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Le Rassemblement National ... renait !

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Anatole1949

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frunobulax Membre 15 697 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 3 heures, voileux a dit :

Prenons l'Allemagne , ce sont les Landers qui dirigent , car ce sont eux qui produisent et s'ils décident de virer Merkel, leur vote sera prépondérant...Idem en Suisse...Ce ne sont pas des états anarchistes, mais en moins d'un siècle , ils s'en sont bien rapprochés...

L'Allemagne est une démocratie représentative, tout comme la France.
Les länder ont certes des compétences beaucoup plus larges et nettement plus d'autonomie que nos régions, mais les décisions y sont prises comme en France par une assemblée de représentants élus.
Et seul le Bundestag, assemblée fédérale, peut "virer" un(e) chancelier(e).

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Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 429 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
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Il y a 3 heures, frunobulax a dit :

Et seul le Bundestag, assemblée fédérale, peut "virer" un(e) chancelier(e).

C'est une bonne chose par rapport à la France où on ne peut destituer un président ou 1er ministre...

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 15 697 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, Kyoshiro02 a dit :

C'est une bonne chose par rapport à la France où on ne peut destituer un président ou 1er ministre...

L'Assemblée Nationale française peut faire tomber le gouvernement, donc de facto le Premier Ministre.
Le Président, sauf cas TRES exceptionnel, ne peut être destitué mais il peut "subir" une cohabitation, donc avec un champ d'intervention TRES restreint.

Modifié par frunobulax
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Membre, 62ans Posté(e)
Lionel59 Membre 3 930 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
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Il y a 15 heures, Denis825 a dit :

 

"Au Canada, le problème de l’immigration irrégulière ne soulève pas vraiment de débat. « On a toujours reconnu qu’elle existait, mais comparativement à d’autres pays, ça n’a jamais été vu comme un problème », affirme Delphine Nakache."

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1002037/immigrants-irreguliers-illegaux-canada

 

C'est ce que je disais, on ne débat pas de la question. tellement pas que je suis surpris d'apprendre qu'il y en a autant.

C'est sûr par contre que pour les illégaux c'est un problème d'être illégal et de vouloir persister à rester au Canada mais il n'y a pas grand chose à faire avec ça, ces illégaux sont des gens qui ne s'en vont pas à l'expiration de leur statut, genre des demandeurs d'asile.

 

On peut presque arriver à la conclusion que vous créez le problème en en parlant. Vous faites vivre un parti politique ou deux ou plus entk.

Le situation en France n'est pas similaire à celle du Canada et du Québec en particulier d'après ces articles

http://www.journaldemontreal.com/2017/12/02/combien-dimmigrants-voulons-nous

http://www.journaldequebec.com/2017/12/04/saignee-des-quebecois-vers-les-autres-provinces

Pourquoi le Québec n'est pas attirant et pourquoi sa démographie est-elle si catastrophique?

http://www.journaldemontreal.com/2016/09/29/demographie-le-quebec-recule-encore

.  

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Membre, 62ans Posté(e)
Lionel59 Membre 3 930 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Kyoshiro02 a dit :

image.png

Tant que ce sont des migrants ça peut aller, s'ils se transforment en colons ça pose problème. Sommes nous coupables des actions de nos ancêtres?  

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

extraits

...

Un drapeau français brandi au centre de la photo, ils étaient tout sourire ce dimanche à Lille au moment d'immortaliser leur participation au 16e congrès du Front national, celui de la "refondation", celui du changement de nom en "Rassemblement national". Devant leur stand, les jeunes militants du Front national jeunesse (FNJ) – en attendant eux aussi d'être rebaptisés – ont joué le jeu à plein régime.

.....(....)....

Enfin, en théorie. "L'Obs" a eu accès aux discussions d'un groupe sur Twitter, tenues entre septembre 2017 et février 2018, et qui mettent une nouvelle fois à mal l'image proprette que veut renvoyer le parti. Dans ces échanges qui se comptent par centaines, s'entremêlent les blagues potaches parfois de très mauvais goût, des commérages, mais aussi quelques propos homophobes et racistes sous couvert d'humour. Les jeunes du FNJ livrent leurs critiques, sévères, sur la direction du parti, la stratégie et la ligne de Marine Le Pen.

.....(......)....

On s'y lâchait aussi beaucoup depuis quelques mois. Contre les anciens camarades qui ont rejoint Les Patriotes de Florian Philippot, rebaptisés "Patrifiottes", et même contre le FN, ce "parti immature" dirigé par des "cadres de merde stupides comme des manches à balai" qui envoie des "cas(s)os aux élections". 

.....(......)....

On trouve aussi Davy Rodriguez, un des assistants de Marine Le Pen, directeur adjoint du FNJ et assistant parlementaire de Sébastien Chenu – qui, suspendu après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il semble tenir des propos racistes, vient de démissionner. Ou encore Damien Obrador, l'assistant parlementaire de Steeve Briois, maire FN d'Hénin-Beaumont et eurodéputé. Daniel Auguste, président du Collectif Marianne, avait lui aussi accès aux messages, ainsi que le secrétaire général du think tank destiné aux étudiants, avant de quitter la discussion il y a quelques semaines. 

.....(....)......

https://www.nouvelobs.com/politique/20180309.OBS3354/ce-parti-me-fait-pitie-quand-les-jeunes-fn-se-lachent-sur-marine-le-pen-et-sur-le-reste.html

 

 c 'est un rassemblement national populaire  ce parti !!!

 

 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Le 12/03/2018 à 07:19, PINOCCHIO a dit :

RN ou FN, la différence est là, à la prononciation, le reste ça change pas grand chose, ça sera une question d'habitude, et qu'en pense le borgne dans tout ça?:o°

Et s'il déshéritait fifille pour la nièce ? :rolle:

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Le 12/03/2018 à 13:30, grandfred a dit :

changement de nom afin de faire oublié l'ADN du parti, le lourd passé des fondateurs et des dirigeants, pour faire oublié tous ces élus et militants flashés en plein délire antisémites, racistes, homophobes ou sexistes !!

 

raté !!!

extrait

....................(.....................)...................

«Espèce de nègre de merde»

L'affaire commence vendredi 9 mars au soir. Alors que plusieurs membres du FNJ passent la soirée à La Plage, un bar de la ville, certains sortent pour fumer sur le trottoir. S'en suit une scène mouvementée, au cours de laquelle Davy Rodriguez s'emporte face à ses amis. La scène, filmée par un smartphone, a été originellement postée par un compte anonyme sur Twitter (qui l'a supprimée ensuite), avant d'être republiée par de nombreux internautes :

.....(...... vidéo à voir ).....

Comme on l'entend et le voit sur la vidéo, Davy Rodriguez s'énerve malgré les appels au calme de ses camarades qui lui demandent si Sébastien «aimerait» le «voir comme ça». «Mais j'en ai rien à branler de Sébastien Chenu (député FN dont il est l'assistant parlementaire, ndlr)», répond le jeune responsable frontiste. Un autre intervenant tente de le ramener à la raison : «Tu crois que Marine elle aimerait te voir comme ça ? Calme toi, t'as aucun intérêt à t'énerver !». Mais Davy Rodriguez ne se calme pas. Dans la vidéo, on entend alors distinctement une insulte raciste :

«Cette espèce de nègre de merde !»

Un témoin de la scène, membre du FN lui aussi, nous confirme avoir clairement entendu l'insulte raciste et explique : «Le videur a demandé à Davy de se calmer parce qu’il était très excité.» Ce témoin affirme par ailleurs que c'est bien Davy Rodriguez qui a prononcé ces mots, visiblement hors de lui après une altercation avec un employé du bar.

....................(.........................).........................

Offusqué, Cédric demande à Davy Rodriguez de quel droit il l'insulte. Ce à quoi le responsable frontiste aurait répondu : «Vous m'adressez pas la parole, vous n'avez pas d'éducation». Se disant «choqué», Cédric emboîte le pas à Davy Rodriguez qui sort du bar, et lui demande des explications. S'il admet avoir posé la main sur son bras pour obtenir une réponse, Cédric nie tout acte violent. «Il s'est mis dans une colère pas possible, il a voulu se battre avec moi, mais j'étais très calme.»

«Sale Africain, singe !»

C'est alors que la scène s'envenime et que l'assistant de Marine Le Pen profère des insultes racistes, selon Cédric :

«Sale Africain, rentre chez toi en Afrique, singe, tu n'as rien à foutre ici !»

Encore une fois, Cédric dit rester calme. «Pour moi, un raciste n'a pas de cerveau. À part lui, ils sont venus s'excuser. Il m'ont dit qu'il ne venait pas de Lille, qu'il était méditerranéen et qu'il était un peu bourré. Mais même s'il est bourré, ce n'est pas pour autant qu'il va me traiter comme un sous-homme.» La scène, au cours de laquelle Davy Rodriguez évoque un «sale nègre», Cédric n'y a pas assisté. «Ils étaient un peu plus loin sur le trottoir», explique le videur. Il reste malgré tout marqué par l'épisode, même si pour lui, le plus grave ce ne sont pas les insultes racistes : «Sale noir, rentre en Afrique, on a l'habitude. Mais dire "cette personne n'a pas d'éducation", il se prend pour qui ?»

 

en entier sur

https://www.buzzfeed.com/paulaveline/sale-africain-singe-un-vigile-accuse-lassistant?utm_term=.moek1wQ4j#.tw2EyPvo4

 

ah ces vieilles traditions frontistes !!!!!!

je crois bien qu'ils veulent faire un rassemblement national populaire chez les militants !:ange2:

De Jean Vincent placé d'extrême gauche?

Modifié par PASCOU
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Et pourtant!

http://www.atlantico.fr/decryptage/vague-fn-chez-ouvriers-realite-grand-basculement-nouveau-clivage-jerome-fourquet-3376645.html

Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

Brexit en juin 2016, présidentielle américaine de novembre 2016, présidentielle française de mai 2017. Ces scrutins ont mis en évidence un clivage nouveau au sein des démocraties occidentales. Quelle en est la nature ? Comment expliquer son émergence ? Est-il voué à perdurer ? Extrait de "Le nouveau clivage" de Jérôme Fourquet, aux éditions du Cerf (1/2).

Bonnes feuilles

Publié le 28 Avril 2018
Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

 Crédit François NASCIMBENI / AFP

 

Si la diversité des opinions politiques existe dans le monde ouvrier, le FN y est aujourd’hui fortement enraciné. Comme le montre le graphique ci-dessous, la domination de la gauche est révolue sauf à intégrer l’ensemble des voix d’Emmanuel Macron dans le « total gauche » qui, même dans cette hypothèse maximaliste, atteindrait 49 %, soit nettement moins qu’à l’apogée du vote de gauche dans la classe ouvrière lors de l’élection présidentielle de 1981, où les candidats de gauche s’arrogeaient 66 % des voix dans cette catégorie.

 

 

 

 

droitisation2.png

Florent Gougou a identifié deux grands facteurs du désamour des ouvriers pour la gauche1. Les mutations industrielles d’une part (désindustrialisation, déclin de l’industrie lourde et des grandes concentrations ouvrières) qui ont principalement affecté le PC et l’exercice du pouvoir par la gauche, d’autre part, qui a coûté cher au PS, avec un décrochage très marqué à la fin des années Mitterrand. À l’issue du quinquennat de François Hollande, qui a déçu une large partie du « peuple de gauche », un tel phénomène s’observe de nouveau. Alors que François Hollande atteignait 21 % parmi les ouvriers en 2012, Benoît Hamon, lui aussi candidat du PS, n’en a recueilli que 5 % en 2017. Ce reflux a profité en partie à Jean-Luc Mélenchon, qui a amélioré ses scores de 2012 parmi les ouvriers : 25 % en 2017 contre 18 % à l’époque.

Le désamour prévaut également à droite. En 2012, Nicolas Sarkozy avait recueilli 14 % des voix ouvrières, son successeur a dû se contenter d’un étiage deux fois moindre (6 %). Le Penelopegate et les révélations sur le train de vie de François Fillon ont causé des dégâts dans l’électorat populaire de droite mais le décrochage avait commencé avant l’affaire. Le candidat de la droite était ainsi passé de 20 % à 11 % d’intentions de vote auprès des ouvriers entre décembre 2016 et janvier 2017, sous l’effet notamment des critiques formulées à l’encontre de son programme de réforme de la Sécurité Sociale.

 

Emmanuel Macron, avec 15 % des voix, a fait, quant à lui, nettement mieux que François Bayrou, qui le soutenait, et qui n’avait obtenu que 6 % parmi l’électorat ouvrier en 2012. Le leader d’En Marche ! élargit donc sensiblement l’assise du vote « centriste » dans cette catégorie de la population en captant sans doute des déçus de la gauche et de la droite. Si c’est parmi les cadres et les professions intellectuelles qu’il a été le plus massivement soutenu (37 %), Emmanuel Macron a donc également bénéficié d’une audience non négligeable chez les « cols-bleus ». Son niveau dans l’électorat ouvrier (15 %) est exactement le même que celui qu’était parvenu à atteindre François Bayrou dans cette catégorie en 2007, campagne durant laquelle le Béarnais porta lui aussi un discours de dépassement du clivage gauche droite et qui rencontra un écho auprès d’un ouvrier sur sept, étiage pour un positionnement central dans cette catégorie de la population.

Mais le leader d’En Marche ! est loin de rivaliser avec Marine Le Pen, qui domine dans cette catégorie de la population avec 4 électeurs sur dix (39 %). Alors que son père obtenait déjà ses meilleurs scores parmi les ouvriers et que cette catégorie lui resta relativement fidèle en 2007, quand Nicolas Sarkozy réalisa une OPA sur l’électorat frontiste, Marine Le Pen a considérablement renforcé et étendu l’assise du frontisme dans le monde ouvrier. Elle avait ainsi obtenu 33 % en 2012 et elle a progressé de 6 points en 2017.

droitisation1.png

À titre de comparaison on rappellera qu’en s’appuyant sur des données d’enquêtes de l’Ifop, le sociologue Mattei Dogan estimait à 38 % la part des ouvriers qui avaient voté pour des candidats communistes lors des législatives de 1962 ; et d’après la Sofres, le communiste Jacques Duclos recueillait 33 % des voix ouvrières lors de la présidentielle de 1969. Le FN de Marine Le Pen bénéficia donc en 2017 d’une audience égale voire supérieure au sein de la classe ouvrière à celle dont jouissait le Parti communiste au cœur de la Guerre Froide. Le poids des ouvriers dans la population ayant diminué par rapport aux années 1960, et le FN ne disposant ni du réseau de mairies, ni des structures associatives, ni des dizaines de milliers de militants et de sympathisants qui incarnaient le Parti dans les quartiers ouvriers et les usines, il n’y a pas aujourd’hui de contre-société frontiste dans le monde ouvrier comme il en existait une pour le PC. Pour autant, l’audience électorale et l’influence idéologique frontistes sont du même ordre de grandeur que celles qui firent la puissance du PC des années 1950 à la fin des années 1970 dans les milieux ouvriers. Et à l’instar de ce que l’on observe dans les autres pays industrialisés, une bonne partie des ouvriers rejettent les orientations économiques et idéologiques dominantes, comme le faisaient les ouvriers communistes dans les années 1950 à 1970. La dissidence des ouvriers les porte aujourd’hui à voter pour l’extrême droite populiste et à abandonner l’extrême gauche communiste.

http://www.rtl.fr/actu/politique/vote-fn-chacun-fait-ce-qu-il-veut-dit-pascal-pavageau-fo-sur-rtl-7793208933

Force ouvrière est un syndicat apolitique. "Je ne vous dirais pas pour qui j'ai voté, je ne vous dirais même pas si j'ai voté", explique Pascal Pavageau, le nouveau secrétaire général de Force ouvrière. Selon un sondage Harris Interactive, 24% des proches de FO ont donné leur voix à Marine Le Pen. "Loin devant les sympathisants de la CGT (15%), de la CFTC et de l’Unsa (14%), de la CFE-CGC et de SUD-Solidaires (13%), de la FSU (9%) et de la CFDT (7%)", rappelle Libération.

Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Pascal Pavageau estime que "c'est du délire total. Chacun est libre de faire ce qu'il veut à FO. Certains sont engagés, l'immense majorité ne l'est pas. Ce qui nous importe, ce n'est pas pour qui vous avez voté ou n'avez pas voté. Ce qui nous importe, c'est cette liberté dans l'indépendance et la liberté de tous". 

 

Et d'ajouter : "On laisse nos convictions sur le porte-manteau et quand on se retrouve à Force ouvrière, à 4.000, pendant une semaine, c'est FO avec l'ensemble des syndicats de FO, uniquement".

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Les syndicats commencent à changer leur fusil d'épaule devant le fiasco des mobilisations.

Appeler à voter Macron, hollande est contreproductif.

Mais je crains que ce soit un peu tard, le monde ouvrier ne les croit plus.

 

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
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Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

De Jean Vincent placé d'extrême gauche?

 un raciste reste un raciste !

et quelifiée placé d'extrême gauche... ahahahahhahahahahahahah

un arriviste !

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a une heure, PASCOU a dit :

Et pourtant!

http://www.atlantico.fr/decryptage/vague-fn-chez-ouvriers-realite-grand-basculement-nouveau-clivage-jerome-fourquet-3376645.html

Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

Brexit en juin 2016, présidentielle américaine de novembre 2016, présidentielle française de mai 2017. Ces scrutins ont mis en évidence un clivage nouveau au sein des démocraties occidentales. Quelle en est la nature ? Comment expliquer son émergence ? Est-il voué à perdurer ? Extrait de "Le nouveau clivage" de Jérôme Fourquet, aux éditions du Cerf (1/2).

Bonnes feuilles

Publié le 28 Avril 2018
Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

 Crédit François NASCIMBENI / AFP

 

 

Si la diversité des opinions politiques existe dans le monde ouvrier, le FN y est aujourd’hui fortement enraciné. Comme le montre le graphique ci-dessous, la domination de la gauche est révolue sauf à intégrer l’ensemble des voix d’Emmanuel Macron dans le « total gauche » qui, même dans cette hypothèse maximaliste, atteindrait 49 %, soit nettement moins qu’à l’apogée du vote de gauche dans la classe ouvrière lors de l’élection présidentielle de 1981, où les candidats de gauche s’arrogeaient 66 % des voix dans cette catégorie.

 

 

 

 

droitisation2.png

Florent Gougou a identifié deux grands facteurs du désamour des ouvriers pour la gauche1. Les mutations industrielles d’une part (désindustrialisation, déclin de l’industrie lourde et des grandes concentrations ouvrières) qui ont principalement affecté le PC et l’exercice du pouvoir par la gauche, d’autre part, qui a coûté cher au PS, avec un décrochage très marqué à la fin des années Mitterrand. À l’issue du quinquennat de François Hollande, qui a déçu une large partie du « peuple de gauche », un tel phénomène s’observe de nouveau. Alors que François Hollande atteignait 21 % parmi les ouvriers en 2012, Benoît Hamon, lui aussi candidat du PS, n’en a recueilli que 5 % en 2017. Ce reflux a profité en partie à Jean-Luc Mélenchon, qui a amélioré ses scores de 2012 parmi les ouvriers : 25 % en 2017 contre 18 % à l’époque.

Le désamour prévaut également à droite. En 2012, Nicolas Sarkozy avait recueilli 14 % des voix ouvrières, son successeur a dû se contenter d’un étiage deux fois moindre (6 %). Le Penelopegate et les révélations sur le train de vie de François Fillon ont causé des dégâts dans l’électorat populaire de droite mais le décrochage avait commencé avant l’affaire. Le candidat de la droite était ainsi passé de 20 % à 11 % d’intentions de vote auprès des ouvriers entre décembre 2016 et janvier 2017, sous l’effet notamment des critiques formulées à l’encontre de son programme de réforme de la Sécurité Sociale.

 

Emmanuel Macron, avec 15 % des voix, a fait, quant à lui, nettement mieux que François Bayrou, qui le soutenait, et qui n’avait obtenu que 6 % parmi l’électorat ouvrier en 2012. Le leader d’En Marche ! élargit donc sensiblement l’assise du vote « centriste » dans cette catégorie de la population en captant sans doute des déçus de la gauche et de la droite. Si c’est parmi les cadres et les professions intellectuelles qu’il a été le plus massivement soutenu (37 %), Emmanuel Macron a donc également bénéficié d’une audience non négligeable chez les « cols-bleus ». Son niveau dans l’électorat ouvrier (15 %) est exactement le même que celui qu’était parvenu à atteindre François Bayrou dans cette catégorie en 2007, campagne durant laquelle le Béarnais porta lui aussi un discours de dépassement du clivage gauche droite et qui rencontra un écho auprès d’un ouvrier sur sept, étiage pour un positionnement central dans cette catégorie de la population.

Mais le leader d’En Marche ! est loin de rivaliser avec Marine Le Pen, qui domine dans cette catégorie de la population avec 4 électeurs sur dix (39 %). Alors que son père obtenait déjà ses meilleurs scores parmi les ouvriers et que cette catégorie lui resta relativement fidèle en 2007, quand Nicolas Sarkozy réalisa une OPA sur l’électorat frontiste, Marine Le Pen a considérablement renforcé et étendu l’assise du frontisme dans le monde ouvrier. Elle avait ainsi obtenu 33 % en 2012 et elle a progressé de 6 points en 2017.

droitisation1.png

À titre de comparaison on rappellera qu’en s’appuyant sur des données d’enquêtes de l’Ifop, le sociologue Mattei Dogan estimait à 38 % la part des ouvriers qui avaient voté pour des candidats communistes lors des législatives de 1962 ; et d’après la Sofres, le communiste Jacques Duclos recueillait 33 % des voix ouvrières lors de la présidentielle de 1969. Le FN de Marine Le Pen bénéficia donc en 2017 d’une audience égale voire supérieure au sein de la classe ouvrière à celle dont jouissait le Parti communiste au cœur de la Guerre Froide. Le poids des ouvriers dans la population ayant diminué par rapport aux années 1960, et le FN ne disposant ni du réseau de mairies, ni des structures associatives, ni des dizaines de milliers de militants et de sympathisants qui incarnaient le Parti dans les quartiers ouvriers et les usines, il n’y a pas aujourd’hui de contre-société frontiste dans le monde ouvrier comme il en existait une pour le PC. Pour autant, l’audience électorale et l’influence idéologique frontistes sont du même ordre de grandeur que celles qui firent la puissance du PC des années 1950 à la fin des années 1970 dans les milieux ouvriers. Et à l’instar de ce que l’on observe dans les autres pays industrialisés, une bonne partie des ouvriers rejettent les orientations économiques et idéologiques dominantes, comme le faisaient les ouvriers communistes dans les années 1950 à 1970. La dissidence des ouvriers les porte aujourd’hui à voter pour l’extrême droite populiste et à abandonner l’extrême gauche communiste.

http://www.rtl.fr/actu/politique/vote-fn-chacun-fait-ce-qu-il-veut-dit-pascal-pavageau-fo-sur-rtl-7793208933

Force ouvrière est un syndicat apolitique. "Je ne vous dirais pas pour qui j'ai voté, je ne vous dirais même pas si j'ai voté", explique Pascal Pavageau, le nouveau secrétaire général de Force ouvrière. Selon un sondage Harris Interactive, 24% des proches de FO ont donné leur voix à Marine Le Pen. "Loin devant les sympathisants de la CGT (15%), de la CFTC et de l’Unsa (14%), de la CFE-CGC et de SUD-Solidaires (13%), de la FSU (9%) et de la CFDT (7%)", rappelle Libération.

Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Pascal Pavageau estime que "c'est du délire total. Chacun est libre de faire ce qu'il veut à FO. Certains sont engagés, l'immense majorité ne l'est pas. Ce qui nous importe, ce n'est pas pour qui vous avez voté ou n'avez pas voté. Ce qui nous importe, c'est cette liberté dans l'indépendance et la liberté de tous". 

 

Et d'ajouter : "On laisse nos convictions sur le porte-manteau et quand on se retrouve à Force ouvrière, à 4.000, pendant une semaine, c'est FO avec l'ensemble des syndicats de FO, uniquement".

quelques petits rappel =

Le scrutin aura été marqué par une abstention historique (25,4%). Un électeur sur quatre n’est pas allé voter, et l’on a battu le record d’abstention depuis 1969 pour un second tour de la Présidentielle. C’est aussi la première fois depuis 1969 que la participation a baissé entre le premier (77,8%) et le second tour (74,6%), et ce malgré la qualification d’une candidate frontiste. En 2002, la mobilisation avait progressé de huit points entre le premier (71,6%) et le second tour (79,7%). Avec la diffusion du vote frontiste à l’ensemble des strates d’électeurs, le taux d’abstention et de bulletins blancs et nuls (8,6%) est une autre preuve de la « dédiabolisation » sinon du FN, en tout cas du vote Marine Le Pen. Ce dimanche, 41% de l’électorat 1er tour de Jean-Luc Mélenchon a préféré s’abstenir (24%) ou voté blanc et nul (17%). Outre les 40% de non-exprimés dans l’électorat de Nicolas Dupont-Aignan, 32% de l’électorat de François Fillon et 27% de l’électorat de Benoit Hamon n’ont pas non plus tranché. Classiquement, l’abstention a été sensiblement plus forte chez les jeunes (le tiers des moins de 35 ans ne s’est pas déplacé), chez les CSP- (30% d’abstention chez les employés / ouvriers), les chômeurs (35%) et au sein des foyers les moins aisés (34%).

https://www.ipsos.com/fr-fr/2nd-tour-presidentielle-2017-sociologie-des-electorats-et-profil-des-abstentionnistes

On relève ainsi que les trois quarts des 18-24 ans, plus de 70% des moins de 35 ans, 70% des ouvriers, près des deux tiers des employés, des professions intermédiaires, des salariés, des chômeurs, des personnes à leur compte, des "bas-revenus", la moitié des cadres ne sont pas allés voter. L'abstention s'est approchée des 60% dans toutes les catégories d'agglomération, des zones rurales aux villes petites, moyennes ou grandes. Symptomatiquement, elle a atteint ou dépassé les 50% dans toutes les catégories socio-démographiques testées dans notre enquête, sauf chez les 60-69 ans (43%), les plus de 70 ans (39%) et les retraités (40%).

En termes de proximité partisane, on relève les plus forts taux d'abstention chez les sympathisants du PCF/France Insoumise (60%) et les proches du FN (68%). Plus de la moitié de ceux qui avaient pourtant voté au premier tour pour un de ces deux partis se sont abstenus (ces deux forces étaient néanmoins absentes du second tour dans de nombreuses circonscriptions). Les sympathisants d'En Marche ! ont été les plus nombreux à voter (59%), mais tout de même 41% d'entre-eux n'ont pas participé à la victoire de leur camp. On dénombre également une majorité de votants chez les sympathisants socialistes (54%), les proches de l'UDI (59%), du Modem (57%) et les sympathisants LR (55%).

Les raisons de cette abstention record sont multiples mais concernent souvent un désaveu, ancien ou récent, de la politique : "les hommes et les femmes politiques vous ont trop déçus, vous ne croyez plus en eux" (item coché par 24% des abstentionnistes), "

https://www.ipsos.com/fr-fr/2nd-tour-legislatives-2017-une-abstention-exceptionnelle-dans-toutes-les-categories-delecteurs

 

Car Force ouvrière, c’est avant tout un “syndicat arc-en-ciel” comme aime le rappeler le chercheur et spécialiste du syndicalisme Dominique Andolfatto. Issu d’une scission avec la CGT en 1947, il rassemble vite tout ceux qui s’opposent aux communistes : des militants d’extrême droite, des socialistes, des trotskistes mais aussi des anarcho-syndicalistes. C’est grâce à ces derniers que naît la volonté farouche de cultiver l’indépendance face aux partis. “Le message fondateur de FO, c’est 'nous faisons du syndicalisme, pas de la politique'. Du syndicalisme point à la ligne”, décrypte Pascal Perrineau. Ce positionnement fait grincer les dents de René Monzati, membre du syndicat anti-FN Visa (Vigilances initiatives syndicat antifascistes) : “C’est une réponse insuffisante face au FN. Ils n’inculquent aucune éducation politique pour immuniser leurs syndiqués contre le péril d’extrême droite”.

https://www.lesinrocks.com/2015/05/02/actualite/pourquoi-force-ouvriere-est-le-syndicat-prefere-du-front-national-11745849/

un petit rappel historique sur  farce ouvrière =

https://www.dailymotion.com/video/xlq4v7

 

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grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
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Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Les syndicats commencent à changer leur fusil d'épaule devant le fiasco des mobilisations.

Appeler à voter Macron, hollande est contreproductif.

Mais je crains que ce soit un peu tard, le monde ouvrier ne les croit plus.

 

 c 'est une habitude dans ton camps de manipuler et de camoufler !!

les syndicats n'ont eu de cesse de rappeler combien l'extrême droite, dont le fhaine fait partie, est toujours contre les salariés car ils prônent la collaboration de classes !

depuis des années, le fhaine est un outil fort utile pour le gros patronat car ils divisent les travailleurs, les petits salariés entre eux !!!!

allez un petit rappel sur le vote des fhaineux =

Marine Le Pen, championne des travailleurs ? Les votes des parlementaires FN la contredisent


....................(.....................).............

 

Un décalage qu'illustre notamment l'attitude des élus lepénistes au moment du débat sur la loi Travail, que la candidate entend abroger. Marine Le Pen avait beau critiquer dans ce texte une ouverture à "la précarisation et à la dérégulation du travail", cela n'a pas empêché les élus de son propre camp de déposer des amendements pas franchement favorables à la protection des travailleurs, comme l’avait relevé Public Sénat à l’époque. 

 

Les sénateurs Stéphane Ravier et David Rachline avaient ainsi glissé des textes proposant la suppression du compte pénibilité et le relèvement des seuils sociaux de 50 à 100 salariés (tout comme leurs collègues de l’Assemblée nationale Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen). Ce qui aurait pour conséquence de diminuer les obligations des entreprises concernées à l’endroit de leurs employés (notamment l’obligation d’un comité d’entreprise ou la négociation syndicale pour le temps de travail, les salaires). 

 

Stéphane Ravier, le sénateur-maire de Marseille, avait aussi proposé de réduire à deux mois le délai de baisses de commandes ou du chiffre d’affaires nécessaire à justifier les licenciements économiques, là où le texte voté avait proposé un minimum de deux trimestres de baisse. Au Sénat, les amendements en question avaient été supprimés sur décision de Marine Le Pen en personne, les élus blâmant pour ces textes le travail d’assistants parlementaires trop zélés, rapportait Le Monde à l’époque.  A noter également que les quatre élus nationaux frontistes avaient également déposé un amendement visant à supprimer un article de la loi Travail assouplissant les conditions de dépôt de plainte pour harcèlement sexiste

Au niveau européen : une stratégie nihiliste

Mais Marine Le Pen elle-même n’est pas exempte de grands écarts non plus, comme le démontre le vote des parlementaires FN au sujet de la directive européenne sur les travailleurs détachés. La suppression de cette règle, qui autorise les entrepreneurs français à engager des employés non-Français avec les cotisations sociales de leur pays d’origine (donc moins élevées qu’en France), figure parmi les propositions-phare de Marine Le Pen. 

https://www.lci.fr/elections/debat-macron-le-pen-tf1-championne-des-travailleurs-les-votes-des-parlementaires-fn-la-contredisent-2050809.html

 

le fhaine  c 'est comme macron ou le ps !

derrière les discours, les faits prouvent que les belles paroles sont pour ces crédules de votant !

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 10 minutes, grandfred a dit :

 c 'est une habitude dans ton camps de manipuler et de camoufler !!

les syndicats n'ont eu de cesse de rappeler combien l'extrême droite, dont le fhaine fait partie, est toujours contre les salariés car ils prônent la collaboration de classes !

depuis des années, le fhaine est un outil fort utile pour le gros patronat car ils divisent les travailleurs, les petits salariés entre eux !!!!

allez un petit rappel sur le vote des fhaineux =

Marine Le Pen, championne des travailleurs ? Les votes des parlementaires FN la contredisent


....................(.....................).............

 

Un décalage qu'illustre notamment l'attitude des élus lepénistes au moment du débat sur la loi Travail, que la candidate entend abroger. Marine Le Pen avait beau critiquer dans ce texte une ouverture à "la précarisation et à la dérégulation du travail", cela n'a pas empêché les élus de son propre camp de déposer des amendements pas franchement favorables à la protection des travailleurs, comme l’avait relevé Public Sénat à l’époque. 

 

Les sénateurs Stéphane Ravier et David Rachline avaient ainsi glissé des textes proposant la suppression du compte pénibilité et le relèvement des seuils sociaux de 50 à 100 salariés (tout comme leurs collègues de l’Assemblée nationale Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen). Ce qui aurait pour conséquence de diminuer les obligations des entreprises concernées à l’endroit de leurs employés (notamment l’obligation d’un comité d’entreprise ou la négociation syndicale pour le temps de travail, les salaires). 

 

Stéphane Ravier, le sénateur-maire de Marseille, avait aussi proposé de réduire à deux mois le délai de baisses de commandes ou du chiffre d’affaires nécessaire à justifier les licenciements économiques, là où le texte voté avait proposé un minimum de deux trimestres de baisse. Au Sénat, les amendements en question avaient été supprimés sur décision de Marine Le Pen en personne, les élus blâmant pour ces textes le travail d’assistants parlementaires trop zélés, rapportait Le Monde à l’époque.  A noter également que les quatre élus nationaux frontistes avaient également déposé un amendement visant à supprimer un article de la loi Travail assouplissant les conditions de dépôt de plainte pour harcèlement sexiste

Au niveau européen : une stratégie nihiliste

Mais Marine Le Pen elle-même n’est pas exempte de grands écarts non plus, comme le démontre le vote des parlementaires FN au sujet de la directive européenne sur les travailleurs détachés. La suppression de cette règle, qui autorise les entrepreneurs français à engager des employés non-Français avec les cotisations sociales de leur pays d’origine (donc moins élevées qu’en France), figure parmi les propositions-phare de Marine Le Pen. 

https://www.lci.fr/elections/debat-macron-le-pen-tf1-championne-des-travailleurs-les-votes-des-parlementaires-fn-la-contredisent-2050809.html

 

le fhaine  c 'est comme macron ou le ps !

derrière les discours, les faits prouvent que les belles paroles sont pour ces crédules de votant !

Ce que tu dis ne change rien.

Le sondage est parlant.

Tu peux dire ce que tu veux.

Et merci pour ta contribution  qui incite à  le rejoindre.

 

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Et pourtant!

http://www.atlantico.fr/decryptage/vague-fn-chez-ouvriers-realite-grand-basculement-nouveau-clivage-jerome-fourquet-3376645.html

Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

Brexit en juin 2016, présidentielle américaine de novembre 2016, présidentielle française de mai 2017. Ces scrutins ont mis en évidence un clivage nouveau au sein des démocraties occidentales. Quelle en est la nature ? Comment expliquer son émergence ? Est-il voué à perdurer ? Extrait de "Le nouveau clivage" de Jérôme Fourquet, aux éditions du Cerf (1/2).

Bonnes feuilles

Publié le 28 Avril 2018
Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

 Crédit François NASCIMBENI / AFP

 

 

Si la diversité des opinions politiques existe dans le monde ouvrier, le FN y est aujourd’hui fortement enraciné. Comme le montre le graphique ci-dessous, la domination de la gauche est révolue sauf à intégrer l’ensemble des voix d’Emmanuel Macron dans le « total gauche » qui, même dans cette hypothèse maximaliste, atteindrait 49 %, soit nettement moins qu’à l’apogée du vote de gauche dans la classe ouvrière lors de l’élection présidentielle de 1981, où les candidats de gauche s’arrogeaient 66 % des voix dans cette catégorie.

 

 

 

 

droitisation2.png

Florent Gougou a identifié deux grands facteurs du désamour des ouvriers pour la gauche1. Les mutations industrielles d’une part (désindustrialisation, déclin de l’industrie lourde et des grandes concentrations ouvrières) qui ont principalement affecté le PC et l’exercice du pouvoir par la gauche, d’autre part, qui a coûté cher au PS, avec un décrochage très marqué à la fin des années Mitterrand. À l’issue du quinquennat de François Hollande, qui a déçu une large partie du « peuple de gauche », un tel phénomène s’observe de nouveau. Alors que François Hollande atteignait 21 % parmi les ouvriers en 2012, Benoît Hamon, lui aussi candidat du PS, n’en a recueilli que 5 % en 2017. Ce reflux a profité en partie à Jean-Luc Mélenchon, qui a amélioré ses scores de 2012 parmi les ouvriers : 25 % en 2017 contre 18 % à l’époque.

Le désamour prévaut également à droite. En 2012, Nicolas Sarkozy avait recueilli 14 % des voix ouvrières, son successeur a dû se contenter d’un étiage deux fois moindre (6 %). Le Penelopegate et les révélations sur le train de vie de François Fillon ont causé des dégâts dans l’électorat populaire de droite mais le décrochage avait commencé avant l’affaire. Le candidat de la droite était ainsi passé de 20 % à 11 % d’intentions de vote auprès des ouvriers entre décembre 2016 et janvier 2017, sous l’effet notamment des critiques formulées à l’encontre de son programme de réforme de la Sécurité Sociale.

 

Emmanuel Macron, avec 15 % des voix, a fait, quant à lui, nettement mieux que François Bayrou, qui le soutenait, et qui n’avait obtenu que 6 % parmi l’électorat ouvrier en 2012. Le leader d’En Marche ! élargit donc sensiblement l’assise du vote « centriste » dans cette catégorie de la population en captant sans doute des déçus de la gauche et de la droite. Si c’est parmi les cadres et les professions intellectuelles qu’il a été le plus massivement soutenu (37 %), Emmanuel Macron a donc également bénéficié d’une audience non négligeable chez les « cols-bleus ». Son niveau dans l’électorat ouvrier (15 %) est exactement le même que celui qu’était parvenu à atteindre François Bayrou dans cette catégorie en 2007, campagne durant laquelle le Béarnais porta lui aussi un discours de dépassement du clivage gauche droite et qui rencontra un écho auprès d’un ouvrier sur sept, étiage pour un positionnement central dans cette catégorie de la population.

Mais le leader d’En Marche ! est loin de rivaliser avec Marine Le Pen, qui domine dans cette catégorie de la population avec 4 électeurs sur dix (39 %). Alors que son père obtenait déjà ses meilleurs scores parmi les ouvriers et que cette catégorie lui resta relativement fidèle en 2007, quand Nicolas Sarkozy réalisa une OPA sur l’électorat frontiste, Marine Le Pen a considérablement renforcé et étendu l’assise du frontisme dans le monde ouvrier. Elle avait ainsi obtenu 33 % en 2012 et elle a progressé de 6 points en 2017.

droitisation1.png

À titre de comparaison on rappellera qu’en s’appuyant sur des données d’enquêtes de l’Ifop, le sociologue Mattei Dogan estimait à 38 % la part des ouvriers qui avaient voté pour des candidats communistes lors des législatives de 1962 ; et d’après la Sofres, le communiste Jacques Duclos recueillait 33 % des voix ouvrières lors de la présidentielle de 1969. Le FN de Marine Le Pen bénéficia donc en 2017 d’une audience égale voire supérieure au sein de la classe ouvrière à celle dont jouissait le Parti communiste au cœur de la Guerre Froide. Le poids des ouvriers dans la population ayant diminué par rapport aux années 1960, et le FN ne disposant ni du réseau de mairies, ni des structures associatives, ni des dizaines de milliers de militants et de sympathisants qui incarnaient le Parti dans les quartiers ouvriers et les usines, il n’y a pas aujourd’hui de contre-société frontiste dans le monde ouvrier comme il en existait une pour le PC. Pour autant, l’audience électorale et l’influence idéologique frontistes sont du même ordre de grandeur que celles qui firent la puissance du PC des années 1950 à la fin des années 1970 dans les milieux ouvriers. Et à l’instar de ce que l’on observe dans les autres pays industrialisés, une bonne partie des ouvriers rejettent les orientations économiques et idéologiques dominantes, comme le faisaient les ouvriers communistes dans les années 1950 à 1970. La dissidence des ouvriers les porte aujourd’hui à voter pour l’extrême droite populiste et à abandonner l’extrême gauche communiste.

http://www.rtl.fr/actu/politique/vote-fn-chacun-fait-ce-qu-il-veut-dit-pascal-pavageau-fo-sur-rtl-7793208933

Force ouvrière est un syndicat apolitique. "Je ne vous dirais pas pour qui j'ai voté, je ne vous dirais même pas si j'ai voté", explique Pascal Pavageau, le nouveau secrétaire général de Force ouvrière. Selon un sondage Harris Interactive, 24% des proches de FO ont donné leur voix à Marine Le Pen. "Loin devant les sympathisants de la CGT (15%), de la CFTC et de l’Unsa (14%), de la CFE-CGC et de SUD-Solidaires (13%), de la FSU (9%) et de la CFDT (7%)", rappelle Libération.

Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Pascal Pavageau estime que "c'est du délire total. Chacun est libre de faire ce qu'il veut à FO. Certains sont engagés, l'immense majorité ne l'est pas. Ce qui nous importe, ce n'est pas pour qui vous avez voté ou n'avez pas voté. Ce qui nous importe, c'est cette liberté dans l'indépendance et la liberté de tous". 

 

Et d'ajouter : "On laisse nos convictions sur le porte-manteau et quand on se retrouve à Force ouvrière, à 4.000, pendant une semaine, c'est FO avec l'ensemble des syndicats de FO, uniquement".

Un syndicat ne pas dépendre d'un parti.

Bon l'extrême gauche rejoint l'église  ça  compense.:smile2:

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PASCOU Membre 92 138 messages
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https://www.francetvinfo.fr/politique/front-national/les-deux-tiers-des-francais-n-ont-jamais-vote-pour-le-fn-et-n-envisagent-pas-de-le-faire_2643582.html

Sondage : 55% des Français ne souhaitent pas que Marine Le Pen soit la candidate du Front national

Seuls 28% des Français souhaitent que Marine Le Pen soit la candidate FN à la prochaine présidentielle, selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour franceinfo publié mercredi.

FRANCEINFO / RADIO FRANCE
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franceinfoRadio France

Mis à jour le 07/03/2018 | 11:00
publié le 07/03/2018 | 06:20

 
Marine Le Pen est-elle face à un plafond de verre ? Cette idée semble être confortée par le sondage Kantar Sofres-OnePoint pour franceinfo, Le Monde, LCP et Public Sénat, publié mercredi 7 mars. Ce dernier révèle que 66% des Français n'ont jamais voté pour le Front national et n'envisagent pas de le faire à l'avenir.

Ce chiffre n'est pas le seul à être négatif pour la chef de file du FN et pour son parti. Franceinfo vous résume les principaux enseignements de cette enquête.

Un Français sur deux ne souhaite pas voir Marine Le Pen candidate

Selon ce sondage Kantar Sofres-OnePoint, 55% des Français ne souhaitent pas que Marine Le Pen soit la candidate du Front national pour la prochaine élection présidentielle, tandis que 28% espèrent sa candidature. Ce chiffre atteint 86% chez les sympathisants du FN.

Plus globalement, l'image de Marine Le Pen auprès des Français s'est sensiblement dégradée. Seuls 16% des Français considèrent que la présidente du Front national ferait une bonne présidente de la République, alors qu'ils étaient 24% lors de la précédente enquête réalisée en février 2017.

Moins d'un Français sur cinq estime qu'elle est honnête et inspire confiance, contre 28% en 2017. Un Français sur quatre pense qu'elle a de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France, contre 36% en 2017. 30% pensent qu'elle peut rassembler au-delà de son camp, alors qu'ils étaient 42% en 2017. 49% des Français estiment qu'elle est capable de prendre des décisions, c'est 20 points de moins qu'en 2017.

Près de 64% des Français ne veulent pas que le FN et Les Républicains concluent un accord électoral pour les élections européennes de 2019. Ce chiffre est encore plus important concernant les sympathisants Les Républicains, qui sont 70% à ne pas souhaiter un accord avec le FN. En revanche, 71% des sympathisants du FN veulent un accord avec Les Républicains.

La crédibilité du FN et de Marine Le Pen en cause

Si 29% des Français ont déjà voté pour le Front national et/ou envisagent de le faire, ils restent deux tiers à n'avoir jamais voté pour le parti et ne pas l'envisager à l'avenir. Ce chiffre est en hausse de 2 points par rapport à 2017. L'enquête révèle que 70% des personnes interrogées sont en désaccord avec les idées du FN, un chiffre en progression de 8 points par rapport à l'année dernière. Dans le même temps, 24% des Français sont au contraire d'accord avec les idées du FN. 

Plus de la moitié des Français considèrent que le FN représente un danger pour la démocratie, alors que 38% pensent l'inverse. Plus de six Français sur 10 estiment que le FN n'est pas un parti de gouvernement et a seulement vocation à rassembler les votes d'opposition. Ils sont 28% à penser l'inverse. Près de 53% des Français estiment que le Front national ne pourra jamais accéder au pouvoir en France, contre 40%. Près de la moitié des Français n'ont pas d'opinion quant à un changement de nom du FN, 23% y sont favorables et 30% y sont opposés. 

 

L'adhésion aux grands thèmes du FN en recul

Certains thèmes phares du Front national sont de moins en moins partagés par ses sympathisants, toujours selon ce sondage Kantar Sofres-OnePoint. Si 80% des sympathisants FN estime que la justice n'est pas assez sévère avec les petits délinquants, ce chiffre est en baisse de 11 points par rapport à la précédente enquête qui date de février 2017.

92% des sympathisants FN pensent qu'on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France, soit un point de moins qu'en 2017. 82% des sympathisants FN pensent qu'il faut donner beaucoup plus de pouvoir à la police, alors qu'ils étaient 89% en 2017. Cette baisse est encore plus spectaculaire en ce qui concerne l'abandon de l'euro et le retour au franc avec un recul de 12 points, par rapport à l'an passé, chez les sympathisants FN favorables.

En revanche, les sympathisants de gauche sont plus nombreux qu'en 2017 à partager certains thèmes phares du Front national. 61% d'entre eux pensent qu'on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France, soit 13 points de plus qu'en 2017. Ils sont 46% à penser qu'il faut donner beaucoup plus de pouvoir à la police, soit six points de plus qu'en 2017. 38% des sympathisants de gauche pensent qu'il y a trop d'immigrés en France, soit 11 points de plus que l'année dernière. Enfin, 25% d'entre eux sont favorables à la suppression de l'euro et à un retour au franc, c'est 11 points de plus qu'en 2017.

*Ce sondage a été réalisé du 22 au 26 février 2018 auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur domicile. Il a été élaboré selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence) et stratification par région et catégorie d'agglomération.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La partie surlignée prouve que les français sont de plus en plus unanimes sur certains points.

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