La belle solidarité du XVIème

Des habitants du 16ème arrondissement de Paris se sont déchaînés contre les futurs logements pour sans-abris qui doivent être construits en lisière du bois de Boulogne.

Une jungle en plein milieu d’un des quartiers les plus huppés de Paris.

C’est le spectre agité par Claude Goasguen, le maire Les Républicains du 16e. Il a même lancé une pétition « Contre un nouveau Sangatte ».

Pourtant, assure Ian Brossat, ajoint à la maire en charge du logement et de l'hébergement d'urgence, « le centre n'est pas destiné à accueillir des migrants, mais des individus isolés ou de familles qui rencontrent des difficultés sociales importantes».

Ce qui inquiète les riverains c’est la sécurité. « Il y a beaucoup d’écoles, des stades et la piscine d’Auteuil à proximité », souligne Lionel Lemaire. Le responsable de l’association évoque enfin « des gardiens et gardiennes d’immeuble terrorisés ».

Résultat, des riverains absolument déchaînés aux abords et à l'intérieur de Paris Dauphine.

A peine commencée, la réunion tourne au tohu-bohu. Les insultes fusent, visant particulièrement Sophie Brocas, sous-préfète de Paris venue expliquer le projet. Un "salope !" crié plus fort que les autres l'interrompt alors qu'elle tente de calmer la cohue. Même traitement pour l’architecte de l'hébergement, Guillaume Hannoun, traité de "menteur" et de "fils de pute". Tout simplement. Hué, sifflé et insulté à son tour, le président de l’université Paris-Dauphine, Laurent Batsch, décide alors, la voix tremblante, de mettre fin à la réunion.

De son côté, Claude Goasguen explique qu’il en a "assez qu’on pointe du doigt le 16ème dans son absence de solidarité". "Le 16ème n’a jamais été hostile aux centres d’hébergement", ajoute-t-il, alors que l'arrondissement ne compte pourtant que que huit places en hébergement d’urgence sur un total de 9700 dans la capitale.

Avant de préciser qu’il a proposé d’autres lieux "qui n’ont pas été examinés".

Parmi ses idées grandioses, le Musée national des arts et traditions populaires.

Inhabitable car totalement amianté.

Que veux tu c'est de la solidarité quoiqu'on en dise, les riches, enfin les parvenus du XVIe sont solidaires entre eux, tout comme les ouvriers le sont par l'entremise de leur syndicats. Quand aux sans abris bien eux c'est chacun pour soit, dans un centre d'urgence tu attends que le type d'à coté dorme pour aller le dépouiller. La solidarité n'existe qu'entre gens du même monde, et ignore complètement celui qui le côtoie. Personne ne voit le monde de la misère être solidaire des ouvriers, celui des ouvriers être solidaires des employés, des cadres être solidaire des patrons. Donnes moi le nom d'un député de quel que soit le bord qui soit solidaire de chômeurs en les aidant de sa propre poche, en les accueillant chez lui. Alors tu sais la solidarité c'est un mot bien creux.

Après pour les insultes, c'est vrai c'est franchement déplacé, elles n'ont pas lieu d'êtres, mais que veux tu je t'ai dit que c'était des parvenu, par leur propos inconvenants, ces gens là montrent bien que malgré leur oripeaux ce ne sont que des charretiers, de vils manants, des gueux. Bref c'est pas leur apparent clinquant qui masque le ruisseaux d'où ils sortent.

Après ils se comportent comme des maquignons, car au niveaux valeurs marchande leur bien va avoir une sérieuse dépréciations.

Pour avoir fréquenté assidûment le 16ème ( because mes beaux-parents ) il y a pas mal de temps de ça, rien n'a changé, les pauvres on leur fait la charité, on donne au secours catholique et bonnes œuvres, mais pas plus. Il faut surtout les tenir éloignés. Catholiques intégristes et Lepénistes. Déjà, supporter la promiscuité avec les orphelins d'Auteuil, s'était trop. Bin oui, tous des voleurs, etc. La diférence aujourd'hui, ce sont les nouveaux riches, qui eux non plus ne veulent pas des pauvres près d'eux, pour leur rappeler d'où ils viennent, mais qui n'ont même pas acquit le vernis pour savoir se tenir en société, d'où les insultes ( et ils ont un bel exemple avec notre Naboléon ).

Mais où va le monde, si même les riches ne savent plus se tenir.

Bonjour,

N'ont ils pas déjà quelques brésiliennes dans leur bois ?

:smile2:

Doublon, pompon :p

http://www.forumfr.com/sujet710122-insultes-en-pagaille-a-la-reunion-sur-le-centre-pour-sans-abri-du-bois-de-boulogne.html

financièrement ce sont eux qui participent le plus à la solidarité (qu'ils soient d'accord ou non) ...

Chacun son rôle ,au 16° de donner l'argent et au 93 de les loger

En même temps les médias n'arrêtant pas de décrire les "migrants" comme des terroristes en puissance ou des bêtes sauvages et le gouvernement montrant sans cesse son incapacité à protéger son peuple, la plupart des gens ne veulent pas de migrants proche de chez eux, c'est un peu normal...

De plus ce genre de réactions ne se retrouvent pas seulement dans ce quartier, seulement comme il est bien vu de le montrer du doigt, les gens s'acharnent uniquement sur lui et ne disent rien pour d'autres quartiers en France qui pensent la même chose...

Les politiques sont incompétents dans leur devoir, par contre dans la manipulation des esprits, ils sont quand même au top, faut bien leur reconnaître ça!

Doublon, pompon :p

http://www.forumfr.c...e-boulogne.html

Exact, désolé !

Des habitants du 16ème arrondissement de Paris se sont déchaînés contre les futurs logements pour sans-abris qui doivent être construits en lisière du bois de Boulogne.

Une jungle en plein milieu d’un des quartiers les plus huppés de Paris.

C’est le spectre agité par Claude Goasguen, le maire Les Républicains du 16e. Il a même lancé une pétition « Contre un nouveau Sangatte ».

Pourtant, assure Ian Brossat, ajoint à la maire en charge du logement et de l'hébergement d'urgence, « le centre n'est pas destiné à accueillir des migrants, mais des individus isolés ou de familles qui rencontrent des difficultés sociales importantes».

Ce qui inquiète les riverains c’est la sécurité. « Il y a beaucoup d’écoles, des stades et la piscine d’Auteuil à proximité », souligne Lionel Lemaire. Le responsable de l’association évoque enfin « des gardiens et gardiennes d’immeuble terrorisés ».

Résultat, des riverains absolument déchaînés aux abords et à l'intérieur de Paris Dauphine.

A peine commencée, la réunion tourne au tohu-bohu. Les insultes fusent, visant particulièrement Sophie Brocas, sous-préfète de Paris venue expliquer le projet. Un "salope !" crié plus fort que les autres l'interrompt alors qu'elle tente de calmer la cohue. Même traitement pour l’architecte de l'hébergement, Guillaume Hannoun, traité de "menteur" et de "fils de pute". Tout simplement. Hué, sifflé et insulté à son tour, le président de l’université Paris-Dauphine, Laurent Batsch, décide alors, la voix tremblante, de mettre fin à la réunion.

De son côté, Claude Goasguen explique qu’il en a "assez qu’on pointe du doigt le 16ème dans son absence de solidarité". "Le 16ème n’a jamais été hostile aux centres d’hébergement", ajoute-t-il, alors que l'arrondissement ne compte pourtant que que huit places en hébergement d’urgence sur un total de 9700 dans la capitale.

Avant de préciser qu’il a proposé d’autres lieux "qui n’ont pas été examinés".

Parmi ses idées grandioses, le Musée national des arts et traditions populaires.

Inhabitable car totalement amianté.

Ce qui est aberrant, c'est le mépris de la Hidalgo pour les lois ... En effet, le terrain sur lequel va être installé ce campement, a été déclaré inconstructible et espace protégé ... ce qui ne l'a pas empêchée de signer le permis de construire ....

Pour avoir fréquenté assidûment le 16ème ( because mes beaux-parents ) il y a pas mal de temps de ça, rien n'a changé, les pauvres on leur fait la charité, on donne au secours catholique et bonnes œuvres, mais pas plus. Il faut surtout les tenir éloignés. Catholiques intégristes et Lepénistes. Déjà, supporter la promiscuité avec les orphelins d'Auteuil, s'était trop. Bin oui, tous des voleurs, etc. La diférence aujourd'hui, ce sont les nouveaux riches, qui eux non plus ne veulent pas des pauvres près d'eux, pour leur rappeler d'où ils viennent, mais qui n'ont même pas acquit le vernis pour savoir se tenir en société, d'où les insultes ( et ils ont un bel exemple avec notre Naboléon ).

Mais où va le monde, si même les riches ne savent plus se tenir.

Catholique, oui, un peu...

Mais Lepenistes dans le 16e ? http://www.evous.fr/Marine-Le-Pen-resultats-votes-a-Paris,1175921.html

Le problème de l'aveuglement antifa qui consiste à voir des lépenistes partout, c'est qu'il les valorise en les voyant partout ! et qu'il discrédite la réalité sur laquelle travailler réellement !

Il faut arrêter l'idéologie et les réductions grossières.

Le refus des réfugiés n'est pas FN ou lepéniste. Des bobos de gauche le diront moins franchement mais y souscriront, idem pour l'essentiel de la droite !

Surtout qu'il ne s'agit pas de réfugiés mais de SDF.

Ce qui est aberrant, c'est le mépris de la Hidalgo pour les lois ... En effet, le terrain sur lequel va être installé ce campement, a été déclaré inconstructible et espace protégé ... ce qui ne l'a pas empêchée de signer le permis de construire ....

Ne négligeons pas la pratique politique et l'instrumentalisation...

D'autres lieux auraient pu être trouvé, mais la mairie de Paris vend depuis quelques temps à tour de bras des terrains au privé, ou des bâtiments publics un peu excentrés pour financer ses projets ou affaiblir les mairies d'arrondissements.

Un tel terrain, protégé, est une bonne opportunité à faire sauter sous prétexte de solidarité, en utilisant la question des réfugiés pour supprimer les opposants à une constructibilité.

Mais il faut reconnaître que ce type d'instrumentalisation et d'opportunisme à été utilisé par toutes les tendances politiques un peu partout quand l'occasion se présentait !

Et la plupart des petits esprits n'y voient que du feu, pris dans le passionnel et le compassionnel de court terme, donc les politiques ont et auront toujours un boulevard !

Surtout qu'il ne s'agit pas de réfugiés mais de SDF.

Les deux !

Nous dans le 13 e on a le plus grand nombre de centres d'acceuil de Paris et tout se passe bien !!!

Ne négligeons pas la pratique politique et l'instrumentalisation...

D'autres lieux auraient pu être trouvé, mais la mairie de Paris vend depuis quelques temps à tour de bras des terrains au privé, ou des bâtiments publics un peu excentrés pour financer ses projets ou affaiblir les mairies d'arrondissements.

Un tel terrain, protégé, est une bonne opportunité à faire sauter sous prétexte de solidarité, en utilisant la question des réfugiés pour supprimer les opposants à une constructibilité.

Mais il faut reconnaître que ce type d'instrumentalisation et d'opportunisme à été utilisé par toutes les tendances politiques un peu partout quand l'occasion se présentait !

Et la plupart des petits esprits n'y voient que du feu, pris dans le passionnel et le compassionnel de court terme, donc les politiques ont et auront toujours un boulevard !

Les deux !

[...]

On connaît l’objet de la polémique. Constatant que le XVIe arrondissement ne compte pratiquement aucun centre d’accueil pour personnes démunies, la mairie de Paris a décidé de placer en bordure du bois de Boulogne des logement provisoires destinés à héberger environ 200 personnes sans domicile fixe. Lundi soir, dans une salle de l’Université Paris-Dauphine, une réunion publique d’explication a tourné à la foire d’empoigne. Une foule hurlante de riverains s’en est prise à la préfète, traitée de «salope», à Anne Hidalgo, copieusement insultée, et à la majorité de gauche, accusée de faire pénétrer au coeur de ce havre de paix des migrants «violeurs» ou «voleurs».

Or, la décision a été prise à la majorité des élus parisiens au cours d’une séance publique du Conseil de Paris il y a plusieurs mois. Elle a été ratifée par le ministère de l’Environnement (le bois de Boulogne est un espace protégé) et elle a donné lieu à deux réunions d’explication. Autrement dit, les arguments de forme opposés à ce projet ne tiennent pas la route : la décision n’a pas été prise en cachette, elle est légale et la mairie, comme elle le fait souvent, a organisé des débats publics, quitte à se faire insulter. La vraie raison de l’hostilité des riverains tient en cinq mots : «Pas de ça chez nous !». Autrement dit, pas de pauvres dans le XVIe, lesquels seraient par nature sales, bruyants et délinquants. Comme dit le FN : «On est chez nous !»

[...]

http://www.liberation.fr/france/2016/03/18/xvie-arrondissement-le-retour-des-vrais-bourgeois_1440441

Ce qui est aberrant, c'est le mépris de la Hidalgo pour les lois ... En effet, le terrain sur lequel va être installé ce campement, a été déclaré inconstructible et espace protégé ... ce qui ne l'a pas empêchée de signer le permis de construire ....

C'est faux: l'avis favorable à la constructibilité du projet a été reçu favorablement puis novembre déjà.

Que tu sois contre ce projet, c'est ton droit. Mais inutile de mentir et ce à plusieurs reprises (comme lorsque tu mentionnais les fameuses "contre propositions" de Goasguen). Ce n'est pas ces tactiques qui devraient faire avancer votre cause, non ?

C'est faux: l'avis favorable à la constructibilité du projet a été reçu favorablement puis novembre déjà.

Que tu sois contre ce projet, c'est ton droit. Mais inutile de mentir et ce à plusieurs reprises (comme lorsque tu mentionnais les fameuses "contre propositions" de Goasguen). Ce n'est pas ces tactiques qui devraient faire avancer votre cause, non ?

Je persiste et je signe : c'est un abus de pouvoir ...

[...]

On connaît l’objet de la polémique. Constatant que le XVIe arrondissement ne compte pratiquement aucun centre d’accueil pour personnes démunies, la mairie de Paris a décidé de placer en bordure du bois de Boulogne des logement provisoires destinés à héberger environ 200 personnes sans domicile fixe. Lundi soir, dans une salle de l’Université Paris-Dauphine, une réunion publique d’explication a tourné à la foire d’empoigne. Une foule hurlante de riverains s’en est prise à la préfète, traitée de «salope», à Anne Hidalgo, copieusement insultée, et à la majorité de gauche, accusée de faire pénétrer au coeur de ce havre de paix des migrants «violeurs» ou «voleurs».

Or, la décision a été prise à la majorité des élus parisiens au cours d’une séance publique du Conseil de Paris il y a plusieurs mois. Elle a été ratifée par le ministère de l’Environnement (le bois de Boulogne est un espace protégé) et elle a donné lieu à deux réunions d’explication. Autrement dit, les arguments de forme opposés à ce projet ne tiennent pas la route : la décision n’a pas été prise en cachette, elle est légale et la mairie, comme elle le fait souvent, a organisé des débats publics, quitte à se faire insulter. La vraie raison de l’hostilité des riverains tient en cinq mots : «Pas de ça chez nous !». Autrement dit, pas de pauvres dans le XVIe, lesquels seraient par nature sales, bruyants et délinquants. Comme dit le FN : «On est chez nous !»

[...]

http://www.liberation.fr/france/2016/03/18/xvie-arrondissement-le-retour-des-vrais-bourgeois_1440441

Libération est un journal de gauche, qui sert les intérêts des relations journalistes. Ce qui n'est d'ailleurs que normal, tout comme le Figaro en expose une version un peu moins expressive ...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/15/01016-20160315ARTFIG00149-bronca-contre-le-centre-d-hebergement-pour-migrants-dans-le-xvie.php

Ce sont des postures.

Je n'ai pas dit que les ventes qui avaient lieu ne sont pas légales, mais elles produisent des effets de long terme qui sont minimisés ou occultés grâce à des situations somme toute ponctuelles...

Après c'est amusant d'agiter le FN partout, mais le FN fait combien de % dans le 16 e ? Ce sont simplement des gens de droite !

Et sur ce point, je trouve plus constructive l'intervention en début de fil de Prométhée...

Perso, j'agirai pareil : je vois pas pourquoi on devrait accepter de supporter les inconséquences d'un gouvernement qui ne prends pas une de ses principales responsabilité, faire respecter ses frontiéres, et dont les membres eux, n'auront jamais à subir les inconvenients de leur incompétence.

Si il y a des illégaux en France, il faut les renvoyer chez eux. Si il y a des réfugiés dans le lot, on est largement en mesure de les accueillir.

L'ultime solution radicalement efficace est la solution Zemmourienne

Carthago delenda est

Libération est un journal de gauche, qui sert les intérêts des relations journalistes. Ce qui n'est d'ailleurs que normal, tout comme le Figaro en expose une version un peu moins expressive ...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/15/01016-20160315ARTFIG00149-bronca-contre-le-centre-d-hebergement-pour-migrants-dans-le-xvie.php

Ce sont des postures.

Je n'ai pas dit que les ventes qui avaient lieu ne sont pas légales, mais elles produisent des effets de long terme qui sont minimisés ou occultés grâce à des situations somme toute ponctuelles...

Après c'est amusant d'agiter le FN partout, mais le FN fait combien de % dans le 16 e ? Ce sont simplement des gens de droite !

Et sur ce point, je trouve plus constructive l'intervention en début de fil de Prométhée...

Je t'en ressers donc une louche

Dans le XVIe arrondissement, les programmes de logements sociaux sont gelés sous la pression des riverains, qui multiplient les recours.

http://www.liberation.fr/societe/2010/05/18/paris-hlm-en-friche-dans-le-ghetto-des-riches_626729