Le regret d'être mère

Bonjour à tous,

Un article qui remue pas mal mais qui a l'avantage d'ouvrir un débat complexe qui met tout le monde mal à l'aise. Le regret d'être mère est peut-être le tabou le mieux caché dans notre société.

Je ne sais même pas s'il y a matière à débattre mais il y a matière à échanger.

Bonne lecture

http://www.liberation.fr/debats/2016/07/10/le-regret-d-etre-mere-ultime-tabou_1465328

Je me suis toujours demandé le pourcentage de femmes ayant eu des enfants par pression familiale et/ou sociale.

Encore aujourd'hui, en 2016, il est implicitement pensé qu'une femme sans enfant(s) a inévitablement un problème, qu'il soit physique, émotionnel ou psychiatrique.

Je me suis toujours demandé le pourcentage de femmes ayant eu des enfants par pression familiale et/ou sociale.

Encore aujourd'hui, en 2016, il est implicitement admis qu'une femme sans enfant(s) a inévitablement un problème, qu'il soit physique, émotionnel ou psychiatrique.

Je suis d'accord avec toi, la société, la famille et parfois les amis mettent une pression sociale pour être en couple et faire des enfants alors que dans la réalité, on est pas obligé d'avoir une vie de couple et / ou des enfants, perso c'est le choix que j'ai fait et je l'assume clairement même si on me regarde de travers, après tout vaut-il être mieux heureux ou rentrer dans les clous de la société...

On me l'a déjà dit ce week end qu'on espère que je finirais pas "vieux mec", expression que je trouve très péjorative et qui ne reflète en rien la réalité qu'on puisse vivre célibataire.

Quand on voit que ceux qui restent célibataire sans enfant par choix se font baver dessus, je trouve ça glauque...

Je suis d'accord avec toi, la société, la famille et parfois les amis mettent une pression sociale pour être en couple et faire des enfants alors que dans la réalité, on est pas obligé d'avoir une vie de couple et / ou des enfants, perso c'est le choix que j'ai fait et je l'assume clairement même si on me regarde de travers, après tout vaut-il être mieux heureux ou rentrer dans les clous de la société...

On me l'a déjà dit ce week end qu'on espère que je finirais pas "vieux mec", expression que je trouve très péjorative et qui ne reflète en rien la réalité qu'on puisse vivre célibataire.

Quand on voit que ceux qui restent célibataire sans enfant par choix se font baver dessus, je trouve ça glauque...

Et tu es un homme ! Imagine ce que peut entendre une femme...

Et tu es un homme ! Imagine ce que peut entendre une femme...

Oui, je n'ose pas imaginer, mais c'est quand même triste (et je trouve ça plutôt con aussi) de dire que l'on doit à tout prix se trouver quelqu'un et faire des enfants alors qu'on peut tout à fait s'assumer célibataire et vivre normalement, tout le reste n'est que du formatage social...

On m'a déjà sorti que c'est triste alors qu'en fait pas du tout, c'est plutôt ce formatage social qui est triste...

Brigitte Bardot qui a eu un fils élevé par son père avait déjà mis cette idée de femme qui ne se sent pas d'être mère, sur le tapis, si je puis dire!

Autrement dit, ça date!

Dire que c'est tabou...

A

Télé France

Brigitte Bardot : "Mes petits enfants, je ne les ai jamais vus." [Vidéo]

Par Cécile Morana Le 24 septembre 2014 à 12h57

A l'aube de ses 80 ans, Brigitte Bardot a accepté de se confier à Laurent Delahousse dans Un jour, un destin. La star française, la plus adulée de tous les temps, n'a pourtant jamais su entretenir les liens avec sa propre famille. Grand-mère et désormais arrière grand-mère, Brigitte Bardot avoue ne jamais voir sa famille

Partagez

Commentaire(s) : 16

"Je n'ai jamais cru au lien du sang" déclarait Brigitte Bardot à Paris Match en 2009. Difficile pour l'actrice de mener une vie affective épanouie. Habitée par un sentiment d'abandon depuis sa tendre enfance, Brigitte Bardot n'a jamais réussi à dépasser ses blocages affectifs. Ni la maternité, ni la maturité ne lui ont permis de développer des liens familiaux harmonieux"

A la naissance de son fils Nicolas, le 11 janvier 1960, l'actrice ne parvient à nouer ce lien maternel : "J'ai eu un fils qui n'a pas provoqué en moi un développement terrible de la fibre maternelle" confesse-t-elle. Un fils abandonné par sa mère, élevé par son père qui n'a pas hésité à s'exiler en Norvège, ni à l'attaquer en justice lorsqu'elle sort sa biographie en 1996.

Et lorsque Laurent Delahousse dans son spécial Un jour, un destin diffusé le 23 septembre, lui demande si elle est satisfaite de ses rapports familiaux, Brigitte Bardot ne triche pas et lui répond "qu'il y a eu des moments d'orage comme dans toutes les familles". Marié et heureux, le fils de Brigitte Bardot et Jacques Charrier a eu de son côté deux filles, Anna-Camilla et Thea-Josephine. L'une d'elle étant devenue maman au début de l'année 2014, Brigitte Bardot est désormais arrière grand-mère. Si la star est peu bavarde sur le sujet c'est sans doute qu'elle n'a pas grand chose à dire, tant les relations sont quasi inexistantes : " On a des relations, mais lui est en Norvège et moi ici, on se voit rarement. Mes petits enfants, je ne les ai jamais vus. Elles ne parlent pas français" explique Brigitte Bardot. Avant de rajouter : " mais je les aime beaucoup, elles sont belles en plus".

Un peu que c'est tabou ! Si tu savais tout ce que j'ai entendu et entends encore...

Et pourtant, là aurait pu être sa revanche sur la vie... décidément, certaines gens ne savent pas saisir leur chance...

Et puis faire un gosse, c'est personnel, personne n'a à décider pour les autres d'en faire...

Et pourtant, là aurait pu être sa revanche sur la vie... décidément, certaines gens ne savent pas saisir leur chance...

Quelle revanche ?

Comme beaucoup de mères ( je pense) j'ai eu le moral à zéro, à me demander pourquoi j'avais fait des gosses! Pour ma part je pense que ça relève plus d'un manque de confiance, à savoir si je fais ce qu'il faut pour qu'ils soient bien, que de regrets. Je ne me vois pas sans eux, et même si j'en chie je referai pareil. Par contre il est clair que deux ça me suffit et la vue de nourrisson ne me donne pas du tout envie d'en ravoir un!

C'est vrai que les gens ont la dent dure vis à vis des célibataires ou couples sans enfants! La pression familiale et sociale est forte, j'ai fait croire longtemps que je ne voulais pas d'enfants pour qu'on arrête de me demander " alors cest pour quand le bébé?" Y'a rien de plus énervant que ça. Ça a été la grosse surprise quand je suis tombée enceinte la première fois!

Après je comprend complètement qu'on en veuille pas, chacun fait bien ce qu'il veut de sa vie sans avoir à être jugé!

Habitée par un sentiment d'abandon depuis l'enfance, cette femme aurait pu avoir sa "revanche" sur la vie grâce à l'amour qu'elle aurait porté à son fils puis à sa descendance or, il n'en fut rien... d'où mon "elle n'a pas su saisir sa chance".

C'est tout à fait le sujet de ce topic.

Une mère "doit" avoir de l'amour pour son enfant au nom du sacro saint instinct maternel...

"En 1980, Elisabeth Badinter publiait L’Amour en plus, histoire de l’amour maternel (xvii ^e-xx ^e siècles). Reprenant les thèses de Shorter et ambitionnant d’écrire une « histoire du comportement maternel des Françaises depuis quatre siècles », l’auteur prétendait montrer que l’amour maternel n’est pas une donnée immuable de la nature humaine et qu’il y a eu, dans l’Histoire, de longs siècles où il a été « absent », les mères oscillant « entre l’indifférence et le rejet ». C’est seulement à partir de la fin du xviii ^e siècle que l’amour maternel serait apparu comme une « nouvelle valeur », avant que le xx ^e siècle ne devienne le temps de l’« amour forcé ». Si on voulait tracer une « courbe » de l’amour maternel en France depuis quatre siècles, on obtiendrait « une sinusoïdale avec des points forts avant le xvii ^e siècle, aux xix ^e et xx ^e siècles, et des points faibles aux xvii ^e etxviii ^e siècles ». La thèse a le mérite de la simplicité : l’instinct maternel n’existe pas ; malgré les injonctions de théologiens, juristes et médecins, il ne fait pas partie de la nature féminine, mais il varie en fonction de l’attention portée aux rôles maternels par la société : « Selon que la société valorise ou déprécie la maternité, la femme sera plus ou moins bonne mère."

Mon lien

Je suis d'accord avec toi, la société, la famille et parfois les amis mettent une pression sociale pour être en couple et faire des enfants alors que dans la réalité, on est pas obligé d'avoir une vie de couple et / ou des enfants, perso c'est le choix que j'ai fait et je l'assume clairement même si on me regarde de travers, après tout vaut-il être mieux heureux ou rentrer dans les clous de la société...

On me l'a déjà dit ce week end qu'on espère que je finirais pas "vieux mec", expression que je trouve très péjorative et qui ne reflète en rien la réalité qu'on puisse vivre célibataire.

Quand on voit que ceux qui restent célibataire sans enfant par choix se font baver dessus, je trouve ça glauque...

Ma fille aînée, qui aura 45ans en novembre, ni mec officiel, ni enfant, ne se fait charrier par personne!

Elle va d'ailleurs devenir propriétaire avant la fin de l'année et fini par ne pas regretter de ne pas avoir d'enfant...

Mais pour elle un enfant doit avoir un père....dommage..

Ma fille aînée, qui aura 45ans en novembre, ni mec officiel, ni enfant, ne se fait charrier par personne!

Elle ne te le confie peut-être pas...

Comme la fille de Morfou, je ne subis aucune pression. Peut être que ça arrivera quand j'aurai passé la quarantaine, mais pour l'instant tout le monde respecte.

Peut être aussi parce qu'ils savent que ce n'est pas forcément un choix au départ, mais aujourd'hui ça ne changera plus et faudra bien faire avec.

C'est tout à fait le sujet de ce topic.

Une mère "doit" avoir de l'amour pour son enfant au nom du sacro saint instinct maternel...

"En 1980, Elisabeth Badinter publiait L’Amour en plus, histoire de l’amour maternel (xvii ^e-xx ^e siècles). Reprenant les thèses de Shorter et ambitionnant d’écrire une « histoire du comportement maternel des Françaises depuis quatre siècles », l’auteur prétendait montrer que l’amour maternel n’est pas une donnée immuable de la nature humaine et qu’il y a eu, dans l’Histoire, de longs siècles où il a été « absent », les mères oscillant « entre l’indifférence et le rejet ». C’est seulement à partir de la fin du xviii ^e siècle que l’amour maternel serait apparu comme une « nouvelle valeur », avant que le xx ^e siècle ne devienne le temps de l’« amour forcé ». Si on voulait tracer une « courbe » de l’amour maternel en France depuis quatre siècles, on obtiendrait « une sinusoïdale avec des points forts avant le xvii ^e siècle, aux xix ^e et xx ^e siècles, et des points faibles aux xvii ^e etxviii ^e siècles ». La thèse a le mérite de la simplicité : l’instinct maternel n’existe pas ; malgré les injonctions de théologiens, juristes et médecins, il ne fait pas partie de la nature féminine, mais il varie en fonction de l’attention portée aux rôles maternels par la société : « Selon que la société valorise ou déprécie la maternité, la femme sera plus ou moins bonne mère."

Mon lien

L'instinct maternel a été "inventé" par les hommes!

A leur profit exclusif!

Ma fille aînée, qui aura 45ans en novembre, ni mec officiel, ni enfant, ne se fait charrier par personne!

Elle va d'ailleurs devenir propriétaire avant la fin de l'année et fini par ne pas regretter de ne pas avoir d'enfant...

Mais pour elle un enfant doit avoir un père....dommage..

Et vu qu'elle le regrette pas et le vie bien, tant mieux pour elle.

Comme la fille de Morfou, je ne subis aucune pression. Peut être que ça arrivera quand j'aurai passé la quarantaine, mais pour l'instant tout le monde respecte.

Peut être aussi parce qu'ils savent que ce n'est pas forcément un choix au départ, mais aujourd'hui ça ne changera plus et faudra bien faire avec.

Ce n'était pas un choix pour ma fille non plus!

Je sais que durant quelques années cela a été un crève coeur pour elle, mais elle avait des principes, pas d'enfant "dans le dos"!

Et elle est tellement difficile pour les mecs.....

Comme la fille de Morfou, je ne subis aucune pression. Peut être que ça arrivera quand j'aurai passé la quarantaine, mais pour l'instant tout le monde respecte.

Peut être aussi parce qu'ils savent que ce n'est pas forcément un choix au départ, mais aujourd'hui ça ne changera plus et faudra bien faire avec.

Et ça change tout. Il faudrait être vraiment bien mal intentionné pour te le reprocher.