux ressortissants de ces pays de la faim:

Est ce que vous m'épouseriez si j'étais célibataire?

Réponse:

Non, tu es bien trop maigre, cela signifie que tu ne possèdes ni vache, ni troupeau , ni champ pour te nourrir et qu'il va falloir subvenir à tes besoins et à ceux de tes enfants parce que tu es trop pauvre!

Pas fous les Africains! Et donc par conséquent pas trop fanas de minceur.

il y a 6 minutes, querida13 a dit :

Vu sur le net, une blanche, reporter, mince interroge deux ressortissants de ces pays de la faim:

Est ce que vous m'épouseriez si j'étais célibataire?

Réponse:

Non, tu es bien trop maigre, cela signifie que tu ne possèdes ni vache, ni troupeau , ni champ pour te nourrir et qu'il va falloir subvenir à tes besoins et à ceux de tes enfants parce que tu es trop pauvre!

Pas fous les Africains! Et donc par conséquent pas trop fanas de minceur.

Ca me rappelle une jeune femme venant d'Afrique rejoindre son mari dans les années 70 et qui était très fière de son tour de taille...pas vraiment l'époque en France pour l'obésité! et bien quelques temps plus tard elle avait l'air plutôt déprimée et marchait beaucoup moins fièrement...les femmes sont bavardes et en faisant ses courses elle s'en prenait plein la tronche...

J'avais une voisine qui avait pas mal voyagé et qui m'avait appris ce "problème" dans certains endroits...les femmes devaient être très "fortes" pour que le mari soit perçu comme un homme riche et même très riche!

Les oies elles, elles se gavent toutes seules!

Femme objet, objet sexuel, objet de désir, limite bien positionnel. A tout ceux qui pense le féminisme comme une cause vaine et obsolète, faites bonne lecture.

C'est affreux.

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Le culte de la minceur ici, celui de l’obésité ailleurs. Je laisse à chacun le soin d’apprecier ces aberrations...

 

"D'origine touareg et particulièrement présente en Mauritanie, la coutume du «leblouh» consiste à «engraisser» les jeunes femmes dès l'enfance, afin de les rendre plus désirables et donc... plus faciles à marier.

À l'origine, cette tradition est sans doute née parmi les peuples nomades du Sahara, où seules les femmes de dignitaires pouvaient rester dans leur tente et prendre du poids. Glorifiées par la poésie traditionnelle, ces épouses bien en chair reflétaient les largesses de leurs maris et devenaient ainsi des exemples à suivre. «La femme occupe dans le cœur de l'homme la place qu'elle occupe dans son lit», rappelle un vieux proverbe maure.  Le test de beauté ultime, paraît-il, consiste à voir si l'intéressée peut être soulevée par un chameau.

Étonnamment, cette tradition a survécu au passage du temps et demeure particulièrement vivace de nos jours au Mali, au Niger et surtout en Mauritanie, une nation désertique d'un peu plus de 5 millions d'habitants. Paradoxe: alors que 32% de la population locale vit dans la pauvreté, les hôpitaux locaux rapportent de nombreux cas d'obésité morbide, des taux alarmants de cholestérol et pléthore de maladies cardiovasculaires –des symptômes habituellement associés aux excès caloriques de l'Occident. Et ce sont les femmes qui en souffrent le plus : selon l'Observatoire mondial de l'obésité, 31,5% des Mauritaniennes de plus de 15 ans étaient obèses en 2006, contre seulement 8,6% des hommes.

En cause, la tradition du «leblouh», un passage obligé pour la plupart des jeunes filles de Mauritanie en quête d'un mari. La pratique consiste à ingérer le plus de calories possibles  –parfois dès l'âge de 6 ans– sous la supervision attentive des grands-mères, des mères ou d'«engraisseuses» professionnelles. Au menu: plâtrées de couscous et de millet, lait de chamelle ou de vache, assortiments de cacahuètes pilées, de dattes, d'huile d'arachide… et même de la graisse animale. En une journée, les jeunes mauritaniennes peuvent encaisser jusqu'à 16.000 calories, soit dix fois la dose recommandée.

Et gare à la jeune fille «engraissée» qui se montrerait peu coopérative… «Le début du gavage est pénible pour la fillette dont l'estomac se révolte, observe Edmond Bernus, géographe français qui a côtoyé les Touaregs du Niger dans le dernier tiers du XX^e siècle. On frappe, on pince celle qui refuse le lait. Lorsqu'elle s'apprête à vomir, on lui chatouille les narines avec un fil de cuir qui sert à coudre les peaux pour la faire éternuer et lui faire passer l'envie de vomir.» Parfois même, on force les récalcitrants à réingurgiter ce qu'elles ont vomi."

Source

Encore un des méfaits du patriarcat...

Il y a 1 heure, Ed. a dit :

À un moment, il faut arrêter de s'apitoyer sur les peuples aux traditions de décérébrés et laisser faire la sélection naturelle. 

Je me garderai bien de porter un jugement sur une culture radicalement diffèrente à travers mon prisme d’occidental, je suis sûr que ces mêmes peuples pourraient aussi porter des jugements à l’emporte-pièce sur des choses que l’on juge normales (par exemple laisser ses proches mourir à l’hospice)….

Il y a 2 heures, Ed. a dit :

À un moment, il faut arrêter de s'apitoyer sur les peuples aux traditions de décérébrés et laisser faire la sélection naturelle. 

Quelle différence notable avec le culte de la minceur en Occident ?

il y a 19 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Quelle différence notable avec le culte de la minceur en Occident ?

En tout cas, un point commun, encore les mêmes à qui on pourrit la vie et la santé avec des conneries : les femmes 

il y a 14 minutes, Kaliste a dit :

En tout cas, un point commun, encore les mêmes à qui on pourrit la vie et la santé avec des conneries : les femmes 

Une constante qui ne se dément jamais...

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

Quelle différence notable avec le culte de la minceur en Occident ?

Ou les femmes girafes dans certaines contrées ...................

il y a 33 minutes, G2LLOQ a dit :

Ou les femmes girafes dans certaines contrées ...................

Y a plein de trucs barbares de par le monde, hélas...

il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Y a plein de trucs barbares de par le monde, hélas...

Oui, mais refuser un jugement négatif simplement parce que c'est une autre culture; je trouve ça plutôt léger, et raciste en plus. 

C'est encore le culte du paraître.

Toujours aussi toxique.

il y a 17 minutes, Atipique a dit :

Oui, mais refuser un jugement négatif simplement parce que c'est une autre culture; je trouve ça plutôt léger, et raciste en plus. 

Ben vi, ce sont toujours les autres, les "décérébrés", les barbares !

il y a 3 minutes, timot-33 a dit :

C'est encore le culte du paraître.

Toujours aussi toxique.

Sauf que le culte du paraitre, on l'accepte ou non. Dans ce cas précis, c'est le culte du paraitre pour les parents. Ces fillettes n'ont rien demandé et souffrent beaucoup; sans oublier que plus tard à l'âge adulte, elles développent toutes sortes de problèmes d'estomac

il y a une heure, G2LLOQ a dit :

Ou les femmes girafes dans certaines contrées ...................

Elles marchent à quatre patte ?!?

il y a 28 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Y a plein de trucs barbares de par le monde, hélas...

En même temps, en cas de disette, le mec qui survit il se retrouve avec toutes les femmes du village. 

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ben vi, ce sont toujours les autres, les "décérébrés", les barbares !

Pourquoi? Tu trouves ça bien, ou du moins que du moins c'est une coutume comme une autre?

il y a 3 minutes, Atipique a dit :

Pourquoi? Tu trouves ça bien, ou du moins que du moins c'est une coutume comme une autre?

C'est comme l'excision, c'est désuet.