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Les vraies raisons de la guerre en Syrie


bena11

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bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

« La décision américaine d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie », a expliqué Robert Kennedy, en se référant à des documents auxquels il a eu accès.

galeine_syrie.jpg

Les vraies raisons de l’interminable cauchemar syrien ne sont donc pas à chercher du côté d’une insurrection populaire - en réalité fomentée et financée par les agences américaines de renseignement, le Qatar, l’Arabie saoudite et Israël - mais plutôt du côté plus obscur et vénal d’un projet de pipeline de gaz, du Qatar vers l’Europe, qui aurait contribué à renforcer le rôle stratégique de « l’état confetti » dans la région, qualifié de « proche allié de Washington » par Robert Kennedy, tout en donnant un avantage décisif dans les marchés mondiaux du gaz aux émirats du Golfe.

Ce projet, remontant à 2009, n’a été du goût de l’empêcheur de tourner en rond Bachar Al-Assad, lequel l’a balayé d’un revers de main pour ne pas nuire aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, celui-ci se rapprochait de l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban, permettant ainsi à la République iranienne de s’imposer comme l’un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, toujours selon les dires étayés de l'avocat.

robert-kennedy-jr_0.jpg

"La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région", a poursuivi Robert Kennedy.

http://oumma.com/222624/vraies-raisons-de-guerre-syrie-devoilees-un-membre-cl

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Invité vieilledame
Invités, Posté(e)
Invité vieilledame
Invité vieilledame Invités 0 message
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Ca ne m'étonne pas!

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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Une connerie de plus, il ne s'arrêtera jamais ce Bena :smile2:

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
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Propagande islamiste d'assez mauvaise facture.

Le refrain est archiconnu, c'est toujours le même leitmotiv: tout est de la faute des méchants occidentaux impies, et en particulier des Juifs.

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:mef:

Le but de cet article est d’interpeller les internautes de les inciter à prendre du recul sur la situation en Syrie. Les médias privées, et même publique nous désinforment depuis des décennies et omettent systématiquement certaines informations que nous rappelons ici. Ce monde des gentils occidentaux sauveur du monde contre les méchants dictateurs est une vision manichéenne, simpliste, réductrice destiné à contrôler l’opinion de la plupart des citoyens, pour ne pas dire lobotomiser...

On est en mars 2012 :

En ce qui concerne le gaz : tout récemment un accord pour la construction d’un « gazoduc islamique » a été conclu entre Damas, Bagdad et Téhéran (voir cet article « Syrie/Irak/Iran : un gazoduc très politique« , mis en ligne le 27 juillet 2011). Un partenariat qui pourrait, symboliquement, témoigner d’une réorientation de l’économie syrienne vers « l’Est », c’est-à-dire, outre l’Iran et l’Irak, des nations ayant jusqu’à présent soutenu diplomatiquement la Syrie, et en concurrence économique avec le bloc occidental, comme l’Inde et la Chine.

Nous y voilà donc, et les médias n’en parlent pas. Il y a un projet de gazoduc qui permet de transporter le Gaz vers l’est (Chine, Inde). Il est évident que les Etats Unis et tous leurs bras armés de l’Union Européenne ont aussi besoin de contrôler l’acheminement et le commerce du gaz.

La signature de cet accord sur le « gazoduc islamiste » apparaît donc bien comme un échec de la stratégie américaine d’isolement de la Syrie

20110725-131421_h360267.jpg

Lorsqu'on nous présente une guerre sainte et humanitaire comme ce fut le cas en Irak en 2003, en Libye en 2011, puis peut être en Syrie, les médias ne nous informent jamais sur les enjeux économiques et énergétiques qui attisent la convoitise des pays impérialistes. On dirait que les pays de l’OTAN et les médias découvrent du jour au lendemain que la démocratie en Libye, en Egypte, en Tunisie, en Syrie n’est pas bonne...

http://info-resistance.org/2012/03/quel-est-le-vrai-mobile-pour-destabiliser-la-syrie/

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Membre, 65ans Posté(e)
2strass Membre 1 234 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Propagande islamiste d'assez mauvaise facture.

Le refrain est archiconnu, c'est toujours le même leitmotiv: tout est de la faute des méchants occidentaux impies, et en particulier des Juifs.

Même pas, :snif: tous ces pays arabes se rende compte de la misère qu’auto génère leur culture religieuse.

Mais trop couard pour séparer le spirituel du réel (monde d’aujourd’hui), eh ben c'est nettement plus facile de crier au colonisateur...... (sans lesquels ils seraient encore à mourir d'une infection dentaire :sleep: ).

Ou encore le prétendu "pillage" :hehe: l'algérie exporter deux récolte par an .... a ce jour ils achètent de quoi se nourrir..... visiblement le pied au cul du colon blanc faisait pousser des fruits et légume en grande masse :hehe: .

La réponse est simple et sans appel ... le naturel reviens au galop cette ethnie est guerrière, éternellement pendarde (looser) mais certes guerrière :bad:

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

SCOOP SCANDALE : RMC Jean-Jacques Bourdin LA VERITE SUR LA SYRIE

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:) Je répéte, la première fois pour entendre et la deuxième pour comprendre :

robert-kennedy-jr-2004.jpg

L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.

La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie

Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.

Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, a expliqué l’avocat.

Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.

Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.

La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région a conclu le jeune avocat Robert Kennedy.

http://afriquenewsinfo.net/2016/02/28/usa-robert-kenedy-junior-revele-enfin-les-vraies-causes-de-la-guerre-en-syrie/

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 463 messages
33ans‚ Troll Rural,
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Les guerres actuelles faite par l'Otan sont faite pour le pétrole, c'est pas nouveau, et pas pour instaurer la démocratie.

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Membre, Baby Forumeur, 30ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
30ans‚ Baby Forumeur,
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Je vais pas réfuter sans avoir pris assez de temps pour lire ton texte, Bena11, mais ta source me chatouille.

Il est clair que le problème syrien émane de causes conjointes, dont des troubles géopolitiques et économiques ainsi qu'une insurrection nationale sur fond social décadent.

A suivre

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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:mef:

Le but de cet article est d’interpeller les internautes de les inciter à prendre du recul sur la situation en Syrie. Les médias privées, et même publique nous désinforment depuis des décennies et omettent systématiquement certaines informations que nous rappelons ici. Ce monde des gentils occidentaux sauveur du monde contre les méchants dictateurs est une vision manichéenne, simpliste, réductrice destiné à contrôler l’opinion de la plupart des citoyens, pour ne pas dire lobotomiser...

On est en mars 2012 :

En ce qui concerne le gaz : tout récemment un accord pour la construction d’un « gazoduc islamique » a été conclu entre Damas, Bagdad et Téhéran (voir cet article « Syrie/Irak/Iran : un gazoduc très politique« , mis en ligne le 27 juillet 2011). Un partenariat qui pourrait, symboliquement, témoigner d’une réorientation de l’économie syrienne vers « l’Est », c’est-à-dire, outre l’Iran et l’Irak, des nations ayant jusqu’à présent soutenu diplomatiquement la Syrie, et en concurrence économique avec le bloc occidental, comme l’Inde et la Chine.

Nous y voilà donc, et les médias n’en parlent pas. Il y a un projet de gazoduc qui permet de transporter le Gaz vers l’est (Chine, Inde). Il est évident que les Etats Unis et tous leurs bras armés de l’Union Européenne ont aussi besoin de contrôler l’acheminement et le commerce du gaz.

La signature de cet accord sur le « gazoduc islamiste » apparaît donc bien comme un échec de la stratégie américaine d’isolement de la Syrie

20110725-131421_h360267.jpg

Lorsqu'on nous présente une guerre sainte et humanitaire comme ce fut le cas en Irak en 2003, en Libye en 2011, puis peut être en Syrie, les médias ne nous informent jamais sur les enjeux économiques et énergétiques qui attisent la convoitise des pays impérialistes. On dirait que les pays de l’OTAN et les médias découvrent du jour au lendemain que la démocratie en Libye, en Egypte, en Tunisie, en Syrie n’est pas bonne...

http://info-resistance.org/2012/03/quel-est-le-vrai-mobile-pour-destabiliser-la-syrie/

" Les médias privées, et même publique nous désinforment"

Ca c'est trop drôle, et toi Bena que fais-tu d'autre que de la désinformation grossière basée sur des sites généralement peu connus ou engagés pour une cause douteuse...

Aujourd'hui, l'info est partout et si on a des doutes sur une information, il suffit de faire l'effort de recouper les sources...

Les guerres actuelles faite par l'Otan sont faite pour le pétrole, c'est pas nouveau, et pas pour instaurer la démocratie.

N'importe quoi, si on était en manque de pétrole, on irait le chercher et ce n'est pas l'Arabie-Saoudite qui serait en mesure de s'y opposer.

Au fait, il représente quoi le pétrole en Syrie ?

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
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:mef:

Le but de cet article est d’interpeller les internautes de les inciter à prendre du recul sur la situation en Syrie. Les médias privées, et même publique nous désinforment depuis des décennies et omettent systématiquement certaines informations que nous rappelons ici. Ce monde des gentils occidentaux sauveur du monde contre les méchants dictateurs est une vision manichéenne, simpliste, réductrice destiné à contrôler l’opinion de la plupart des citoyens, pour ne pas dire lobotomiser...

On est en mars 2012 :

En ce qui concerne le gaz : tout récemment un accord pour la construction d’un « gazoduc islamique » a été conclu entre Damas, Bagdad et Téhéran (voir cet article « Syrie/Irak/Iran : un gazoduc très politique« , mis en ligne le 27 juillet 2011). Un partenariat qui pourrait, symboliquement, témoigner d’une réorientation de l’économie syrienne vers « l’Est », c’est-à-dire, outre l’Iran et l’Irak, des nations ayant jusqu’à présent soutenu diplomatiquement la Syrie, et en concurrence économique avec le bloc occidental, comme l’Inde et la Chine.

Nous y voilà donc, et les médias n’en parlent pas. Il y a un projet de gazoduc qui permet de transporter le Gaz vers l’est (Chine, Inde). Il est évident que les Etats Unis et tous leurs bras armés de l’Union Européenne ont aussi besoin de contrôler l’acheminement et le commerce du gaz.

La signature de cet accord sur le « gazoduc islamiste » apparaît donc bien comme un échec de la stratégie américaine d’isolement de la Syrie

20110725-131421_h360267.jpg

Lorsqu'on nous présente une guerre sainte et humanitaire comme ce fut le cas en Irak en 2003, en Libye en 2011, puis peut être en Syrie, les médias ne nous informent jamais sur les enjeux économiques et énergétiques qui attisent la convoitise des pays impérialistes. On dirait que les pays de l’OTAN et les médias découvrent du jour au lendemain que la démocratie en Libye, en Egypte, en Tunisie, en Syrie n’est pas bonne...

http://info-resistan...liser-la-syrie/

Merci merci merci, que ferait-on sans tes lumières.

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci merci merci, que ferait-on sans tes lumières.

:)

LES SEPTIQUES SERONT CON/FONDUS...

REGARDE POUR VOIR comme dirait Radio-Canada :

Les vraies raisons de la guerre en Syrie ...

ob_bedc49_carte-politique-moyen-orient.jpg

En 1971, une poche de gaz gigantesque a été découverte, dans le golfe persique, répartie à moitié moitié entre le Qatar et l'Iran. Cette poche, les qataris l'ont nommé North Dome, et les perses - ou iraniens - l'ont nommée South Pars (rien à voir avec Eric Cartman).

Cette poche de gaz représente 20% des réserves naturelles de gaz du monde. Le Qatar a commencé les forages en 1988, pour passer, à partir de 1996, en phase de production et augmenter progressivement sa capacité de production, au fil des années.

L’Iran, du fait du blocus économique qui le frappait, n'a pu commencer l'exploitation de ce champ que bien plus tard, mais rattrape depuis son retard.

De l'autre côté, schématiquement, l'Europe est un gigantesque consommateur de gaz qui ne produit pratiquement rien et doit tout acheter sur le marché international. Les trois grandes sources de gaz qui alimentent l'Europe sont l'Algérie, les champs de la mer du nord (exploités par le royaume uni et la Norvège)... et la Russie.

La Russie ayant réussi à nouer des liens proches avec l'Algérie, l'Europe vit donc dans une situation de dépendance stratégique permanente vis-à-vis d'une coupure toujours possible du gaz russe qui, si elle était également appliquée par l'Algérie, plongerait l'Europe dans une crise énergétique grave.

La conjonction de ces deux facteurs, d'un côté un Qatar et un Iran producteurs massifs d'un gaz abondant, et de l'autre d'une Europe qui voudrait diversifier ses sources d'approvisionnement énergétiques, tout cela explique le rapprochement entre la France et le Qatar (mais aussi le relâchement du blocus iranien).

Donc, à partir de 2007, un Qatar ayant des quantités immenses de gaz à fourguer a commencé à draguer l’État français, s'offrant des clubs de foot, des coupes du monde pour devenir populaire et... en substance, monter un projet de gazoduc direct, allant du Qatar, passant par l'Arabie Saoudite, rejoignant la Turquie, puis rentrant en Europe par les Balkans.

Le seul problème... c'est qu'entre l'Arabie Saoudite et la Turquie, il n'y a que deux pays, le premier étant l'Irak et le second... la Syrie.

L'Irak étant en guerre et jugé totalement inadéquat pour y construire un gazoduc, les qataris et les saoudiens ont proposé, en 2009, à Bachar El Assad de construire ce gazoduc sur son territoire.

Bachar El Assad étant allié de la Russie, la Russie lui fit refuser ce transit, puisque ce gaz qatari allait la priver de son arme stratégique contre l'Europe. Assad refusa donc, en conséquence de quoi, en 2011 le Qatar et l'Arabie Saoudite consacrèrent quelques milliards d'euros à la création de milices en Syrie pour entamer un conflit contre Assad, dans l'espoir de le destituer, étant entendu que l’État qui prendrait sa place pourrait être islamiste ou n'importe quoi d'autre, la seule obligation qui lui incomberait, dès sa prise de pouvoir, se résumant à la construction de ce gazoduc.

Le Qatar et l'Arabie Saoudite financèrent ainsi Al Nosra, branche d'Al Qaïda en Syrie, avec la bénédiction d'Israël qui voyait d'un bon oeil la chute d'El Assad, qui ainsi arrêterait de financer le Hezbollah qui du coup n'aurait plus eu de financement pour continuer de tirer des roquettes sur Israël.

Et la guerre civile en Syrie éclata, et ... la guerre s'enlisa, pendant des mois, des années...

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 177 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Du grand n'importe quoi, comme d'hab, avec Bena11, qui lui permet de satisfaire à son antisémitisme et son antiaméricanisme primaire de bas étage.

Du complotisme de caniveau consistant, encore et toujours, à dédouaner de leurs activités criminelles les gens qu'ils soutient (Les Bachar, les Poutine etc ....) en accusant les autres des responsabilités du conflit.

Je rappellerai simplement à ce propagandiste pro-nazislamiste avéré qu'est Bena11 que ce ne sont pas les américains ni les israéliens qui ont poussé Bachar el Assad à massacrer des milliers de femmes et d'enfants au début de la révolte pacifique en 2011.

Bachar et Poutine sont les seuls à avoir choisi la voie du massacre, de la torture de masse et de la terreur pour faire face à ces manifestations pacifiques.

On retrouve d'ailleurs cette même stratégie de la Haine de l'être humain dans la volonté de Poutine de pousser Ianoukovitch à faire tirer sur les manifestants du Maidan.

Il est tout de même étrange de voir des propagandistes hors-pair comme Benni-oui-oui s'ingénier à défausser de leurs responsabilités dans ces tragédies les pires crapules qu'ils soutiennent !

La situation actuelle est très simple à comprendre: face au soulèvement sunnite syrien, la réponse du génocide et des massacres de masse délibérément voulue par le régime alaouite syrien, encouragé en ce sens par l'autre criminel de masse qu'est V. Poutine.

Des décennies de prison pour ces deux voyous criminels !

Et ce ne sera encore pas cher payé pour toute l'horreur et l'ampleur de leurs crimes !

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
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La Russie n'a jamais lâché Bachar et ce depuis le tout début...Tout se tien..

En septembre 2013, excédés par le temps que prenait cette petite guerre coloniale, les USA, la France et le Royaume uni se décidèrent à envoyer une flotte de guerre pour appuyer les rebelles syriens et faire chuter Bachar et son régime.

La Russie, qui ne l'entendait pas de cette oreille, envoya plusieurs navires de guerre s'interposer entre la côte syrienne et la coalition qui allait passer à l'attaque.

Toute la stratégie américaine est basée sur l'attaque première des tomahawk. En septembre 2013, la flotte américaine, avant de lancer le gros de ses tomahawks en a lancé deux, de "reconnaissance"... et ils ont eu la très désagréable surprise de les voir tomber dans l'eau, leurs missiles ayant été brouillés par les contre mesures électroniques de la flottille russe.

Donc, alors que la télé nous bombardait avec les explications sur l'attaque qui allait avoir lieu, que Hollande l'avait annoncée publiquement... eh bien l'occident a du replier ses billes et rentrer penaud à la maison, puisque l'attaque ne pouvait pas avoir lieu. Et cette guerre annoncée fut oubliée du jour au lendemain par nos médias.

La vengeance de l'occident eu lieu quelques mois plus tard, en Ukraine. Une révolution fut organisée par les services secrets européens. Des barbouzes de la DGSE engagèrent quelques centaines de mercenaires pour organiser un coup d’État, qui eut bien lieu, le but premier étant de punir la Russie qui avait eu l'outrecuidance de croire qu'elle pouvait agir en tant que superpuissance.

Et l'Ukraine tomba aux mains d'une junte pro-occidentale. La Russie réagit en récupérant la Crimée et en réussissant à utiliser le sentiment pro-russe d'une bonne moitié de l'Ukraine pour entamer là bas une guerre civile.

(Un avion de ligne abbatu dans le ciel ukrainien) permet à l'Europe d'inventer des sanctions économiques contre la Russie, ce qui permit de mettre à mal l'économie russe et de diminuer la valeur du rouble par deux face à l'Euro tout comme au dollar.

Mais la Russie survécut sans trop de problèmes au choc économique.

Pendant ce temps, la guerre continuait en Syrie... Al Nosra avait accouché d'un monstre, l'Etat Islamique, la guerre de tranchées était de plus en plus défavorable au régime d'El Assad...

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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Mon cher Bena, tu ferais mieux de voir avec objectivité ce qui ne va pas dans les régions du Moyen-Orient...

La faute de ce bordel permanent et tragique, incombe essentiellement aux peuples et dirigeants de la région, du fait de leur religion qui gère tout et qui maintient les mentalités au niveau du moyen-âge, sans oublier l'incompréhension généralisée de ce qu'est la démocratie et les retournement de vestes constants des uns et des autres et que dire de tout ces petits mouvements guerriers dirigés par des petits chefs qui se prennent pour Bonaparte dès qu'ils ont une Kalachnikov en main et un 4x4....

Pas un pays de cette région n'est réellement une démocratie, pas un seul dirigeant n'est réellement respectable, c'est quand même incroyable en 2016 !

Tout cela n'est pas de la faute systématique des USA, de l'OTAN, des Européens et tu peux nous citer l'Irak, la Syrie, la Libye, le pétrole, le gaz, etc, avec ou sans les interventions des occidentaux, de toute façon c'est le foutoir assuré !

Aussi longtemps qu'il n'y aura pas des personnalités au-dessus de la moyenne, aussi longtemps que la religion se mêlera de tout et surtout de politique, aussi longtemps qu'il n'y aura pas des élections libres et des partis/candidats laïcs, la démocratie n'arrivera pas et les conflits, guerres, dictatures, se suivront et se ressembleront!

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Anatole,

Pour rappel, l'expression «profondeur stratégique» a été utilisée par Dick Cheney au début des années 1990 dans la nouvelle stratégie de défense pour remplacer l'expression «bloquer tout rival» utilisée dans la controversée Defense Planning Guidance, publiée en février 1992. En termes militaires, elle a une connotation avec un territoire supplémentaire qui fournit une marge de sécurité supplémentaire dans la lutte contre des adversaires. Par exemple, un Afghanistan contrôlé par les Talibans -est dit- donne au Pakistan une «profondeur stratégique» face à l'Inde. Lorsque les responsables du Pentagone ont commencé à utiliser le terme en 1990, il avait cette même connotation géographique. Mais dans la révision de Lewis Scooter' Libby, la phrase prend un sens plus large et plus abstrait; «profondeur stratégique» se réfère à la position avantageuse de l'Amérique dans le monde, son vaste réseau de bases, armements et niveaux de la technologie militaire. Pour Davutoglu, décrit comme le «Kissinger de la Turquie», l'idée de «prendre parti» est une relique de la guerre froide. «Nous ne tournons pas notre visage à l'Est ou à l'Ouest», dit-il. Plus que tout, le Turquie rêve d'intégrer l'UE et s'imposer comme le leader naturel au Moyen-Orient. La lenteur des négociations d'adhésion à l'UE a conduit Ankara à se tourner vers le monde musulman. Mais son leadership est contesté dans l'«Orient compliqué». Ni l'Iran, ni l'Egypte, ni l'Arabie saoudite n'est disposé à lui reconnaître ce statut.

De «zéro problème avec les voisins» à «zéro voisin sans problèmes»

Ce n'était qu'une question de temps avant que la doctrine de «zéro problème» ne tombe en désuétude. Pour avoir zéro problème, il faut se focaliser à mettre l'ordre chez soi. Mais l'esprit du «néo-ottomanisme» est si fort que la Turquie ne peut pas y résister. De «zéro problème», elle passe à «zéro ami», «zéro voisin sans problèmes». Il ne s'agit pas uniquement de la Syrie. En Egypte, Ankara s'est aussi mise du mauvais côté. Le Premier ministre Erdoðan a publiquement dit qu'«il n'y a aucune différence» entre Bachar al-Assad et Abdel Fattah al-Sissi. Le renversement des Frères musulmans en Egypte a été un échec pour la diplomatie turque. Les relations avec Israël sont gravement dégradées. Avec l'UE, la relation n'est pas meilleure. A plusieurs reprises les responsables turcs ont accusé les Etats occidentaux d'avoir orchestré et financés les manifestations et diverses «forces obscures» (ce qu'Erdoðan appelle le «lobby» international «du taux d'intérêt») dans le pays.

Les interventions turques en Irak sont une source de tension. L'Iran est clairement opposé à la vision d'Ankara. Leurs stratégies régionales se neutralisent. Il est peu probable que les Iraniens abandonnent leur allié syrien. La Syrie fait partie des intérêts vitaux des Téhéran. L'abattement d'un avion militaire russe a encore compliqué la situation de la Turquie. L'ampleur de l'engagement militaire russe en Syrie montre la détermination de Moscou qu'une décision ne peut être prise sans son accord. Le dernier coup de disgrâce est venu de leur allié ; les Etats-Unis font des Kurdes une pièce maîtresse de leur stratégie contre Daech.

La Turquie s'est retrouvée hors jeu. Cela signifie que l'ennemi principal pour la Turquie en l'occurrence n'est pas considéré comme un groupe terroriste par les Américain, mais un allié. Une série d'erreur d'appréciation de la situation. Il est encore temps de se ressaisir. Au bout du compte, la position régionale d'Ankara est plus que jamais difficile. Face à l'offensive de la Russie et l'Iran, les moyens de la Turquie de peser sur le règlement du conflit syrien sont désormais réduits. Seul le renforcement de ses liens avec l'Occident est susceptible de lui sauver la face. Mais la solidarité atlantique a ses limites. L'Alliance atlantique a clairement fait savoir que l'OTAN ne se laissera en aucun cas entraîner dans une guerre avec la Russie pour un différend avec la Turquie. D'après les médias allemands, «des diplomates européens ont averti le gouvernement turc qu'il ne pourrait pas compter sur le soutien de l'OTAN si le conflit avec la Russie devait dégénérer en conflit armé». La Turquie a intérêt à prendre en compte sérieusement les préoccupations sécuritaires de la Russie qui sont réelles. Dans un environnement régional extrêmement volatile, une simple erreur de calcul et l' «impensable» pourrait se produire. L'ampleur de l'engagement russe en Syrie ne laisse guère de doute quant à la détermination de Moscou d'aller au bout de sa compagne militaire et sa volonté de peser sur l'issue du conflit syrien.

La Russie : entre sentiment de vulnérabilité stratégique et ambitions de puissance

Les intérêts stratégiques de la Russie sont plutôt plus modestes. Elle n'a aucune intention d'entrer dans une confrontation avec l'Occident. Ce qui est considéré comme un comportement russe irrationnel ou la volonté de reconstituer l'empire perdu fait partie de cette longue histoire d'idées fausses et d'échecs à comprendre les forces motrices du comportement extérieur de Moscou, qui peut être expliqué par le caractère durable de sa culture stratégique ; le sentiment de vulnérabilité stratégique. Comme une formule académique, l'idée de la culture stratégique souffre d'un certain nombre de faiblesses. Le concept de culture est amorphe, et il est difficile de prouver l'importance des facteurs culturels dans l'élaboration de résultats stratégiques -la culture de manière générale se manifeste autour de trois niveaux différents allant des «Artefacts» aux «valeurs défendues» et aux «Hypothèses de base». Cependant, le concept a une valeur considérable comme un ombrage ajouté à une image plus large.

Les différents Etats ont des cultures stratégiques différentes qui sont enracinées dans les expériences de formation de l'Etat et sont influencés dans une certaine mesure par les caractéristiques philosophiques, politiques, culturelles et cognitives de l'Etat et ses élites. L'effet global de la culture de la sécurité nationale est de prédisposer les sociétés en général et les élites politiques en particulier à l'égard de certaines actions politiques au détriment d'autres. De cette façon, elle limite les choix de comportement qui fait que l'on pourrait tirer des prédictions précises sur le choix stratégique. Certaines options ne seront tout simplement pas imaginées, certaines sont plus susceptibles d'être rejetées comme inappropriées ou inefficaces que d'autres. La culture stratégique peut être comprise comme une prédisposition culturelle profondément ancrée pour une pensée ou un comportement particulier, dérivé de l'histoire et la géographie d'un pays, les mythes et les symboles nationaux, les traditions et les institutions politiques d'un pays. Pour Colin Gray, la culture stratégique, «découle de la géographie et des ressources, de la société et de la structure politique» et, plus important, «se référant à des modes de pensée et d'action à l'égard de la force».

La culture stratégique n'est pas un simple produit de la culture militaire, et ce n'est pas le seul domaine où son influence se fait sentir. Elle influe également sur les systèmes politiques et les traditions et pratiques de politique étrangère d'un pays ; la raison pour laquelle le concept a été élargi pour se concentrer sur les grandes stratégies des Etats et comprend (en plus de moyens militaires pour atteindre les objectifs d'un Etat) des variables telles que l'économie et la diplomatie. Ainsi, non seulement la façon dont le pouvoir politique est acquis et utilisé, mais aussi la façon dont un pays particulier voit et traite le monde extérieur sont des facteurs déterminants dans la formation de la culture stratégique de l'Etat. Les objectifs de la politique étrangère qui sont poursuivis par un Etat et qui reflètent son identité et ses intérêts sont définis par sa culture stratégique. Le Commandement du Sud des États-Unis définit la culture stratégique comme «la combinaison des influences et expériences internes et externes -géographique, historique, culturelle, économique, politique et militaire- qui façonnent et influencent la façon dont un pays comprend sa relation avec le reste du monde, et comment un Etat se comportera au sein de la Communauté internationale».

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Taib Membre 1 072 messages
Baby Forumeur‚
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Pourquoi les Usa se permettent de déstabiliser les autres?!

et si demain un printemps sera organisé aux Usa, il ne faut pas se plaindre

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zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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merci Bena11, quoi que je suis pas sûr si c'est pour amener la démocratie que y a la guerre en Syrie. Les extremistes d'Al Nosra y font un bon boulot parait-il.

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