Des stages de sensibilisation pour les clients des prostituées

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/des-stages-de-sensibilisation-pour-les-clients-de-prostitu%c3%a9es/ar-BBrtWzT?ocid=spartanntp

La loi adoptée mercredi vise non plus à sanctionner les prostituées mais leurs clients. En plus des amendes, elle instaure des stages de sensibilisation aux conditions de la prostitution. A quoi vont-ils ressembler?

Le texte prévoit la création d'un parcours de sortie de la prostitution avec des mesures d'accompagnement social ainsi qu'un titre de séjour de six mois pour les prostituées étrangères engagées dans ce parcours. Un fonds sera abondé à cette fin à hauteur de 4,8 millions d'euros par an. La loi prévoit aussi des campagnes de sensibilisation, à destination des jeunes notamment.

Enfin l'article 17 crée une peine complémentaire prévoyant un stage de sensibilisation aux conditions de la prostitution. Ce sera au juge d'apprécier s'il faut contraindre ou non un client à suivre un stage.

"Faire changer le regard de la société"

"Tout au long du débat parlementaire, on s'est rendu compte que l'opinion a évolué mais il y a encore une grande méconnaissance et c'est cette prise de conscience qu'on vise. Il faut que les clients comprennent qu'ils font partie d'une trafic d'êtres humains", explique à BFMTV.com Catherine Coutelle, présidente PS de la Délégation aux droits des femmes.

"Au-delà de la répression, on veut faire changer le regard de la société sur la prostitution sur la violence qu'elle constitue", explique la députée socialiste Maud Olivier.

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Bonne initiative .

http://www.mouvementdunid.org/La-loi-une-revolution-progressiste

Selon le mouvement du Nid, association qui aide près de 5 000 prostituées

chaque année en France, il y a aujourd'hui en France près de 37 000 prostituées.

Dont 85% d'étrangères.

6 avril 2016

La loi, une révolution progressiste, féministe, humaniste !

Le vote par l’Assemblée nationale, en dernière lecture, de la proposition de loi

renforçant la lutte contre le système prostitutionnel est une victoire historique.

La loi met fin à 76 ans de répression à l’encontre des personnes prostituées en

abrogeant le délit de racolage et offre de nouvelles perspectives pour la prévention,

la réinsertion et l’accompagnement.

En sanctionnant le recours à la prostitution, elle pose une nouvelle étape dans

la défense de la liberté et l’autonomie sexuelles :

il est interdit d’imposer à autrui un acte sexuel par contrainte financière.

Les députéEs ont ainsi voté, à la majorité absolue, en faveur d’un texte transpartisan,

qui a bénéficié d’un long travail des éluEs et de la société civile.

Nous pensons en premier lieu aux milliers de personnes prostituées que nous rencontrons

chaque année, a déclaré Jacques Hamon, président du Mouvement du Nid.

Aujourd’hui, la société, de la manière la plus solennelle, déclare qu’elles ne sont

plus des délinquantes. Au contraire, la loi reconnait le préjudice qui leur est

causé dans la prostitution et ouvre de nouveaux moyens pour les soutenir.

Quant à la pénalisation des "clients", cette mesure nécessaire répond à plusieurs enjeux.

De manière pragmatique, rappelle Grégoire Théry, c’est une condition sine qua non d’une action efficace contre le trafic des êtres humains, qui n’existe que pour répondre à la demande des “clients”.

Les personnes prostituées trouveront également plus aisé de porter plainte contre un

“client” violent dans ce nouveau cadre juridique, qui inverse la responsabilité pénale

et les libère de la répression.

La loi accorde une grande attention à la prévention et s’inscrit dans la lutte

contre les violences et pour la promotion femmes / hommes, dans la lignée de la

législation punissant le viol puis le viol conjugal.

Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid, souligne cette dimension :

Tous les garçons qui grandiront désormais en France sauront que, de même qu’il

est interdit de voler, de tuer… il est interdit de s’emparer du corps,

de la sexualité d’autrui par la force ou par l’argent.

C’est aussi un message puissant envoyé aux filles, qui rappelle qu’elles ont le droit

de vivre en toute autonomie leur sexualité.

Pour le Mouvement du Nid, la loi qui vient d’être votée est un véritable renversement des politiques publiques. L’association se réjouit de l’abrogation du délit de racolage et

appelle à la mise en œuvre immédiate des mesures de protection, d’accompagnement

et de sortie de la prostitution prévues par le texte.

Soixante-dix après la loi dite Marthe Richard, qui a décidé de la fermeture des

maisons closes, ce vote historique ouvre la porte à une politique inédite et de taille

à affronter les enjeux posés par le système prostitueur dans ses dimensions actuelles,

appuyé sur les nouvelles technologies et tirant profit de toutes les vulnérabilités.

Encore une disposition Sexiste,et contre les Libertés individuelles (et aussi Collectives).................................Qui des deux se "Prostitue",et a qui cela fait du "Bien" ou du "Mal" de se Prostituer ?

Le Travail c'est aussi de la Prostitution ..................Contre Rémunération,mais la au contraire on incite a la "Formation" Continue a se Prostituer contre Argent,avec prime,sans Réprimande

Il y a Celles et Ceux qui se Prostituent Librement,et Celles et Ceux qui le font sous la "Contraintes".....................Et pour ces derniers il y a du "Boulot" pour Protéger ces Malheureuses Malheureux

Encore une disposition Sexiste,et contre les Libertés individuelles (et aussi Collectives).................................Qui des deux se "Prostitue",et a qui cela fait du "Bien" ou du "Mal" de se Prostituer ?

Le Travail c'est aussi de la Prostitution ..................Contre Rémunération,mais la au contraire on incite a la "Formation" Continue a se Prostituer contre Argent,avec prime,sans Réprimande

Il y a Celles et Ceux qui se Prostituent Librement,et Celles et Ceux qui le font sous la "Contraintes".....................Et pour ces derniers il y a du "Boulot" pour Protéger ces Malheureuses Malheureux

Peut on vendre un œil ou un rein librement ?

Peut on louer son utérus librement ?

Peut on tourner des films pornos librement ?

Les amateurs de prostituées pourront toujours aller en Belgique, en Allemagne ou en Espagne. L'Europe a quand même quelques avantages...

D'ailleurs en France, ce secteur (comme bien d'autres), a été envahi par la main-d'œuvre étrangère, en particulier les Chinoises. Rien que de les regarder, ça vaut toutes les lois contre la prostitution (enfin, chacun ses goûts).

Quand Est-ce qu'ils organiseront des stages de sensibilisation à la connerie?

Bonne initiative .

Peut on tourner des films pornos librement ?

C'est une question à laquelle je n'avais pas pensé .

Mais la comparaison directe n'est pas possible , le consommateur n'est pas le payeur.

La problématique est par la bande :blush:

Un autre cas intéressant est le cas de l'amour tarifé avec un handicapé ( pays bas par exemple ).

Ceci dit il n'y a pas d'autres logiques qu'une morale sociétale.

Mais du fait de votre question je vais tourner différemment ma question :

Peut on acheter moralement un autre corps ?

Et nous en revenons à la pénalisation du client .

Merci

C'est pas un achat mais un emprunt de quelques dizaines de minutes.

Tout à l'heure je suis passé près d'un carrefour à "dames"......Tout le monde était là, tout sourires.....

La nouvelle loi n'a pas l'air de les impressionner plus que ça.

NB: Je ne donnerai pas l'adresse par MP....On se calme......

http://www.mouvementdunid.org/La-loi-une-revolution-progressiste

Selon le mouvement du Nid, association qui aide près de 5 000 prostituées

chaque année en France, il y a aujourd'hui en France près de 37 000 prostituées.

Dont 85% d'étrangères.

6 avril 2016

La loi, une révolution progressiste, féministe, humaniste !

Le vote par l’Assemblée nationale, en dernière lecture, de la proposition de loi

renforçant la lutte contre le système prostitutionnel est une victoire historique.

La loi met fin à 76 ans de répression à l’encontre des personnes prostituées en

abrogeant le délit de racolage et offre de nouvelles perspectives pour la prévention,

la réinsertion et l’accompagnement.

En sanctionnant le recours à la prostitution, elle pose une nouvelle étape dans

la défense de la liberté et l’autonomie sexuelles :

il est interdit d’imposer à autrui un acte sexuel par contrainte financière.

Les députéEs ont ainsi voté, à la majorité absolue, en faveur d’un texte transpartisan,

qui a bénéficié d’un long travail des éluEs et de la société civile.

Nous pensons en premier lieu aux milliers de personnes prostituées que nous rencontrons

chaque année, a déclaré Jacques Hamon, président du Mouvement du Nid.

Aujourd’hui, la société, de la manière la plus solennelle, déclare qu’elles ne sont

plus des délinquantes. Au contraire, la loi reconnait le préjudice qui leur est

causé dans la prostitution et ouvre de nouveaux moyens pour les soutenir.

Quant à la pénalisation des "clients", cette mesure nécessaire répond à plusieurs enjeux.

De manière pragmatique, rappelle Grégoire Théry, c’est une condition sine qua non d’une action efficace contre le trafic des êtres humains, qui n’existe que pour répondre à la demande des “clients”.

Les personnes prostituées trouveront également plus aisé de porter plainte contre un

“client” violent dans ce nouveau cadre juridique, qui inverse la responsabilité pénale

et les libère de la répression.

La loi accorde une grande attention à la prévention et s’inscrit dans la lutte

contre les violences et pour la promotion femmes / hommes, dans la lignée de la

législation punissant le viol puis le viol conjugal.

Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid, souligne cette dimension :

Tous les garçons qui grandiront désormais en France sauront que, de même qu’il

est interdit de voler, de tuer… il est interdit de s’emparer du corps,

de la sexualité d’autrui par la force ou par l’argent.

C’est aussi un message puissant envoyé aux filles, qui rappelle qu’elles ont le droit

de vivre en toute autonomie leur sexualité.

Pour le Mouvement du Nid, la loi qui vient d’être votée est un véritable renversement des politiques publiques. L’association se réjouit de l’abrogation du délit de racolage et

appelle à la mise en œuvre immédiate des mesures de protection, d’accompagnement

et de sortie de la prostitution prévues par le texte.

Soixante-dix après la loi dite Marthe Richard, qui a décidé de la fermeture des

maisons closes, ce vote historique ouvre la porte à une politique inédite et de taille

à affronter les enjeux posés par le système prostitueur dans ses dimensions actuelles,

appuyé sur les nouvelles technologies et tirant profit de toutes les vulnérabilités.

Au delà de l'aspect efficacité , pheldwyn vient de me faire réaliser avec son film porno qu'en fait le poids moral repose sur l'acheteur . C'est lui qui achète une jouissance du corps de l'autre . Il y a asymétrie .

C'est pas un achat mais un emprunt de quelques dizaines de minutes.

Tout à l'heure je suis passé près d'un carrefour à "dames"......Tout le monde était là, tout sourires.....

La nouvelle loi n'a pas l'air de les impressionner plus que ça.

NB: Je ne donnerai pas l'adresse par MP....On se calme......

Non c'est une location.

Au carrefour il ne prête jamais rien.

Un emprunt tu payes des intérets, mais location effectivement convient mieux.

Juste une question qui me traverse la tête :

La personne qui n'a pas eu de chance physiquement ... Elle est contrainte au 5 contre 1 toute sa vie ?

C'est un vrai question qui ne me fait qu'à moitié rire !

Peut on tourner des films pornos librement ?

Bah oui pour peu que tu paie tes charges sociales ...

Mais la comparaison directe n'est pas possible , le consommateur n'est pas le payeur.

En effet, et plus que ça : il est même payé.

Mais je ne faisais pas la comparaison au niveau du client, mais de la femme (ou de l'homme) qui gagne de l'argent en "louant" son corps. D'ailleurs, le milieu de la pornographie connaît, dans une mesure sans doute différente, son lot d'exploitation des femmes, de violence et de contraintes (lorsque d'autres, actrices ou acteurs réputés, jouissent - si je puis dire - sans aucun doute d'un statut social plutôt confortable).

En effet, le cas des "accompagnantes sexuelles" pour les handicapés est un autre sujet (mais là Leiru n'a pas tort : il existe diverse forme d'handicap ou de misère sexuelle).

Bref, ce que je voulais amener dans le débat, c'est sa complexité.

Et surtout, se demander contre quoi on veut lutter réellement, et pour quelles raisons :

- le proxénétisme, l'exploitation des femmes ?

- la prostitution ?

- l'exploitation de l'être humain par d'autres ?

... et enfin, se demander si le but visé est atteint dans les faits.

Or il me semble que cette loi, tout comme la problématique qu'elle prétend résoudre, est complexe à analyser.

Pour ma part, je me méfies des lois qui cherchent à répondre à des symboles : car il faudrait être naïf pour croire que la prostitution va disparaître du fait d'une loi. Surtout, principal reproche fait par les associations, le risque c'est d'une prostitution encore davantage opacifiée, et un risque accrue pour les prostitu(é)s.

D'un autre côté elle a du bon : lever une certain hypocrisie en arrêtant de criminaliser les prostituées, et surtout permettre des ponts pour accompagner la réinsertion.

Mais est-ce que cela suffit ?

Car que promet réellement cette loi pour lutter contre le proxénétisme, les filières, etc, ... à part, comme je le disais, les enfouir davantage ? Met-elle des moyens supplémentaires pour la police et la justice, ou au contraire juste une surcharge malvenue de travail avec la traque des clients ?

Après sur le fond moral (et l'on pourrait déjà se questionner sur le rôle de loi en matière de "morale") deux points de vue s'affrontent :

- le fait d'acheter le corps d'un autre, perçu comme une exploitation immorale

- le fait pour deux adultes consentants de négocier une relation de manière financière

La comparaison avec le travail n'est pas si anodine que cela : dans les deux cas il s'agit de vendre ce que l'on est, son corps, sa force, son intellect, son talent, ses compétences, ... pour l'usage d'un tiers, qui s'approprie de fait cet investissement. En échange d'un accord financier.

La barrière, est, là encore, morale.

Bon, bref, entre le fond philosophique et l'aspect pragmatique, et, même des aspect sociologiques d'importance, je pense que le débat est mille fois plus complexe et aurait mérité d'être moins dans l'idéologie.

Je suis pragmatique, je serai locataire jusqu'à ce que je tombe amoureux. ( Et là, ça coute plus cher que d'aller voir les filles )

Le plus vieux métier du monde, c'est évidemment un sujet complexe.

En effet, et plus que ça : il est même payé.

Mais je ne faisais pas la comparaison au niveau du client, mais de la femme (ou de l'homme) qui gagne de l'argent en "louant" son corps. D'ailleurs, le milieu de la pornographie connaît, dans une mesure sans doute différente, son lot d'exploitation des femmes, de violence et de contraintes (lorsque d'autres, actrices ou acteurs réputés, jouissent - si je puis dire - sans aucun doute d'un statut social plutôt confortable).

En effet, le cas des "accompagnantes sexuelles" pour les handicapés est un autre sujet (mais là Leiru n'a pas tort : il existe diverse forme d'handicap ou de misère sexuelle).

Bref, ce que je voulais amener dans le débat, c'est sa complexité.

Et surtout, se demander contre quoi on veut lutter réellement, et pour quelles raisons :

- le proxénétisme, l'exploitation des femmes ?

- la prostitution ?

- l'exploitation de l'être humain par d'autres ?

... et enfin, se demander si le but visé est atteint dans les faits.

Or il me semble que cette loi, tout comme la problématique qu'elle prétend résoudre, est complexe à analyser.

Pour ma part, je me méfies des lois qui cherchent à répondre à des symboles : car il faudrait être naïf pour croire que la prostitution va disparaître du fait d'une loi. Surtout, principal reproche fait par les associations, le risque c'est d'une prostitution encore davantage opacifiée, et un risque accrue pour les prostitu(é)s.

D'un autre côté elle a du bon : lever une certain hypocrisie en arrêtant de criminaliser les prostituées, et surtout permettre des ponts pour accompagner la réinsertion.

Mais est-ce que cela suffit ?

Car que promet réellement cette loi pour lutter contre le proxénétisme, les filières, etc, ... à part, comme je le disais, les enfouir davantage ? Met-elle des moyens supplémentaires pour la police et la justice, ou au contraire juste une surcharge malvenue de travail avec la traque des clients ?

Après sur le fond moral (et l'on pourrait déjà se questionner sur le rôle de loi en matière de "morale") deux points de vue s'affrontent :

- le fait d'acheter le corps d'un autre, perçu comme une exploitation immorale

- le fait pour deux adultes consentants de négocier une relation de manière financière

La comparaison avec le travail n'est pas si anodine que cela : dans les deux cas il s'agit de vendre ce que l'on est, son corps, sa force, son intellect, son talent, ses compétences, ... pour l'usage d'un tiers, qui s'approprie de fait cet investissement. En échange d'un accord financier.

La barrière, est, là encore, morale.

Bon, bref, entre le fond philosophique et l'aspect pragmatique, et, même des aspect sociologiques d'importance, je pense que le débat est mille fois plus complexe et aurait mérité d'être moins dans l'idéologie.

Ton porno m'a fait renverser la vapeur , la question est plus peut on acheter un corps ( car il y a une asymétrie entre acheteur et vendeur ) et au final cette asymétrie me semble justifier que si pb moral il y a il est logique d'en faire supporter le poids au client .

La loi me paraît donc moralement plus acceptable vu que la vendeuse était déjà pénalisée

Je suis pragmatique, je serai locataire jusqu'à ce que je tombe amoureux. ( Et là, ça coute plus cher que d'aller voir les filles )

Le plus vieux métier du monde, c'est évidemment un sujet complexe.

On peut être pragmatique sans être locataire ni amoureux :smile2:

Je ne tiens pas à faire des adeptes non plus

Elles font pas les réduc de groupe de toute façon.....