Le regret d'être mère

Ma belle mère qui a eu très jeune une maladie pulmonaire grave m'a toujours dit que sa mère voyant les souffrances qu'elle endurait pour guérir l'avait regardée avec pitié en disant:

-Ma pauvre chérie ,je n'aurais jamais dû te mettre au monde!

mais de ce que pense la majorité..

En êtes vous sure? Une certitude de plus à ajouter à de nombreuses autres formulées sur les forums.

Je n'en suis pas sûre, je n'ai pas de chiffres, mais intimement convaincue que la majorité pense effectivement que la venue d'un enfant ne peut pas, ne doit pas être remise en question. Il suffit peut-être de le demander autour de soi...

Bonjour,

Sujet intéressant. La normalité aux yeux de beaucoup, est que pour avoir des enfants il faut une situation stable donc être en couple, avoir du travail, avoir son petit nid à soi.... mais dans la vie de tous les jours, on voit de tout. Il n'y a pas de règles.

Et à l'inverse de certains ici, j'ai eu mes enfants plutôt jeune. On m'a dit que je faisais une vachte con..rie ! (Pas de travail, situation de couple récente...)

Oui moi aussi parfois j'ai regretté comme j'ai regretté avoir fait d'autres choses mais ce qui est fait est fait et on vie avec, j'assume. Je le prend comme une aventure (c'en est une). Je me suis éloignée de beaucoup d'amis et je l'ai pendant un long moment mal vécu. J'aurais aimé vivre d'autres choses mais j'ai fait un choix.

Je suis très attachée à mes enfants. Je leur souhaite une belle vie peu importe les obstacles. C'est ce vers quoi je veux les emmener.

Il m'arrive aussi de croiser des personnes (des hommes) qui regrettent ne pas avoir vécu ça... mais ils ont vécu autre chose.

Regretté ça va un temps... on fait avec ce que l'on est.

Oui déjà qu'un homme qui quitte son foyer on dira de lui que c'est un salaud mais ça n'ira pas plus loin tellement on peut estimer que c'est tristement banal... Mais une femme qui dirait qu'elle ne veut plus de ses enfants, on a beau être ultra large d'esprit qu'on aurait dû mal à déglutir. Aussi parce qu'on va peut-être se positionner en tant qu'enfant et ça nous renvoie à cette peur "ai je été désiré" ou pire "suis je encore désiré".

Difficile de se construire et de trouver sa place quand on est rejeté ou mal aimé par ses parents. Surtout dans notre société.

Bonjour, pour ma part, j'ai du mal aussi à réaliser qu'une femme peut regretter d'être mère et je n'arrive pas à comprendre ce qui amène le regret de la naissance d'un enfant à part peut être pour certaines qui n'ont pas eu le choix. Je le verrais plus de façon épisodique mais je n'appelle pas ça un regret, plus un manque de confiance ou autres. Et quelles sont les raisons qui font qu'une mère regrette d'avoir eu un enfant, le fait qu'elle n'aime pas l'enfant, qu'elle aurait préféré une vie sans enfant, parce qu'elle pense qu'elle est une mauvaise mère...

Des personnes ayant elle même vécu un manque affectif... dans le cas de personnes ayant reçu de l'affection et de l'attention, de l'amour dès la naissance d'au moins une personne proche c'est évidemment inconcevable. Nous ne sommes pas tous accueillis de la même façon dans ce monde. Cela peu faire toute la différence...

Ma belle mère qui a eu très jeune une maladie pulmonaire grave m'a toujours dit que sa mère voyant les souffrances qu'elle endurait pour guérir l'avait regardée avec pitié en disant:

-Ma pauvre chérie ,je n'aurais jamais dû te mettre au monde!

Quelle horreur !

Moi je comprends complétement ce genre de sentiments.....méme si ça dure jamais. Franchement, il y a des moments où tu te coupes limite les veines pour eux et ils trouvent toujours un truc pour te faire chier.

Si ils sont bons en classe , ils ont des états d'ame, si ils sont pourris en classe, tu les aides et ensuite ils te crachent à la gueule.

Pendant ce temps, ton couple en prends un coups et que va-t-il rester quand ils se seront barrer?????????????

Parfois, on peut se demander si , pas de gosses, ça n'aurait pas été mieux.

Et puis aprés,ils viennent vous faire un sourire et c'est foutu!!

Des personnes ayant elle même vécu un manque affectif... dans le cas de personnes ayant reçu de l'affection et de l'attention, de l'amour dès la naissance d'au moins une personne proche c'est évidemment inconcevable. Nous ne sommes pas tous accueillis de la même façon dans ce monde. Cela peu faire toute la différence...

Des regrets, on peut en trouver dans toute catégorie aussi bien une personne qui a eu de l'amour que celle qui n'en a pas eu parce que les raisons de regretter sont différentes pour tous comme d'ailleurs querida qui donnait un exemple sur des regrets suite cause maladie...

Moi je comprends complétement ce genre de sentiments.....méme si ça dure jamais.

Cela peut arriver à tout le monde de regretter juste pendant une période mais je pense qu'il est évoqué plus quand la personne regrette définitivement parce qu'on ne peut pas parler de regret quand ce n'est que passager.

Des regrets, on peut en trouver dans toute catégorie aussi bien une personne qui a eu de l'amour que celle qui n'en a pas eu parce que les raisons de regretter sont différentes pour tous comme d'ailleurs querida qui donnait un exemple sur des regrets suite cause maladie...

Cela peut arriver à tout le monde de regretter juste pendant une période mais je pense qu'il est évoqué plus quand la personne regrette définitivement parce qu'on ne peut pas parler de regret quand ce n'est que passager.

Oui, dans l'exemple de querida la maman se sent responsable du mal être de son enfant et ne sais pas comment l'aider... c'est plutôt marquant comme réflexion.

J'ai l'exemple d'un enfant placé à 3 ans, aujourd'hui, il a 19 ans. Il ne voit plus sa mère depuis des années parce qu'elle ne se présente plus pour les visites. Elle a quelques contacts avec ses autres enfants. Il a appelé sa mère parce qu'il en avait besoin... et quand il s'est présenté par son prénom, elle lui a dit : "mais qui êtes vous ?" ...

Je ne sais pas si on peut encore appeller ça du regret ?

Oui, dans l'exemple de querida la maman se sent responsable du mal être de son enfant et ne sais pas comment l'aider... c'est plutôt marquant comme réflexion.

J'ai l'exemple d'un enfant placé à 3 ans, aujourd'hui, il a 19 ans. Il ne voit plus sa mère depuis des années parce qu'elle ne se présente plus pour les visites. Elle a quelques contacts avec ses autres enfants. Il a appelé sa mère parce qu'il en avait besoin... et quand il s'est présenté par son prénom, elle lui a dit : "mais qui êtes vous ?" ...

Je ne sais pas si on peut encore appeller ça du regret ?

Qui a envie de reconnaître qu'il s'est planté ? L'évolution passe par là, la reconnaissance de l'imperfection est pourtant signe de la progression.

Moi je comprends complétement ce genre de sentiments.....méme si ça dure jamais. Franchement, il y a des moments où tu te coupes limite les veines pour eux et ils trouvent toujours un truc pour te faire chier.

Si ils sont bons en classe , ils ont des états d'ame, si ils sont pourris en classe, tu les aides et ensuite ils te crachent à la gueule.

en vrai ?

Habitée par un sentiment d'abandon depuis l'enfance, cette femme aurait pu avoir sa "revanche" sur la vie grâce à l'amour qu'elle aurait porté à son fils puis à sa descendance or, il n'en fut rien... d'où mon "elle n'a pas su saisir sa chance".

Ce qui me parait dommageable, c'est que notre société se fait des noeuds au cerveau ( comme tout sujet par ailleurs ) sur avoir ou pas des enfants. De nos jours, on formate les parents où c'est la société qui doit prendre en charge un enfant de la naissance à la mort, sous prétexte que les parents ont autre chose à foutre que de s'encombrer d'un morbaque qui entrave SA liberté de faire ce que l'on veut, quand on veut.

Regarde un peu les syndicats ( mouai ! ) d'étudiants qui sont contre la fameuse loi. Etudes ? Gratis. Même être payé pour faire des études. Boulot ? C'est à l'Etat de fournir. Pas beaucoup d'heures bien payées pour les loisirs...pour ne citer que çà...

Pourtant, toutes les religions disent la même chose. Un enfant est un don "du divin" à qui on doit de l'amour...Qu'en est-il dans notre société où c'est aux autres à subvenir à mes besoins et à gérer mes difficultés ?

Il est absolument inconcevable de se tromper sur une décision aussi "grave" que celle de faire un enfant.

Tout est dit dans cette phrase!!! Inutile d'aller plus loin.

Par contre moi homme, femme je vous aime, je vous respecte, vous êtes la vie depuis la nuit des temps.

C'est bien le coeur du problème, l'inconcevabilité. Or les travaux réalisés nous disent que c'est pourtant le cas alors qu'on voudrait tous que nous parents nous aiment et ne nous élèvent pas par culpabilité ou obligation.

Préservatif; retrait masculin, pilule, spermicide, diaphragme, stérilet, fellation, branlette etc etc etc...

Il n'est pas question ici d'accident ou de défaut de contraception mais de s'être fourvoyé.

Par pression(s) diverse(s) ou par idéalisation de la maternité, méconnaissance de soi...

Tu as lu le lien ?

Préservatif; retrait masculin, pilule, spermicide, diaphragme, stérilet, fellation, branlette etc etc etc...

C'est pas le sujet.

Préservatif; retrait masculin, pilule, spermicide, diaphragme, stérilet, fellation, branlette etc etc etc...

As tu lu l'article ? As tu lu ce que nous avons dit ?

Qui a envie de reconnaître qu'il s'est planté ? L'évolution passe par là, la reconnaissance de l'imperfection est pourtant signe de la progression.

Dans notre société peu de gens arrivent à reconnaitre ses «erreurs». L'objectif étant la réussite.

On apprend tous de ses expériences bonnes ou mauvaises et puis on apprend à faire avec.

On veut trop être parfait sinon on est pointé du doigt...

Le regret n'enlève pas forcément l'amour que l'on a pour ses enfants.

Dans notre société peu de gens arrivent à reconnaitre ses «erreurs». L'objectif étant la réussite.

Les femmes qui admettent s'être trompées en ayant des enfants sont tellement mal vues, que ce n'est pas tant reconnaître son erreur qui est difficile, mais d'en parler.

L'une des question est celle de la date du regret.

Si une mère regrette d'avoir succombé à la chair, du fait des nuits blanches qu'elle endure à cause du nourrisson, cela peut être passager et donc réversible.

Mais s'il s'agit d'un regret fondé sur une expérience plus longue, le sentiment me semble alors mériter davantage de considération. Ainsi, aurait-on vraiment pu en vouloir à Agrippine d'avoir regretté Néron ?

Car, enfin, le regret porte-t-il sur l'enfant in abstracto, ou sur la personnalité précise et jugée insupportable du concerné ?

Soit dit en passant, une solution traditionnelle et sage consiste à ne jamais rentrer chez soi et à déléguer à d'autres. On se demande souvent ce qui inspira les explorateurs et les conquérants. Mais a-t-on pensé à regarder du côté de leur arbre généalogique ? :D

C'est bien le coeur du problème, l'inconcevabilité. Or les travaux réalisés nous disent que c'est pourtant le cas alors qu'on voudrait tous que nous parents nous aiment et ne nous élèvent pas par culpabilité ou obligation.

Elever ses enfants!!! Ce verbe est employé couramment, pourtant il me choque.

On élève des canard des oies des moutons et autres animaux mais pas des enfants. On essaye de les éduquer, ce qui n'est pas toujours facile.